Gandrel
*****************************CHATEAU DE BILLY*******************************
Château de Billy, à quelques lieues de Moulins
Veille de bal
De loin, à travers les vitraux des fenêtres et les brumes matinales, daucun aurait pu croire à un ballet de fées et de lutins associés dans une folle sarabande. Le château de Billy, juché sur les tives du lac à quelques lieux de Moulins, fourmillait de vie à cet aube discrète dun mauve pâle silencieux dans ses apparences. Le nid séveillait et Gandrelina, la jeune gouvernante veillait dun regard émeraude perçant. Suivi par son ombre, éminence grise voire verdâtre aux long nez aussi saillant que fouineur, le dict « Barbélivienne ».
De doux fumets séchappaient des cuisines où mijotait le plaisir de moult palais, elle ny fourrerait pas son nez : Berthe était experte. Son armée aux doigts de fées avaient offert toutes les couleurs de lautomne au château qui resplendissait de ses ors et de ses rouilles, qui venaient sajuster dans une harmonie subtile en contrepoint du bleu, bleu des armoiries.
Elle ne savaient pas à quoi devait ressembler un bal de fiançailles, mais elle savait à quoi elle, ne voulait pas le voir ressembler : une foire. Elle sétait affairée et, pour garder quelques surprises, elle avait même été jusquà semé Barbelivien en certaines occasions, un petit sourire ironique de satisfaction sur son visage aux traits fins.
Les préparatifs concernant les salles devaient être prêts désormais, elle entreprit donc den faire le tour.
La grande salle et les petits salons attenants se devait en ce jour devenir un lieu magique, un labyrinthe où se dérouleraient comme un tapis oriental les rêves bleus
Au centre de la Grande Salle, une fleur de lumière douce étale ses pétales scintillant sous un lustre en bois sculpté représentant un dragon en plein vol sous les poutres ornées de motifs géométriques du plafond. Des torches disposées le long des murs offrent quant à elle des tâches de lumières donnant à la Grande salle un aspect de grand lac sous la voûte céleste.
Des bancs sont incrustés dans les murs recouverts de bois jusquà hauteur de la poitrine, sur le pourtour de la salle. Le dallage en marbre offre un damier rose et blanc où lon imagine aisément la dame de cur renversé le roi de Trèfle. Le regard de pierre des ancêtres et des saints se pose en sur tout en ce lieu, comme pour rappeler aux hommes léphémère. Au fond de la salle, une estrade sélève au dessus du sol.
Un petit escalier en bois ciré pour loccasion conduit au cur de cette estrade où sont disposés des tables Elle seront bientôt ornées de corbeilles automnales, "Ma qué font il donc ? Sé croient ils à l'heure dé la siesté Toudieu ?" Il y a bien sur la table dhonneur au centre avec derrière les armoiries du duc et au centre son trône. Ma où sont donc les armoiries crénom d'une bobine ? Gandrélina cherche du regard dans la salle, avise une silhouette en train de lever le nez et fait un geste de la main en disant lous armoirrries siou plait Les coupes et les couverts en argent ont déjà été disposés.
Montée des marches,
regard circulaire
satisfaction
se retourner
embrasse la salle en contrebas
devine entre les ombres
imaginer les artistes
le lent mouvement des invités
les danses et les rires
hochement de tête
un détail attire son regard
Tout à coup, dans lencadrement de la porte menant au petit salon, une tête apparaît, lair dattendre quelque chose delle. Elle dévale les marches quatre à quatre et pénètrent dans la pièce quand la femme de chambre ouvre la bouche.
Jvou
Gandrelina la coupe dans son élan aussitôt en sexclamant :
Par la très sancta, jé vous avez dit dé mettre des coussins ici pour qué la salle soit agréable et qué les invités puissent sy reposer pas dé transformer le pétité saloun en en * lève les yeux au ciel* Oun peu dé ténoue tout de même ! déjà qué lé douc voulait organiser oun lotérie ! * se signe* comme si lon pouvait se vendre au plous offrant enfin à la plous offranté ...Et lamourrr , lé romantisme mmhh ? A croire qué jé souis folle à lier à croire encor au princé charmante et galant avec ça. Allez donc ploutôt astiquer les statuts dé la très sancta dans la chapelle ça vous remettra les idées en place. Jé vé mé chargé moi mesme dé cette salle* petit signe la main qui enjoint à circuler*
Mais à quoi pensait donc cette jeune écervelée ? Noméeo .. Cest pas parce que les plus beaux parties du Bourbonnais Auvergne, dixit « Le diplomate » * pff * allait ramener leurs fessiers couronnés dans les parages que lhonorabilité de la maisonnée devait en souffrir, Foy de Gandrelina. Billy devait avant tout ressembler à son seigneur et montrer sa force, sa droiture, pas question de laisser libre cours à ses ... hormones en ébullition. Gandrelina, à ainsi palabrer pour elle même sur les penchants dune autre sur la question essentielle à laquelle elle tentait veinement d'échapper elle même se mit soudain à songer fortement à
Long frisson sur sa nuque.
Douce chaleur en son corps
Joues rosies
Tente cramoisie dans la semi pénombre
Se pincer le bras
Se concentrer
Une tapisserie évoquant les rives dun fleuve où sébattent langoureuses et taquines des naïades entourant de leurs empressements passionnés le Dieu des mers, semblait se jouer de cette jeune femme pivoine au milieu des coussins. Gandrelina sortit, elle avait besoin dair pour se rafraîchir les idées. Elle reviendrait .quand elle aurait les idées plus moins .Mais à quoi pensait donc cette catherinette !!
Château de Billy, à quelques lieues de Moulins
Veille de bal
De loin, à travers les vitraux des fenêtres et les brumes matinales, daucun aurait pu croire à un ballet de fées et de lutins associés dans une folle sarabande. Le château de Billy, juché sur les tives du lac à quelques lieux de Moulins, fourmillait de vie à cet aube discrète dun mauve pâle silencieux dans ses apparences. Le nid séveillait et Gandrelina, la jeune gouvernante veillait dun regard émeraude perçant. Suivi par son ombre, éminence grise voire verdâtre aux long nez aussi saillant que fouineur, le dict « Barbélivienne ».
De doux fumets séchappaient des cuisines où mijotait le plaisir de moult palais, elle ny fourrerait pas son nez : Berthe était experte. Son armée aux doigts de fées avaient offert toutes les couleurs de lautomne au château qui resplendissait de ses ors et de ses rouilles, qui venaient sajuster dans une harmonie subtile en contrepoint du bleu, bleu des armoiries.
Elle ne savaient pas à quoi devait ressembler un bal de fiançailles, mais elle savait à quoi elle, ne voulait pas le voir ressembler : une foire. Elle sétait affairée et, pour garder quelques surprises, elle avait même été jusquà semé Barbelivien en certaines occasions, un petit sourire ironique de satisfaction sur son visage aux traits fins.
Les préparatifs concernant les salles devaient être prêts désormais, elle entreprit donc den faire le tour.
La grande salle et les petits salons attenants se devait en ce jour devenir un lieu magique, un labyrinthe où se dérouleraient comme un tapis oriental les rêves bleus
Au centre de la Grande Salle, une fleur de lumière douce étale ses pétales scintillant sous un lustre en bois sculpté représentant un dragon en plein vol sous les poutres ornées de motifs géométriques du plafond. Des torches disposées le long des murs offrent quant à elle des tâches de lumières donnant à la Grande salle un aspect de grand lac sous la voûte céleste.
Des bancs sont incrustés dans les murs recouverts de bois jusquà hauteur de la poitrine, sur le pourtour de la salle. Le dallage en marbre offre un damier rose et blanc où lon imagine aisément la dame de cur renversé le roi de Trèfle. Le regard de pierre des ancêtres et des saints se pose en sur tout en ce lieu, comme pour rappeler aux hommes léphémère. Au fond de la salle, une estrade sélève au dessus du sol.
Un petit escalier en bois ciré pour loccasion conduit au cur de cette estrade où sont disposés des tables Elle seront bientôt ornées de corbeilles automnales, "Ma qué font il donc ? Sé croient ils à l'heure dé la siesté Toudieu ?" Il y a bien sur la table dhonneur au centre avec derrière les armoiries du duc et au centre son trône. Ma où sont donc les armoiries crénom d'une bobine ? Gandrélina cherche du regard dans la salle, avise une silhouette en train de lever le nez et fait un geste de la main en disant lous armoirrries siou plait Les coupes et les couverts en argent ont déjà été disposés.
Montée des marches,
regard circulaire
satisfaction
se retourner
embrasse la salle en contrebas
devine entre les ombres
imaginer les artistes
le lent mouvement des invités
les danses et les rires
hochement de tête
un détail attire son regard
Tout à coup, dans lencadrement de la porte menant au petit salon, une tête apparaît, lair dattendre quelque chose delle. Elle dévale les marches quatre à quatre et pénètrent dans la pièce quand la femme de chambre ouvre la bouche.
Jvou
Gandrelina la coupe dans son élan aussitôt en sexclamant :
Par la très sancta, jé vous avez dit dé mettre des coussins ici pour qué la salle soit agréable et qué les invités puissent sy reposer pas dé transformer le pétité saloun en en * lève les yeux au ciel* Oun peu dé ténoue tout de même ! déjà qué lé douc voulait organiser oun lotérie ! * se signe* comme si lon pouvait se vendre au plous offrant enfin à la plous offranté ...Et lamourrr , lé romantisme mmhh ? A croire qué jé souis folle à lier à croire encor au princé charmante et galant avec ça. Allez donc ploutôt astiquer les statuts dé la très sancta dans la chapelle ça vous remettra les idées en place. Jé vé mé chargé moi mesme dé cette salle* petit signe la main qui enjoint à circuler*
Mais à quoi pensait donc cette jeune écervelée ? Noméeo .. Cest pas parce que les plus beaux parties du Bourbonnais Auvergne, dixit « Le diplomate » * pff * allait ramener leurs fessiers couronnés dans les parages que lhonorabilité de la maisonnée devait en souffrir, Foy de Gandrelina. Billy devait avant tout ressembler à son seigneur et montrer sa force, sa droiture, pas question de laisser libre cours à ses ... hormones en ébullition. Gandrelina, à ainsi palabrer pour elle même sur les penchants dune autre sur la question essentielle à laquelle elle tentait veinement d'échapper elle même se mit soudain à songer fortement à
Long frisson sur sa nuque.
Douce chaleur en son corps
Joues rosies
Tente cramoisie dans la semi pénombre
Se pincer le bras
Se concentrer
Une tapisserie évoquant les rives dun fleuve où sébattent langoureuses et taquines des naïades entourant de leurs empressements passionnés le Dieu des mers, semblait se jouer de cette jeune femme pivoine au milieu des coussins. Gandrelina sortit, elle avait besoin dair pour se rafraîchir les idées. Elle reviendrait .quand elle aurait les idées plus moins .Mais à quoi pensait donc cette catherinette !!