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[RP] Festivités à Billy - Le Bal

Modsognir
Modsognir prit la main de sa compagne Faustine d'un moment et alla au milieu de la piste. Il la regarda dans sa tenue sublime, elle était ravissante comme toujours. La piste de danse était grandiose, beaucoup de place, un parquet des plus raffinés.

Ils traversèrent la salle pour aller au milieu. Son regard en coin ne quittait pas Sonia. Il savait qu'elle partait pour un voyage, se ressourcer, se changer les idées comme elle disait. Il se sentait mal vis à vis de ça.

Une nouvelle musique commencait....c'était le moment. Il regarda sa partenaire lui prenant ses mains et les deux amis commencèrent à danser. Il la fit virvolter, tournoyait de milles feux. Elle semblait heureuse tout comme lui qui aimait tant danser. La musique semblait ne durer qu'un court instant. Il ne semblait qu'ils n'étaient plus qu'eux sur la piste, à danser, à prendre du plaisir. Le lustre tournait au dessus d'eux. La danse se termina et la regarda tout en souriant

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Sibella
Sibella était restée quelques instants près du buffet afin de goûter à quelques succulents mets et se désaltéra en avalant de grands verres d'eau fraiche. Elle se sentait bien mieux et décida de se promener parmi les convives.

Il était pratiquement certain, qu'étant donné son état et son encombrement, elle ne danserait pas, d'autant que son époux n'était pas là, qui allait prendre le risque de la faire danser.

Elle circula entre les personnes présentes, les groupes, protégea son ventre en posa sa main dessus, regarda les danseurs et aperçu Kory à quelques pas. Aussitôt elle se dirigea vers elle.


Korrrrrryyyyyyyyyy on ne se quitte plus ! je suis contente de te voir, c'est toujours un vrai plaisir. Où est ton adorable époux que je lui fasse une bise ?

Elle se mit sur la pointe des pieds pour se grandir, bien qu'elle était déjà grande, mais ne vit pas Althiof dans les parages.

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--Enfant_de_vissac
Toujours autant de bruit ici. J'aimerai bien dormir un peu. Tiens je sens la main de ma Môman. Elle veut certainement me protéger, il doit y avoir beaucoup de monde où elle se trouve, quel brouhaha.

Oh je l'entends parler, quelle voix mélodieuse, douce et sereine, mais taisez-vous autour, j'écoute ce qu'elle dit, mais c'est tellement bruyant Kory je crois, elle l'a connait, souvent elle voit ma Môman à moi la dame, je crois même qu'elle a des enfants

Ouhhh là là j'aimerai bien un peu de repos. Attention, Maman.... eh hoooppp un coup de pied léger faudrait qu'elle comprenne que je voudrais dormir moi, ça me donne pas envie de sortir d'ici pour entendre tout ce vacarme. J'suis bien au chaud dans le ventre à Môman, mais j'ai sommeil.



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Helliette
La veille.

Helliette approchait de son échoppe qu’elle avait quittée quelques jours auparavant pour affaires dans les environs de Montpensier. Elle en avait profité pour rendre visite à ses petites mères du couvent et aller à la pêche aux souvenirs. Hélas cette fois elle rentrait bredouille.

Elle s’arrêta soudain, les yeux écarquillés en voyant débouler son apprentie, la grosse Bertha, qui, soit dit en passant, n’avait rien d’un canon.


Helliette, Helliette… pffff… pffff il y a… pfff…

La blonde damoiselle aux faux airs de matrone et aux formes plus que rebondies n’était pas faite pour la vitesse. Jupon maintenu d’une main, parchemin roulé dans l’autre qu’elle agitait dans son semblant de course, elle finit par arriver essoufflée devant une Helliette médusée.

pffff… une missive… pffff… pour vous… pfff
Un messager l’a portée… pffff… voilà trois jours… pffff…tenez…


Helliette prit le message en remerciant Bertha. C’était probablement Unan qui donnait enfin des nouvelles. Impatiente, elle décacheta la missive sans prendre garde au sceau et, découvrant une écriture qu’elle ne reconnaissait pas, regarda la signature. Un de ses sourcils s’arqua de surprise.

Oh…

Elle commença sa lecture sous le regard curieux de son apprentie.

Une mauvaise nouvelle ?

Non, pas une mauvaise nouvelle. Une invitation… à un bal… le 13 octobre… le 13 octobre ?! mais… mais… c’est demain !!…Rhooo je n’y serai jamais à temps !!



Le jour j

Helliette avait raison : la soirée était largement entamée lorsqu’elle arriva à destination au terme d’un voyage qui lui avait paru interminable. Ne sachant ni monter à cheval ni mener une charrette, c’était le frère de son apprentie qui l’avait conduite jusqu’au château de Billy.
Le garde les avait laissé passer après qu’Helliette lui eût montré son invitation, puis, une fois sa passagère déposée, le frère de Bertha était parti vers le village où il avait « quelqu’un à voir ». Helliette n’en avait pas su davantage.

Fort heureusement, Helliette était tisserande et avait rapidement déniché parmi ses créations une robe de bal noir et miel dont l'allure convenait à une jeune roturière comme elle. Une cape chaudement doublée complétait sa tenue et lui avait offert protection durant le trajet. Point de bijou, Helliette n’en possédait pas.

Elle repoussa sa capuche en arrière et, levant la tête, observa la silhouette de l’imposante bâtisse dont une partie se découpait sur le ciel étoilé. Malgré la nuit le château semblait bien grand. De la musique et des bruits de voix entrecoupés de rires provenaient de l’intérieur. Helliette s’y dirigea et s’arrêta sur le seuil un peu intimidée par le faste du décor et surtout les nobles personnes présentes. Elle reconnut plusieurs de ses connaissances occupées à bavarder ou à danser et sourit. Son regard se promena sur l’assemblée à la recherche du duc de Billy afin de le saluer et le remercier de l’avoir invitée.

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Sonia80200
En compagnie de son amie, elle prend la direction de la sortie.
Un dernier coup d'oeil, un dernier regard vers la piste, la musique s'arrête.
Elle regarde, ne quitte pas des yeux la piste, hausse les épaules, se retourne et pars.

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Modsognir
La musique s'arretait, les pas stoppèrent,un sourire vers Faustine et vit derrière elle au loin son amie qui partait dejà. Il esquissa un sourire dans sa direction espérant qu'elle se retourne pour le voir pour lui montrer qu'il aurait aimer venir la voir si le temps leur avait laisser le temps justement.

Il fit un signe de la main semblant voir qu'elle le regardait inclinant de la tête voulant lui dire qu'ils se reverront sans doute bientot.

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Martymcfly
Evidemment ces quelques mots prononcés, pourtant réfléchis, du moins le croyait-il, en son for intérieur, à l’oreille de la radieuse Soraya provoqua ce qu’il attendait. Un visage fermé en réponse avant que les lèvres ne s’expriment.

Monsieur, je suis bien attristé du peu de considérations que vous me porter. Je ne puis que respecter votre choix puis que j'ai été élevée ainsi mais j'aurai attendu d'un grand homme comme vous que vous aillez la présence d'esprit de prendre un peu de temps pour faire connaissance. Maintenant, si votre coeur est pris, je ne peux vous souhaiter que joie et bonheur. Vous avez suffisamment souffert et mérité d'être heureux... Je vais trouver une hostellerie à Clermont afin de profiter de mon voyage et de suivre les conseils du Duc de Lapalisse. Je fut ravie de faire votre connaissance.

La réponse était cinglante mais avait eu le mérite d’être franche, ce que le Duc apprécia. Un maigre sourire, c’était tout ce qu’il pouvait lui offrir. A défaut de son amour. Pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait. Jeune, fraiche, ravissante, elle aurait tout le temps de connaître l’amour, fusse-t-il en accord ou non avec la Duchesse de Louhans. Plutôt vexée la Baronne quand même… Vexée mais surtout déçue, très visiblement. Elle entreprit une révérence avant de quitter la salle du bal. Oui, c’est vrai, il aurait pu attendre de la connaître un peu mieux. De la connaître tout court en fait. Mais il en revenait toujours à cette même conclusion : point de mariage de raison pour lui. Et puis… le coeur a ses raisons que seule la raison ignore comme disait l’autre…

Malgré tout, Marty s’efforçait de ne pas être trop désappointé par le départ à demi ulcéré de la Baronne bourguignonne.

Alors que leurs échanges commençaient à se faire entendre, les ragots…, jusqu’en cuisine, les invités continuèrent leur ritournelle sous les notes appuyées des trouvères qui redoublaient de créativité ce soir. Si Marty s’attendaient à avoir engagé de tels talents, il ne l’aurait jamais envisagé…Et il devait s’attendre encore à d’autres événements tout aussi inattendus…


Des "ho" et des "ah"… Quoi ! Quoi !! Les regards se tournent vers une porte d’où passait la marraine du Duc. Un instant, Marty eut un frisson. Comme une impression de déjà vu. Bettym portait cette robe… Celle-là même que portait Mativa lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle attendait un enfant. Souvenir des jardins à Montpensier… Cette cascade… C’était comme si sa défunte épouse était encore parmi eux. Un large sourire à présent sur le visage du Duc… La Moulinoise s’était rapprochée et engageait la conversation avec les Cournon. Le Baron riait tout ce qu’il pouvait…

C’était à ne plus rien comprendre… Le Duc de Billy regardait autour de lui. Valezy et son épouse entamaient une danse, Modso et Faustine également, quel beau couple ses deux là… Une jeune Moulinoise était là aussi, Ninon qu’elle s’appelait. Marty se souvenait l’avoir croisé. Elle parlait avec un homme qu’il ne connaissait pas. Sans doute son cavalier. Il vit Clothilde et Sonia s’éclipser. Zut, je voulais… hm… Clo… tant pis, j’irais dans sa chambre tout à l’heure… Mais où étaient passés Apo et le beau blondinet ? Sans doute en train de faire des cochoncetés dans les bosquets des jardins de son domaine… Ca devait être du propre tiens… Et la doctoresse ? Peut-être s’essayant à l’arc, vérifiant qu’elle bandait encore comme une amazone. Tour de salle… Hmm… La Baronne de Riom attendant son époux de Prévôt, assistant dans un sourire qu’elle avait de radieux, aux danses exécutées… Gandrelina et Barbelivien devaient se chercher des poux en cuisine… Et pendant ce temps là, assis, le Pair Tixlu se goinfrait de tartes au citron !

Et là… Une Gondole qui échange quelques mots avec une Marraine de toute beauté. Et qui se rapproche, enfin, de lui… Le regard de Marty se fit insistant. Hébété presque en fait…


Marty, nul besoin de robe pour danser … et le temps que je passe cet objet futile tu auras changé d’idée ben … hop je réclame ma danse maintenant

Qué ? Je.. ne.. gnein… Tu.. heu… mais… c’est que.. tu… Tout ça pour traduire son état d’esprit, étonné de la demande de Beths. Miraculeusement il put décrocher quelques mots…

Tu demeures convenable ainsi.

Convenable… ?! D’où il le sortait ce mot là ! Ba… c’est vrai que c’était le cas… mais quand même… C’était sans doute une utopie, un fantasme… Voir Beths en robe… Il en rougirait presque…

Puis… !!!!! Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaais ?!! Elle nous fait quoi là ?! Le Prévôt Royal se met à chanter un air qui lui était inconnu… Qu’est-ce que c’était que ça ?! Une chanson à la mode à la capitale sûrement. Beths devait en apprendre quelques unes à Paris lors de ses voyages de travail. Elle devait bien s’amuser à la Grande Prévôté ! La Gondole pointe du doigt, ouvre les bras, tend les mains… Le Duc tombait de Charybde en Sylla ! C’était quoi l’étape suivante ?

C’était la danse apparemment. L’invitation était lancée à toute l’assemblée, aux grands cris chantés de la Dame de Gondole. Même la Dame de Pléaux, assise dans un coin, verre à la main, mais préparant on ne sait quoi, s’était levée pour se joindre à la farandole qui se formait…

Ca ressemblait à pas grand-chose au final… Une Beths près de lui. Si, ça c’était bien.

Et de nouveaux invités qui paraissaient à la porte… Les nouveaux Barons ! Et… Helliette !! Comme Marty était heureux de les voir ces trois là. Manquait plus qu’Unan par contre. Sans doute toujours au monastère vu que la tisserande montpensiéroise était venue seule. Et le Duc de les apostropher.


Venez donc rejoindre la danse !

Clin d’oeil lancé à la Baronne de Veauce au passage, sous le regard de Beths. Pas de faux pas Marty… Bon on fait quoi maintenant… Béééé… on continue à valdinguer en rythme, au son de la guimbarde, et aux battements de mains pleines de miettes de tartes du Pair… Joli orchestre.

C’était l’effervescence dans la salle de bal. Deux lignes s’étaient à présent formées, comme pour un match de soule. D’un côté les sieurs, de l’autre ces dames. A sa gauche, Valezy qui semblait bien s’amuser, à sa droite Modsognir, plongé dans le regard, ou un peu plus bas, de Faustine. En face de lui… Beths.

Tous avancent d’un pas en avant, petite pirouette à deux, le temps de glisser un mot à l’oreille de sa partenaire…


Je suis sûr qu’en robe, tu aurais été encore plus sublime…

Et retour sur leurs lignes… un peu de rouge au milieu des joues… de chaque côté.
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Wonderanny
Une porte qui s’ouvre. C’est qu’elle n’a point l’habitude ni des carrosses, ni des robes, que tout ceci ne lui est pas inconnu mais toujours… Mais invitations elle a a honorer. Un Duc, un baron.. hoooo un jeune baron. Quoi que non deux jeunes barons après réflexion. Mais un de sa famille... ça compte ou pas ?

Robe est a porter. Pour ce soir un chignon laissant dépasser quelques bouches, un peu sauvage donc… une perle blanche déposé savamment et une robe bleue… ce bleu sombre de ce bleu profond qui dénature l’astre. Ce bleu sombre qui poursuit ses nuits, inlassablement sauvage et sombre… La dame de Veauce ! Ha oui mes amis, pouvait pas mieux trouver … a la Dame rien ne peut pas mieux aller. Quoi que après le vert ?! bref…

Une main qui se saisit de la sienne, un sourire qui s’esquisse.
Dernier bal celui de son ami Azdrine et de Sibella… dernier regard vers un homme ; après tout pourquoi pas. Toujours mariée à ce sentinelle disparu. Toujours cet espoir qui avec le temps s’amenuise. Peut être n’aurait elle pas du accepter cette invitation. Qu’en penserait il ? et que penserait Ivrel ?! Hummm… La dame de Veauce a confesse abonnement il faudrait ces derniers temps. Prières douces et secrêtes avant de poser pied à terre.

Le visage de marbre se change. Elle sourit à la main qui se tend. Callant la sienne dans la main tendue.


Baron, mon ami… merci.

Que de monde déjà, la fête bat son plein. La cadence est lancée, à voir s’ils sauront s’y lancer.
49moi
Faustine se retrouva au milieu de la piste en compagnie de Modsognir. Faustine vivait là, sa première danse en public, elle avait peur de trop en faire ou pas assez. Elle se laissa guider par son charmant cavalier, lui sourit pour lui montrer la confiance qu’elle lui portait. Elle vit les lumières de la salle tournoyer au dessus de sa tête, la musique était entrainante et joyeuse. Un court instant, elle ferma les yeux et osa imaginer que l’homme qui venait de sortir de sa vie était là à l’observer, prêt à l’arracher des bras de son ami, pour lui offrir lui aussi une danse audacieuse. Elle chassa très vite cette idée de son esprit, regarda Modsognir, droit dans les yeux et lui sourit.

L’instant magique de cette danse était déjà terminé, la musique s’était tu. Faustine remercia chaleureusement Modsognir, mais il avait un regard absent, il semblait chercher une personne du regard. Elle reconnut Sonia, que Modsognir lui avait présentée une fois. Sonia quittait la salle et il n’avait pas eu le temps de lui dire un seul mot. Faustine rougit, elle eut l’impression de l’avoir accaparé pour toute la durée du bal. Sans doute, était-il temps pour elle aussi de s’éclipser ?

Modso, merci pour cette danse. J’y ai pris grand plaisir.

Faustine s’inclina devant Modsognir et tira une révérence. Elle lui sourit, d’un sourire sincère et honnête. Elle avait vraiment passé un très bon moment dans le château. Son premier bal, sa première danse, resteront des souvenirs très agréables.

C'est à ce moment là, précisément, alors que Faustine s'apprêtait à partir. Qu'elle vit arriver sur la piste de danse Beths en compagnie de Marty, l'hôte de la fête. Beths entonna une chanson, les musiciens s'adaptèrent au rythme indiqué et tous, par couples, entrèrent dans la danse. Le regard de Faustine croisa un court instant celui de Marty. Elle put ainsi, d'un simple regard, lui adresser tous ses remerciements tant la fête était réussie et tant elle était heureuse d'avoir pu y participer. Elle salua aussi très brièvement Beths, puis la danse faisant elle se retrouva loin d'eux lorsque la musique se tut.

Faustine remercia à nouveau Modsognir, pour cette danse inattendue.

Je désirerais saluer Beths, Marty et Bettym avant de partir, seulement ils semblent fort occupés. Tu le feras de ma part. J’ai été très honorée d’être invitée ici et que tu aies accepté d’être mon cavalier.

Faustine regarda une dernière fois aux alentours, s’éloigna et prit la direction de la sortie du château.
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Bettym
Les conversations allaient bon train et les danses également. Bettym observait tout ce petit monde un peu perdue dans ses pensées. Elle se demandait bien ce qu'elle pouvait faire ici. Certes, elle avait essayée d'échapper au courroux supposé de Nim mais malgré tout, elle ne se sentait pas à sa place et apparemment, elle n'était pas la seule.

Beaucoup prenait la poudre d'escampette, notamment la jeune femme qui était en compagnie de son filleul. Mais qui pouvait-elle être ? Elle connaissait bien du monde mais cette belle noble lui était totalement inconnue. Elle en toucherait deux mots à Marty.

Bettym n'avait pas été la seule à la remarquer, le Duc Tixlu avait été sous son charme toute la soirée et Beths admirait les atours de la Bourguignonne mais surtout surveillait le moment où elle pourrait enfin danser avec Marty, attente qui ne dura qu'un instant.

Quelques mots échangés entre la Gondole et le Billy qui paraissait quelque peu décontenancé et les voilà sur la piste de danse, Beths chantonnant et troubadours emboitant le pas pour suivre la mélodie. Les couples se formaient et essayaient de faire comme le Prévôt Royal ce qui eut le don de faire sourire la Moulinoise.

Elle croisa le regard de Gandrelina qui regardait le couple que formait son filleul et son amie et put dénoter une petite note de tristesse sur son visage. Elle allait la rejoindre pour lui demander ce qui n'allait pas mais la gouvernante repartait déjà. Elle n'avait pas l'habitude de la voir ainsi elle toujours si joyeuse et pleine d'enthousiasme. Elle se promit d'aller la voir dès que Gandrelina aurait un peu de répit.

Les danses continuaient et son mal de tête reprenait de plus belle. Il lui fallait sortir de la pièce... trop de monde, elle avait l'impression qu'elle allait étouffer. Elle se dirigea vers le balcon non loin d'elle et sortit prendre l'air froid. Un frisson la parcourut alors qu'elle était loin de s'imaginer la différence de température entre les deux lieux. Elle regarda au loin, vit quelques feux qui montraient que la fête n'était pas qu'au manoir de Marty mais aussi sur ses terres.

La mélancolie la gagnait. Elle n'avait qu'une idée en tête, trouver le moyen de s'éclipser et puis enfin, rentrer à Moulins pour préparer ses malles...
Korydwen
Korydwen en compagnie de son époux, attendais qu'il est fini ses discussions pour qu'il l'emmène danser, elle avait si hâte, son regard se posa en attendant sur le buffet, parce que pour une fois, elle ne s'était pas jetée dessus, trop heureuse d'assister à un bal et non un banquet.

Alors qu'elle dévorait des yeux le buffet elle entendit une voix bien connue, elle sourit, décidément le monde était petit.


Korrrrrryyyyyyyyyy on ne se quitte plus ! je suis contente de te voir, c'est toujours un vrai plaisir. Où est ton adorable époux que je lui fasse une bise ?

Korydwen regarda Sibella et éclata de rire, tirant doucement son époux qui avait du se cacher derrière elle. Elle s'approcha de Sibella et fit claquer deux grosses bises sur ses joues.

Sib ravie de te voir à nouveau ! Décidément pendant des mois on ne se croise pas et là en quelques jours ! On se voit partout ! Mon époux il est là, il discutait cacher derrière moi !
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Institut de Médecine du BA
Arthurdayne
Après avoir fait le tour des animations et avoir retrouvé de belles sensations à l'arc, Arthur se dit qu'il était temps de refaire un essai au bal. Il s'approcha du château, Iliana toujours bien calée sur ses épaules, et vit que la foule semblait avoir passé les portes. La petite cour qui menait à l'entrée du château était très légèrement éclairée, mais Arthur aperçut rapidement une jeune fille dont la silhouette se découpait dans la clarté lunaire. Elle portait une robe magnifique qui trahissait un rang assez élevé dans la noblesse. Pour autant, son visage était totalement inconnu à Arthur.

Il allait monter vers le château sans se faire remarquer, mais en passant à proximité de la jeune fille, il se rendit compte qu'il émanait d'elle une tristesse évidente. Peut-être n'était-il pas à sa place, et sans doute n'avait-il pas à s'en mêler, mais il ne put se résoudre à passer là comme s'il ne l'avait pas vue.

Il s'éclaircit la gorge.


Dame? Euh... votre... Grâce? Diable, il était ridicule dès qu'il s'agissait de titre et de bonne manière. Des souvenirs bien trop lointains. Excusez-moi, mais... tout va bien?

Sa question maladroite fut ponctuée par un petit gazouillis de ravissement d'Iliana.
Minlawa
Le Père Minlawa avait longuement hésité à venir aux festivités organisées aux domaines de Billy. Il ne connaissait que peu de monde, et certes des ces personnes ne le portaient pas en grande estime.
Après plusieurs jours à réfléchir, il se décida enfin. C’était tout de même son fils qui organisait ces festivités, alors pour ne pas y aller, cela lui ferait peut être plaisir.
Il se mit alors en marche pour aller au domaine, qui n’était pas la porte à côté, mais Minlawa s’imagina que c’était un pèlerinage.


Après plusieurs bonnes heures de marche, il aperçut ce que devait être le domaine de Billy, il ne savait pas vraiment comment était ce domaine, il n’y avait jamais mis le pied.
Il interrogea un enfant qui passait par là :
« Mon fils ! Est-ce ici le domaine de Billy ? ». L’enfant n’avait pas l’air d’avoir compris « Le d’maine de quoi ? ». Le père sourie et reformula sa question « Le domaine du Duc MartyMcfly. ». Le jeune garçon fit un signe de tête de haut en bas et parti en courant.

Le vieille homme eu un léger rire et continua en direction du magnifique édifice devant lui. Il arriva devant une grande porte bien gardée et il entendu « Halte, qui va là ? », il leva la tête et regarda un des garde qui n’avait pas l’air très commode « Je suis Minlawa de Montfort-Balmyr, pouvez vous annoncer mon arrivée au Duc ». Le garde n’avait pas l’air convaincu mais au bout de quelques instants il le laissa rentrer.
Apolonie
[Dans les Jardins...]

Scheiss ! Mais tu crois quoi ? Que j’avais envie de te marcher sur les pied ? Bon d’accord, la première fois c’était pour te taquiner, mais la deuxième j’ai glissé ! Ça t’arrive jamais les accidents, la fille parfaite ? Et puis parlons en de reluquer ! Tu t’attendais à quoi en mettant cette robe et en allant à un bal ? A te faire offrir des fleurs par tous les gueux romantiques des alentours ? Ben tu vois les roses c’est pas mon truc ! Et chuis un sale gosse, tu le savais très bien en venant.

T’as vu la baffe que tu m’as collé ? Tout ça parce que j’avais glissé ? Tu t’es cru où ? Dans ta taverne ? Ça m’apprendra à proposer à une fille avec un sale caractère de m’accompagner au bal !


Sur le cul la donzelle. Mais c'est qu'il s'énerverait presque le môme ! Hallucinant ! Il est mal élevé, malpoli, et en plus il s'permet de gueuler ? Le regard toujours inexpressif se plante dans le sien. Les traits crispés. Fâchée la belle. La déception se carapate au loin, n'reste que la colère.

Si ça m'arrive ! Mais j'm'excuse, au moins ! J'marche pas sur les gens comme ça ! Purée ça fait mal ! Et puis j'suis pas sure qu't'aies glissé, teigne comme tu es !

Quant à me r'luquer, non j'm'y attendais pas, spèce d'obsédé ! Qu'tu sois flatté que j'me sois déguisée, p'têtre. Mais qu'tu passes la soirée l'nez dans mon décolleté ? Ah ça non alors ! J'savais qu't'étais un sale gosse ouais, j'pensais naïv'ment qu'tu f'rais un effort, comme celui qu'j'ai fait en n'venant pas en braies et bras de chemise, et en essayant de bien me tenir... La baffe était méritée... Mais j'n'aurais p'têtre pas dû... Désolée...


Et voilà, il en s'ra pour ses frais s'il s'attendait à une pique cinglante à la Apo. La déception est revenue en loucedé, s'faufilant au coeur d'la dame d'Orval. Parce que c'est pas tous les jours qu'elle s'apprête, ni qu'elle danse. Et qu'elle pensait, bêtement, qu'il lui en serait reconnaissant. C'était oublier le caractère égoïste du nobliau. Ce qu'elle ne fera plus.

D'un geste nerveux, elle replace une mèche de cheveux, elle lisse la jupe de sa robe, elle effleure à travers le velours sa dague, présence rassurante, réconfortante presque. Le sourire se glisse en coin tandis qu'elle illumine ses prunelles d'une lueur revancharde. Non, mais on va se laisser déstabiliser par un gamin capricieux et amateur de jolies poitrines ! Le nez se plisse en un froncement charmant.


Si tu voulais pas que j't'accompagne, suffisait d'pas me d'mander. J'ai rempli ma part du contrat. Toi... Non. Justement, j'crois que d'nous deux, j'suis la seule à pas avoir oublié qu'on était pas dans ma taverne. Tu t'la pètes, le blondinet, mais en fait, t'as vraiment pas d'quoi. Parce que j'sais respecter les autres, pour ma part, même avec la réplique acérée et l'allure masculine qu'j'ai souvent, bah quand il faut, j'sais me rendre présentable. Et t'as.. tout gâché.

D'un geste rageur, elle ôte les peignes qui tiennent ses cheveux, essuie le khôl qu'elle a sur les yeux, laissant des trainées noires au coin de l'azur. Secoue la tête et tourne les talons, s'enfonçant d'un pas rapide dans les jardins. Le bleu nuit vole derrière elle, l'étoffe soulevée par le vent, marquant la cadence rapide d'une fuite en avant.
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Modsognir
Modsognir prit la main de Faustine à la fin de la danse lui faisant un baise main des plus chaleureux. Il inclina de la tête le sourire se faisant éclatant et radieux

Merci à toi pour cette danse. Tu danses divinement bien comme cette danse l'était.

Faustine lui fit une révérence ce qui ne manqua pas à Modsognir de lâcher un léger rire. Il ne dit rien, elle semblait contente de cette danse tout comme lui l'était.

Je leur dirais oui, tu peux compter sur ma moi chère amie

Il déposa une douce bise sur ses joues la saluant.

Tu étais ravissante ce soir.

Il la regarda partir le sourire aux lèvres. Ses yeux se posèrent naturellement sur Sonia voyant qu'elle aussi était sur le pas de la porte avant de partir. Il se dirigea dans sa direction.

Il savait qu'elle allait partir pour quelques temps hors du BA. La raison, il la connaissait partiellement, ce qui le gêna. Il voulait aller lui dire un "au revoir" et "fais attention à toi" avant son départ. Choses banales à dire oui mais choses auxquelles il pensait pour son amie. Il savait ce qu'elle traversait pour l'avoir vécu lui aussi. Elle lui avait avouer ses pensées, son coeur qui battait qui lui avait fait frémir. Cette femme qui était devenue au fil des discussions une véritable amie. Une femme forte mais fragile à la fois, travailleuse à toujours vouloir aider ses amis, son village, son duché. Il s'avanca de plus en plus vers elle, le regard croisant le sien.

Il tendit sa main vers sa direction, ne regardant qu'elle comme si elle était seule dans cette immense salle.

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