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[RP] Un mousse recherche l'Amiral...

--Lomilo


Mais lâchez-moi ! Mais lâchez-moi ! Mais elle est folle ! Mais votre oiseau il vit, oh que oui il vit...et il chante comme un fou votre protégé ! Toute la soirée, et une bonne partie de la nuit, il a chanté ! Je ne savais plus dormir, pensez donc !

Puis, se dégageant enfin :

Ah ça, mais je ne suis entouré que de fous et de folles, ma parole ! Mais vous n'êtes pas des gens normaux par ici ! Mais ce n'est pas possible ! Eh bien, débrouillez-vous ! Je vous ai indiqué la maison de mon Maitre, cherchez ! Et cherchez bien ! Par les cornes du Bouc, il ne sera pas dit que j'aiderais les folles...non mais ! Arrangez-vous, fouillez la ville, creusez mille galeries si cela vous chante, mais ne comptez plus sur moi ! Rompez, Lomilo ! Rompez !

Il fait mine de s'en aller.
Suniva
" - Ohhhhhhh ! Moi folle ? Ben oui, d'inquiétude tiens ! Voila qu'on m'offre très gentiment en lot de consolation un joli poussin. J'élève le poussin, je l'entoure de tous mes soins, je le nourris mieux encore que mes cochons et je le dresse. Oui, je l'ai dressé ma Marotte. Toute seule chaque jour ! Et je suis folle de m'inquiéter ? Vous n'avez pas de coeur, voila tout. On ne doit pas faire peur de cette façon, non !!"

Suniva se demandait bien pourquoi Lomilo parlait de sa marouette comme étant un pauvre oiseau ; mais si elle chantait le soir, la belle c'est que tout allait bien. Restait qu'il semblait que Suniva elle, allait perdre son présumé guide, fallait l'empêcher de la laisser au beau milieu de ces ruelles désertes... Aussi, elle afficha son sourire le plus doux, pencha un peu la tête de coté et plantant ses mirettes mordorées dans ses yeux, elle continua...


"- Mais vous m'avez inquiétée, vous savez ! Allez... Ne soyez donc pas faché, il faut vraiment que je vois l'Amiral, le lui ai promis et puis... Si vous m'amenez chez lui, vous serez débarassé de la marouette et vous pourrez dormir tout votre saoul, n'est ce pas ? C'est vous qui voyez, Sieur le Valet de l'Amiral-forgeron-blond."

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--Lomilo


Lomilo se retourne, tout sourire :

Dame ! Par les cornes du Bouc, vous cherchez un amiral, et moi je vous mène en bateau...ce n'est pas bon, jolie Demoiselle ? Ce n'est pas ça ?...Je croyais que vous aimiez la mer !

Il éclate de rire :

Mais bien sûr que je vais vous emmener voir mon Maitre.
De plus, je vous ai déja vue : vous aviez gagné le poussin, en effet...c'était à la campagne du LAC, lorsque nous jouions aux marionnettes, comme des enfants...vous n'aviez point trouvé tous les noms, jeune fille...et n'aviez point gagné notre stère de bois...


Puis, lui faisant signe :

Venez, suivez-moi, je vous amène chez nous !

Et il court, sans regarder si la fille le suit.
Suniva
Face hilare se retourne.
Suniva taquinait un peu.
Lomilo, beaucoup plus.

La jeune femme s'apprête à répondre mais n'en a pas le temps, l'homme est décidé à l'emmener vers son Maitre et part en courant.

Léger moment de surprise vite effacé et un grand éclat de rire mêlant soulagement et joie se fait entendre. Avant que la silhouette ne disparaisse au détour d'une ruelle, Suniva court à son tour dans le sillage de Lomilo, le facétieux matelot.

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Subcal


Et, pendant que certain Valet et certaine Mousse s'essoufflent dans les ruelles montantes, pendant que les échoppes de Saint-Bertrand s'essoufflent déja sous les assauts répétés des voyageurs de passage, pendant que les étoiles elles-mêmes, toutes essoufflées qu'elles sont de cette course nocturne qu'elles terminent, pendant que les étoiles donc repartent se cacher dans l'invisible clarté d'un soleil qui s'éveille, pendant que toutes ces choses -sans importance encore, car nous les connaissons- se dévoilent aux yeux des rêveurs et des fous, et bien...il dort !

SubCal dort.

Quiconque se serait à ce moment aventuré à pousser la petite porte - entr'ouverte déja - qui garnit la maison du forgeron comme un arbre une lisière, eût reçu d'un seul coup une image des plus touchantes, quoique fort peu forgeronne...

Là, dans le fond de la chaude pièce, recroquevillé sur un tas de sciure, SubCal est couché, les yeux fermés.

Il n'est pas seul...

Blottie contre sa joue, Marotte monte la garde.
Elle a un oeil ouvert, l'autre s'éveille encore.

Hier soir, elle a chanté.

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--Lomilo


Lomilo court : il connaît le chemin.
Derrière, la fille suit.
Il ne la regarde pas : il court.

Enfin, le voiçi à l'orée de la fameuse rue du "Chat qui pêche".
Il stoppe net, regarde la fille qui arrive :


Voila Demoiselle Voyageuse ! Regardez : c'est la petite maison dont le porte est ouverte...elle l'est toujours...

Du doigt, il désigne la maison de SubCal.

Mais faites bien attention...c'est une maison, certes, mais c'est aussi sa forge...il y fait chaud, et les outils y traînent un peu partout...on se blesse rapidement...

Il sourit d'un air un peu moqueur, et regarde la donzelle dans les yeux :

...et quand je vous dis qu'on s'y blesse rapidement, croyez-moi...

Voila ! Moi je m'en vais continuer ma tâche matinale...Adieu jolie enfant ! Ou à bientôt !


Et Lomilo de reprendre ses jambes à son cou en direction de la Ville Basse.
Qu'allait-il y faire ? Mystère de Valet !


Suniva
Toute à sa course, Suniva manque de percuter le véloce valet qui s'est soudain planté à l'entrée d'une ruelle. Aussi vite, il repart après avoir lancé quelques mots le regard taquin et montré du doigt une porte entrouverte. Entrouverte sur quoi ? Suniva n'en sait rien, si ce n'est que c'est là que loge le forgeron qu'elle est venu voir et que sans doute son précieux oiseau y niche en l'attendant, elle. Et le forgeron, est ce qu'il l'attend ?

Les derniers mots résonnent dans la tête de la jeune femme qui reste les bras ballants à suivre du regard la course de Lomilo qui disparait soudain au détour d'une venelle...


...et quand je vous dis qu'on s'y blesse rapidement, croyez-moi...
Voila ! Moi je m'en vais continuer ma tâche matinale...Adieu jolie enfant ! Ou à bientôt !


" - Bah... Ben... Adieu ou à bientôt... Si vous le dites... Mordiou, pourquoi il me parle de blessures..."


Tourne et retourne dans sa caboche inquiète, les mots sybillins. Pose une main un peu tremblante sur la porte, jette un oeil inquisiteur à l'intérieur sans pousser. Les mirettes mordorées ne perçoivent que les lueurs d'un feu qui se meurt à l'orée d'une nouvelle journée.


" - Ben qu'est ce que tu attends, pousse la porte et entre !"


" - Bah oui mais on entre pas comme ça chez les nobles gens... Pffff foutu valet qui m'a plantée là..."

" - Mais ! Tu vois bien que c'est une simple maison ! Il est plus un poète qu'un noble, je crois..."


" - Voui mais il peut avoir changé d'avis et puis il n'a pas répondu à ma missive. La preuve, Marotte est toujours chez lui.."

" - Et alors, ça ne veut rien dire. Il était sans doute occupé !"


" - Moui... Mordiou ! J'ai pas fait tout ce chemin pour rester plantée devant une porte. Allez, comme disait ma mère : "Laisse parler ton coeur". j'entre !"


Finalement sa conscience aura eu raison de ses doutes ; pousse doucement l'huis qui grince, augmentant l'appréhension de la jeune femme et le coté mystérieux de cette arrivée...
Un pas, un autre.
La voila entrée ; repousse la porte mais sans tout à fait la fermer. Examine la pièce : des outils. Ah ben oui, des outils il y en a ! Et des seaux et leur cercles prêts à être posés, et des couteaux pas aiguisés et puis et puis...
Une forme allongée : un corps tout recroquevillé sur un tas de sciure non loin de l'âtre qui éclaire chichement l'endroit. Et près du corps couché comme un bébé, une marouette qui soudain se redresse quittant le nid douillet de la joue de SubCal endormi.

C'est bien ça ? Il dort ?! Il n'est pas malade ou même... mort ?

Suniva oublie où elle est, ses doutes, ses craintes et se précipite vers la couche improvisée. L'oiselle la reconnaissant, d'un coup d'aile lui saute sur l'épaule et se met à fourrager du bec dans les boucles qui dansent : sa manière à elle de faire la fête. Rapide caresse lissant le plumage blanc et doré et s'accroupit lentement pour observer l'endormi.

Un sourire nait au minois de Suniva à la vue du gaillard : la vision est charmante, sous la tignasse blonde, les traits virils mais fins sont reposés, un sourire flotte sur les lèvres leur faisant dessiner un arc tendre et la respiration est lente, à peine perceptible. Coeur qui rate un battement...


* Ce qu'il est beau... *


C'est la première pensée qui vient à la jeune normande, et juste après une rougeur lui monte aux joues qui n'est pas seulement due à la chaleur de la pièce.
Tend une main vers le visage, retient son geste en décidant de retarder le moment de le réveiller. Il semble perdu dans un rêve agréable... Pourquoi l'empêcher de le terminer ?
Toujours accroupie, Marouette désormais montée sur le haut de son crâne s'y est confortablement installée, Suniva laisse passer quelques minutes de contemplation, la profiteuse, puis se décide à murmurer...


" - Amiral ? Amiral ? C'est moi... Votre Mousse..."


Une tite sonate au clair de lune de Môssieur Beethowen, pour mettre l'ambiance de qui voudra.

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Subcal


Un SubCal qui dort, c'est un Amiral qui rêve.

Le chariot l'emporte, tiré par des petits boucs, des presque bouquetins.
Il y a du feu - tous les rêves de SubCal s'ornent de feu et de flammes - et presque pas d'eau, curieuse chose pour un Amiral...


"...al?...al?..."

Tiens ? ...Une voix...

...al ?... Animal ? Ah oui! Des boucs qui, se lançant, jouent aux chevaux.
Touchant...
Ils tirent, la belle affaire, ils tirent un carrosse, à présent. Ce n'est plus un chariot, non, cela a donc changé. Tout change dans les rêves, c'est le propre du noir, le propre de la nuit.

La voix provient du fond des enfers écarlates. Elle monte sans monter, on la retient aux pieds...

Dormons encore, à contempler ces boucs.


"...Amiral ? Amiral ?...c'est moi...votre Mousse..."

En dormant, en rêvant, il sourit.

Les boucs sont à l'arrêt, ils ahanent, ces sots.
Ils sont teintés de vert à présent...sa cousine...ah oui, elle l'a contacté hier...
Tiens ?...plus de chariot, pas de carrosse...mais un bateau au vent.
Hardi ! Souque ! Souque !


"Amiral...Amiral...je suis un Amiral...mais non, idiot, tu es un forgeron, qui est ici chez lui, et qui dort...voyons, réveille-toi mon cher...une voix te parle...une voix...mais non, tu as rêvé voyons, dors...mais dors encore... "

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Suniva
Aucune réaction si ce n'est un sourire qui s'élargit accentuant le coté angélique de l'homme assoupi... Suniva sourit aussi, récupère d'une main douce son couvre-chef emplumé ; un baiser, une caresse et elle pose Marotte près de la tête du dormeur en lui chuchotant...

" - Vas-y ma belle, picore ! Il a les cheveux plein de sciure, nettoie le..."


Suniva glousse en regardant Marotte qui considère un instant la blondeur de SubCal et se met en devoir de la fouiller du bout du bec en agitant un peu les ailes.


Va-t'il enfin se réveiller ? Attendant le résultat, la jeune femme détaille l'endroit, un oeil sur le bel endormi, l'autre sur la collection d'outils, d'armes qui attendent preneur, sur les braises encore rougeoyantes du foyer...
L'aube est fraiche, elle frissonne, se lève et dépose une buche dans l'âtre faisant jaillir une gerbe d'étincelles qui tentent de s'échapper par la cheminée... Plonge dans une réflexion intense en fixant les flammes nouvelles que le bois à réveillées. "Si l'Amiral pouvait faire de même", se dit-elle...

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Subcal


Les boucs s’en sont allés vers d’autres cieux sans doute plus cléments.

A présent, SubCal est un romain, mais pas n’importe lequel, non Monsieur, il est devenu un romain qui commande !


« En formation…TORTUE ! Et vite !… »

Et le voilà à présent accroché sur la carapace d’une drôle, d’une énorme, d’une gigantesque tortue qui file sur la mer…

La mer, c’était donc ça…la mer…l’Amiral…Mousse…

Il voudrait bien se réveiller, mais une myriade de petits poissons arrive vers lui, vers lui et sa tortue, en frétillant.


« Oh ooooh…des poissons gloutons…vite, il faut partir…vogue Tortue, nage et nage bien, car nous devons partir… »

Trop tard !

Les petits poissons véloces achèvent de l’entourer. Il est encerclé, il est pris ! La tortue est partie, il est seul à présent, et l’eau a disparu.

Les poissons, affamés, se jettent sur lui, et entreprennent de le déjeuner patiemment.

SubCal, pour s’échapper, tente de nager : rien n’y fait ! Ils sont là !

SubCal nage, tandis que les bestioles s’attaquent à ses cheveux…lui grappillent le crâne, le goûtent, le picorent de leurs becs acérés…


« Des becs ? Ces poissons ont des becs ? Mais où donc ai-je débarqué moi ?… »

Il ouvre les yeux, et découvre Marotte, plus qu’attentionnée, qui piquette sur son crâne la sciure de bois.

Euh…dis-moi, Lamotte, tu aimes mes cheveux ? On dirait bien…mais entre ton bec et moi…euh…c’est histoire impossible, je le crains…

Il sourit, récupère la marouette qui semble déjà regretter la poussière de bois dont elle faisait festin, puis tourne la tête.

Et il voit Suniva.

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Suniva
La voix amusée de SubCal l'a tirée de sa rêverie. Elle se tourne vers lui abandonnant la vision réconfortante des flammes... Esquisse un sourire un peu contraint. Vas-t'il se fâcher de la voir là ?

Pour garder contenance, elle claque des doigts. Aussitôt Marotte vient à elle, se pose sur la main tendue et s'empresse de s'installer sur l'épaule de la jeune femme qui arbore un sourire fier. Fière elle l'est de pouvoir montrer ce que sait faire son oiselle désormais. C'est que c'est elle qui l'a dressée, ce n'est pas rien ! Et la gène s'installe ; alors comme d'habitude en pareil cas, un conciliabule a lieu entre la jeune femme et sa conscience. Qui gagnera cette fois ?


" - Bon alors ? T'attends quoi pour le saluer ? "


" - Ben... Je sais pas quoi dire : Amiral ? Messire ? Je ne veux pas le froisser..."

"- Mais regardes-le, il ne va pas se fâcher ! "


" - Ben, c'est ce qu'on croit et puis... et puis ben on est bien dépitée..."

" - Tu voulais le revoir. Tu le vois ! Alors parle maintenant ! Dis bonjour au moins, je te signale que tu es entrée chez lui, comme ça... "


" - Mais euhhhh ! C'est la faute de ce benêt de valet qui m'a amenée devant la porte et qui m'a abandonnée... Pas la peine d'en rajouter hein ! "


Toussotement géné. Rictus crispé qui se veut un nouveau sourire... Re-toussotement.


" - Le bonjour... hum... Amiral ! Puisque Marotte est ici, je pense que vous avez eu mon message ?... La porte était ouverte... Alors... ben... je suis entrée puisque votre coquin de valet m'avait abandonnée là sans m'annoncer ! "


Jolie moue se forme pour appuyer le dépit que lui cause ce manquement de Lomilo. Suniva se met à caresser les plumes de Marotte qui s'ébouriffe d'aise : elle n'ose pas soutenir le regard posé sur elle tant elle est inquiète de ce que son intrusion va provoquer.

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Subcal


" - Le bonjour... hum... Amiral ! Puisque Marotte est ici, je pense que vous avez eu mon message ?... La porte était ouverte... Alors... ben... je suis entrée puisque votre coquin de valet m'avait abandonnée là sans m'annoncer ! "

Il la regarde, un peu héberlué, un peu gêné, un peu surpris, et ses yeux se prennent à pétiller...

Il sourit, presque timide :


...euh...je rêvais de tortue...euh...une vraie, je vous assure...euh...

Il tourne la tête à gauche, à droite, et puis revient sur elle :

...des tortues marines, Mousse, des tortues marines...si si...avec leurs carapaces, leur long cou...et des griffes...ah ! des griffes...il me fallait les combattre...hem...bon ben...bienvenue chez moi, Mousse...vous êtes la bienvenue dans ma modeste demeure de forgeron...hem...euh...vous allez bien ?

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Suniva
Surtout ne pas éclater de rire.
Pourtant, elle esquisserait bien un pas de danse tellement le soulagement est grand.
Une danse pour célébrer son arrivée...
Une gavotte tiens, une gavotte avec Marotte, on saute, on virevolte, on tressaute, on... et hop ! Peut-être qu'un de ces jours... Cette fois, si les joues deviennent pommes normandes c'est de plaisir et non plus de gène, pour sûr.

Suniva alors s'enhardit en l'entendant lui raconter ses rêves, bien étranges d'ailleurs. Rêves de marin sans doute...
Elle a du mal pourtant à reconnaitre le bateleur plein de verve même si la lueur dans son regard qui la scrute n'est pas celle de la colère, au contraire.


" - Je vais mi... enfin bien, je vous remercie. Heureusement que j'ai rencontré votre laquais... Personne ne m'a renseignée hormis lui..."


Elle s'approche un peu, Marotte proteste dérangée dans son équilibre...Et Suniva s'autorise une taquinerie.


" - Dites Amiral... Vous dormez toujours à même le sol dans la sciure ? "

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Subcal


" - Dites Amiral... Vous dormez toujours à même le sol dans la sciure ? "

Il reste là, bras ballants, mais les yeux pétillants, comme un de ses pantins.
La visite, certes, il s'y attendait...mais plutôt comme on attend l'improbable : "demain, ou après...ou bien peut-être un jour..."

Et puis, c'est la première fois qu'il la voit seule, et tout seul de surcroît ! D'habitude, c'est toujours en public que ça se passe...à la Foire, dans les bureaux de l'armée...
Il ne l'avait, pour ainsi dire, jamais vue "en sérieux".

Puis Hop !...La voila...

Un rai de lumière de cette aube naissante parvient, par la porte entr'ouverte, à éclairer encore cette ombre de beauté.


SubCal sourit. Il se reprend...


De la sciure ?...Ah oui...je soigne...euh...enfin...c'est la nature...respirable...ce sont des copeaux de sapins, voyez-vous...excellents pour le souffle et pour les tourniquets...

Puis, tournant la tête dans tous les sens et, avisant un vieux tabouret encombré de toiles et de chiffons :

Mais asseyez-vous donc, là, sur ce tabouret...prenez vos aises, faites ici comme chez moi...euh...chez vous...

Et, souriant :

Eh bien...j'ai bien reçu votre commande - car c'en est une, n'est-ce pas ? - et je peux vous assurer que vous serez très...satisfaite...des épées que je forge...euh...il vous la faut pour ?....

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Suniva
Un grand sourire s'est accroché au minois de Suniva qui s'attendrit de voir SubCal soudain tout emprunté. Ne reconnait plus le gai luron qu'elle a rencontré auparavant...
Le considère quelques minutes, la tête légèrement penchée, l'écoutant religieusement et le coeur en fête de le voir visiblement content qu'elle soit là...


Puis offre est faite de s'installer. Alors elle va vers le tabouret, qu'elle soulage de ce qu'il porte et prend place...


Eh bien...j'ai bien reçu votre commande - car c'en est une, n'est-ce pas ? - et je peux vous assurer que vous serez très...satisfaite...des épées que je forge...euh...il vous la faut pour ?....


" - Bien sûr que c'est une commande ! Il faut dire que vos précisions concernant votre spécialité m'ont incitée... Et pour le délai... "


Sent une douce chaleur colorer ses joues...


" - J'avoue que je ne suis pas vraiment pressée. Mais je ne veux surtout pas vous causer du soucis non plus, alors c'est comme vous voudrez, Amiral ! Mais... Je veux dire que je peux attendre le temps qu'il vous plaira."


Lui dirait bien que maintenant qu'elle est là, elle n'a plus du tout envie de repartir, mais ça ne serait sans doute pas convenable. Retiens un soupir qui lui vient soudain...

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