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[RP] Un mousse recherche l'Amiral...

Subcal


" - J'avoue que je ne suis pas vraiment pressée. Mais je ne veux surtout pas vous causer du soucis non plus, alors c'est comme vous voudrez, Amiral ! Mais... Je veux dire que je peux attendre le temps qu'il vous plaira."

Il a souri en la voyant débarrasser le tabouret...par Aristote, qu'il est biesse ! Il n'a rien prévu, rien de rien...il est d'ailleurs un peu surpris, presque décontenancé...mais après tout, ce n'est pas plus mal...c'est aussi tout nouveau pour lui...

Mais...il n'y a pas de soucis, Moussaillon ! une épée de mes mains, cela se forge de bon coeur ! Rien à craindre...de ce côté-là !

Il sourit toujours, d'un sourire d'enfant...

Vous savez...une épée, cela se soigne, cela se décide, cela se choisit...

Il ouvre une grande et vieille armoire, armature de bois et cercles de métal, dévoilant une collection de belles et de jolies armes, toutes faites de ses mains. Il hésite...il se tâte...il fait "non" de la tête...

Il leur jette un dernier regard, soupire, et referme les portes du bahut.

Puis, hésitant, il avance vers elle, presque à la toucher, et il lui chuchote dans l'oreille, souffle chaud dans le cou :


Mais...je pense qu'elles ne vous sont point destinées...ce sont des épées...euh...communes...elles ne portent pas votre marque, Mousse...juste la mienne...et ce n'est pas assez...nous allons...nous allons...nous allons vous en forger une derechef...une épée de Mousse, toute à votre taille...


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Suniva
Dénégation. Elle est la bienvenue. Ses mots le lui disent.
Elle se sent mieux vraiment, maintenant Suniva. Elle l'observe qui s'agite, ouvre une armoire, examine des armes... La moins belle d'entre elles, lui ferait déjà plaisir mais non. Lui n'en choisit aucune. Elles ne sont pas pour elle : ce sont ses mots.

Elle reste là, assise à le regarder, mirettes noisette éclairées des lueurs du feu qui pétille. Et il s'avance vers elle, un peu incertain... Et le voila qui se penche, réchauffant de quelques mots son oreille et son cou...


" - Mais...je pense qu'elles ne vous sont point destinées...ce sont des épées...euh...communes...elles ne portent pas votre marque, Mousse...juste la mienne...et ce n'est pas assez...nous allons...nous allons...nous allons vous en forger une derechef...une épée de Mousse, toute à votre taille... "


Les joues s'empourprent soudain.
Il est là devant elle, le feu dans le dos qui l'auréole d'une lumière chaude presque aussi chaude que son sourire.
Pauvre coeur qui rate de nouveau un battement.
Une mousse dont les bulles éclatent une à une de joie, de trouble, d'émoi... Mousse qui se liquéfie comme la glace fondrait au soleil... Heureusement qu'elle est assise, elle tomberait bien... Juste pour sentir ses bras la retenir comme son souffle la réchauffe.

Sourit à son tour. Et d'une voix qu'elle veut assurée et qui pourtant n'est qu'un filet - étrange chose, chez elle -, elle feint de protester...


" - Mais... Les armes que je viens d'apercevoir sont pourtant très belles ! Je... A ma taille, dites-vous ? Mais... Rhoooo... Je crois que même une épée de bois, taillée par vous m'irait comme un gant..."


Reste béate d'avoir osé prononcer ces mots. Devient écarlate et regarde ses pieds... Cherche à détourner la conversation, pupilles mordorées dans les siennes qui ne peuvent se détacher...


" - Hum... Vous pensez... Vous croyez... Ca sera long ?"


Prie Aristote qu'il inspire un long délai au blond forgeron, qu'elle puisse rester là encore et encore à le regarder travailler...

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Subcal


" - Hum... Vous pensez... Vous croyez... Ca sera long ?"

SubCal la regarde toujours, et, pris d'un air soudain très mystérieux :

Long ?...Long ? Ah ça...faut ce qui faut, Mousse...

Il se redresse.

Il faut la faire naître de son fer, la retirer de son carcan original...transformer la Nature !

Moue dubitative, bras qui soudain se lève :

Personne...je dis bien Personne...entendez-Vous ?...n'agence la Nature sans en payer le prix.

Nous l'allons faire, Mousse, nous l'allons faire...mais nous paierons notre obole de sueur, nous offrirons nos mains aux...euh...aux cloches...

Il regarde ses mains, comme pour mieux se convaincre.
L'analyse ne semblant pas lui donner raison - il n'y a pas de clochettes sur sa peau - il les cache dans son dos, les replace devant lui, les tord et les démêle.


Bon Sang ! Du fer ! Il nous faut donc du fer !

Il se dirige vers une sorte de coffre, dans le fond de la pièce :

Ca tombe bien...j'en ai...une de mes amies m'en a ramené hier...

Puis, volte-face, yeux plissés, suspicieux :

Hem...le marché noir du fer...le fer au marché noir...y en a pas assez dans ce Comté...mais dîtes-moi...vous n'êtes pas de la douane, par hasard ?

Il semble comploter, il semble se cacher, il semble accuser...

Mais ses yeux, lumineux, pétillant de mille feux que l'antre de la forge reproduira bientôt, s'attachent sur la fille...

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Suniva
Elle est sous le Mont Olympe dans les forges de Vulcain. Les flammes des feux du Dieu tapissent les murs de la grotte et le vilain boiteux ayant volé la beauté de sa divine épouse, la belle Vénus s'est réincarné pour la charmer elle.

* Ô ma mère, vous qui saviez si bien me narrer ces contes, si vous saviez que je suis en train de vivre l'un d'entre eux mais qu'il est encore plus beau que celui que vous m'aviez récité...*


Il veut forger une cloche ? Non... les cloches se transforment en clochettes qui tintinnabulent dans sa tête. Plus rien ne compte que cet homme qui va et vient, écrit l'histoire avec ses mains, les montre puis les cache soudain ; se précipite vers un coffre et en sort un trésor d'où il tirera une merveille : son épée.

Nous, nous... Nous ! Il ne veut pas qu'elle parte, il veut qu'elle l'aide. Il est le Dieu du feu et des forges, son épée sera la foudre.
Voila comment elle la nommera : Foudre !

Et les yeux d'ambre mordorée suivent les gestes ; il s'est éloigné, elle ressent le froid soudain que l'âtre qui flamboie ne peut atténuer. Et par un brusque mouvement la voici de nouveau face au feu de son regard et réchauffée par un sourire... qui disparait et la fait sortir sans ménagement du mythe qu'elle s'est elle-même forgé.


" - Douanier ? Moi ?! Comment pouvez-vous seulement penser.... Ohhhh ! Amiraaaal... Je ne suis ici que pour obtenir mon épée... et aussi pour vous revoir, mais ça..."


Plaisante-t'il encore ? Est-il sérieux et soucieux de sa sécurité ? Suniva n'en sait rien mais reçoit la question comme un coup de poignard donné à son intégrité...Elle se lève alors et vient se planter devant lui, proche jusqu'à le frôler, levant son minois vers le visage penché sur elle, elle voit... Elle voit le rire qui frémit au fond des prunelles qui la scrutent...

Encore un battement de coeur qui rate...


" - Douanier, vous n'y pensez pas ?! Je paierai au juste prix pour le fer, dû-t'il sortir des enfers de temps révolus !"

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" - Douanier, vous n'y pensez pas ?! Je paierai au juste prix pour le fer, dû-t'il sortir des enfers de temps révolus !"

Elle est presque contre lui, il la sent, l'hume et la respire.
Dans sa feinte colère, dans cette indignation qu'elle joue sans excès, elle est encore plus belle...

Aussi, il ne se dégage pas, il ne recule pas...

Mais il sourit, sourire de connivence, sourire de vainqueur...car il sait, car il sent, qu'ensemble ils gagneront la nuit.

Cette nuit...ce jour...

Il se rapproche aussi, encore, d'un seul pas, d'un demi pas : elle n'était pas trop loin.

Il incline la tête, front contre front, peau contre peau, et leurs yeux qui se noient en un regard mêlé...

Les respirations se confondent, s'unissent et s'accélèrent dans un seul souffle chaud.


Mais...petite Mousse...si vous n'êtes point de la douane, seriez-Vous donc...brigande ? Que venez-Vous voler ici lieu ? ...un Forgeron ? Une épée et un Forgeron ? Ah ça... mais...il faudra donc Vous battre contre flammes et flammèches...

Ce disant, il l'enserre : main plaquée dans le dos, doigts qui jouent la courbe, force qui ne lâche plus...

Qui ne lâchera pas…

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Suniva
Elle se noie. Elle se noie alors elle retient son souffle...
Elle plonge, veut retourner aux forges d'un dieu vivant qui a pris l'apparence d'un forgeron. Elle plonge et elle nage dans le lac de feu de ses yeux. Elle ne veut pas y échapper, non. Elle veut simplement atteindre la forge et voir de près le feu.

Elle peut sentir l'odeur de sa peau, la chaleur de son souffle, son front qui s'est incliné vers elle et vient rencontrer le sien et elle nage à en perdre le souffle, vers lui. Et c'est lui qui la sauve l'entourant de la force de son bras, lui disant doucement des mots de forgeron.


Mais...petite Mousse...si vous n'êtes point de la douane, seriez-Vous donc...brigande ? Que venez-Vous voler ici lieu ? ...un Forgeron ? Une épée et un Forgeron ? Ah ça... mais...il faudra donc Vous battre contre flammes et flammèches...


" - Je ne veux rien voler, je veux juste donner... Je serais le soufflet de la forge pour vous aider et je combattrai avec vous les flammes et les flammèches... L'épée sera une récompense et un trésor, si c'est vous qui la forgez."

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Subcal


L'instinct n'est pas un mal...pas toujours...aussi va-t-il le suivre.

SubCal rayonne, il est hors de la Terre. Il est Soleil et veut se fondre. Et il veut exploser, illuminer les Cieux, engendrer d'autres étoiles...

Toutes vives.

Rester Astre. Rester Astre pour Elle, pour celle qu'il enserre à présent en douceur.

Elle aussi... il la croit, il la pense, et la ressent maintenant au plus profond de lui-même.

Ce qui n'était qu'un jeu devient un art de prendre, et un art de donner.

C'est le piège du jeu.

Mais ils le connaissaient, ce piège. Tous deux...

Ils étaient avertis.

Comme un trou déguisé, comme les dents de fer qui attendent les loups...un piège.

Chasseurs de l'Autre, ils savaient...

Et quand ses lèvres chaudes trouvent les lèvres de l'autre, il sait.

Il sait, mais il la boit. Il la goûte. Il se délecte de ce fiel qui lui est destiné.

Il l’imprime sur sa bouche, et la grave dans son âme…

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Suniva
Elle se noyait... Mais il l'a attirée sur la rive et elle a trouvé le feu qu'elle cherchait.

Alors, elle s'abandonne sans hésiter à sa force tendre, à la chaleur de ses bras, à la douceur d'un baiser qui à la fois, la brule et l'abreuve.
Elle oublie son coeur qui menace d'exploser, le tremblement de ses mains qui s'accrochent à lui. Elle accepte avec confiance les lèvres qui prennent les siennes, elle les accueille et leur répond.
Il l'a conquise, elle le fait prisonnier...

Envolés les doutes, les questionnements et les appréhensions.
Elle est sa Mousse ; il est son Amiral. Leur bateau peut désormais prendre le large : l'équipage est au complet, prêt pour vivre sur l'océan de leur destinée.

Et le feu pétille de joie dans son âtre.
Et Marotte se met à chanter : elle célèbre le soleil et la lune unis dans un baiser, l'eau et le feu, le jour et la nuit...
Et le fer n'attend plus que d'être forgé.

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Subcal


Ils comptèrent un jour, ils comptèrent une nuit, puis ils ne comptèrent plus.
Car on ne compte pas lorsque l'on se découvre.

Ils allaient lentement, presque de peau en peau, sur leurs chemins de chair.
Ils se marquaient sans bruits, sans blessures et sans mots.
Au début à tâtons, mains qui parlent trop vite.
Ensuite avec fureur. Ensuite sans raison.

La sciure qui vole, l'âtre qui les bénit...et l'oiseau qui se tait, comme de connivence.

De chaleur en chaleur, lui ou elle provoque. Et l'autre de répondre...et puis de provoquer...

Une chaîne sans fin, une chute qui monte...et deux êtres qui entrent, ensemble, en damnation.

Puis le feu de la forge qui s'éteint lentement, car non-alimenté...c'est le seul qui se meurt, là, chez le forgeron.

Qu'importe ! Il ne fait jamais froid pour deux corps en abyme...

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Suniva
Posés sur un rivage de sciure, ils se sont laissés doucement emporter par une douce et lente vague... Elle les a pris, fait prisonniers. Ils s'y sont abandonné sans lui résister.
Au fil du voyage elle les unit, les désunit pour mieux les réunir.
Elle devient déferlante, les entraine sous la mer vers cette grotte maudite où se terre un Dieu estropié...
La grotte devenue jardin de délices qui étincelle de mille feux de Bengale et explose en un bouquet final au fil des heures mille fois renouvellé.

Heures qui s'étirent à la fois vite et si lentement : Ils sont hors du temps. Le temps qui les laisse se découvrir et accepter tout en éblouissement, qu'ils sont devenus amants.

Un brasier aidé d'une marée complice à terminé de forger plus qu'une épée... Le soleil, la lune et de nouveau le soleil durant leur périple, ont veillé sur eux.

Et plus tard, bien plus tard, la vague les reprend pour les déposer à nouveau sur ce rivage odorant de sciure où un crépuscule bienveillant et pudique les laisse se réveiller, éblouis et repus, sous les yeux attentifs d'une marouette qui s'apprête à nouveau à chanter... pour célébrer le soir qui vient doucement et cette nouvelle destinée tout juste forgée...


Prunelles noisettes qui reprennent contact avec la réalité, toutes fleuries des pétales de la taquinerie ; rencontrent le vert où se dissouts le gris de mirettes qui la couvent ; sourire tendre qui s'élargit... Corps apaisé qui s'étire pour mieux de blottir à nouveau et une voix douce et satisfaite aux accents malicieux, qui susurre


" - Bonjour, Marin d'eau douce... "

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