Blanche_von_frayner
Blanche, pour une fois loin de son frère, trouvait le temps plus que longuet.
Il était parti pour Pour quoi au fait ? Affaires, femmes
Quimporte, il lavait laissée derrière lui et cela lui avait beaucoup déplu.
Les jours passaient et se ressemblaient misérablement.
Le seul avantage quil y avait à trouver sur cette inadmissible absence cétait quelle avait pu paresser tout son saoul.
Que faire dautre en lattendant ? Soupirer ? Oui, elle sy était adonnée
Fréquenter les tavernes ? Cela aussi cétait fait. Il y avait eut de charmantes rencontres.
Dagréables missives mais aussi des discussions qui avaient été tenues et lui laissaient un goût amer.
Lamour bien que sentiment humain, et somme tout naturel, lennuyait.
Pas quelle ne comprenait pas que les gens soient heureux daimer mais que pour elle, il signifiait surtout cruauté et souffrance.
Evidemment, personne ne comprenait son point de vue et personne ne risquait de le faire puisque la peste navait pas jugé bon den dire plus.
A quoi cela pouvait bien servir dailleurs ?
On ne pouvait rien changer à certains faits...
Et elle savait de quoi elle parlait même si ses propos semblaient obscurs pour beaucoup.
Le sourire sétait fait rare chez la peste blonde et plus le temps passait, moins elle lavait.
Par contre, lenvie de partir sur les routes, à la rencontre de son grand frère, montait en elle de plus en plus vivement.
La seule chose qui len avait empêché était dessuyer lune des colères fraternelles.
Lasse dattendre, elle avait pris sa plume et écrit au seul homme dans sa vie.
La réponse arriva et lui mit du baume au cur.
Il nallait plus tarder à revenir.
Il fallait quand même attendre, encore et encore.
Quelle plaie !
La patience nétait pas son fort, loin de là.
Pourtant, de la patience elle en avait eut à revendre pendant des années.
Les neuf jours qui la séparaient de lui parurent encore plus longs que les cinq dernières années.
Les jours sétiraient plus lentement, les soupirs sy mêlèrent.
Soupirs dimpatience où pointait la joie de le retrouver.
Blanche sétait trouvé une maison éloignée du bourg près de la porte quil franchira à son arrivée.
La masure navait rien de bien agréable.
Petite, délabrée
Lintérieur était aussi sommaire que la façade peu engageante.
Mais son frère avait, apparemment, décidé quils ne vivraient pas à Fribourg.
La jeune femme avait donc pris possession de cette maison.
Peu importait au fond, la seule pièce vraiment meublée était la chambre.
Mangeant à lauberge la plupart du temps, il ne servait à rien de meubler la masure surtout si cétait pour partir.
Les jours passaient et la blonde les comptait désespérément.
Piaffant presque et surtout ne tenant plus en place, le jour dit, elle était bien décidée à faire le guet à la porte pour y attendre celui quelle voulait tant revoir.
Chaque jour, une prière avait été adressée au Très Haut pour quil narrive rien à ce détestable frère.
Le jour fatidique enfin là et après avoir raté le lever du soleil ainsi que paressée dans son lit, la jeune peste se prépara avec soin puis en profita pour visiter les tavernes
Et puis, il est inutile dêtre deux à se chercher
Cest le meilleur moyen de ne pas se trouver.
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Il était parti pour Pour quoi au fait ? Affaires, femmes
Quimporte, il lavait laissée derrière lui et cela lui avait beaucoup déplu.
Les jours passaient et se ressemblaient misérablement.
Le seul avantage quil y avait à trouver sur cette inadmissible absence cétait quelle avait pu paresser tout son saoul.
Que faire dautre en lattendant ? Soupirer ? Oui, elle sy était adonnée
Fréquenter les tavernes ? Cela aussi cétait fait. Il y avait eut de charmantes rencontres.
Dagréables missives mais aussi des discussions qui avaient été tenues et lui laissaient un goût amer.
Lamour bien que sentiment humain, et somme tout naturel, lennuyait.
Pas quelle ne comprenait pas que les gens soient heureux daimer mais que pour elle, il signifiait surtout cruauté et souffrance.
Evidemment, personne ne comprenait son point de vue et personne ne risquait de le faire puisque la peste navait pas jugé bon den dire plus.
A quoi cela pouvait bien servir dailleurs ?
On ne pouvait rien changer à certains faits...
Et elle savait de quoi elle parlait même si ses propos semblaient obscurs pour beaucoup.
Le sourire sétait fait rare chez la peste blonde et plus le temps passait, moins elle lavait.
Par contre, lenvie de partir sur les routes, à la rencontre de son grand frère, montait en elle de plus en plus vivement.
La seule chose qui len avait empêché était dessuyer lune des colères fraternelles.
Lasse dattendre, elle avait pris sa plume et écrit au seul homme dans sa vie.
La réponse arriva et lui mit du baume au cur.
Il nallait plus tarder à revenir.
Il fallait quand même attendre, encore et encore.
Quelle plaie !
La patience nétait pas son fort, loin de là.
Pourtant, de la patience elle en avait eut à revendre pendant des années.
Les neuf jours qui la séparaient de lui parurent encore plus longs que les cinq dernières années.
Les jours sétiraient plus lentement, les soupirs sy mêlèrent.
Soupirs dimpatience où pointait la joie de le retrouver.
Blanche sétait trouvé une maison éloignée du bourg près de la porte quil franchira à son arrivée.
La masure navait rien de bien agréable.
Petite, délabrée
Lintérieur était aussi sommaire que la façade peu engageante.
Mais son frère avait, apparemment, décidé quils ne vivraient pas à Fribourg.
La jeune femme avait donc pris possession de cette maison.
Peu importait au fond, la seule pièce vraiment meublée était la chambre.
Mangeant à lauberge la plupart du temps, il ne servait à rien de meubler la masure surtout si cétait pour partir.
Les jours passaient et la blonde les comptait désespérément.
Piaffant presque et surtout ne tenant plus en place, le jour dit, elle était bien décidée à faire le guet à la porte pour y attendre celui quelle voulait tant revoir.
Chaque jour, une prière avait été adressée au Très Haut pour quil narrive rien à ce détestable frère.
Le jour fatidique enfin là et après avoir raté le lever du soleil ainsi que paressée dans son lit, la jeune peste se prépara avec soin puis en profita pour visiter les tavernes
Et puis, il est inutile dêtre deux à se chercher
Cest le meilleur moyen de ne pas se trouver.
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