Mikaphile
Elle avait entendu des voyageurs se plaindre du manque de structures d'accueil à Rieux, et il fallait bien avouer que pour un nouvel arrivant, la place semblait déserte.
Voilà déjà quelques semaines qu'elle se disait qu'il fallait dans ce village au minimum une auberge, pour accueillir les nombreux visiteurs : Rieux était la porte d'entrée de la Bretagne pour qui arrivait du Sud, le passage plus ou moins obligé entre Rennes et Fougères d'un côté et Vannes de l'autre, il y passait du monde, qu'il fallait accueillir dignement.
Elle avait trouvé il y a peu sur la route près de Rieux une magnifique longère, qu'il avait fallu retaper un peu. La vigne qui habillait le pignon l'avait séduite, le climat doux du sud-Bretagne permettrait d'avoir de bonnes grappes à la fin de l'été.
Les abords aussi avaient besoin d'entretien, elle avait passé des jours à désherber, bêcher, planter quelques fleurs, pendant que des ouvriers réparaient les fenêtres et les repeignaient. Finalement, elle avait pu accrocher de jolis rideaux aux fenêtres, et commencer à meubler la maison.
Pour la grande pièce du bas, qui jouxtait l'écurie, ce qui permettrait d'avoir plus chaud en hiver en ouvrant la porte de communication, elle avait trouvé des lits clos, dont un équipé d'une nacelle pour un tout petit. Elle avait installé le sien près de la cheminée, avec son carreau de dentellière.
Restait à indiquer aux voyageurs qu'ils trouveraient ici un lit où dormir.
Une belle enseigne façon rébus, Au Lion d'Or - Au Lit On Dort, et voilà, même les vagabonds n'ayant jamais appris à lire sauraient qu'ici, ils trouveraient un lit pour la nuit !
Elle s'occuperait d'aménager l'étage plus tard, mais il y avait assez de place pour faire un dortoir, ou des chambres pour les voyageurs fortunés, voire les deux.
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Carte des tavernes de campagne : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=529174
Voilà déjà quelques semaines qu'elle se disait qu'il fallait dans ce village au minimum une auberge, pour accueillir les nombreux visiteurs : Rieux était la porte d'entrée de la Bretagne pour qui arrivait du Sud, le passage plus ou moins obligé entre Rennes et Fougères d'un côté et Vannes de l'autre, il y passait du monde, qu'il fallait accueillir dignement.
Elle avait trouvé il y a peu sur la route près de Rieux une magnifique longère, qu'il avait fallu retaper un peu. La vigne qui habillait le pignon l'avait séduite, le climat doux du sud-Bretagne permettrait d'avoir de bonnes grappes à la fin de l'été.
Les abords aussi avaient besoin d'entretien, elle avait passé des jours à désherber, bêcher, planter quelques fleurs, pendant que des ouvriers réparaient les fenêtres et les repeignaient. Finalement, elle avait pu accrocher de jolis rideaux aux fenêtres, et commencer à meubler la maison.
Pour la grande pièce du bas, qui jouxtait l'écurie, ce qui permettrait d'avoir plus chaud en hiver en ouvrant la porte de communication, elle avait trouvé des lits clos, dont un équipé d'une nacelle pour un tout petit. Elle avait installé le sien près de la cheminée, avec son carreau de dentellière.
Restait à indiquer aux voyageurs qu'ils trouveraient ici un lit où dormir.
Une belle enseigne façon rébus, Au Lion d'Or - Au Lit On Dort, et voilà, même les vagabonds n'ayant jamais appris à lire sauraient qu'ici, ils trouveraient un lit pour la nuit !
Elle s'occuperait d'aménager l'étage plus tard, mais il y avait assez de place pour faire un dortoir, ou des chambres pour les voyageurs fortunés, voire les deux.
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