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[RP Ouvert ] 2 brunes 1 blonde ca c'est des droles de dames

--Coursierenfolie
Il était une fois 3 droles de dames qui avaient décidé de s'engager dans la vie ( oui la police c'est un peu limité ). Une venait de Nevers, l'autre d'Armagnac et la troisieme de Rodez. Mais bon elles s'ennuyaient fermes dans leur campagne. Oui vous savez , les vaches, les cochons, les chevres et les paysans c'est vite lassant...

Alors lui Brock il les a reunies et il ne le regrette pas car ce sont vraiment de droles de dames...

Toudoudou dou dou dou doudou ( musique tres imaginative )
Marieladamnee
Marie, une des brunes, était arrivée la premiere à Bourbon. Elle y accompagnait son compagnon Brock ainsi que d'autres amis pour aider la ville prise par de vils berrichons.
Mais bien sur le temps qu'ils arrivent la ville avait été libérée par ses habitants entre autres. C'est toujours comme ça de toute façon, la cavalerie arrive toujours après la bataille. 2 autres dames devaient les rejoindre: Caerellyn vicomtesse de son état , suzeraine de Brock et amie de Marie, brune aussi... et Evaelle , fillote de Brock et plus blonde qu'elle on meurt ( même pas peur de sa vengeance ).
Mais pour l'instant Marie était seule et elle fit connaissance de la ville et ses habitants. Et bien sur de ses tavernes... N'est ce point le point central de toute ville ?
Marie rêvait d'étriper du pleutre berrichon pour montrer à tous son courage mais ces laches étaient déjà loin. A défaut de lever l'épée elle opta donc pour lever le coude. En quelques jours elle connaissait tous les taverniers.
Mais bon c'est pas une vie ça...
Evaelle
[ Là où mène l'ennui...]

Fin d'après-midi,... singulière, comme tant d'autres vécues depuis qu'elle avait rejoint Bourbon en compagnie de Caerellyn. Et en plus on avait osé lui dire, avant de partir, que Bourbon rimait avec action ! Et bien " que nenni "... " Rien d'autre que des foutaises !"

Bientôt dix long jours qu'elle avait le séant posé, s'incrustant presque à la place qu'elle occupait sur cette même mousse, sous ce même arbre, dans ce même verger... Et rien d'autre à faire que de s'étaler et d'attendre. Encore un peu, et elle finirait par prendre racine comme ce vieux centenaire contre lequel elle demeurait addossée.

Elle s'ennuyait ferme la blonde, les bras tenus croisés sous sa tête, ses mirettes se perdant dans le bleu du ciel, son esprit cherchant de quoi pallier à cette lassitude venue la gagner. Visiter Bourbon ? Déjà fait !... Et Dieu seul savait qu'elle en avait marre d'avoir à tourner en rond. Pousser la porte d'une ou deux tarvernes ? Endroits auraient pu être parfait si tant est qu'ils fussent réapprovisionnés. Plus une goutte n'était à avaler ! Alors à quoi bon y aller ? Pour piallier, évoquant toujours les mêmes sujets ? Evaelle n'y voyait là aucun intérêt. Rédiger missive à son " Zoizeau " ? Si seulement ce dernier se donnait la peine de lui répondre...


Et elle baille la Blonde, apposant une main frêle au devant de sa bouche. Fatiguée à ne rien faire, voilà ce qui en découlait. Elle cherche apercevoir le soleil entre les branches encore abondamment feuillues. Il descend l'astre progressivement, se préparant à rejoindre la ligne d'horizon avant de céder sa place à la pâle frangine, qui comme un point sur un "i" viendrait éclairer la nuit.

Forcée de constater que l'ennui était une fois de plus principal partenaire de sa journée, elle décida de se bouger implorant que le reste de son temps soit un peu plus animé. Les pieds à nus, elle repassa ses chausses et prit direction du centre du bourg. Avec un peu de chance, elle y trouverait un peu de compagnie.

Elle avance droit devant, croisant sans cesse les même gens, ses pas la menant près d'une taverne. Elle lève le nez. L'enseigne de l'établissement effectue mouvement de balancier émettant léger bruit... de ces crissements désagréables à l'oreille. " La fontaine à Calva"... Elle avait le nez la Blonde car en plus d'aimer ça, se penchant légèrement pour deviner les quelques badauds qui se trouvait à l'intérieur, elle aperçu au travers de la fenêtre Cae et Marie.

Elle poussa donc la porte, pointant le bout de son nez. Toutes trois étaient à présent installées, à converser, venant à conclure au terme de leur discussion que l'ennui était de mise pour chacune. Le regard de la blonde courant les deux brunes, elle savait qu'elles deux finiraient bien par trouver de quoi les occuper.
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