[RP Ouvert] Le Marché Couvert

Donà Lumena semblait regretter le manque de motivation des Carcassonnais, et elle ne pouvait qu'acquiescer à la chose. Elle même avait failli quitter la cité, peu de temps avant que Cath ne parte chez les nonnes. Cela avait retardé son départ, et... elle avait fini par donner une seconde chance à l'animation de la ville.

Un petit groupe d'irréducibles Carcassonnais se formait peu à peu, trop lentement certes, mais patience était de mise...

Une voix connue se fit entendre. En voilà un qu'elle aurait aimé voir rester définitivement dans la cité. Morphée sourit à Gigagil et s'empressa de le saluer.

Bonjorn Giga! Heureuse de te voir arpenter les allées du marché. En espérant vous voir un jour au bras de Maena...

Tutoyer les habitants était très rare pour la Donà, mais cela venait naturellement avec les vieilles connaissances. Il lui arrivait même parfois d'oublier le Donà avant de prononcer le prénom de Lumena, mais elle semblait ne pas lui en tenir rigueur.

Prends donc de quoi te faire plaisir, il y a des gobelets de vin blanc sur la table si tu as une petite soif.

Maraud de son côté, avalait gloutonnement son festin tandis que Pierrick l'observait, sourire aux lèvres, sans doute heureux de faire plaisir à son ami plumé
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Un peu d'elle, et des autres

J' entendis du bruit venant de la place du marché ou j' avais mon étal du temps ou il y avait encore des carcasses à Carca.
Un attroupement s' était creée plus loin et Morhée s époumonait et haranguait les badauds pour qu' il viennent l' écouter parler de ses projets pour la mairie qu elle occupait maintenant.
Y' avait du vin de pays et s 'approcha pour déguster un bon verre .
Il l' interppella et lui dit.

Y aura encore des carcasses sur le marché car moi en tant que boucher mon échoppe est vide de viande et de clients aussi?
Puis il pris une coupe qu' une personne lui tendait et attendit la réponse de la nouvelle mairesse.

Panier en main, la jeune femme traversait les rues de Carcassonne. Jouant du coude pour avancé, les rues étaient bondés, et, en plus, elle étaient petites! Cela n'arreangeait en rien le besoin d'aller au marché d'Ileanore. Arrivant -enfin!- au marché -au bout d'une bonne heure de marche rapide-, elle acheta tout ce qu'elle avait besoin :viande, légumes, pains... discutant, comme toujours, avec les marchands et les marchandes! COmme ils étaient gentils, tous! Toujours un prix pour elle! C'est làà qu'elle reconnu une silhouette qui ne lui était pas inconnue! Sans aucun doute, c'était Morphée! Elle s'approcha d'elle:

"Bonjorn Donà Morphée! VOus êtes là depuis longtemps?"

Elle sourit aux quelques personnes présentent pour les saluer, pour, se retourna pour voir Morphée, toujours souriant.

Gigagil accepte avec plaisir un gobelet de vin, désireux de profiter au mieux de ses derniers jours dans la ville.

Grand merci Morphee, je te souhaite réussite et aide des habitants pour ton mandat, et les suivants peut-être ...
Je resterai en contact par pigeons, j'aurais bien aimé rencontrer quelques braves que je connais ici, mais la plupart sont encore chez les moines.

Giga sourit en déguste le vin, puis salue Jean et Ileanore qui rejoignent le groupe.

Bonjor Jean et Donà, il me semble que nous nous sommes rencontrés il y a quelques temps.
Pour les carcasses Jean, je crois que la plupart des villes connaissent le même problème, il va falloir attendre les retours ou inciter des habitants à changer de type de culture si le maïs continue à manquer.
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http://gigagil.over-blog.com/

Elle s'inclina respectueusement devant les nouveaux arrivants et s'écarta un peu afin de leur laisser place auprès de Dòna Morphee.
Elle en était de toute façon à son deuxième pilon de poulet, et ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin.
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Quel bonheur de voir des têtes connues se distinguer de la foule qui avait silencieusement écouté les dires de la Donà. Jean Marie et Ileanore s'approchèrent du petit groupe;

Je te remercie de tes bons voeux Gigagil, j'aurai aimé que tu restes ici définitivement...
J'espère que tu reviendras nous voir bientôt, avec Maena. Je t'enverrai un pigeon dès que Cath sera sortie du monastère, histoire que tu ramènes tes fontes icelieu!

Pivotant de quelques pas, elle fit face aux deux arrivants alors que Gigagil commentait la réflexion de JM.

Bonjorn Jean-Marie. Je n'ai pas tous les chiffres, car je ne suis pas encore mairesse. Demain... Sera le jour J comme l'on dit. J'ai surtout remarqué que les élevages de cochons n'étaient pas prioritaires chez les paysans, et beaucoup sont en retraite. En ce qui concerne les vaches, nous n'avons que peu de courageux. Il faut avouer que l'élevage est difficile, et l'on peut parfois avoir des cycles avec peu de rendement. Comme moi et mes moutons... Avez vous un élevage Jean Marie pour un peu de matière première? Cela pourrait vous aider.

Aujourd'hui, nous avons un problème d'approvisionnement en maïs, qui va se résoudre. Nous incitons également les habitants à prendre des élevages en proposant une baisse d'impôt.

Enfin, je ferai tout pour trouver des carcasses sur les marchés voisins, je pense pouvoir faire quelque chose pour nos bouchers qui s'ennuient à affuter leurs couteaux en soupirant...

Vint au tour de répondre à Ileanore.

Bonjorn Damoiselle Ileanore. Nous sommes icelieu depuis une petite demi-heure ce me semble. Comment vous portez vous?

Sans doute très bien, vu ce qu'il y avait dans son panier. Un bon repas en perspective.

Venez donc goûter à quelques produits locaux, vin et friandises attendent vos papilles.

Un petit clin d'oeil à Donà Lumena, qui semblait prendre plaisir à grignoter, et Maraud qui se régalait également.
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Un peu d'elle, et des autres

Tac tac tac ! Tac tac tac !

Il redresse la tête ; le bois de l'écuelle n'a rien de bien palpitant. Du maïs ça serait mieux.
Oui mais voilà, y'en a plus, du maïs.

Pas très loin, sa deux-pattes picore quelque chose, ça doit se manger.

Il tourne la tête dans un sens puis dans l'autre, il déploie ses ailes, il avance. Faut pas aller trop vite, faut pas se faire repérer.
Tous les autres deux-pattes ont l'air occupés à croasser, à part le petit deux-pattes, mais lui il va rien dire.

Il s'arrête, regarde partout, avance encore.

Sa deux-pattes a attrapé quelque chose à picorer encore, et voilà qu'elle se retourne pour écouter les autres deux-pattes, ça tombe bien.

Il déploie ses ailes, s'envole - mais pas trop haut, faut pas se faire repérer - et retombe lourdement à côté du tas de choses qui se mangent. Il sait pas vraiment retomber autrement que lourdement, c'est pas sa faute, tout le monde peut pas avoir la grâce d'une colombe.

Il attrape un bout qui se mange et se laisse tomber avec sur le sol. Ca sent bizarre, ça sent pas le sang ni le grain, mais sa deux-pattes a l'air d'aimer, alors y'a pas de raisons.
Caché sous les tréteaux avec son trésor - faut pas se faire repérer - il recommence à festoyer.