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[RP] La ducasse a Popol, ou l'anoblissement d'un Pi

--Espice
Quand voi la flor nouvele

Quand voi la flor nouvele
Paroir en la praele
Et j’oi la fontenele
Bruire seur la gravele,
Lors mi tient amors nouvele,
Dont ja ne garrai.
Se cist maus ne m’asouage,
Bien sai que morrai.

« Je sui sade et brunete
Et joenne pucelete,
S’ai color vermeillette,
Euz verz, bele bouchete ;
Si mi point la mamelette
Que n’i puis durer.
Resons est que m’entremete
Des douz maus d’amer.

Certes, se je trouvoie
Qui m’en meïst en voie,
Volontiers ameroie ;
Ja por nul nel leroie.
Car bien ai oï retrere
Et por voir conter
Que nus n’a parfete joie
S’el ne vient d’amer. »

Vers la touse m’avance
Por oïr s’acointance ;
Je la vi bele et blanche,
De simple contenance.
Ne mist pas en oubliance
Ce que je li dis.
Maintenant sanz demorance
S’amor li requis.

Pris la par la main nue,
Mis la sus l’arbe drue ;
Ele s’escrie et jure
Que de mon geu n’a cure :
« ostés vostre lecheüre !
Deus la puist honir !
Car tant m’est asprete et dure
Ne la puis souffrir. »

« Bele, tres douce amie,
Ne vos esmaiez mie ;
Oncor ne savez mie
Con ce est bone vie.
Vo mere n’en morut mie,
Ce savez vos bien.
Non fera, certes, la fille,
N’en doutez de rien. »

Quand l’oi despucelee,
Si s’est en piez levee ;
En haut s’est escrïee :
« Bien vos sui eschapee.
Treze anz a que je fui nee,
Par mien escïent ;
Onques mes n’oi matinee
Que j’amasse tant. »


La version contemporaine ?
--Espice
Ca donne à peu près ça :

Quand je vois la fleur nouvelle
Poindre dans la prairie
Et que j’entends la petite source
Bruire sur le gravier,
Je suis pris d’un nouvel amour
Dont jamais je ne guérirai.
Si ce mal ne s’adoucit,
Je sais bien que j’en mourrai.

« Je suis une jolie brunette,
toute jeune pucelle ;
j’ai un teint vermeil,
des yeux verts et une belle petite bouche ;
et mes petits seins pointent tant
que je n’y puis plus tenir.
Il est juste que je m’occupe des doux maux d’amour.

Certes, si j’en trouvais un
Qui me mît sur le chemin,
J’aimerais volontiers ;
Pour rien au monde je ne renoncerais,
Car j’ai bien entendu dire
Et raconter en vérité
Que nul ne goûte joie parfaite
Si elle ne vient d’amour. »

Vers la bergère je m’avançai
Pour entendre ces paroles engageantes ;
Je la vis belle, la peau blanche
Et l’air affable.
Elle se garda d’oublier
Ce que je lui dis.
Aussitôt, sans attendre
Je lui demandai son amour.

Je la pris par la main nue
Et la couchai sur l’herbe épaisse ;
Elle pousse des cris et jure
Qu’elle n’a cure de mon jeu :
« Ôtez votre saleté !
Que Dieu la honnisse !
Elle est trop âpre et dure,
Je ne puis la supporter. »

« Ma belle et très douce amie,
Ne vous inquiétez pas ;
Vous ne savez pas encore
Comme c’est agréable.
Votre mère n’en est pas morte,
Vous le savez bien.
La fille n’en mourra pas non plus,
Ne craignez rien. »

Quand je l’eus dépucelée,
Elle s’est dressée sur ses pieds
Et s’est écriée très fort :
« Je vous ai bien échappé.
Voilà treize ans que je suis née ;
A ce qu’il me semble,
Jamais je n’ai passé une matinée
Qui me plaise autant. »
Krista
Laissant son regard tournoyer sur chaque personne présente en ces lieux, krista reconnut son oncle qui s’approcha d’elle pour l’aider. Elle lui prit le bras afin de prendre quelques peu appuie sur celui-ci. Elle lui adressa un sourire, heureuse de le voir tout en continuant de marcher, se laissant guider. Etre deux étaient merveilleux mais épuisant, surtout que le p’tit bout ne faisait que bouger se demandant même si ce soir, il aurait la patiente de se tenir tranquille et ne pas vouloir sortir en pleine cérémonie. Dans sa marche, elle posa sa main libre sur son gros ventre qui hélas ne se faisait pas passer incognito. Elle vit quelques regard se poser sur elle mais fit mine de rien voir concentrée sur l’évènement et continua a marcher tant bien que mal avec difficulté en compagnie de son oncle.
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Clothylde
Clothyde contempla Pignon avec un léger sourire de satisfaction.

Au même moment, une voix égrillarde s'éleva dans l'assemblée. Fronçant les sourcils visiblement extrèmement contrariée, elle se pencha vers Montmayeur et lui murmura


Voudriez-vous avoir l'obligeance de faire abattre le coquelet qui se permet de nous déranger, cela nous permettrait de continuer.
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Cobolte
cobolte voyant le regard de la baronne fit mine qu'il avait compris
mais bon on refais pô la famille,chasse le il reviend au galot....

cobolte installa la petite fillotte pres de la sortit pour na pô derange afin d'alle dans les tante au cas ou....

une fois installés une voix se fit retentir
cobolte ne pus s'empeche de rire
qu'elle serait donc la suite...
Messir_pignon
Pi tentait de se taire, le prevot le chatouillait et montmayeur etait adorable de concentration et de solennité, un bout de langue sortant de sa barbe de seigneur des roses et les yeux se plissant sous l'effort de concentration...

Bnorf si les anges se promènent par là il faudra qu'ils pensent a lui envoyer au moins six barques té ! pensa le pi...


En tous cas il etait heureux de cette surprise, un ours et un renard, l'or et le sable, voila des couleurs parfaites pour un seigneur des rusés d'urgell...

L'or et le sable pour jehan et les terres de catalognes, l'ours pécheur pour macon, le renard pour la Ruse...

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http://www.grapheine.com/bombaytv/index.php?module=see&lang=uk&code=de93b92dcf03e89062c6f3befbbc8d35
Snell
Snell sirotait le verre qu'il s'était déniché, le troisième déjà, en fait. Il observait la cérémonie d'un oeil amusé, surtout lorsque le Pi avait menacé la Héraut avec une bouteille cassée. Cette dernière n'avait toujours pas mis à jour les registres nobiliaires avec la seigneurie du Borgne. Il ne comprendrait jamais pourquoi cette femme s'acharnait à l'utiliser pour se venger contre son suzerain, mais il ne pouvait cacher un sourire en voyant qu'il n'était pas le seul à ne guère l'apprécier.

Mais toute bonne chose ayant une fin, Armoria désarma la situation avant de revenir aux côtés de Snell. Le Borgne ne put s'empêcher de faire une moue déçue.


Rabat-joie.

Il cacha son sourire en buvant de sa chope.
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Breiz24
Breiz, de retour dans le fond du public, se décala pour laisser une place à la fille de Pi, et reporta son attention vers l'estrade. Sur, il avait fière allure, maintenant qu'il était en route pour la seigneurie...
Et tout semblait (enfin!) se dérouler comme prévu. Et dans le calme.
Emue aux larmes, elle chercha dans sa manche le mouchoir brodé qu'elle y avait glissé et se tamponna discrètement les yeux.

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Jovalpeye
Jo obseva avec émotion elle resta discrete à coté de Celeste, regardant tout ce beau monde qui était la pour Pi ,Elle avait beaucoup d'estime pour lui et rigola encore sous sa cape de cette journée du bain.

Breiz était pas loin avec des larmes aux yeux, elle était trés émue ce qui était normale.C'est vrai qui était beau Pi comme ça elle ne l'avait jamais vu comme ca il était parfait pour cette cérémonie.
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Dans le mot desespoir il y a le mot espoir mais il ne sert à rien d'y rester accrocher
--Espice
Espice Chaucer s'apprétait à déclamer un nouveau texte de sa création, mais un coup sur la tête de Montmayeur l'arrêta net.

Il souriait embêté et promis qu'il mettais son nouveau poème de coté pour le banquet.
Olivier1er
Olivier1er s'affairait avec Montmayeur pour transformer le pot de ...fer en parfaite jardiniere pour plantes aromatiques.

Mon cher Pignon, tu vas etre beau comme une charrue...

En lui passant la cape en fil d'or...l'ex prevot ne put s'empecher de froncer les sourcils..

Dis moi, ca rapporte de brigander sur les routes...

et il rit de bon coeur à sa boutade.

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Clothylde
Le calme était enfin revenu et Clothylde s''apprêta alors à passer aux choses sérieuses.

Elle regarda Pignon droit dans les yeux, et lui fit signe d'approcher. Puis elle s'adressa à lui d'une voix ferme non sans émotion cependant.


Messire Pignon, jurez-vous sur le L'ivre des vertus de recevoir librement de mes mains le fief de Dracy-les-Couches en vasselage, de ne point m’attaquer, de m’être fidèle sur ces terres, de me prêter assistance, de me laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever à mon territoire ?
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Messir_pignon
Pi grogna amusé en entendant le prévot , ca allait encore jaser dans le royaume... on allait encore entendre cul d'haut pleurer ses pierres et sa noblesse contrite qu'on vassalise des brigand en bourgogne....

Pi regarda la baronne de couche, la duchesse envers laquelle il avait prêté fidélité à la terre bourg'mignone il y avait bien longtemps... Quand les traitres prenaient le duché par traitrises et manigances... Il était bien jeune le pignon à l'époque, quelques semaines tout au plus...

Il s'avança sans sciller, écouta le laïus et regarda le tonneau devant lui... Il reconnut la reliure et le tonneau... Il pouvait donner sa parole la dessus sans mentir...



Moi, Messire Pignon, jures sur L'ivre d' Evertue recevoir librement de tes mains le fief de Dracy-les-Couches en vasselage, de ne point t’attaquer, d'’être fidèle à tes terres, de prêter assistance, de laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever au territoire de la Baronne Clothylde des Couches ! Que le cul me pèle comme la grosse jariane et que la vulgarité déborde comme l'égoïste wolfar si je me dédie !

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Clothylde
En entendant les paroles de Pignon, Clothylde reteint à grand-peine une grimace et préféra enchaîner avant que quiconque ne s'offusque de ce serment peu protocolaire.

Elle enfila le gantelet en maille et prit la couronne que lui avait apporté Bourgogne


Agenouille toi Pignon !

La Baronne de Couches s'approcha alors de lui et leva la couronne au dessus de sa tête

Moi, Clothylde Landrevault, Baronne de Couches accepte de prendre Messire Pignon comme vassal pour mon fief de Dracy-les-Couches.
Recevez de moi cette chatellenie vieille de presque un siècle, son château, ses villages et son hameau, et ses vignes produisant Côte de Beaune que vous appréciez tant.

Recevez aussi vos armes et votre couronne et arborez les avec honneur !


Elle posa alors avec délicatesse la couronne sur la tête du nouvel annobli, puis lui asséna un violent coup derrière la nuque de sa main gantée de fer.

Ceci Mon Seigneur est le dernier coup que vous recevrez sans le rendre !

Clothylde se tourna alors vers Taquis pour qu'il lui donne l'épée. D'un geste ferme mais mesuré, elle posa l'arme sur l'épaule droite puis la gauche et enfin au dessus de sa tête.

Levez-vous Seigneur de Dracy-les-Couches, soyez digne de vos armes, digne de vos terres, digne de la Bourgogne !

Une fois debout, elle glissa alors l'épée dans le fourreau vide de Messire Pignon, attrappa l'écu portant les couleurs afin de le lui donner



lui adressa un large sourire et s'avança pour lui donner l'accolade et le baiser vassalique.

Enfin elle s'adressa à l'assistance


J'ai le grand plaisir et l'honneur de vous présenter le nouveau Seigneur de Dracy-les-Couches !
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Messir_pignon
Pi sourit et roula une pèle a sa suzeraine en pure tradition tacot qui veut que les subordonnés embrassent leurs supérieurs...

Puis se tournant pour chercher la mortain, il la trouva un peu éloigné pour lui coller la langue... Il leva donc bien haut l'épée et l'écu les bras en l'air et dit en souriant :


Et pour fêter ca m'en vais conter fleurette au gros baron wolfar de cul 'haut té ! Y a plus d'procés juste des coups d'pieds dans l'derche qui vont pleuvoir !

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