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[RP]Quand Eliandre et Aymeric s'unissent pour les bétises

Aymeric
Quelque part dans le château un vacarme retenti. Quelque part, au croisement de deux couloirs, une servante pressée vient de heurter un cuisinier rapportant quelques victuailles en cuisine.

- (le cuisinier) : Mais faite attention, regardez ces légumes tout frais, ils arrivent tout juste du marché. Vous venez de me faire perdre ma matinée !
- (la servante) : Ho excusez moi (…), se sont les enfants de madame la Vicomtesse, ils vont me rendre folle (…)

Au même moment quelque part dans le château, des gémissements d’enfants repartent de plus bel. Aussitôt la jeune servante se relève repartant en toute hâte en direction des pleurs, laissant un cuisinier vociférant des insultes.
Dans la chambre des enfants, Aymeric et Eliandre tout deux en larme tentent de faire basculer leur berceau respectif pour se rejoindre. Quelqu’un semble t-il mal informé avait séparé les deux enfants. Une faute que la personne responsable payerai un de ces jours. La plus part des domestiques du château avaient vite compris que les deux enfants pouvaient se montrer très calmes lorsqu’on les laissait ensemble, mais que des qu’on tentait de les séparer, ils pouvaient devenir de vrais petits diables.
La porte de la chambre s’ouvrit brusquement laissant entrer la jeune servante devenue rouge de panique. Ne sachant trop quoi faire de plus, elle prit les deux enfants dans ses bras qui se calmèrent presque aussitôt comme à chaque fois qu’elle les sortait de leurs berceaux

- (la servante) : Mais qu’est ce que vous avez tous les deux ! Je ne peux pas vous garder dans mes bras toute la journée (…)

La jeune servante n’entendit pas les bruits de pas dans le couloir qui se rapprochaient de la chambre des enfants. Si bien que lorsqu’une voie irritée s’adressa à elle, elle bondit de surprise.

- (maman Umiko) : Que se passe t-il ici ? J’entends sans cesse pleurer depuis mon bureau !
- (Eliandre et Aymeric en concert) : Mama ! Mama !!!
- (la servante) : Par… pardonnez moi Ma…Madame la Vicomtesse… Je n’arrive pas à les calmer. Lorsque je les ai tous les deux dans les bras ils sont calmes et s’endorment mais des que je les replace dans les berceaux ils se réveillent en quelques instants et se mettent à hurler en se gesticulant dans tous les sens…

Pendant ce temps les deux enfants se regardaient en souriant et bafouillant quelques mots.

- (Aymeric regardant la servante et pointant du doigt Eliandre) : Yande !
- (Eliandre faisant de même) : Aymic !
- (maman Umiko) : Dans les berceaux ? Vous êtes ici depuis quand ?
- (La servante) : Ce matin Madame, j’ai été convié pour un remplacement…
- (maman Umiko) : Et personne n’a jugé utile de vous informer qu’ils ne dorment jamais séparément ?

La servante regarda la Vicomtesse bêtement en opinant de la tête.

- (maman Umiko) : Bien, laissez les moi, je vais les garder un peu dans mon bureau.

Umiko pris ses deux enfants puis s’éloigna de la chambre sans prêter attention à la servante. Elle déposa un baisé sur leur front en leur demandant d’être sage. En arrivant dans son bureau, elle tenta de s’installer confortablement avec Eliandre et Aymeric qui s’amusaient à se chatouiller.
Eliandre
Umiko s’était assise sur un large divan au dossier rembourré et moelleux qu’une table basse remplie de papiers précédait. Les deux jumeaux s’étaient calmés et commençaient à somnoler, après tout, c’était quand même l’heure de leur sieste. Eliandre à sa gauche, mi allongée sur elle mi allongée sur le sofa, Aymeric à sa droite dans une position similaire, Umiko tenta de se concentrer sur quelques feuilles, mais l’ambiance était semble-t-il au sommeil et ses yeux se fermèrent à leur tour.

Quelque temps plus tard, Eliandre se réveilla et lança un « Aymic ? » « Mama ? » ensommeillé en se frottant les yeux. Tout était calme dans la pièce. Ca devait être à peu près le milieu de l’après midi et il faisait encore jour. Qu’allait-elle faire ainsi, toute seule sans personne avec qui jouer ?
La canapé n’étant pas très haut, elle se laissa glisser par terre et crapahuta du côté de son frère. S’appuyant sur les bords dudit canapé, elle se mit debout tant bien que mal, et attrapa le bras de son frère qui était tout juste à sa portée.

« Aymic ! » son ton était plutôt impérieux, pourquoi il dormait encore , elle voulait jouer avec lui. Aymeric bougea et elle sourit. « Aymic ! » la note dans le ton était plus joyeuse, mais en même temps elle voulut taper des mains et perdit son fragile équilibre, retombant sur ses fesses. Elle avait l’habitude et la couche de tissu en prenait souvent pour son grade à amortir le choc. Son frère était réveillé, elle le savait il attendait quoi pour la rejoindre ? Elle regarda ses petites jambes passer part dessus bord, enfin par-dessus le canapé. Elle eut le bon sens de s’écarter un peu pour qu’il ne lui atterrisse pas dessus. Une fois tous les deux au sol, elle pointa son doigt vers une Umiko endormie. « mama ? »
Aymeric lui s’était entre temps mis à quatre pattes et commençait à explorer le bureau de maman, elle le rejoint.
Aymeric
Enfin réunis ! Pourquoi cherche t-ils à toujours nous séparer ! Ils ne comprennent rien(…) Si maman comprend elle. Nous sommes bien ici tout les deux dans ses bras(…) Oui, nous sommes bien, il fait chaud(…) Je m’endors en te souriant…

Il y a toujours ce monsieur avec le dessus de la tête rasé, il regarde mon papa et lui dit tout un tas de choses que je ne comprend pas. Il y a d’autres gens, tous habillés de la même façon, ils me fixent tous des yeux. J’ai peur(…) Je me met à pleurer(…) J’essaye de m’arrêter, je sais que maman va bientôt venir me sauver, j’ai déjà vécut ce moment. Pourtant je n’arrive pas à me contrôler(…) Bientôt j’entends la voix de maman, elle ne semble pas contente(…) Des mains m’arrachent de l’eau dans laquelle je baigne(…) C’est maman qui me prend dans ses bras(…) Tu es là toi aussi, tu me souris et je cesse immédiatement de pleurer. Tu tends ta main vers moi(…) Tu me tires, tu ne cesses de me tirer(…) Que se passe t-il ? L’image se brouille. Je t’entend, tu m’appelles…

J’ouvre les yeux(…) Tous les gens ont disparus, il n’y a que maman qui semble dormir. Tu étais à coté de moi tout à l’heure, où es tu partie ?
(…) Ha te voilà ! Mais que fais tu par terre ? Attends moi je te rejoints !


Aymeric voyant sa sœur au sol tente de la rejoindre tant bien que mal. Passant une jambe après l’autre dans le vide, il finit par basculer en arrière. Une fois au sol il tente de s’asseoir du mieux qu’il peut, puis lance un regard amusé à sa sœur en gloussant comme pour lui faire signe que tout va bien.
A peine redressé Aymeric entreprend de faire le tour de la pièce à quatre pattes(…) sentant quelque chose de particulier sous ses mains et ses genoux il s’arrête aussitôt puis tâte avec précaution.


C’est doux, ça ressemble un peu à ce que j’ai au-dessus de la tête(…) « Yande ! » En l’appelant je désigne la chose, elle me rejoint aussitôt et tâte à son tour. Ca lui plait(…) Nous rions tout les deux(…)

Un bruit en dehors de la pièce me fait lever la tête. Je regarde en direction de l’espèce de trou duquel les gens apparaissent et disparaissent tout le temps. La chose qui bouche le trou est légèrement ouverte et semble bouger d’avant en arrière. Je m’approche prudemment puis pose une main sur la chose qui bouche le trou(…) Elle se pousse(…) Ca semble grand dans le trou…

« Yande !! » Je regarde ma sœur qui me rejoint(…)
Eliandre
Maman ne bougeait pas, tant pis elle pourra jouer plus tard avec nous.
Je rejoins Aymeric qui s’amuse sur un truc qu’il semble caresser. Curieuse, je fais de même et rit. C’est doux. Je m’étale dessus de tout mon long, qui n’est certes pas encore grand-chose, et je ris avec toi.

Je suis encore à profiter de la chose douce quand tu t’éloignes. « Aymic ! »
Tu as fait une découverte intéressante. Je te regarde avec une question dans les yeux, le doigt pointé vers le grand trou. On s’est compris. Sans un regard en arrière nous sortons. Brbr c’est moins doux sous les mains et les genoux, et puis c’est plus froid aussi. Mais qu’est-ce qu’il est long ce couloir !

Nous avançons cote à cote en gazouillant, aux aguets.
Aymeric
Nous avançons tout les deux, je te regarde, nos regards se croisent, nous rions. Mon dieu que ça raisonne ici !!! Nous rions encore plus fort.

Au loin le sol semble s’arrêter, nous nous approchons jusqu’au précipice… C’est un escalier, un immense escalier ! Je commence à descendre, tu me regardes un instant puis tu me suis. La maison parait bien vide, pourtant il y a toujours du monde qui vient nous voir dans notre chambre. Où sont ils passés ?

On descend tout les deux… C’est long, mais je vois la fin de l’escalier, courage petite sœur… On arrive !
Nous voila, et un nouveau couloir se présente devant nous. Tu entends ses bruits sourds ? Qu’est ce ? Je te regarde, ton attention se porte sur autre chose.

Tu t’approche de la porte la plus proche. Attention que personne ne te voit petite sœur. On nous remettrait au lit…
Tu rentres dans la pièce, je te rejoins. Mes yeux ont du mal à s’habituer au noir, mais petit à petit je commence à voir ce qui nous entoure. Dans la pièce, il y a plein d’étagère. Je sens plein d’odeurs différentes. Ça sent le… le manger ? Oui c’est ça, il y a plein de pots sur les étagères puis des gros trucs que je ne connais pas suspendus au dessus de nous ! Attention à ce que ça ne tombe pas sur nous.

J’essaye de me mettre debout, je retombe plusieurs fois avant de réussir à me tenir à une des étagères. Je tends la main vers un des pots puis essaye de l’ouvrir. C’est coincé ! Pourquoi ça ne s’ouvre pas ! Je glisse et toute l’étagère avec les pots tombe…

C’est mouillé sur ma jambe ! Je me suis fait mal à la jambe !!! OUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !! En pleurant j’approche mes mains de ma bouche, c’est sucré ! Ce n’est pas du sang, c’est… un truc gluant… C’est plutôt bon…
Eliandre
Je t’ai suivi comme il se doit, comme il est dans l’ordre des choses, toi mon double à la blanche peau laiteuse, masculin reflet lunaire de mon âme. Étrange qu’il n’y ait personne dans ce couloir… ou peut-être pas, il n’est pas l’heure de préparer le repas, mais plutôt celle de vaquer à quelque ménagère tâche. Tant mieux pour nous…

Nous déambulons à ras le sol, explorons, découvrons. Ivres d’un sentiment de liberté, le monde s’ouvre à nous, à tout le moins la demeure…
Encore un grand trou… pas béant, mais suffisamment pour que… curieuse je m’y engouffre. Il fait sombre, mais l’odeur est attirante ? C’est quoi ici. Tour des lieux en tâtonnant à quatre pattes tandis que cette fois tu me suis.

Je me retourne, je te vois dans le contrejour, petite silhouette mal assurée sur ses pieds.. mais quelle idée de vouloir te lever ! Peut-être que…Qu’as-tu trouvé ? Tu ne cesses de m’étonner. Mais que fais-tu ? que se passe-t-il ? tout semble entrer en mouvement près de nous puis notre environnement se fige à nouveau. Ce cri perçant qui me déchire. Qu’as-tu ? Qu’as-tu ?

« Aymic » angoissée, je m’approche de toi, petit prince d’un royaume de défaits pots et bocaux, trônant en leur milieu. Sur le chemin ma main plonge sur le sol, sur une étrange poussière noirâtre qu’un pot de grès éclaté, vaincu par la dureté de la pierre a laissé s’échapper de lui. La poudre s’élève sous mon mouvement, forme un petit nuage malin dont les traîtres miasmes se frayent un chemin jusque mes olfactives papilles et les titillent sans vergogne, jusqu’à ce que…
« atchoum » je me frotte le nez, instinct et réflexe trompeurs s’il en faut, le poivre m’assaille derechef.
« atchoum, atchoum »
Aymeric
Quelle chose étranger cette pate gluante qui colle aux doigts et au palet. Et ce gout, ce gout… Je crois le connaitre, ça me rappelle quelque chose, pourtant, impossible de mettre un nom dessus.

Je me retourne pour te donner mon pot, mais voila que tu t’arrêtes avant d’arriver jusqu’à moi. Les yeux rougis, le regard dans le vague, tu éternues.
Alors que je me mets à rire, une odeur étrange s’immisce jusqu’à mes narines. Il ne suffit que de quelques secondes pour ressentir une sensation étrange au niveau du nez. Tchoum… Tchoum… Tchoum.
Qu’est ce qui nous fait ça ? Serait-ce cette poussière étrange étalée tout autour de toi ? Est-ce une quelconque nourriture ? Il faut que je goute ça !

M’approchant je tends la main vers cette poudre grisâtre et m’empare d’une petite pincée de cette chose. Ça ne tient pas longtemps entre les doigts, il faut vite le mettre dans la bouche ! Je dépose ce qu’il reste dans ma bouche puis cherche aussitôt ce que je pourrais gouter d’autre…
Alors que je détourne le regard vers les autres pots, une amertume se glisse au fond de ma gorge… Ça pic, c’est amère, mes yeux s’emplissent de larmes ! Je crache aussi vite… ne mange surtout pas cette chose petite sœur…
Aymeric
En voyant le cellier, on aurait pu penser que tout le château avait subit les affres d’un tremblement de terre. Des pots de confiture brisés jonchaient le sol rependant leurs substances un peu partout. D’autres éléments culinaires (épisses, viande séché,…) se mêlaient pour former une joyeuse mélasse…

Pourtant il n’en était rien… Seule cette pièce semblait avoir été touchée… Ou presque… En y regardant de plus prés, nous pouvions apercevoir et suivre des traces collantes un peu partout au rez-de-chaussée de la demeure. En fait, nous pouvions tout simplement suivre à la trace le ou les responsables de ce « carnage » !

Alors que la matinée avait été dés plus calme jusqu’à présent, on entendit un hurlement strident qui fit sursauter tout le monde !

- (Une servante) : HAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Mon dieu que c’est-il passé !!!

Quelque part, dans un coin reculé du château, nous pouvions apercevoir deux petits bambins gambadant tranquillement à la recherche de nouvelles découvertes (et laissant derrière eux des traces de confiture)…
Eliandre
Nous avons quitté ce sombre endroit qui n’était pas le paradis promis, s’était plutôt mué en infernal lieu, nous avait entachés… enfin surtout au sens propre.
Nous continuons notre initiatique périple au sein de la demeure familiale. Pourquoi personne ne nous a encore jamais laissé entrevoir qu’elle est si vaste ? Tellement pleine de trésors à découvrir, de pièges à éviter ?

Gazouillis dans les couloirs et colorée trainée qui trahit nos pseudo-pas. C’est grand. Ca donne l’impression d’être dans le ventre de quelque gigantesque bête, mais curieusement, ca ne nous effraie pas. A un tournant, on voit un deux pattes sortir d’un trou – on finira bien par savoir un jour que ce sont en fait des portes - qu’il oublie de fermer parce qu’il a les mains encombrées d’un grand et bordélique plateau Je me retourne vers toi, pointe mon petit index maculé de confitures et autres divers poivre et épices agrémenté de poussière.


« Aymic ! »

Et nous voilà repartis à l’assaut de la maison. Nous entrons dans… le bureau de papa ! Sauf qu’on ne sait pas que c’est son bureau.
Il y a un joli canapé avec des coussins qui ont l’air tout moelleux tout doux. Et puis une jolie tapisserie, de longs et lourds rideaux et un tapis des plus agréable au toucher. Enfin moi je le trouve câlin ce tapis, d’ailleurs je lui fais un câlin, et je suis sûre qu’il se rappellera de moi et de mon amoureuse caresse… pâteuse et collante, mais ce n’est pas ma faute s’il nous faut encore expier notre séjour dans la satanique antichambre qui est maintenant sûrement l’incarnation de l’enfer pour quelque domestique assez malheureux pour y voir le carnage perpétré intentionnellement par les adorables et adorées têtes blondes que nous sommes.
Déjà je suis lassée de mon beau tapis et je me dirige vers les non moins beaux rideaux. Et toi, que fais-tu ?
Umiko
Umiko s'était assoupie un temps après s'être assurée que les jumeaux dormaient désormais paisiblement... un assoupissement qui avait dû duré un peu trop longtemps. Alors qu'elle rouvrait les yeux, elle eut tout d'abord du mal à réalisé qu'elle était effectivement éveillée alors qu'elle regardait avec des yeux ronds le canapé désormais délivré de son précieux fardeau.

Une montée d'adrénaline finit de réveiller totalement Umiko qui se leva d'un bond. Elle fit d'abord le tour de la pièce du regard... non, ils n'étaient pas là. Son regard se posa alors sur la porte entrouverte... suffisamment pour laisser passer les deux petits garnements qui commençaient à se mouvoir par eux-mêmes.

Mais une fois la porte totalement ouverte, par où avaient-ils pu passer? A droite? A gauche? Pourquoi n'avaient-ils donc pas fait comme le petit poucet? Il aurait été plus simple de les repérer.

Juste par acquis de conscience, Umiko appela ses enfants. Ils lui répondraient peut-être par leurs gazouillis qui commençaient à prendre la forme de quelques mots... Pas de réponse pour le moment... Umiko appela donc une servante d'une voix ferme. Ce fut Ida qui se présenta, avec un peu d'appréhension.


-"Ah, Ida, vous voici. Savez-vous si quelqu'un a retrouvé Eliandre et Aymeric dans les couloirs du château? Ils ne sont plus dans mon bureau."

Tant que le château n'avait pas été fouillé de fond en comble, Umiko se refusait d'envisager une autre alternative à leur disparition du bureau... même si cela titillait fort désagréablement son esprit.
Aymeric
Sœur entreprenante, je te vois t’élancer d’un genou sûr de lui vers de nouvelles découvertes.
Nous voila dans une nouvelle pièce par certains cotés plus étouffantes que celles jusqu’alors visitées. Ces rideaux, ces tapisseries, ce tapis,… en sont peut être la cause. Je te regarder avancer, tâter, toucher, cajoler ces nouveaux trésors.
Je m’avance à mon tour, pose une main hésitante sur ce tapis moelleux qui jonche le sol… Quelle sensation étrange ! Je retire ma main puis retente l’expérience plusieurs fois de suite. Ça semble à la fois instable et stable… Mais tu as pu le traverser alors pourquoi pas moi.
J’avance mes mains puis mes genoux… Sensation encore plus étrange, je me sens comme plus léger sur ce tapis, il permet peut être de surélever le corps lorsque l’on passe dessus… J’allonge mes bras puis mes jambes et attend… Rien ne se passe, tant pus, c’est tout de même agréable…
Alors que je roule sur moi-même, j’entends une voix lointaine…

« Aymeric !! Eliandre !!! »

Je te regarde, tu sembles avoir entendu tout comme moi…
Ida
Ida était accourut aussi vite qu’elle l’avait pu. Son âge lui conférait le statut de doyenne des servantes, pourtant Ida n’avait jamais faibli face à la tache. Qu’Umiko s’en souvienne, Ida avait toujours été aussi prompte à la servir elle et son époux… Cette fois, la voix de la maitresse avait troublé Ida, elle n’en était qu’apparut plus vite pour s’enquérir de ce qui pouvait chagriner la Vicomtesse pourtant d’habitude si calme…
-"Ah, Ida, vous voici. Savez-vous si quelqu'un a retrouvé Eliandre et Aymeric dans les couloirs du château? Ils ne sont plus dans mon bureau."
Alors qu’Ida s’apprêtait à parler, une jeune servante arriva au pas de course, le tablier aussi sale qu’on le pouvait… Ida s’apprêtait à réprimander la jeune servante mais celle-ci le souffle court et au bord des larmes commença à s’expliquer à force de cris et de reniflements…

- (la jeune servante) : Madame la Vicomtesse, Dame Ida (snif !)… Pardonnez-moi… je vous jure…
- (Ida) : Cessez de jurer jeune fille ! Et un peu de tenue je vous pris !

La jeune servante se ressaisit quelque peu puis se redressa pour mieux s’exprimer.
- (la jeune servante) : Oui Dame Ida (snif !)… Le cellier… Il était en bon état lorsque j’y suis passée en début de matinée (snif !)… Mais lorsque je suis revenue à l’instant, c’était un véritable carnage… Comme si quelqu’un… quelque chose… avait voulu tout détruire… Il y avait même de la confiture étalée partout sur le sol (snif !)… J’ai glissé dessus c’est pourquoi mon tablier est si sale… Je vous… (ravale son juron)… assure, je n'y suis pour rien (snif !)
- (Ida) : (Bien qu’ayant une vague idée de ce qui avait pu se passer, Ida préféra se taire sans en être sûre…) Calmez vous jeune fille, nous allons retrouver le fautif ne vous en faites pas… (Pour elle-même : ou les fautifs…) Tout d’abord venez avec moi, nous allons rechercher les enfants de la Vicomtesse, ils ont disparu !

Les deux femmes s’inclinèrent devant Umiko puis repartir d’un pas pressé… En descendant Ida décida de s’arrêter au cellier, elle avait quelques idées en tête qui pourraient relier les deux histoires…

- (Ida) : Voila un beau gâchis… (examinant de plus près le sol) He bien il me semble que nous allons pouvoir suivre à la trace le ou la responsable…

Les deux servantes suivirent le reste collant de confiture qui jonchait le sol en lignes zigzagantes… Petit à petit les traces se firent plus rares, laissant juste quelques tâches parsemées. Mais il ne fallut guère longtemps pour entendre quelques rires enfantins… Les deux servantes suivirent les rires tout en appelant les deux garnements… Rapidement elles arrivèrent au bureau du maitre de maison…

- (La jeune servante) : Mon Dieu !!!
- (Ida) : Jeune fille vous jurez… Allez donc prendre le jeune Aymeric, je m’occupe de la petite Eliandre, elle sera moins un fardeau pour mon pauvre dos… Nous reviendrons nettoyer tout ça après…

En remontant au premier étage, les deux servantes rencontrèrent Umiko toujours occupée à chercher dans chaque pièce ses enfants…
Lorsqu’elle vit les deux servantes apparaitre avec les jumeaux elle sentit la pression sur son cœur se relâcher… Mais la panique la ressaisit dés qu’elle remarqua le rouge visqueux sur les vêtements des deux petits. Ida voyant le visage de la Vicomtesse virer au blanc voulu la rassurer tout de suite :

- (Ida) : Ne vous inquiétez pas madame la Vicomtesse, il semblerait que nous ayons trouvé les deux petits filous qui ont fait tourner en bourrique cette jeune femme…
Eliandre
Et voilà comment une terrible expédition indispensable à notre future éducation fut brutalement mise à terme par l’arrivée d’Ida et de la soubrette la suivant. A moins qu’elle ne soit juste reportée. Il faudra bien un jour que nous en fassions le tour par nous-mêmes, de cette demeure qui est aussi notre.
En chemin, je tirais sur les cheveux d’Ida en rigolant, elle par contre riait moins, je ne comprenais pas pourquoi. Etait-ce parce que cela défaisait sa coiffure ? que cela lui faisait mal ? qu’elle allait devoir les laver ensuite ? Autant de considérations qui me dépassaient complètement.

Retour à la case départ, le bureau maternel.


« Mama » et de battre des mains, menottes d’ailleurs pas très propres, mais cela est le cadet de mes soucis.

« Mama, Aymic ! »

Gazouillis contents, satisfaits, sans trace de culpabilité aucune quant à ce que nous avons fait. Encore bien trop petite pour comprendre la frayeur de maman et le désarroi des gens de la maisonnée pour le carnage perpétré dans le cellier et l’encrassage du bureau paternel. Je gigote dans les bras d’Ida, je veux descendre !
Aymeric
Nous voilà sur le chemin du retour, chacun dans des bras différents. Je suis derrière toi, je te vois t’amuser avec les cheveux d’Ida, tu semble t’amuser… J’essaye de t’imiter mais on m’arrête aussitôt. Ma porteuse semble moins commode et me regarde avec anxiété.
Enfin nous arrivons près de maman, il était temps, ces bras ci ne sont pas des plus confortables

-Mama !!

Tu me regardes, m’appelles et me souris. Je fais de même en essayant de me dégager de ces bras si serrés et en tendant mes petits bras vers toi.

-Yande !

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