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[RP] Ce soir, on vous met le feu

Sembrounet
Le feu crépite de partout, déjà le toit s'effondre mais au moins, ils ont un havre, très provisoire certes, Garder la tête froide en un tel contexte est chose impossible. Lutter contre l'émotion qui submerge ... instant de répit salvateur mais qui ne dure guère.

Else sort, hagarde, trempée, vêtements collés au corps mais nul ne le remarque vraiment ni elle ni même lui. Else cassée en deux vomit par saccades avant de se reprendre un peu et d'aller vers le feu tout en se tenant en lisière. Elle se penche et Sem ne la voit pas.


Hiiiiiiiiiiiiii !!!!


Un hennissement affolé, strident à leurs oreilles. Sem au moins l'a entendu ... Boule d'If, attaché près de la sortie qui se débat et rue en vain, alors que le feu gagne de stalle en stalle et progresse vers lui.

Le breton, sans réfléchir comme mu par un autre lui même se débat contre la porte de l'écurie dont il pousse le vantail ... poignard effilé ... celui que tout à l'heure il aurait bien planté dans la Deswaaard ... licol et longe coupés ... Boule d'If saute et galope vers la sortie ... gare à l'imprudent qui se risquerait à se mettre en travers.


Ahhhhhhhh malheuuur
C'est moins fort que Boule d'If mais la voix est reconnaissable entre toute pour le bond breton.

Else ... !!!
crier encore, le vacarme du feu grandit. Du reste, elle n'a pas entendu. Elle lui tourne le dos, debout devant les flammes, tête penchée vers ce que tiennent ses mains.

Else, Bon Dieuuuuu ... !!!

Sem court vers elle et la saisit, l'enlace presque ... Il se ferme les yeux et la tête pour ne pas voir la petite forme humaine déjà calcinée ... Il entraine la blonde vers la porte ... l'air ... la vie ... la liberté ... Et peut être un magasin de confiseries car elle avait caché sa gourmandise.
--Antonine
- J’comprends pas.

Antonine court tranquillement sur une voie de nuage cotonneuse, et, accessoirement, sur les nerfs d’un vieux type à longue barbe blanche, qui arbore présentement une mine déconfite.

Tonton Totote se passe la main sur le visage. Sérieux Patron, j’t’aime bien, t’es le plus beau, le plus grand, le plus miséricordieux, tout ça… mais pourquoi t’as pas envoyé Cricri à l’accueil, sur c’coup là ? Je le
sais que tu le sais que je sais pas y faire, avec les nains…

- J’peux rentrer à la maison, ça veut dire ?

Le Vieux soit loué…

- Voila. En résumé, c’est ça. Mais… Erm… Pour ça, ‘faut te décider vite, mon enfant.
Tonton Totote brandit son divin lorgnon, pour égarer un œil du côté de l’auberge qui brûle et du petit corps défiguré, que l’incendie menace encore de réduire en poudre.

- Ah ouais quand même… Euh… Arf… J’voudrais pas t’influencer, hein… Après tout, y’a des infirmes défigurés qui le vivent bien…

Regard inexpressif de la mioche. Boudiou – pardon Patron – qu’elle fait peur, avec ces grandes billes vitreuses… Qu’est-ce qu’elle a ? Elle est malade ? Ah non, ici, elle peut pas. Indécise alors ? Effrayée ? Verdict :

- J’comprends rien c’est quoi tu dis.
- Rha. Tu veux bien m’accorder deux secondes, ma jolie ? Deux petites secondes…

Hep, toi là, le larbin à plumes ! Va me chercher le Big Boss, on a p’t’être un miracle à prév… Comment ça il est occupé ? Il est TOUJOURS occupé ! Ca commence à bien faire ! Bon, bah va chercher un de ses Saints, ça fera l’affaire. ‘Font qu’à se tourner les pouces, ces gros fainéants.

Hum. Alors, petiote… je disais… Si tu veux y retourner, tu peux, il faut juste me le dire très vite… Je vais être honnête avec toi, y’a des petits réglages à faire sur les corps. Histoire que ça fonctionne bien. Non parce que, la mort, c’est pas un état jouasse quand même, et entre nous, répète pas, hein, mais le Très Haut avait un peu picolé le jour où il a fait tout ça, arhem, c’qui fait que le matos se détériore vite, ‘faut un peu rafistoler… L’autre jour j’ai eu un type mort écartelé, je te dis pas le boulot… En plus, les morceaux voulaient pas tous revenir, enfin l’horreur. Une fois y’a même eu…


- Y fait chaud combien su’l’soleil ?
- Hein ? Ah ! Euh. Juste c’qui faut.
- Y’a des étoiles qui tombent, des fois ?
- Euh. Non.
- Alors j’veux rester. Mais dis… Pourquoi que ici ma chemise elle est toute propre, que tout à l’heure elle était noire ? Tu l’as lavée ? T’as fait trop super vite ! Moi j'arrive jamais très bien à faire le lessivage, 'faut frotter trop super fort que ça fait mal aux doigts. Et pourquoi j’peux marcher sur les nuages ? C’est pas trop du dur, les nuages, normalement. Et pourquoi que t’as…
- Gabriel ! Gabrieeeeeel ! Reviens ici, c’est plus la peine. Viens plutôt jouer avec la p’tite.

Et l’ange soupira.
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