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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Falco.
Palais Jacques Coeur -Salle Piége

ScHHHHHH...Maudit! Misère...Gshhhhhhh....Mal..HEUR!

Mornecouille,Malediction,Machiavéliques,Méchantes....Hélas dans un bouillonnement sinistre et une expectoration d'un moussu rougeâtre trés écoeurant il est contraint au silence.

Dans la salle, les filles bavardent couture et charcuterie...Alors qu'en dehors il a entendu le signal.
Les révoltés sont entrés!
Sa main aggripe la manche de la Duchesse de Charolais, Dicte "la Mamelue" ou "Croupe Altière".
Il roule des yeux, de la porte à sa bouche à elle.
La bouche en rictus décoré de deux filets de fraîche hémoglobine qui gouttent sur sa brigandine de fer rayé.

Les deux valets 'n'en ménent pas large.
Ils ont compris trop tard leur funeste choix de cavalcade.

Mais ils restent fidéles au poste.
Entre des hordes de berrichons ivres de saccage et un Falco à gorge déchiquetée le choix est rapide.
Vaut mieux rester auprés du diable plutot que de fuir des ptits démons.

S'essuyant, respirant avec lenteur, sans doute en faisant appel à une technique Tibeto-Solognote de maitrise de soi, il arrive à articuler.


Chuuuuuuut....Ssssurprise ! Invités sssssSurprises!


Dans la grande salle d'apparat du Palais Jacque Coeur une porte est ouverte.
La cheminée est allumée.
Sur la table jonchée de documents secrets ou codés de l'Etat Major , une bouteille de Poire et quelques verres attendent les visiteurs.

Dans le recoin de piéce, à l'abris d'une tenture représentant "Galigula faisant une brochette de barbares au milieu de nymphes dénudées", Falco prie son Dieu.

Surtout ne pas tousser...
Surtout....

Surtout que les deux harceleuse en jupons se taisent!

Bon, il admet que l'Oriflamme est de toute beauté.
Mais des Lilas?
Vraiment indispensable avec les faux au dessus?
Qui la couturiére?

Rhiana?!
La bigote tueuse de Réformés?
Tout se paye un jours.
Pour le moment il sait pas ce qu'il rembourse, mais ça devait être un truc cher...


_________________
Miss.
[Palais Jacques Coeur - Salle des blessés. ]


Miss arriva devant le Palais Jacques Coeur avec Esta à l'arrière de la charrette. Elle avait été chercher son amie plus tôt au campement Bourguignon pour la ramener ici, avec les autres blessés et s'occuper d'elle.
Avec l'aide d'autres personnes valides elle déposa Esta dans un lit prévu pour elle dans la salle des blessés.
La plupart se remettaient bien, les membres de la Enece sont coriaces et il en fallait bien plus pour espérer la mort de l'un d'entre eux.

La brune prit une chaise et s'assit à coté d'Esta. Elle était consciente mais comateuse. Doucement la brune enleva le tissu recouvrant la plaie et considéra les dégâts.

Je vais te donner quelque chose que tu vas boire doucement Esta .. Ca t'aidera à moins ressentir la douleur.

Miss s'éloigna pour faire une infusion au coquelicot. C'est Cymoril, la Fourmi qui lui avait appris cela avant que les deux donzelles se brouillent. Elle avait beau ne pas l'apprécier, cette femme était très intelligente et lui avait appris pas mal de choses sans forcément s'en rendre compte, dont cette merveilleuse infusion qui l'a bien soulagée quand la bourguignonne avait la jambe en atèle …

L'infusion était prête, elle l'amena à Esta et l'aida à boire doucement.

Tu seras bientôt en pleine forme … Et on pourra bientôt chanter à tue-tête des chants Bourguigons devant une bonne bière !

La brune sourit et alla préparer son matériel le temps que le remède fasse effet … Bassine d'eau vinaigrée … Mains propres aiguilles et fil de soie en place …
Elle jeta un regard au teint pâle de son amie et commença à passer un tissu imbibé d'eau vinaigrée sur la plaie.
Elle est douce la brune, ses mains fines tremblent un peu, ses gestes ne sont pas sûrs, elle n'a fait ça que quelques fois mais les cicatrices étaient toujours jolies à la fin …
Doucement des points se formaient au fur et à mesure que les minutes passaient … La plaie béante se referma doucement.
Une quinzaine de points au final.
Des gouttes de sueur perlaient sur le front de Miss, ses yeux lui brûlaient, elle était restée concentrée pendant toute la durée du soin et cela se voyait : la plaie était maintenant refermée et les points étaient beaux à voir.
Elle passa de nouveau un peu d'eau vinaigrée sur la blessure et la pansa après avoir déposé une fine couche de miel.

Long soupir. La donzelle regarda Esta, ses yeux étaient fermés, mais sa respiration reprenait un rythme rassurant.
Doucement elle couvrit la Tourangelle d'un drap propre et s'éloigna pour la laisser se reposer.
Pendant ce temps Miss nettoya son matériel dans l'eau vinaigrée et le sécha avec soin.

Rêveuse, elle parla toute seule en regardant cette magnifique salle.

Vivement que tous soient de nouveau sur pied … Vivement que l'on puisse se retrouver aux étuves … Vivement cette réception qui promet d'être grandiose !

_________________
Drunk
Bourges - Après-midi avant le Piège

A peine put-il marché qu’il se rendit en ville pour y faire quelques frasques.
Comme beaucoup de personnes le prenaient pour un hydre, son comportement ne risquait de ne pas trop choquer la populace.
C’est ainsi qu’il s’était rendu à clopin clopant faire le pitre, histoire de réveiller les Bourgiers.
Il s’était d’abord rendu à la cabane de l’arbre à poème et s’en était pris au torchon de l’ancien maire de Bourges.
Puis de retour en ville, il avait placardé les murs d’affiche et mis le cirque dans deux ou trois bureaux de la commune.
D’aucun ne l’interpella pour l’arrêter. On aurait dit le calme avant la tempête.
En passant devant l’église il s’était rendu compte qu’il n’était plus un voyou et que ce comportement n’était pas digne de la Enece Morticinus.
Et que du coup, il avait nui à la réputation de ses compagnons qui étaient loin d’être des sauvages comme lui.
Mais ses plaies étaient en train de détremper ses bandages, ils devaient retourner précipitamment au Palais où la fête aurait lieu pour se faire soigner.
Peut-être que lorsqu’il ira mieux, il réparera ses dégâts…

_________________
Estainoise
Au palais….de l’Enece Morticinus

Du campement des bourguignons, Esta s’était retrouvée sur une civière et emmenée par des bras solides guidés par Miss.
Esta n’en menait pas large, elle se laissait transporter en grimaçant à chaque fois que les porteurs, marchant sur un terrain escarpé, donnaient un à-coup.
Aux portes de cette belle bâtisse, Esta ne pu guère remarquer grand chose encore même si parfois elle entrouvrait ses paupières.
Elle se savait en lieu sure..
Même si quelques pendus aperçus la refroidirent encore un peu plus….

Elle murmura…j’ai froid Miss….puis elle sombra encore dans un demi sommeil…..

Miss guidait alors les porteurs vers une salle assez grande, une sorte d’infirmerie où plusieurs étaient étendus là.
Esta fut alors déposée sur une couche bien plus agréable que ce qu’elle avait connu depuis des mois.
Sans trop encore prendre conscience de quoique ce soit, Esta reposait son corps en se détendant sur ce matelas moelleux, elle qui couchait à même la terre depuis si longtemps, bien avant la guerre d’ailleurs.

Miss lui fit alors boire un breuvage qui permit à Esta de se détendre encore plus….
Ses paupières se firent encore plus lourdes et des rêves fantasques l’emmenaient au devant des portes du délire sans qu’elle sente alors Miss lui recoudre le flanc droit….

Esta aimait alors ces rêves, elle souriait inconsciente, même si un point de couture de Miss pouvait aussi , un instant et très vite, la faire grimacer. Dans ses rêves, elle revivait les instants partagés avec ses compagnons, des séances d’entrainement aux réunions d’importance à la taverne de Furette qui avait été un temps le bureau de la vivum puis de l’enece.
Elle revivait les rires et ces instants où chacun savait, ce qu’il avait à faire.
Alors que Miss lui faisait une belle couture, Esta pensait encore à ses compagnons……

Tu seras bientôt en pleine forme … Et on pourra bientôt chanter à tue-tête des chants Bourguigons devant une bonne bière !

Esta ouvrit alors les yeux,esquissa un sourire…..et répondit…je suis au top Miss…..
Puis Esta tend l’oreille et écoute….

Tu entends Miss…..hein, tu entends ? On dirait qu’il faut y aller…..oui, il faut se presser….on nous attend je crois…..

Esta se redresse sur sa couche….Le pavot a fait son effet, elle ne sent plus rien…ah mais non….la voilà qui étouffe un cri….

hum….Ils vont bien pouvoir m’attendre encore un peu n’est ce pas Miss ? faut pas qu’on m’oublie hein….
Tu leur diras que j’suis là…


Esta se pose à nouveau, la tête posée ...elle regarde ailleurs....puis elle plonge à nouveau dans ses rêves....
_________________
Falco.
Palais Jacque Coeur- Piège à poussins

Copie du dernier post de LJD Ysabeau sur le topic "Vent de Révolte". Pour faciliter la soudure aux participants et lecteurs


Ysabeau a écrit:
Ysabeau regarda Jimmy... le jeune homme était déterminé. Elle lui chuchota

attention à vous mon ami... vous serez plus utile à notre Berry en liberté que dans les geoles...

puis salua la jeune femme à la voix profonde et mélodieuse.
A la porte du bureau, elle entendit des pas, le cliquetis discret d'armes. Elle fit signe à Jimmy et à la jeune femme de se cacher derrière une tenture. Elle en était persuadée, le piège était en train de se refermer sur eux.
Elle se leva.
Porte s'ouvrit.
Soldats entrèrent, nombreux, trop nombreux.
L'encadrèrent, la menèrent à travers les couloirs dans la grande salle du Palais Jacques Coeur.


suite au Palais Jacques Coeur, qui nous aiment nous suivent !


Dans la Cour du Palais.

Cry havoc!
Rats au collet!


Les révoltés se croyaient maîtres des lieux.
Même si les plus expérimentésse doutaient bien qu'avec une armée en ville, il était illusoire d'obtenir une victoire .
Assaut symbolique, par principe de resistance.

Justement ce que Falco de Cartel compte bien entraver par de promptes réactions.
Ils ont eu des pertes cruelles et il ne fera pas risquer la peau des troupes dans d'interminables escarmouches.

Alors avec Anakin, Maitre de la Ville, ils avaient préparé le guet apens.
Laisser venir les insurgés.

Les compter.
Les attirer dans leur rets.
Eviter le combat.
Capturer les meneurs.


Alors que tandis que dans la Salle d'apparat Ysabeau prie son compagnon de fuir, à raison.
Dehors le cri de guerre résonne sous les arcades.
Les portes fermées s'ouvrent à la volée.
Gens de guerre , lames baissées, arbalètes armées qui encerclent les infortunés.





Mais le manchot même à moitié égorgé, connait ses classiques sur le bout des doigts de sa main restante.
Vegece.
L'art de la Guerre...
Citation:


CHAPITRE XX.

Qu'il faut faciliter une issue à l'ennemi enveloppé, pour le défaire plus facilement.

Les généraux médiocres comptent sur une victoire complète, lorsqu'à la faveur du grand nombre ou d'un défilé, ils tiennent leur ennemi enveloppé au point de ne lui laisser aucune retraite ; en quoi ils se trompent. Une troupe ainsi réduite au désespoir tire de son désespoir même des forces et de l'audace. Le soldat qui se voit certain d'une mort prochaine, cherche à ne point mourir seul aussi a-t-on toujours goûté cette maxime de Scipion : Ouvre une porte à l'ennemi qui fuit. En effet, dès qu'une troupe, ainsi enveloppée, aperçoit une issue, tous s'y jettent en foule, songeant beaucoup moins à combattre qu'à fuir, et se laissent égorger comme des brutes. Il est même d'autant plus aisé de tailler en pièces toute la troupe, qu'elle sera plus nombreuse ; parce que l'avantage du nombre deviendra un désavantage pour des gens épouvantés, qui craignent presque autant la vue de l'ennemi que ses armes. Une troupe enveloppée qui, au contraire, n'aperçoit aucune issue, se porte assez communément à cet excès de valeur qui peut seul la sauver : alors elle est capable de renverser une troupe plus nombreuse et plus forte. Virgile a dit :
Le salut des vaincus est de n'en plus attendre.



Ainsi les portes donnant sur la rue , une echappatoires sont soigneusement laissées ouvertes.
Economiser les forces.
Ne pas risquer de pertes inutiles
Ni de permettre à un ennemi desespéré de faire un miracle de bravoure.

Partout ce sont hurlements et ordres, retenue et discipline.

Sauf dans la Salle d'apparat...



La Salle d'Apparat. Devine qui vient dîner ce soir?


Schhhhh....Votre...AMie...Grlllllllll..A raison...Fuyez.


De la tenture sortent litiére avec un Falco aux râles sanglants, et deux pestes de la Enece.
Des autres portes des soldats déboulent.
Encore une fois.
Une seule issue.

Ysabeau a encore un verre de Poire de Sancerre en main.

Selon ses dossiers elle fut rectrice de l'Université et posséde petite noblesse.
Belle prise.
Il craignait de ne prendre en filet qu'un obscur coupe jarret.

Claquement de doigts pour qu'on l'approche.


HhhhschhhhhhHHHHHH..........Tout est perdu..Ssssssauf l'honneur....Gargllllll...Rendez vous, madame.


Il est certain qu'il ne paye pas de mine le manchot en litiére portée.
Le crâne chauve et visiblement défoncé ya peu.
Le visage traversé non pas d'une élégante balafre de dandy, mais d'une déchirure qui ayant fendue les lévres, révéle quelques dents quoiqu'il fasse.
Brulé, couturé.
Immense en taille et sec comme une vieille vigne.
En brigandine salie de sang, le cou impregnant de carmin une etoffe blanche.

Mais bien fol qui se fierait à cela en telle situation.

Nouveau geste.
Pour qu'on lui apporte un fin gobelet d'alcool local.
Il goute.
Tousse.
Ecume de sang, encore et encore..

Ab...Jurez..Le Fffffffffélon...Kôf!kôf!
QUI?
Commande...
QUI ....Vous...Ordonne.


Une longue pause.
Tandis que l'étau se referme de toute part.

Schhhhhhhhhhhh...Je crains que....Ssssans aveux...Vous Soyez...Décapitée.........Noble Dame.


Et la faudrait vraiment être inconscient pour croire qu'il déconne.

_________________
Angelyque
Salle d'apparat. L'objet de toutes les attentions




Angelyque se tenait à la gauche de Falco, tandis que Maud se tenait à sa droite. Régulièrement, elle levait les yeux au ciel car le malade avait tendance à s'enerver tout seul, ce qui n'était pas bon pour sa blessure. Heureusement que le second de la Enece Morticinus avait ses amazones autour de lui et veillaient. D'autres, en phase de guérison, ne tarderaient certainement à l'entourer de leur attention.

L'air très digne, elle inclina légèrement la tête vers la nouvelle venue en guise de salutations

Elle ne remarqua pas le geste qu'il fit pour réclamer un verre d'alcool local, concentrée sur dame Ysabeau, qu'elle connaissait pour avoir perdu plusieurs mois plus tôt contre elle lors d'éliminatoires de joutes. Le genre de vexation que la Charolaise n'oublie jamais.

Quand elle entendit tousser Falco, son regard se reporta sur le blessé. Avec dexterité, elle lui retira le verre des mains. Et lança un regard noir au valet qui venait de le servir.


Si vous servez à nouveau de l'alcool au Seigneur d'Oserez sans mon assentiment, je vous embroche.

Se tournant vers Falco, elle se pencha vers lui et murmura à voix basse mais d'un ton néanmoins ferme.

Vous avez droit au lait ou à la tisane. Rien de plus tant que vous n'avez pas été recousu par la douce Maud. Et c'est inutile de discuter.

Puis laissa Falco parler.
_________________
Ysabeau
Salle d'apparat... ça commence...

Schhhhhhhhhhhh...Je crains que....Ssssans aveux...Vous Soyez...Décapitée.........Noble Dame.

Calmement, elle posa son verre de poire qu'elle avait vidé, il ne s'agissait pas de perdre une goutte de ce nectar. La poire de Sancerre... renommée dans tout le Royaume.
L'homme lui parlait était blessé, une large plaie à la gorge. Et pourtant, elle sentait sa détermination, la menace dans ses yeux et dans ses paroles.
Encadrant l'homme blessé, deux femmes qui le veillaient comme la prunelle de leurs yeux.
Elle reconnut l'une d'entre elles... pour avoir jouté contre elle et l'avoir mise à terre. Un petit sourire.
Regard sur l'homme blessé et...


Des aveux ? mais je suis fière d'avoir repris, même brièvement, la mairie de notre capitale berrichonne. Fière d'avoir, un court instant, rendu espoir aux berrichons fidèles à leur duché. Voilà mes aveux.

Elle se tut, debout, droite dans ses bottes, le petit bonnet rouge assorti à ses braies (hé oui, elle aimait l'harmonie des couleurs) fièrement posé sur sa tête. Croisa les bras. Attendit.
_________________
Jimmy_de_aragon
Salle d'apparat

Non… Jimmy n’avait pas fui, malgré le vain conseil de son amie…

Une troupe en armes aussitôt les cerna…. le jeune homme soupira. Cela avait été bien trop facile, et peut-être s’il n’avait eu la forte senteur de la poire dans ses frémissantes narines, aurait-il pu mieux supputer la situation…

Mains liées, pointe d’épée sous le menton, le rebelle fut bien vite mis hors d’état de nuire et emporté par les sbires de cet étrange personnage à la diction difficile et au visage labouré de prêt.
Il eut toutefois l’occasion de tourner la tête et de voir dame Ysabeau accepter avec dignité le sort qui déjà crachaient les demi-lèvres de l’alité.

Il eut juste le temps de crier, avant qu'un pommeau d'épée ne lui fasse perdre connaissance


— Vive le Berry !!! Vive notre D.... aouh..... zzzzzzzzzzzz

_________________

Soldat de l'ost berrichon... Mon épée au Berry !!!!
Falco.
Salle d'apparat - Arrestation et plus si affinités

Il abhore son état qui le contraint à subir les envies sincères de l'aider d'Angélyque et Maud..Ceci dit, l'alcool lui semble proscrit. Si cela a du exterminer quelques millions de germes, il a eu aussi l'impression atroce d'avoir la gorge offerte à des frelons excités.

Parler est une torture, sa poitrine prend l'air et le recrache autant par sa bouche que par sa plaie mal refermée.
Il a aussi la sensation inquiétante que son "Grand Mal", cette espèce de tuberculose qu'il a contracté aprés un accident contre l'Ost de Touraine s'est sournoisement réveillé.
Trop de sang quand il tousse.

Qu'importe.
Le piége est clos.
Ysabeau ...Un acolyte fort imprudent...Et , lui glisse t'on à l'oreille, un troisième..Orcarthur ou quelquechose comme ça.

Ysabeau lui réponde ce à quoi il s'attendait.
L'autre est rapidement neutralisé et se reveillera dans les caves..Mis en Procés.

Alors il fait le pire auquel on puisse s'attendre.
Il se fait apporter son écritoire et, sans un mot, aligne des mots d'une écriture trés fine.

A quoi bon jouer à un échange stérile?
La Dame , imbibée de culture berrichonne, semble bien méconnaitre les usages de Touraine.
En Berry on vénére les arguties juridiques, les débats sophistes et autres titillages d'orateurs à effets de manches.

Pas de bol.
Touraine est terre de gens féodaux et guerriers avant toute autres choses.
Si la Dame ne s'aperçoit pas trés vite de son erreur d'appreciation, elle aura une sinistre désillusion.

Au terme d'interminables minutes il tend un parchemin à Ysabeau.


Voushhhhhhhh.....Allez le remplir..gurglllllll....De vos a..A veux.
Citation:


Bourges
Le X du mois de Septembre 1459

Devant Falco de Cartel, second de la Enece Morticinus.
Devant Dame Angélyque de la Mirandole, Duchesse de Charolais.

Moi, Dame Ysabeau de........ avoue avoir tenté par la force et la ruse de reprendre la Mairie de Bourges aux forces vassales de la Couronne.

J'avoue avoir été soutenue et commanditée par le Duc Félon Alleaume.
J'avoue avoir été soutenue et commanditée par X, X, X (Notez les nobles complices et autres ex conseillers ducaux, point de roture)

Que la cour me pardonne et selon la qualité de mes aveux fasse son office.
Une mort par décapitation en place publique si je mens.
Une peine de 6 jours au pilori , vétue de ma seule chemise, en place publique de Bourges si je dis vrai.

Puisse votre clémence attenuer la sanction.

Que Dieu me pardonne.
Puisse ma peine m'apporter le pardon pour avoir défié la Couronne de France.

Fait sans Question ni Violence à Bourge au Palais Jacque Coeur devant les témoins mentionnés.

Signature:
Scel:


Sa tête se penche vers la gauche, les yeux observateurs.
Sondant dame Ysabeau.

Il ne tiendrait qu'à lui, si brave soit t'elle, sa tête serait déjà posée sur un billot.
Et son cadavre étêté exposé pendu à la Grosse Tour.

Mais cette guerre n'est pas un raid punitif habituel.
A terme cette province égarée doit revenir par elle même à sa place au sein du Royaume.


Schhhhhhhh....Vaut mieux ..vive..et le FFFFFfélon mort...Que..schhhhh...Morte et lui aussi.
Berry Sssssssse..Sera plus riche avec vous que Sssssss Sans.



Un soupir , une toux glaireuse.
Il fait signe qu'on emporte la captive en lieu sûr.
Une chambre en étages et bien gardée.
Si la gueusaille ira aux caves, la noblesse à certains priviléges.

Aux questions muettes il acquièsse.

Oui, elle peut conserver la bouteille.

Ne reste plus qu'à patienter trés peu de temps...Et joindre le Procureur de Régence.
La Dame sera à la Justice des vainqueurs fidèes à la couronne.
Puissent ses aveux lui sauver la vie.


_________________
Ysabeau
Salle d'apparat, puis chambre en étage.

Ysabeau tourna la tête... Jimmy... Jimmy n'avait pas tenu compte de ses conseils, Jimmy... Il ne fallut que quelques minutes pour qu'il tombe sur les dalles, puis soit emporté par deux gardes, sans doute dans les geoles.

Falco, écume rouge aux lèvres, parole hachée, se fit apporter un parchemin qu'il couvrit d'une petite écriture.
Une goutte de sang, près de la signature.
Lui tendit le parchemin.


Voushhhhhhhh.....Allez le remplir..gurglllllll....De vos a..A veux.
Schhhhhhhh....Vaut mieux ..vive..et le FFFFFfélon mort...Que..schhhhh...Morte et lui aussi.
Berry Sssssssse..Sera plus riche avec vous que Sssssss Sans.


Parchemin à la main, elle regarda Falco dans les yeux. Sans un mot. Des aveux... Mais elle avait déjà avoué...
Deux gardes l'encadrèrent, et la conduisirent dans les étages, dans une pièce à la fenêtre grillagée de lourds barreaux.
Parchemin à la main. Une bougie éclairait la pièce. Elle s'assit à la table de bois de chêne, où étaient disposés calame et encre.
Elle lut.


Citation:
Bourges
Le X du mois de Septembre 1459

Devant Falco de Cartel, second de la Enece Morticinus.
Devant Dame Angélyque de la Mirandole, Duchesse de Charolais.

Moi, Dame Ysabeau de........ avoue avoir tenté par la force et la ruse de reprendre la Mairie de Bourges aux forces vassales de la Couronne.

J'avoue avoir été soutenue et commanditée par le Duc Félon Alleaume.
J'avoue avoir été soutenue et commanditée par X, X, X (Notez les nobles complices et autres ex conseillers ducaux, point de roture)

Que la cour me pardonne et selon la qualité de mes aveux fasse son office.
Une mort par décapitation en place publique si je mens.
Une peine de 6 jours au pilori , vêtue de ma seule chemise, en place publique de Bourges si je dis vrai.

Puisse votre clémence atténuer la sanction.

Que Dieu me pardonne.
Puisse ma peine m'apporter le pardon pour avoir défié la Couronne de France.

Fait sans Question ni Violence à Bourge au Palais Jacque Coeur devant les témoins mentionnés.

Signature:
Scel:


S'apprêta à remplir, à raturer, à... Quand un garde entra, porteur d'un pli scellé et cacheté. La Procure... C'était son acte d'accusation.Elle le décacheta et le lut.



Citation:
procès opposant 2011-09-06, Ysabeau au Duché du Berry

Ysabeau est accusé de trouble à l'ordre public.

Acte d'accusation
Procès opposant le Duché du Berry à Dame ysabeau, le 06 septembre de l'an de Pâques 1459 pour HAUTE TRAHISON****

Vötre Honneur,
La nuit du 05 au 06 Septembre 1459, à Bourges, a eu lieu une révolte qui a abouti. La prévenu, Dame Ysabeau a commis son méfait sans aucune autorisation de notre Duc.

Ces faits sont réprimés par les Loys Berrichonnes, en accord avec l'extrait suivant, je cite :
Livre III, Droit Coutumier Article 3 : De la jurisprudence des Révoltes.
« Des révoltes
Toute révolte approuvée par une majorité de conseil ducal est légitime. »

Conformément à la coutume berrichonne, le prévenu a le droit de se faire représenter par l'avocat de son choix.
Prononcé à Bourges, le 06 septembre de l'an de Pâques mil quatre cent cinquante-neuf,
Par Xena, Procureur du Berry,
Au nom du conseil d'occupation !


Ainsi, le conseil d'occupation faisait état de la coutume berrichonne pour l'accuser... Elle souligna la phrase. Eut un petit sourire. Conformément à la coutume berrichonne, le duc du Berry devait être un berrichon... Conformément à la coutume berrichonne, Alleaume avait été élu par la population, et même si elle n'avait pas voté pour lui, elle l'avait reconnu comme duc et prêté allégeance.
Alleaume avait lui-même prêté serment d'allégeance devant la Reyne, et celle-ci l'avait reçu... avant de se rétracter quelques jours plus tard.
Même si elle n'avait que peu d'illusions sur la bonne foy de ses accusateurs, elle dirait sa fidélité.
Avant d'être conduite au tribunal pour se défendre (hé oui, on lui accordait ce privilège) et appeler deux témoins, elle commença à remplir ce que Falco appelait ses "aveux"...


la suite un peu plus tard, la marionnettiste doit partir ^^

_________________
Estainoise
Quelques temps après que le piège se soit refermé sur les révoltés…..
Préparation des étuves du palais Jacques Cœur….


Esta avait passé plusieurs jours à se remettre. Très peu de temps après avoir été rafistolée par Miss, elle allait de la fenêtre à son lit sans trop encore pouvoir faire autre chose.
Elle avait assisté à la venue des révoltés, elle avait pu voire le piège qui s’était refermé sur eux.
Ca faisait peine de voire ces révoltés se faire cueillir ainsi sans pouvoir faire quoique ce soit. Beaucoup furent emmenés dans les caves profondes du palais.
Quel sort leur serait il réservé ? Ils avaient finalement fait ce que tout un chacun se devait faire pour défendre son duché. Cependant, suivre des fous sans conscience politique les avait conduits directement à l’infortune.

Esta, du haut de sa chambre, regardait. Elle ne pouvait faire que cela vu son état, même si elle se remettait peu à peu de ses blessures.
Esta commençait à être lasse de cette guerre.
Elle était lasse de voire le sang couler, ceux de ses amis mais aussi ceux de ses ennemis. Elle prenait quelques nouvelles.
Elle avait donc su qu’un conseil de régence avait été mis en place, et le régent était Vaxilart, homme qu’elle avait croisé quelque fois lorsqu’elle-même vivait encore en Bourgogne.
Elle respectait l’homme, elle le savait d’expérience, mais saura t’il trouver des solutions pour pacifier ces terres hostiles ?
Saura t’il trouver des solutions pour que les berrichons et royalistes ne meurent pas de faim un à un après être tombés sous les lames ?
Esta avait bien quelque doute car il lui avait été rapporté que rien n’avançait vraiment.
Les berrichons refusaient de pactiser avec l’ennemi.
Ils préféraient la politique de la terre brulée quitte à voir leur duché acculé au néant, quitte à voir bon nombre de berrichons prendre la route pour essayer de trouver asile ailleurs et quelques miches de pain.
Bourges, lui avait on dit n’était que désolation et le silence de ceux qui avaient tenu les reines du pouvoir été déconcertant.
Le juge du conseil de régence était devenu fou lui avait on dit aussi, prenant l’un pour un autre afin de le pendre.

Esta était restée de longs jours à méditer dans cette chambre. Sa plaie à son flanc droit, grâce au bon soin de Miss se refermait correctement et bientôt, elle pourrait quitter la chambre.
Elle espérait alors retrouver ses compagnons, elle espérait pouvoir parler avec quelques berrichons sans haine afin de leur expliquer aussi ce qu’il se passait, car elle se doutait bien que le paysan du coin n’y comprenait plus grand-chose.

C’est un matin qu’elle eut missive de Falco, lui enjoignant de quitter la chambre car il lui donnait mission. A la lecture de la missive, elle soupira….
Il lui fallait donc organiser une journée étuves avec le personnel du palais…. Drôle de mission que celle-ci, même si tous en avaient certainement besoin…..

Alors ce jour là, elle se leva enfin, s’habilla….et entreprit de visiter le palais qu’elle ne connaissait guère encore.
Elle s’adressa à un domestique qui avait préféré rester au service de l’Enece plutôt que de pendouiller à une des fenêtres du palais.
Ils étaient plusieurs à avoir choisi la voix de la raison. Pourquoi mourir pour rien ?

Montrez moi la salle des étuves…..lui demanda t’elle enfin….

La domestique s’empressa de l’emmener dans cette immense salle où bacs en tout genre était disposés, les uns à coté des autres…..
Esta inspecta cette salle qui n’avait pas été utilisée depuis un petit moment, surement à cause de la guerre. Elle s’imaginait alors ce que cela allait donner lorsque tout serait en place et que les conviés viendraient en profiter.


Avec d’autres domestiques, faites porter du bois et faites chauffer de l’eau….Il y a fort à faire et tout doit être en place pour cette après midi……
Esta inspecte les bacs, la toile de chaque baquet est bien en place et propre….Au moins, ce sera cela de moins à faire.
Les domestiques du palais n’avaient pas été fainéants et ils avaient assuré l’entretien malgré les temps difficiles.

Tous s’affairèrent alors et Esta suivait la mise en place en donnant quelques directives de temps à autre.

Pensez aussi à quelques collations et du vin.....

Heureusement, le personnel était de qualité et ils en connaissaient bien plus qu’Esta sur tout cela.
Peu à peu, l’eau fut chauffée, les bacs remplis un à un et ensuite recouverts d’une bâche afin de garder l’eau à bonne température…..

C’est alors qu’Esta s’adressa aux gamins des domestiques en leur donnant quelques deniers….allez courir dans le palais, dans les rues de Bourges pour prévenir que les étuves sont prêtes…allez, courez et n’oubliez personne….

Une nuée de gamin s’en fut alors…..
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Ysabeau
Chambre gardée à l'étage

Ratures, taches d'encre... Le parchemin fut bientôt illisible.
Heureusement, ses geôliers avaient eu la bonne idée de poser sur la table plusieurs parchemins vierges de toute inscription.
C'est qu'elle ne se contenterait pas de compléter ce que lui avait remis Falco.
Elle se devait, par honneur, de dire ce pourquoi elle avait fomenté cette révolte.
Elle réfléchit, pesa ses mots.
Elle savait bien qu'elle ne serait pas entendue... Peu importe, elle aurait dit, ou plutôt écrit, signé et scellé, ce qu'elle avait à exprimer.
Le plume courait, agile, sur le parchemin.
Elle termina.
Relut.
Sécha l'encre.
Signa et posa son scel, qu'elle serrait fort heureusement dans sa besace.
Puis appela un garde pour qu'il transmette ses aveux sincères, y joignant la missive du duc légitime du Berry.


Citation:
Bourges
Le 11 du mois de Septembre 1459

Devant Falco de Cartel, second de la Enece Morticinus.
Devant Dame Angélyque de la Mirandole, Duchesse de Charolais.

Moi, Dame Ysabeau de Tabarka, dame de Sury près Léré avoue avoir tenté par la force et la ruse de reprendre
la Mairie de Bourges aux forces occupant le trône ducal.

J'avoue avoir été soutenue et commanditée par le Duc légitimement élu, Alleaume.
Vous trouverez ci-joint sa missive m'enjoignant de me révolter.
J'avoue avoir été soutenue et commanditée par l'ensemble du conseil ducal légitime, retranché dans le Castel de Chenonceaux.

Que la cour m'entende et juge de la légitimité de mon action.
La Coutume Berrichonne indique que toute révolte approuvée par le conseil ducal est légitime.
Je n'ai défié la Couronne de France que parce que la Reyne a failli à son devoir de suzeraine envers le Berry.
J'ai été fidèle à mon devoir de vassalité envers le duc Alleaume, duc légitime par la grâce des urnes, duc ayant prêté allégeance à la Reyne Nebisa qui l'avait reçue.
Je précise que j'aime le Berry ET le Royaume de France, je me suis bien souvent opposée au parti dominant sur ce point.

Je ne pense mériter ni une mort par décapitation en place publique, si je mens - mais je ne mens pas -, ni une peine de 6 jours au pilori,
vêtue de ma seule chemise, en place publique de Bourges si je dis vrai.

Puisse votre raison vous inspirer un geste de clémence.

Que Dieu inspire à nos dirigeants d'oublier la soif de pouvoir et de cheminer vers la paix.
Puissent les belligérants entendre la voix de la sagesse.

Fait sans Question ni Violence à Bourge au Palais Jacque Coeur devant les témoins mentionnés.

Signature: Ysabeau de Tabarka, dame de Sury près Léré
Scel:


Missive d'Alleaume de Niraco, duc du Berry par la grâce des urnes

Citation:
De Nous, Alleaume de Niraco, Duc légitime de Berry,

A Vous, Ysabeau de Tabarka, Dame de Sury sur Léré,

Salut !

Vous avez pu le remarquer, un vil Bourguignon à prit place dans notre Castel.

Comme vous le savez, celui-ci ne détient aucune légitimité, si ce n'est seul de tout fourbe usurpateur que l'on fera décapiter une fois notre place reprise.

Je vous demande en ce jour de monter une mutinerie avec les habitants de Bourges afin de reprendre le pouvoir dans la bonne ville de Bourges.

Fait à Chenonceau, le cinquième de septembre de l'an de Pâques 1459.

Alleaume de Niraco,
Duc de Berry



Le garde parti vers la grande salle d'apparat, elle commença à penser à sa plaidoirie, et aux témoins qu'elle appellerait pour la défendre. Si défense était possible devant ceux qui refusaient d'écouter.
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Miss.
[ Palais Jacques Coeur, dans ses apparements ]


Les journées étaient longues et se ressemblaient, jusqu'à l'avant veille.
En effet, alors que Miss était en taverne tranquillement avec les autres comme à son habitude, c'est Erik qui était entré.
Erik, oui ! Son Tri d'amour, Pair de France et ancien Duc de Bourgogne, le beau, le grand Erik de Josselinière.
La brune lui avait sauté dessus, sans faire attention que le pauvre avait une jambe en moins et en plus très mal guérit.

La soirée avait commencé par un élan de tendresse inégalable, dans les bras l'un de l'autre pendant des heures à se raconter leur misère, Miss n'avait pas arrêté de chouiner et séchait ses larmes sur la chemise du Pair.
La fin de soirée fut beaucoup moins tendre, son moignon le faisait souffrir le martyr et le pauvre entrait dans de profonds délires.
Le goût de se battre il ne l'avait plus. La mort l'attendait au bout du chemin qu'il disait.
Phrase reçue comme un coup de poignard en plein coeur pour la brune, elle avait déjà tout perdue il y a peu .. Pas lui, c'était inconcevable.

Installée dans ses appartements qu'elle s'était appropriée au Palais, la brune était en train d'écrire une longue et magnifique lettre à son Erik.
Elle cherchait les mots justes, ceux qui bouleverseront le Tri, ceux qui chasseront ce mal de vivre.
Cela faisait maintenant presque une heure qu'elle était penchée sur la missive, son poignet commençait à être engourdit et l'encre se vidait au fur et à mesure que la lettre était rédigée.
Après plusieurs relectures, la Bourguignonne attacha cette dernière à la patte d'un pigeon et le laissa s'envoler par la fenêtre …
Plus qu'à attendre la réponse, pourvue qu'elle soit positive.

La donzelle se laissa tomber sur sa chaise dans un long soupir... quand un enfant entra en trombe dans la chambre de Miss.

Hey m'dame, les étuves sont prêtes !

Un sourire niais illumina le visage de Miss. Pas le temps de lui répondre que le gamin était repartit à toute vitesse.
Les étuves .. Enfin ! Ca va mousser !
Sans attendre une minute de plus la brune incendiaire rangea son nécessaire d'écriture et se dirigea vers la porte pour rejoindre le couloir, ainsi que les autres !

Jérémie !! Jéré... Mince, mon parfum à la violette.

Bah oui, un bain qui ne sent pas la violette n'est pas un vrai bain ! Eh puis elle avait promis au brun qu'il sentira bon la violette après son passage aux étuves, une promesse est une promesse.
A toute vitesse elle ouvrit ses malles et chercha sa fiole et une tenue propre par la même occasion.

Trouvé ! La brune s'y retrouvait toujours dans son petit boxon.

De nouveau elle partit en vitesse de la chambre, referma la porte derrière elle se précipita dans les couleurs du Palais à la recherche de …

Jérémie !!! Les étuves sont prêtes !!!

Sans aucune gêne elle ouvrit les portes des appartements voisins pour voir s'il n'y était pas caché, tenant ses affaires d'une main, remontant ses jupons de l'autre pour ne pas se prendre les pieds dedans.

Des « Oups », des « Pardon » et des « Excusez-moi » sortaient à tout va de la bouche de Miss lorsqu'elle entrait dans les mauvais appartements.

Bon sang où est-il passé ?!

Les hommes, jamais là quand on les cherche !

Une nouvelle porte, ouverte au hasard et un Jérémie en train de pioncer sur le lit.
Un sourire attendrit s'illumina sur le minois de la brune.. Elle s'approcha doucement.

Jérémie, les étuves sont prêtes apparemment ..

Elle sourit, ravie.

Je vais aller tout préparer tu m'y rejoins ?

Sans attendre sa réponse, Miss lui colla un baiser sur le front et tourna les talons pour rejoindre les étuves tant espérées.


[ Aux étuves ]

Trottinant dans les grands couloirs, dévalant les marches, elle arriva enfin devant Esta et les bacs.

Roooh tu es merveilleuse Esta d'avoir tout préparé …

Elle posa ses affaires sur un banc près d'un des bacs et enleva la bâche qui recouvrait l'eau.
Doucement elle versa quelques gouttes de sa violette et respira l'eau, les yeux brillants.
Jérémie n'allait pas tarder à arriver, elle se déshabilla doucement en attendant, en sorte de n'avoir qu'une longue chemise sur le dos.

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Arcothur
Chambre en étage

Arcothur entra dans la pièce encadré par deux gardes et enchaîné.

Après l'avoir jeté à terre, les geoliers fermèrent la porte derrière eux.
Regardant la pièce qui allait devenir sa geôle provisoire, il vit Dame Ysabeau et lui montra ses chaînes.


J'étais tranquille dans ma boucherie à découper de la viande quand ils sont venus avec ce document.


Il lui tendit le document

Citation:
Procès opposant le Duché du Berry à Arcothur dit 2tait, le 11 septembre de l'an de Pâques 1459 pour HAUTE TRAHISON****

Vötre Honneur,
Reconnu 2 fois en révoltes à Bourges par Miss, chef Maréchal en Septembre 1459. La prévenu, Sir Arcothur est un agent de la police de bourges, il a commis son méfait sous la responsabilité de l'ancien Conseil félon et de l'ancien Duc Alleaume !

Ces faits sont réprimés par les Loys Berrichonnes, en accord avec l&amp;#65533;extrait suivant, je cite :
Livre III, Droit Coutumier &amp;#65533; Article 3 : De la jurisprudence des Révoltes.
« Des révoltes
Toute révolte approuvée par une majorité de conseil ducal est légitime. »

Conformément à la coutume berrichonne, le prévenu a le droit de se faire représenter par l'avocat de son choix.

Prononcé à Bourges, le 11 septembre de l'an de Pâques mil quatre cent cinquante-neuf,
Par Xena, Procureur du Berry,
Au nom du conseil d'occupation !


Vous ne trouvez pas Madame qu'en utilisant les lois berrichonnes, ils se mettent eux même hors la loi.

il se mit alors assis par terre et attendit ses gardiens.
Ysabeau
Chambre gardée à l'étage

Ysabeau, affairée à peaufiner sa plaidoirie, entendit la porte s'ouvrir.
Elle leva la tête.
Un jeune homme, enchaîné, fut poussé dans la pièce par les gardes. Tiens, il avait plus de chance que l'ami Jimmy qui, lui, avait été conduit dans les bas-fonds du Palais.
Elle ne le connaissait pas, la nuit était si obscure le soir de la révolte qu'elle n'avait pas vu distinctement qui la suivait.
Le jeune homme lui montra l'acte d'accusation.
Rédigé exactement comme le sien...


Oui, Arcothur. C'est ce que je pense aussi. Utiliser la Coutume Berrichonne alors que cette même coutume indique que le duc doit être berrichon... Je vais faire valoir mes arguments.
J'ai peu d'espoir d'être entendue, mais je compte bien me battre jusqu'au bout.


Elle reprit son travail, puis écrivit à plusieurs personnes pour leur demander de l'assister en tant que témoins. Des personnes qui pourraient affirmer qu'elle n'était pas une anti-royaliste forcenée, et que son action n'avait été que respect de son serment de vassalité.
Missives rédigées et scellées, appela un garde et les lui remit pour qu'il les porte à leurs destinataires.

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