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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Angelyque
La Duchesse du Charolais avait suivi l'échange. Dame Ysabeau semblait revenir à la raison. Elle espérait qu'une fois dans sa chambre elle saurait se montrer coopérative.

Preuve serait sans doute faite que c'était bien Alleaume qui était l'instigateur des révoltes, que le FIER était derrière tout ça.

Sous peu ils auraient le nom des nobles du Berry fidèles à la Couronne, et ceux responsables de ce bain de sang.

La Enece Morticinus avait à présent une mission, apaiser la population et protéger le Berry des quelques personnes qui étaient responsables. Eux devaient payer, et eux seuls
.

Elle attendit que les gardes emmênent la noble à l'étage et se pencha vers Falco

Avez vous encore besoin de moi? je dois me rendre aux étuves et réfléchir au choix de ma tenue. Je dois également retrouver Jérémi. Il est hors de question que je me présente à une réception avec ce bandage autour de la tête.

Vous devez pour votre part être rapidement recousu, sauf si vous optez pour le fer, dans ce cas, je me ferai un plaisir de vous faire quelque chose de très joli, vous ressemblerez à un pirate si vous me laissez faire. Et vous aurez en sus un bonbon au miel si vous vous montrez coopératif. Mais je ne veux plus voir ces bulles de sang! ça me donne des hauts le coeur!

Vous devrez aussi passer aux étuves. Maud et moi prendrons soin de vous, vous fleurerez bon le lilas et aurez la peau aussi douce que celle d'un nouveau-né. Et vous allez adorer ça!

Et nous devons nous occuper des autres nobles. Nous devons venir à bout des irréductibles Fieristes, véritable danger pour le Berry.

Il est temps que la noblesse berrichonne se positionne.

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ellesya
Troisième cour - Jardin

La fièvre était tombée depuis peu. Ses songes torturés avaient cédé la place à des rêves nourris des histoires contées par Marine. Ses cauchemars la laissaient moins angoissée à l'aube.
Quant aux plaies, elles avaient pris un aspect sain bien qu'elles restaient fort douloureuses.

Aidée de l'une ou de l'autre bonne âme, la jeune femme parvenait depuis la veille à se lever et, bien que sérieusement affaiblie, elle n'abandonnait pas ses efforts. Surtout quand ceux-ci la conduisaient jusqu'en taverne...

Pour l'heure, elle flânait par l'esprit dans le jardin du palais où elle s'était rendue à l'aide d'une béquille. Elle s'était assise sur un banc, sous un arbre dont le feuillage commençait à se parer de nuances dorées. Son regard vif argent se promenait sur le paysage.

En chemin pour le jardin, elle avait déposé un mot griffonné sur la couche de Drunk.


Citation:
Salut chef
j'aimerais te parler. Je serais dans le jardin entre sexte et none, si tu as l'envie et le temps.
Sya

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Drunk
Jardin du Palais

Drunk était passé aux étuves dans l'après-midi de façon discrète. Esta les avait réhabilitées et il prit un certain plaisir à s'y détendre.
Sa blessure au cou n’était pas aussi vilaine que celle de Falco mais c’était plutôt du côté de la hanche que cela ne s’arrangeait pas.
Et comme il ne tenait jamais en place, la cicatrice avait du mal à se refermer.
Il se déplaçait à l’aide d’une canne et commençait à avoir peur des séquelles, il se demandait s’il pourraitl un jour remonter à cheval sans difficulté ?
De retour dans sa chambre bleue, il trouva un mot griffonné de la Duchesse de la Louveterie.


Citation:
Salut chef
j'aimerais te parler. Je serais dans le jardin entre sexte et none, si tu as l'envie et le temps.
Sya


Le « Salut Chef » le fit sourire. En fait, il ne savait pas grand-chose d'Ellesya à part qu’ils aimaient bien se taquiner.
"L’envie", il l’avait, il était en quête de sagesse et toutes les rencontres qu’il avait fait jusqu’à présent le faisaient sortir de sa bétise.
Il regarda par la fenêtre. Elle était là bas, assise sur le banc sous un arbre.
Propre comme un écu neuf, il refit prestement son bandage autour de la hanche et enfila des vêtements qu’il ne mettaient que rarement, juste pour les grandes occasions. Après tout ce serait bal ce soir.

Il prit sa canne et descendit les marches du Palais, puis traversa la cour et la rejoignit sur le banc dans le Jardin.


Bonsoir Sya, comment vas-tu ?
J’ai trouvé ton mot, de quoi aimerais-tu me parler ?

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Fcpa79
[Palais Jacques Coeur-Appartement]

Depuis leurs retour « enfin » à Bourges il avait pu profiter d'un bon bain et d'une bonne chambre. Mais la routine gagna peu à peu le brun. Mais il attendait avec impatience la réception et l'étuve.
Il était passer par la salle ou devait ce situer les étuves mais rien.. Alors il décida rapidement de se balader dans les rues animés de Bourges. Bon des personnes bizarre ici et là.. surement des berrichons. Bref après un bref il regagna sa chambre et se posa sur son lit.

Il regarda le plafond de son appartement et lutta contre le sommeil. Ses paupières étant lourdes, il ne pu s'empêcher de roupiller, pourtant on était que le matin.. mais que voulez vous, le sommeil ça ce commande pas. Mais ça vient jamais quand il faut.. ( comme la diarrhée )
Bon il rêve toujours de paradis et de fin de guerre, mais principalement de bon vignoble en Bourgogne … ah que demander de mieux.

Plongée dans ses rêves les plus lointains une voix s'imprégna dans son sommeil. Celle de Miss.

Citation:

Jérémie, les étuves sont prêtes apparemment ..


Toujours dans son sommeil, un peu moins profond étant donner qu'il entend la brune parler il répondit spontanément.

Étuves ? Prête ?

A peine eu le temps d'ouvrir les yeux et de s'étirer que voilà Miss parti.

Citation:
Je vais aller tout préparer tu m'y rejoins ?


Elle lui bisa le front et parti comme une éclair, il n'as même pas eu le temps de répondre. Bon, il se leva difficilement, et chercha ses vêtement un peu partout dans l'appartement avant d'enfiler rapidement ce qu'il pu.
Il descendit rapidement de l'appartement avec huile de rose à la main et se dirigea vers les étuves.


[Aux magnifiques Étuves]

Entrée dans la salle ses yeux scrutèrent le plafond les murs et le sol. Cet endroit avais changer. En seulement une après-midi. Il se posa une question.. c'est la durée à laquelle il avait dormi car pour lui tout ça étais très compliqué en quelques heures de rendre cet endroit aussi merveilleux.
Il vit Miss déjà installé et entrain de patienter, il se dirigea vers Esta et lui murmure.


Bravo ! Je peux rien te reprocher.

Il sourit et fonça vers un banc ou ils se déshabilla et garda seulement le caleçon. Ni une ni deux il plongea dans l'étuves qui reniflait la violette à plein nez ! Puis il jeta un regard vers Miss.

On est trop bien ici, je bouge plus.

A par avoir foutu plein d'eau à côté, il n'avait rien fait de mal. Depuis le temps qu'il voulait y aller !
Pourvu que personne glisse avec toute l'eau à côté car il aurait le droit à des explications ensuite.
Alexandre.


La veille au soir, alors qu'il se trouvait dans une taverne de Bourges, il rencontra la Duchesse Angélyque qui après quelques politesses de bienséance lui demanda de se présenter au Palais le plus vite possible.

Il n'avait point revu la Duchesse depuis son départ précipité de la Bourgogne et les petites missives en bout rimé qu'il lui avait écrit étaient restées lettre morte.

La Duchesse avait proclamé en Bourgogne qu'elle recherchait un prétendant et Alexandre., toujours prompt à relever les défis, avait cherché à être celui-ci.

C'est à cette époque que Alexandre. fut engagé dans les armées du Berry faute de travail en Bourgogne.

Les retrouvailles de la veille furent assez surprenantes mais la discussion fut brève puisque monopolisée par le frère de la Duchesse, très en verve et en verbe ce soir là...

La soirée se termina par des adieux car Alexandre. connaissait sa destinée proche...

Mais avant son départ, et puisque c'était un ordre, il se présenterait au Palais.

Ce qu'il fit...

Là, devant le mur d'enceinte et la grande porte hersée, se trouvait une poignée de gardes, qui n'étaient point Berrichons, et qui filtraient les entrées avec zèle.

La peur du renégat se faisait sentir et tous les hommes en arme semblaient nerveux.

"Bonjour, je suis Alexandre., Autunois.

Sa Grâce Angélyque m'a demandé de me présenter icelieu et ce jour..."

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre.
...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho
--Le.sergent


Une voix vint tinter aux oreilles recouvertes de maille du sergent de garde à la porte du Palais.

Ordres avaient été donnés à la garde par la Régence du Duché, de ne laisser entrer aucun étranger et cela sous n'importe quel prétexte.

Le sergent aperçut deux de ses gardes mettre leur hallebarde brillante en travers du chemin d'un homme en arme qui ne portait aucun écu ou blason.

Il s'approcha et fit face à l'homme qui disait s'appeler Alexandre. et être natif de Bourgogne.

Il le regarda un instant des pieds à la tête et il constata que l'état de l'homme était plus que pitoyable. Il sentait la transpiration et ses vêtements eux, la litière des étables. Sa barbe était mal taillée, son mantel déchiré à plusieurs endroits. A croire que le Sieur avait passé plusieurs jours dans la soue aux cochons.

L'allure de l'homme était en tout point repoussante et le Sergent posa sa main sur le pommeau de sa lourde épée.

"Qui es-tu ? Regarde toi ! Je ne connais point de Duchesse, ni même de pastourelle, qui donnerait une invitation à un pouilleux comme toi !"

Avant que le Bourguignon ne puisse répondre, le Sergent dégaina son épée et les deux gardes pointèrent le pic de leur hallebarde vers l'abdomen de l'homme des cavernes.

Le sergent approcha la pointe de son épée vers la gorge du pouilleux et le trident en place le força à reculer.

"Dégage, raclure de pelle à crottes ! çà me ferait suer de salir mon épée luisante en te transperçant le ventre mais si il le faut... Allez ! Ouste ! Hors de ma vue !"

Les gardes présents se mirent tous à rire de bon coeur en regardant la scène dont l'acteur principal ne manquait pas de gouaille.

Le clochard fit donc demi-tout sans mot dire et le Sergent et les gardes le virent disparaitre dans les rues étroites du bas de la ville.

Le sergent crut alors bon d'ajouter à haute voix :

"Les ordres sont les ordres !"
Estainoise
Palais Jacques Cœur…entre Grilles et Etuves….

Esta sortait un temps de la salle des étuves.
L’air y était chaud et humide et comme elle ne s’était pas encore immergée dans un des bacs parce qu’elle avait encore tant à faire dans son nouveau rôle d'intendance, à accueillir les uns et les autres, à vérifier que rien ne manquait, qu'elle finit par aller naturellement jusqu’aux grilles du palais afin de se rafraichir un peu.
...juste une coute pause s'était-elle dit....

C’est alors qu’elle vit ces gardes refouler l’écorcheur Alexandre.
Certes, elle n’appréciait guère cet homme là, mais ces soldats contrevenaient fortement aux ordres de Falco et de l’Enece Morticinus entière.
Alors elle s’adressa hautaine envers ce sergent qu’elle ne connaissait pas et lui dit !

Vous savez comment on appelle ça…garde !
Un excès de zèle !
Et ceci est punissable !


Puis elle cria à celui qui rebroussait chemin…..Messire….Je sais que la duchesse Angelyque vous attend, revenez !

Aura-t-elle crié assez fort pour que celui-ci l’entende ?
Elle le vit bien un instant arrêter sa marche et regarder à son endroit…mais déjà, en colère, Esta s’adressa encore au soldat.

Vous avez bien eu tord de ne pas le prendre au sérieux, car j’étais présente lorsque sa Grace Angelyue l’a convié au palais !
Vous manquez à vos devoirs en les outrepassant !
Ce que vous auriez du faire, sergent, c’est d’aller quérir la duchesse pour lui demander ce qu’elle en pensait plutôt que d’essayer de penser par vous-même !
Le palais Jacques cœur n’est pas totalement fermé, combien de fois faudra t’il vous le répéter !

Et quand vous ne savez pas, allez donc demander à ceux qui savent tout en ordonnant à vos cerbères de tenir en respect et avec respect celui qui demande à entrer !


Pendant ce temps, aux étuves du palais, chacun se relaxait avec bonheur….avant de se préparer pour la réception annoncée...
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ellesya
Jardin du palais

Le nez au vent et les paupières closes, Sya savourait un moment de paix lorsque des bruits de pas claudicants se firent entendre.
Les éclopés n'étaient pas rares dans ce carré de verdure lorsque le temps était doux. Mais, cette fois, elle attendait quelqu'un. Pas d'impatience en son sein, uniquement le souhait d'une discussion.

Elle ouvrit les yeux et sourit simplement à Drunk lorsqu'il prit place.


Je vais bien. Et toi ?

Pas besoin de s'étendre sur la douleur, c'était le lot de beaucoup d'entre eux en ces lieux. Elle lui avait laissé la place sur le banc, du côté où elle n'était pas navrée.

De quoi j'aimerais te parler ? Potentiellement, de beaucoup de choses mais je vais peut-être me restreindre.
Est-ce pour moi que tu t'es si bien arrangé ?
Ponctua-t'elle d'une moue taquine. Avant de reprendre son sérieux.

En fait, je ne sais pas comment aborder cela alors ... voilà...
La vie hors campagne militaire peut modifier la vision que l'on a les uns des autres. Et j'ai cru comprendre que ton passé n'est pas des plus lumineux. Mais j'ai appris à apprécier ta compagnie et si nos routes continuent de se côtoyer en Touraine, j'aimerais que tu prennes la peine de réfléchir à l'invitation que je vais te faire.
J'ai des domaines, des terres, maints lieux pour qui veut s'intégrer à une Maison ou seulement avoir un repère et garder sa liberté. J'aimerais donc t'inviter à venir à Amboise. Nous pourrons nous entretenir sur la théologie ou d'autres thèmes, ou même, si nous retrouvons nos capacités physiques, nous entrainer à les conserver.
Je ne te parle pas d'aliéner ta liberté. Je ne veux pas que tu comprennes mal mes paroles. J'aimerais juste t'offrir mon amitié.


Elle réfléchissait tout en parlant, un peu inquiète, et son regard allait de sa main valide qui triturait un bandage à la balade sautillante d'un oiseau.

Marine et Marc s'en vont. Il reste toi mais je ne sais pas pour combien de temps, alors je voulais t'en parler même si cela semble prématuré.
J'ai passé des années sombres, endeuillées, et j'en ai perdu ma joie de vivre. Je me retrouve enfin proche de celle que j'étais avant et je n'ai pas envie de retourner m'emmurer dans mes devoirs nobiliaires et pieux. Bien sûr, ce n'est pas du chantage. Quoiqu'il arrive, je conserverais estime et affection pour mes compagnons d'armes.

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Kayhan
[PALAIS DE JACQUES CŒUR - UN P'TIT DÉCRASSAGE EN RÈGLES]

Kay flânait un peu dans les rues de Bourges. Bon dieu que c'était calme en journée. Les échoppes pour la plupart semblaient fermées. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le contact avec les habitants du coin n'était pas évident. Bon elle ne pouvait pas leur en vouloir, elle en était consciente. Elle était pas venue distribuer des bisous. Elle ne s'attendait pas à voir voler des pétales de rose sur son passage. Mais pour autant elle ne s'attendait pas non plus à ne voir rien voler du tout, pas même un cailloux. Ça par contre, elle ne s'y était pas attendue. Le calme plat.

C'est ainsi qu'elle vit débouler à fond de course un gamin, du coin visiblement, criant à qui mieux mieux et à tous les vents que les étuves au Palais étaient ouvertes et prêtes. Ces foutues étuves ! Depuis l'épisode de la mine, c'était une promesse extirpée à Falco par les membres de l'Enece, La brune devait avouer que depuis un bon moment, ses cheveux n'avaient pas vu un peigne. La boue séchée ne partait plus de ses frusque, ni même de sa trogne, et les bassines d'eau fraîche avec lesquelles elle se débarbouillait au retour de ses rondes, si elles devenaient systématiquement noires, ne suffisaient pas à enlever la crasse accumulée depuis des semaines. Le temps passait, sans que les étuves promises ne soient annoncées. Kay s'était fait une raison. On ne vivait pas de promesses. Elle découvrait qu'en plus les promesses ne remplaçaient pas le savon. Elle accueillit donc avec ravissement les vociférations du gamin, et renonça à poursuivre cette déprimante ballade pour se rendre aux fameuses étuves.

Devant la grille, elle pu croiser Esta en train de pourrir sur pieds un Sergent à l'air tellement penaud qu'il devait être plus mort que vif, ainsi qu'un messire croisé la veille au soir en taverne. Rapidement et d'un bref signe de tête, elle salua les deux, et au passage glissa à Esta à mi-voix, presque sans s'arrêter :


" Alors Esta, remise de tes blessures, nan ? Déjà tu pètes le feu je vois ! "

Normal pour une Chef d'artillerie... Un sourire en coin à Estainoise, et Kay ne tarde pas à arriver aux étuves. Un petit regard pour repérer un grand baquet inoccupé et oh, tiens, le Jérémie en train de mariner dans * petit renifflement *, Seigneur, de la violette... Passant à proximité :

" Heeeeey Jéré, alors on cuit dans son bouillooooooooooooooon..... "

Un dérapage, un rattrapage au pilier le plus proche, un air consterné et une grimace sur la gueule de la brune, qui lâche un juron à faire pâlir un charretier. C'quoi c'piège ?! Un regard vers le baquet ou végète Jérémie. Vacherie, quelle flaque... D'un pas assuré et avec un air pincé, Kay s'avance vers le banc proche du baquet libre, après avoir marmonné à l'attention de l'occupant de celui d'à côté un très fair-play :

" Gros plouc ! "

Après une brève hésitation, elle fit le choix de conserver sa fine tunique. Montrer son dos la répugnait encore et toujours au plus haut point, même si les étuves n'étaient pas encore bondée. Se glissant dans l'eau chaude, la brune ne pu réprimer un profond soupire de satisfaction, parce que défection, ces étuves, tous, il les avaient pas volée.

" Faudra vraiment penser à remercier Esta... "Murmura la brune avant de se laisser couler dans l'eau jusqu'au nez.
Rico6231
Rico était revenu à son travail de meunier la mort dans l’âme. Voir Bourges occupé lui fendait le cœur d’autant que les berrichons avaient avec eux la légitimité du droit.
Mais pas la force des armes.
Sa maison était devenue une volière ! Les pigeons allaient et venaient avec les désagréments facilement imaginables.


Cornegidouille, cet antre est une bauge.
Tiens ! Tu veux quoi toi, messager. Montre voir ta bague.
Diable, Dame Ysabeau, ma colistière pour les prochaines ducales. Quoi ? Une révolte, Ysabeau ???
Elle si douce et paisible.

En prison !!!!!! Les gredins. Pour trouble à l’ordre public. Sacrebleu, c’est la meilleure de l’année.
Que m’écrit-elle ?


Citation:
suis mise en procès pour avoir repris (très brièvement vu que l'armée m'a chassée aussitôt) la mairie de Bourges dans la nuit du 5 au 6 septembre.
Falco a voulu me faire signer des aveux où je reconnaissais ma culpabilité et implorait le pardon...
J'ai reconnu m'être révoltée mais sans reconnaissance de culpabilité, la révolte étant légitime puisque demandée par le duc Alleaume. Donc je n'ai fait que suivre mon serment de vassalité.
Ceci d'autant que le procès se base sur la coutume berrichonne, j'axe donc ma défense là dessus...
Le but d'un éventuel témoignage serait de dire que je ne suis pas une indépendantiste forcenée comme je l'ai exprimé à plusieurs reprises.


Vite ma plume, l’encre, où ai-je mis cela ?

Pigeon, pars vers Bourges assurer Dame Ysabeau de mon soutien.

Rico accrocha aux pattes du volatile ce message :

Dame Ysabeau, quelle tristesse de vous voir en prison. Falco, ce nom me dit quelque chose, mais ma mémoire n’est plus très sure, je dois l’avoir dans mes registres de douane, mais je n’ai guère le temps de m’y rendre en ce moment.
Mais que vient-il faire dans cette histoire ? Il n’a aucune fonction officielle me semble-t-il ? J’espère qu’il ne vous a pas maltraité ?
Vous indépendantiste forcenée ? Elle est bien bonne. Vous êtes tout sauf une forcenée. Au contraire. Si la royauté était loyale et ne suivait pas les pendarts bellicistes, tout ceci ne serait pas.
Je m’en vais écrire ce témoignage que vous aurez demain. Selon mes possibilités, j’irai à la Sénéchaussée ou vous l’enverrait par pigeon.
Quand je pense que ces bas de poil sont en train de mettre en procès notre Duc … qui est mort !
Quelle ignorance, on va bientôt juger les cochons quand ils ne font pas la révérence.

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Marineblanche
Marine Blanche prépare ses affaires, c'est à dire, rien du tout. Il est hors de question qu'elle aille se laver aux étuves, pas envie et elle est très heureuse, en étant sale. Le chiot tourne et vire car il sent qu'il se passe quelque chose. La petite fille doit se rendre à Honfleur pour apporter des épées à l'Enclume Royale du Lys et elle est assez inquiète car elle sait que les armées sont en faucheuse et elle sent qu'elle va être découpé en morceau. C'est qu'elle a demandé des LP, hein mais la prévôt du Maine a refusé donc elle va tenter quand même.

Elle a un pincement au coeur de partir de cet endroit. Tant de gens qu'elle apprécie comme Ellesya, Drunk...Elle a de la peine de les quitter mais une promesse est une promesse.De toute façon, elle sent qu'Honfleur ne vapas lui plaire et elle va revenir en courant pour intégrer de nouveau la Enece Morticinus. La petite fille sort du Palais Jacques Coeur pour se dirige vers la taverne afin de dire aurevoir à tous ses compagnons d'arme et enfin partir avec Marc.
Drunk
Jardin du Palais

Drunk sourit un peu gêné à la remarque de Sya sur la tenue qu’il arborait.
Apparemment elle avait compris qu’il voulait lui plaire et qu’il s’y était sans doute mal pris, puis il fronça les sourcils sur les questions de liberté.
Elle lui offrait son amitié, peut-être était-ce plus simple, d’ailleurs ils n’étaient pas du même monde.
C’est donc la mine un peu renfrognée qu’il lui répondit.

Sya, je ne vais pas aller par quatre chemins. Je ne sais pas ce que le très haut me réserve mais depuis que je suis passé par Touraine ma vie a évolué.

Et c’est tout naturellement qu’il enchaîna.
Je réponds oui à ton invitation car tu me prends comme je suis et que tu as du peser les pour et les contres quant au problème que tu risquais d’avoir à cause de ma réputation.

Puis il s’assombrit encore plus.
Mais Sya, je dois t’avouer une chose.

Il hésita, il regarda au loin.
Je risque d’être un poids pour toi, car j’ai besoin de soutien, trop de questions se bousculent dans ma tête. Et j’ai beau chercher le pardon, j’ai l’impression que je serai toujours une bête.

Il tourna la tête pour trouver son regard et comme un enfant il lui demanda.
Tu m’éduqueras ? Pourras-tu m’aider à m’élever, à être droit et bon ? A comprendre les lois de ce monde ?
J’ai soif de connaissance et je ne sais pas pourquoi mais c’est avec toi que je souhaite partager ces moments.


A ces mots, le rouge lui vint aux joues. Il se gratta la tête et tenta de se reprendre.
Enfin je veux dire comme professeur.
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ellesya
Jardin du palais

Apparemment, Ellesya avait du dire quelque chose qui n'avait pas eu l'heur de convenir à Drunk. La taquinerie sur la tenue ou un autre élément de son discours ? Il fallait dire à sa décharge qu'elle était d'un aveuglement innocent bien souvent. Lire dans les sentiments des autres n'était pas sa lubie favorite. Et depuis longtemps, elle s'était décidée à ne pas s'imaginer des choses ou à s'enflammer d'un sourire. Pour se prémunir des coureurs d'héritières, notamment. Avec pour résultat un désert sentimental pour tout horizon. Ceux qui s'étaient cassés les dents lors de la phrase d'approche pourraient siffler : « bien fait pour elle ! ».

Mais reprenons le fil de la conversation des deux cavaliers estropiés.

Elle en était là à chercher la raison de l'air grognon de Drunk alors qu'il continuait de parler. Ses réponses détendirent tout de même la petite Valkyrie de Tyr. C'était plus qu'elle ne demandait et offrait mais cela lui convenait. Son regard d'argent étudiait celui de son vis-à-vis alors qu'à son tour il lui livrait une part de lui-même par son aveu. Elle hochait parfois de la tête, avec sérieux, mais cette fois, ne put manquer l'air gêné et la précision avec laquelle Drunk conclut. Elle songea qu'elle devait se faire des idées, qu'il tenait sûrement à éviter les quiproquos.
Un court silence s'installa entre eux. Puis sa voix anima de nouveau l'air.


Tu crains d'être un poids. Et moi de décevoir tes espoirs.

Elle ponctua sa phrase d'un fin sourire, pour dédramatiser.

Je ne suis pas toujours disponible et j'ai d'autres facettes puisque je dois me fondre dans plusieurs mondes et y être à l'aise. Peut-être que la cavalière t'es sympathique mais la duchesse te le semblera moins. Néanmoins, quand je deviens à l'aise avec quelqu'un, je ne mets pas de masque.

Quoiqu'il en soit, je suis heureuse que tu acceptes mon idée et je ferais mon possible pour t'aider dans la voie que tu voudras suivre. J'accepte de mettre mes maigres compétences à ton service.
Et je suis loin de partager cette vision sinistre que tu as de toi même, tu sais.

Nous verrons bien comment tout cela ira.


Son franc sourire réapparut enfin, chargé de joie et de soulagement.
Ensuite, elle ferma un instant les paupières et respira aussi profondément que ses côtes ravagées le lui permettaient. Le souvenir des hauts murs blancs d'Amboise se rappelaient à son esprit. Elle avait les plus belles terres du monde civilisé, à n'en point douter. Inspirée, elle expliqua d'une voix presque émue.


Tu verras... la Touraine n'est pas le Jardin de la France pour rien! Et mon duché vaut toutes les demeures royales !
Le meilleur vin y coule à flots, la Loire le berce, les bois sont giboyeux. Et le castel ducal ambacien protège une Collégiale consacrée de toute beauté. On peut y vivre sans cérémonial.
Même les ravages de la guerre n'y peuvent rien.


En rouvrant les yeux, elle ajouta.

Et tout à l'heure, pour la fête, devraient arrivés quelques fûts de Vouvray et de Chancay que j'ai fait mander puisque je suis coincée ici encore quelques semaines.
« Je réjouis les coeurs » est la devise de Vouvray. Tu ne pourras en douter quand tu en auras gouté. 
Et « Chance y est » est l'adage de Chançay. Tout un programme, non ?

_________________
Maud, incarné par Angelyque


[Moins une..]

Y a un temps pour tout et Maud entourait Falco comme un chien de garde.
Dire que la Duchesse faisait de même , faut pas tout confondre. Angélyque était Duchesse.

Croire aussi que le manchot aurait eu besoin de maternage.. Grave erreur.
Qu'elles soient là comme potiches. Grave erreur aussi.
Il était tout simplement l'homme du moment. Un chef. Et Maud , simple comme elle était,admirait les vrais chefs.
Fallait pas chercher plus loin que ça.
Lui dire? Grave erreur également.
L'admiration ne conduisait pas Maud à la soumission totale et béate. Son Grand Monsieur le savait bien.
D'ailleurs, ces deux-là se ressemblaient par trop avec Angélyque comme leur pendant féminin.
Sous ses airs d'écervelée parlant chiffons, se cachait ou à peine, une femme de caractère et de poigne.
Et donc, Falco avait une garde lucide près de lui pendant cet instant. Prête à intervenir au quart de seconde.
Maud se tut donc pendant l'entrevue avec la noble berrichonne. Pas à dire, même ennemie, elle en avait de la contenance la Ysabeau.

Sauf que.. sauf que.. Maud espérait que l'entrevue ne dure pas un siècle. A force de bouillonnements sanguins, Falco se viderait bien vite.

Elle poussa donc un grand soupir de soulagement et entraîna Falco sur un fauteuil:

C'est pas qu'vous faites le mariole hein? Mais à c'compte là, vous finirez dans une belle boîte en sapin si on vous récoud pas maint'nant.

Elle ajouta pour le convaincre de se laisser faire avec un léger clin d'oeil à Angélyque:

Ou alors, z'allez voir que c'est pas seul'ment vot' peau qui va sentir l'lilas mais tout l'intérieur aussi.

Le lilas.. arme fatale pour Falco. Elle remonta alors ses manches.. avisa autour d'elle.. pas d'eau.

z'allez voir l'tricoteur, d'la poire y a qu' ça d'vrai!

Elle se rinça les doigts avec l'alcool..et fit une grimace.

Bon alors, à c'que j'vois vous voulez pas que j'vous assomme hein? Misère de misère, vous l'aurez voulu.

Fouillant dans sa besace qui ne la quittait jamais, elle sortit son aiguille de sellier bien recourbée et un écheveau de crins de cheval, en enfila un pas trop long qu'elle aspergea aussi d'alcool.
Doucement, elle enleva le pansement ensanglanté . Elle était à son aise. Elle en avait recousu des bestiaux chez elle. Tout à sa tâche, elle continuait de bavasser .

Alors, vot' voix, vous la voulez comment? Haute perchée ou grave? Pas bouger sinon, j'vous en fais une qu'on croira qu' c'est pas là qu' vous avez été touché.

Ecartant les lèvres de la plaie, elle vit un minuscule trou d'où s'échappait en giclant le sang. elle piqua sans frémir. Un point suffirait.. Un seul.. les chairs autour étaient intactes.. Le bougre ne bougeait pas d'un poil.

Z'avez rien senti hein? Ma mère, elle disait com' ça que j'ai des doigts d'fée pour tout.

Et Hop un coup de poire pour bien désinfecter.. Au tour de la plaie elle-même.. 3 points suffiraient..

Tranquillement...elle joignit les lèvres de la plaie et piqua 3 beaux points séparés et releva la tête après une ultime aspersion de poire et mettant les poings sur les hanches:

Et voilà l'travail.. Dites qu'que chose pour voir?

Ysabeau
Salle fermée à double tour, en étage

Ysabeau préparait sa défense. Puisque l'accusation faisait état du Coutumier Berrichon, elle clamerait que la révolte avait été demandée par Alleaume, duc légitime par la grâce des urnes.
Elle tenta à maintes reprises de faire appeler des témoins. Fanfanlarose, maire de Chateauroux, avait accepté, ainsi que Rico, qu'elle avait côtoyé dans les bureaux de la douane.
Hélas... ce fut mission impossible.
Elle leur envoya donc, par l'intermédiaire d'un garde, des missives.
Elle songeait à son procès. Oh, l'issue en était certainement jouée d'avance.
Mais elle se battrait jusqu'au bout. Pour l'honneur et pour le Berry.


toc toc...

Bruit de clé dans la serrure. Porte s'ouvre. Un garde entre, dépose un morceau de pain et une cruche d'eau sur la table, et deux parchemins roulés.
Sort sans un mot.
Nourriture frugale, mais qui lui permettra de se restaurer.
Elle déroule le parchemin.
C'est Rico qui l'assure de son soutien.


Citation:
Dame Ysabeau, quelle tristesse de vous voir en prison. Falco, ce nom me dit quelque chose, mais ma mémoire n’est plus très sure, je dois l’avoir dans mes registres de douane, mais je n’ai guère le temps de m’y rendre en ce moment.
Mais que vient-il faire dans cette histoire ? Il n’a aucune fonction officielle me semble-t-il ? J’espère qu’il ne vous a pas maltraité ?
Vous indépendantiste forcenée ? Elle est bien bonne. Vous êtes tout sauf une forcenée. Au contraire. Si la royauté était loyale et ne suivait pas les pendards bellicistes, tout ceci ne serait pas.
Je m’en vais écrire ce témoignage que vous aurez demain. Selon mes possibilités, j’irai à la Sénéchaussée ou vous l’enverrait par pigeon.
Quand je pense que ces bas de poil sont en train de mettre en procès notre Duc … qui est mort !
Quelle ignorance, on va bientôt juger les cochons quand ils ne font pas la révérence.


Le deuxième parchemin était une missive d'un avocat que son amie Pandorha lui avait conseillé de consulter. Il lui disait que sa défense lui semblait juste, mais qu'il faudrait peut-être aller en Cour d'Appel.

Elle eut un petit sourire. Les amis étaient là, fidèles.
Le père Bardieu, elle le savait, s'était entremis auprès de Falco.

Attente. Bientôt on viendrait la chercher pour l'emmener au tribunal.
Attente... Rester calme.

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