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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Drunk
Jardin du Palais

Le gueux regarda la Duchesse s’en aller.
Il tourna la tête et laissa son corps vibrer sous les caresses du vent.
Cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi vivant.
Il ferma les yeux et se laissa gagner par la somnolence.
Quand il retourna la carte de tarot, elle était noire ornée d’un motif rouge, une sorte de lion.
Le visage léonin se détacha de la lame et toisa le vieux fou.

Alors Drunk, où vas-tu ?
Il voulut lui répondre qu’il était passé par là, mais au lieu de cela, il appela Kirke. Le nom qui sortit de sa bouche était déformé.
Quelque chose obstruait sa gorge, une buse tentait de sortir de la gueule du breton. Il attrapa l’oiseau pour le sortir de son gosier puis lui tordit le cou de ses deux mains.
Le volatile le regardait tout penaud, Drunk le jeta à terre et l’acheva à coup de talon.
C'est alors qu'une créature hideuse surgit de dérrière lui et lui annonça la bonne nouvelle.
Tout ira bien
Le visage du monstre se métamorphosa en une jeune femme
La Dame toute vêtue de glace, toujours accompagnée de ses deux loups argentés lui tendit une nouvelle fois la main. Ce coup ci, il la saisit et l'a suivie.
Il se réveilla le sourire aux lèvres, la nuit commençait à tomber et l’humidité aussi.
Il se leva et alla au bal rejoindre les autres.

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Furette
Vous avez dit "étuves" ?


Rétablie de sa blessure à l’épaule, Furette décida de quitter la chambre du palais qu’elle partageait avec Lou. Impressionnée par la grandeur des pièces, elle ne voulait pas rester seule et donc proposa à son amie de s’installer avec elle.

Se perdant dans le couloir du palais, elle pestait et ronchonnait quand elle croisa un jeune garçon hurlant que les étuves étaient ouvertes.
Furette s’arrêta et le regarda s’éloigner dans les couloirs ne comprenant rien au message :


Etuves ? c’est quoi ça ?? …il parle peut être d’études…hum

Elle se remit en route espérant croiser finalement quelqu’un, ce qui arriva au bout d’un …certain temps. Grande chance pour elle, c’est Esta qu’elle rencontra. Elle aussi lui parle des « étuves ». Perplexe Furette l’écouta et comprit qu’il s’agissait d’une salle où l’on peut se baigner.
Vu le mal qu’Esta s’était donné pour préparer ces « étuves » Furette promit de s’y rendre.


Elle retourna donc dans sa chambre pour prendre un drap et prévenir Lou par la même occasion.
Toujours avec autant de difficultés elle finit par trouver cette fameuse salle.

Elle poussa doucement la porte et fit un pas lorsqu’elle vit un brouillard de vapeur et des bacs alignés avec des personnes dedans ci et là qui avaient l’air plus mortes que vives ! Juste des visages flottant au niveau de l’eau et des yeux fermés. Prise de panique, elle sorti de la pièce en criant :

Aleeeerrrte, l’ennemi fait bouillir notre troupe !!!

Jamais elle n’avait vu ce genre de chose, elle connaissait juste son seau d’eau où alors la rivière par beau temps.
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Ysabeau
Salle close à l'étage

Des pas, au dehors, dans les couloirs. Quelque chose devait se préparer, dans les salles. On marchait, on discutait.
Ysabeau était toujours enfermée, prisonnière. Elle avait entendu le glas sonner, elle avait vu un cortège funèbre passer sous la fenêtre, se rendant au cimetière.
Un cortège aux armes des Niraco. Elle craignait que le duc Alleaume n'ait succombé.
Dans deux jours, pensait-elle, les berrichons éliraient un nouveau conseil. Mais celui-ci serait il reconnu par les armées occupantes ? Celui-ci pourrait-il gouverner ? La voix du peuple du Berry serait-elle entendue ?
Elle était soucieuse. Elle se demandait ce que son cher duché allait devenir.
Pensait à son tendre époux. Oxytan... Leur voyage de noces remis à un futur bien lointain, cette guerre qui s'éternisait...
Léger soupir.
Elle secoua la tête, chassant les mauvaises pensées.
Pria.


Aristote, saint Arnvald, tous les saints du Berry, inspirez sagesse à ceux qui nous gouvernent. Qu'ils se dirigent vers le chemin de la paix, qu'ils ne tuent pas la colombe, qu'ils ne fracassent pas l'espoir.
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Eusaias
Bourges ce 18 février *rature* Septembre 1459





L’oriflamme des corbeaux de Digoine flottait au dessus du campement. Quelques fines lames du royaume s’étaient regroupées afin de venir aider en Berry. Ils avaient pour but de sécuriser, d’un côté comme de l’autre le Berry. Le Balbuzard avait trop grande connaissance de la guerre pour savoir qu’aucun, des deux bords, était le gentil et ceci était valable dans toutes les guerres.

Leur première mission, que le bourguignon avait appelé : « un pain dans la gueule » avait été de trouver une vieille bâtisse qui servirait de « bastion » mais également de taverne afin que les plus démunie puissent se nourrir. Ce fut ainsi que « le corbeau à trois pattes » vit le jour.

Les fesses posées sur un rocher à l’extérieur de la bonne ville, le nez aquilin tourné vers l’Ouest, le Balbuzard attendait la nuit tomber pour se diriger là où il était attendu. En temps normal il aurait fort volontiers pris la route immédiatement, mais il comptait croiser sa cavalière bientôt afin de la rassurer sur son proche retour.

D’un geste de la main il fit signe à un valet d’arme de le rejoindre.


Tu te rendras au Palais Jacques Cœur et tu informeras le maitre de guerre Falco que nos hommes vont se mettre en mouvement et ferons sans doute un passage par la Touraine. S’il a besoin de transmettre un message qu’il en profite.

La senestre se posa machinalement sur la garde de Victoria. Le nez aquilin se tortilla, signe de réflexion.

Non Laisse tomber tout compte fait, j’y vais moi-même.

Et au balbuzard de déloger ses fesses de son perchoir afin de rejoindre le palais
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Estainoise
Dernière mission avant de ne se rendre à la réception…..

Esta était prête et bientôt, il était temps de se rendre à la réception tant attendue.
Elle posa alors son peigne, passa tout de même sa main dans ses cheveux démêlés, se leva enfin, et ne résista pas à faire un tour sur elle-même pour se rendre compte de l’effet de sa robe en mouvement.

Machinalement, elle posa sa main sur la croix huguenote qu’elle portait. Elle adressa à deos une courte prière, comme ça lui arrivait si souvent, et à sa façon…..
Donnes nous la force de ne pas faiblir, donnes nous la force de mettre fin à toute cette folie qui semble habiter le cœur des uns et des autres.
Redonne-nous la force d’aimer notre prochain plutôt que de le haïr….


Esta ne se rendrait pas seule à la salle de réception, il lui fallait aller chercher et escorter dame Ysabeau, cette même dame qui l’avait grièvement blessée lors du troisième et dernier assaut.
Celle ci l’avait épargné alors qu’il lui était si facile de lui donner la mort.
Oui, cette même dame de noblesse avait tenté de prendre ensuite la mairie de Bourge et de ce fait, était assignée à résidence au palais, dans une chambre close et bien gardée, en attendant procès.

Cette tâche ne la répugnait pas, bien au contraire, ayant un certain respect pour cette grande dame.
C’est dans cet état d’esprit qu’elle sortit dans le couloir pour se rendre à un étage supérieur, là où était enfermée dame Ysabeau.

Arrivée devant la porte, un garde était posté.

Garde, ordre de l’Enece….
Déverrouillez cette porte, j’ai mission d’accompagner dame Ysabeau à la réception où vous savez que tous, nobles et gueux, berrichons ou d’ailleurs, sont conviés….


Esta montra alors au garde l’ordre écrit qu’elle avait reçu et où le scelle de l’Enece prenait le plus de place.

Le soldat tira le verrou et fit un pas de coté.
Esta s’approcha de la porte et frappa tout en demandant.

Dame Ysabeau, êtes-vous prêtes ?
On vous attend à la salle de réception….. Moi, Estainoise, je suis là pour vous y accompagner.

Elle attend un instant et reprend….

Je ne suis pas armée, tout comme tous ceux qui se rendront à la réception, mais toute tentative de fuite, vous vous en doutez, est inutile….
Le palais est bien gardé.


Esta, avant de n'ouvrir la porte, attend une réponse....
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Enguerranddevaisneau
[Pas loin du Bouillon…Pas trop près non plus.]

Il y avait du mouvement à Bourges, plus que le jeune de Vaisneau en escomptait, et en soit, cela n’étais guère une mauvaise nouvelle.
Fraichement arrivé en la matinée, lui qui s’était vu contraint de rester une journée de plus à Cosne, avait quelques jours de retard sur l’armée de Digoine, retard rattrapé au péril de sa vie, chevaucher seul avec pour toute compagnie celle d’un valet, était affreusement dangereux de nos jours, d’autant plus quand le dit valet se montrait aussi incapable de se servir d’une épée que de trousser une catin.
En effet, il avait échangé l’Igor avec Bertrand en Bourgogne, pour que le colosse puisse suivre la trace de la Griotte pour son compte.

Mais fi de cette incartade, notre héros, car c’est ce qu’il était présentement, avait pris quartier au sein du campement de l’armée « Ferraille et Corbeaux ».
Tente pour le baronnet fut montée, armes examinées avec soin, lustrées, nettoyées –par son valet- et le Vaisneau quant à lui, s’était vu affublé d’une cuirasse légère, principalement constituée de cuir animal, cirée avec soin et teintée de ses couleurs.
Le résultat était plus que satisfaisant, et bien que cela réduisait considérablement sa protection, l’aisance avec laquelle il se mouvait d’accoutumée, n’était en rien restreinte.
Il complèterait d’ailleurs le tout quant escarmouche il y aurait avec gantelets et casque conique à nasal.

Laissant là son bouclier, épée battant sa hanche, il s’apprête alors à quitter la tente.


-Bertrand, je pars.
-Déjà Monsieur…Vous allez vous battre, mourir sur le champ de bataille….Fichtre, laissait moi nouer un foulard autour de votre bras… Attendez, je prends un mouchoir, je sens déjà les larmes assaillirent mes yeux…
-Bertrand, je pars simplement rejoindre Eusaias et Volkmar, rien d’autre. Et épargnez moi vos gémissement de pucelles épleurées, je suis las.
-Oh…Et bien à tout à l’heure…Monsieur…


Le baronnet s’en tint à un « Ouai ouai… » de circonstances, avant de parcourir le campement d’un pas rapide.
Le Balbuzard était sur le départ, l’Enguerrand vint prendre place à sa gauche, négligeant de préciser qu’il accompagnerait Digoine au Palais Jacques-Cœur et se contenta d’ajouter :


Et ensuite, nous irons quérir un notaire, il est temps que la main de votre fille me soit confiée. Votre grasce.

Car n’est pas Vaisneau qui veut, même en temps de guerre, Enguerrand ne négligeait jamais ses petites affaires, et pour sûr que se lier à la famille Blanc-Combaz, et plus précisément à la Cerise, n’était pas chose qu’il oublirait.
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Beowolf
Beowolf a entendu parler des étuves du palais Jacques Coeur en taverne et aussitôt sorti, il a décidé d'aller y prendre un bon bain, cela lui ferait le plus grand bien. Il aime bien cette ville, dommage d'avoir dû l’abîmer en l'attaquant. Malgré les soins prodigué par les médecins de l'armée, il a encore du mal à marcher et boite doucement mais il ne s'en souciait que peu.

Il arrive assez vite au palais, celui-ci se trouvant en ville près des remparts. Il entre sans attendre, les gardes l'ayant déjà vu, ils le laissent entrer sans même lui poser de question. Une fois à l'intérieur, il prend la direction qu'on lui a indiquée. Il admire l'architecture des lieux, c'était un bel endroit, les bâtisseurs avaient fait du beau travail.

Soudain il entend un hurlement :

Aleeeerrrte, l’ennemi fait bouillir notre troupe !!!

Il a envie de courir, mais ses blessures l'en empêchent. Toutefois il se dirige vers ces derniers en se rendant compte que ça le mène vers les fameuses étuves. Approchant de sa destination il voit une femme qu'il connait, c'est Furette, apparemment elle a eu particulièrement peur et cela l'inquiète, aussi lui demande-t-il :

Que se passe-t-il Furette? Pourquoi dis-tu ça?

Il a une petite idée de la réponse mais attend malgré tout celle-ci avant d'aller plus loin dans la discution.
Angelyque
Les Etuves..... Dites le avec des fleurs....

Les étuves étaient à présent toutes proches. Elle ne quittait pas du regard Falco qui reposait dans la litière, persuadée que celui-ci appréciait grandement les soins prodigués. Elle avait hâte qu'il se réveille et se répande en remerciements. Elle lui pardonnerait peut être toutes les vexations qu'il lui avait fait subir depuis qu'elle avait franchi les grilles du Fort de Coudray. La réunion surprise dans la pièce au moment où elle sortait de son bain...les cris et hurlements...la menace du javelot, celle des orties...

Elle avait failli se casser plusieurs ongles lors du sapage de la mine, avait eu le visage noir de poudre et le chignon de travers alors qu'elle executait sa mission de boutefeu.

Et moult autres choses qu'elle avait scupuleusement consignées afin de les rapporter au Magnifique.

Tout en le regardant, elle lui trouva l'air doux, celui d'un bébé qui dormait, et se rappela aussi tous les merveilleux moments passés avec la Enece. Toutes ces soirées passées au coin d'un feu, qui valaient toutes les soirées et receptions auxquelles elle avait participé.
Ce sentiment commun d'appartenir à une même équipe, le moment de grâce ressenti lors de la prière précédant le départ.

Le Très Haut les avaient entendus.

La Enece avait combattu, subi tant d'épreuves, notamment quand ils étaient restés coincés en rase campagne, près de la mine de pierre, il y en avait toujours un pour remonter le moral de l'autre. Ils avaient toujours été soudés envers et contre tout.

Y compris la nuit du 02 septembre, où la Crêve Charogne avait été sacrifiée.

Malgré tout, cette armée sur laquelle nul n'aurait parié au départ était encore debout, plus vaillante que jamais. Et victorieuse.

Tout cela grâce à un homme, Cartel.

Celui qui aurait pu tomber. il s'en était fallu de peu d'ailleurs. A un ou deux bouillons près.

Mais les amazones étaient là pour le chouchouter, le cajoler. Oui, il les remercierait toutes et se montrerait plus tendre dorénavant. Plus social aussi. Il leur offirait des fleurs sans doute...du lilas bien sûr. La Mirandole était persuadée qu'il adorait le lilas.

Finalement, elle n'écrirait peut être pas au Duc Llyr pour se plaindre.

Sourit, et manqua de renverser Estanoise qui s'apprêtait elle aussi à entrer dans les étuves. Elle lui répondit
.

Hum? mais non, il va très bien Falco!!! il n'a plus rouspété depuis un moment! il n'a même pas hurlé quand Maud l'a recousu. De l'excellent travail. Aussi minutieux que lorsqu'elle a recousu la testicouille de son taureau. Le seul risque est la voix...ce serait dommage qu'il ait une voix de crecelle..mais bon, au pire on lui apprendra à chanter des cantiques...ça égayera nos soirées.

Tout en parlant, elle tapotait la main de Falco. Ils étaient enfin arrivés aux étuves, où certains soldats de la Enece les avaient précédés.

Gardes!!! veuillez donc déposer cette litière au sol. Déshabillez le! voilà....doucement, veillez à ne point le déranger dans son sommeil. Mettez le assis dans le bain. mettez donc à notre disposition de l'huile essentielle de lilas que vous trouverez dans mes appartements, de la pierre ponce, du sucre et du miel! Ensuite vous pourrez disposer. Le Seigneur d'Oserez est entre de bonnes mains.

Tandis que les gardes s'activaient, la duchesse commença à se déshabiller également, ne gardant que sa chemise sur elle. Pas qu'elle soit pudique, mais il est certaines formes qu'elle n'avait pas envie de dévoiler. Drunk s'était déjà rendu compte de son état. Marine le criait sur tous les toits, mais tant que les autres n'avaient pas confirmation, il était toujours temps de nier.

Elle entra ensuite dans le bain avec un soupir ravi, prenant tout son temps afin de savourer la sensation voluptueuse procurée par la vapeur qui étourdissait ses sens.

Et prête à présent à s'occuper de rendre chaque parcelle de la peau de Falco aussi douce que celle d'un enfançon.

Une exclamation horrifié sortit de sa bouche quand elle vit l'état du corps du second de la Enece. Elle se tourna vers Maud, ses yeux ronds comme des soucoupes restaient bloqués sur Falco


Par Aristote!!! Mais il a plein de poils partout!!!!!!

On le prendrait presque pour un berrichon! c'est terrible...Maud...je crois qu'on a encore du boulot...

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Furette
Dans sa course, Furette se retourne un instant afin de vérifier que l'ennemi ne la poursuit pas. C'est à ce moment qu'elle entend une voix devant elle :


Citation:
Que se passe-t-il Furette? Pourquoi dis-tu ça?


Juste le temps de regarder devant elle qu'elle heurte Beowolf venant à sa rencontre :

aaahhhhh!!! Beo !!! comme je suis contente de te voir! ils sont tous bouillis là dedans...c'est affreux !!! y a que les visages qui sortent de l'eau et puis ils ont les yeux fermés..et puis y a plein de vapeur...faut pas y aller !!!

Furette l'agrippe par le bras essayant de le dissuader de se rendre aux étuves :

viens, on part d'ici!
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Volkmar
[De Bouillon tout court, au court Bouillon.]

Parlez d'une sinécure.
En lui confiant l'intendance de son armée, le Bouillon avait trouvé l'homme qui lui fallait, à coup sûr.
Volkmar pensait déjà à rationner l'armée avant même le départ de Bourgogne, et pour tout dire, c'était peut-être pas une mauvaise idée, vu l'état des marchés en Berry.
M'enfin, tout radin qu'il soit, le rapace avait décidé de remplir les panses des soldats, aussi, c'est avec un certain regret que le Poitevin avait fini par laisser filer.
Enfin, on verrait bien quand on aurait pu rien.
Surtout que ça avait été une galère, mais une galère, de ramener tout ça de Bourgogne !
Déjà, au départ, il pleuvait.
Ils avaient certes laissé une partie de l'artillerie en arrière, tout ce qui craignait l'eau, de peur de les mettre en l'air.
Pour autant, même si une partie des réserves d'intendance avaient pu être distribuées aux hommes, il reste toujours un minimum de train d'intendance à faire avancer, et dans la boue, ce genre de truc finit par bloquer, s'embourber, se renverser, et autre péripéties du même genre.

Heureusement, le soldat, bonne pâte, et toujours là pour parer à tout !
Il râlerait peut-être un peu plus quand il se rendrait compte qu'une partie du train d'intendance avait manqué le départ, en Bourgogne, mais ça, ils n'étaient pas vraiment responsables.
Surtout, de l'avis du Volkmar, l'Armoria n'y était pas pour rien. Y a un contentieux entre l'éminente cruchesse et le mercenaire rien du tout.

Bref, après des aventures palpitantes, rocambolesques, dont la traversée du Berry en solitaire du baronnet, ils avaient fini par se regrouper à destination. Fallait un excellent GPS (Grandiose Plan sans Suite) ou une sacrée dose de foi.
Pour certains, couverts de boue, de poussière et autres joyeusetés.

Du coup, même si il avait fallu courir un moment, en arrivant, pour régler divers problèmes de natures diversifiées (autant que mon vocabulaire par moment), le moustachu avait fini par se posé, las, si las.
Et, d'un coup, Charybde lui tombe dessus !
Dans un borborygme dénué de toute aménité envers le Bouillon, le mercenaire rangea sa lame, dont il venait de finir l'entretient, et gagna le pas du Balbuzard, pour aller voir un certain cavalier noir, et régler une sombre histoire d'étuves. Enfin, l'eau serait sombre quand il en sortirait...
D'ailleurs..


"Au palais, prévenez moi quand vous irez voir vos paperasseries, moi j'ai besoin d'un décrassage en profondeur. Et après, j'irais compter des petits pains..."

Ouais, il avait le sentiment de s'être fait un peu avoir, dans le marché.
Nan, il retournerait pas à Genève, on s'amuse quand même vachement mieux avec une lame à la main et quelques dizaines de kilos en plus sur le dos.

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Falco.
Palais Jacques Coeur- La Mort vous va si bien...

Petit Cavalier.
Voyons ...Ouvrons cettre troisième manche, Dieu, en le jouant.

Le Sans Nom est hilare, superbe et presque divin car il choisi de reprendre son aspect d'avant sa Chute.
Favori de Dieu, Archange parmis les Archanges.
Deux fois que Dieu joue les blancs et perd.

Cela a peu d'importance, car seul le résultat de la partie compte, peu importe qui a bougé quoi.
Mais le Sans Nom est ainsi fait qu'Il adore narguer le Créateur.

Le Cavalier Noir est tenu avec délicatesse.
A présent il ne porte plus le seul nom de Cartel.
Il se nomme:
Enece Morticinus.

Ouverture par le cheval, d'emblée, au début de cette troisième manche qui se concretise sur Terre en un combat terrible entre Ordre et Chaos, Inertie et Entropie.
Dieu grogne.
Puis renvoit un sourire à son Adversaire.

Blanches: Bretagne ralentie, Rome neutralisée, Domaine Royal inexistant.
Mais aussi FIER et le pion Berry éliminés.
Noirs:
La Reyne bloquée en fond d'echiquier.
Ton precieux Cavalier qui risque de devoir stopper ses offensives pour contrer un pan du camp Blanc.
Le Fou, Namay, aux fraises.
Ponant , la Tour Noire, assiégée.

Le Chaos que tu souhaitais , Sans Nom, est devenu celui que Je veux.
Mon Dessein est caché dans le Tien, car Tu es une Partie de Moi, Créature.


...................


Une voix à l'origine dans les tons barytons marinés dans la vodka s'extirpe d'une bouche couturée.
Le timbre un rien félé par la chirurgie vétérinaire de Maud.

Vrai...Duchesse..Que pour me raser...Vous êtes de loin la meilleure..


Il se souvient de l'entrevue lapidaire avec Ysabeau, il se souvient de sa gorge et ses poumons se noyant de sang.
Il se souvient de cet Echiquier.
Ne rien oublier et revenir, encore et encore, à chaque fois plus abimé.
Il est dans de l'eau trés chaude, et si peu vetu que ce qu'il n'aime guère est exposé aux yeux de tous.
Habituellement sa carcasse broyée, couturée, brulée, cabossée n'est vue que par sa Promise ou quelques catins de guerre...

Sa gorge le gratte, il la touche des doigts.
Sent des fils.
Puis le brouhaha des Etuves perce dans son champs de perception.
Il se redresse, faisant clapoter l'eau laiteuse de savons.

Content d'avoir retrouvé la voix...Bande de recouseuses perfides..
Quel jours sommes nous?
Berry est à nous...
La Fête?
As t'on la tête d'Alleaume?
Comment faites vous pour que ça empeste le Lilas en Septembre?
..Hum...Me raser...Une dernière fois....Vous pouvez.
Merci.


Ca cliquéte furieusement sous sa calotte craniénne rapiécée.
Et quand il voit du coin de l'oeil un valet avec une tonne de missives de l'Etat Major, il réprime un râle.
En selle, Falco de Cartel
Le tourbillon se poursuit.
Encore et encore.

Alors il se laisse aller.
Visage au plafond, baignant dans le bac.
Si le ridicule ou la laideur pouvait tuer, il serait déjà devant Dieu à nouveau..Il en conclus qu'au point où il en est, il peut bien supporter les attentions de ses camarades de la Enece.

Mais aprés...Par les testibulles d'Aristote, ça va swinguer!


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Ysabeau
Salle close à l'étage

Plusieurs coups pressés à la porte, une voix...

Dame Ysabeau, êtes-vous prêtes ?
On vous attend à la salle de réception….. Moi, Estainoise, je suis là pour vous y accompagner.
...
Je ne suis pas armée, tout comme tous ceux qui se rendront à la réception, mais toute tentative de fuite, vous vous en doutez, est inutile….
Le palais est bien gardé.


Estainoise... n'était-ce pas celle qu'elle avait failli tuer lors d'un combat ? On l'invitait à une réception ? Elle, la rebelle, la révoltée, invitée ? Par les occupants ?
Surprise, surprise... Elle se leva et dit :


Entrez dame Estainoise...

Porte s'ouvrit, la jeune femme entra dans la chambre. Oui, elle la reconnut, c'était bien elle. C'était bien celle qu'elle avait grièvement blessée.
Rougit un peu.


Dame, j'aurais aimé faire votre connaissance en des circonstances plus favorables, plus paisibles.
Je vous avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi je suis invitée à ces festivités... Moi qui suis en procès, moi qui selon vous suis coupable, ou du moins accusée, de Haute Trahison...
Je n'ai plus d'arme sachez-le, on m'a retiré mon épée lors de mon arrestation.
Descendre avec vous... pourquoi pas ? Mais je ne suis pas vestue pour une fête...


Elle avait encore sa tenue de combat, braies tachées de boue, chemise déchirée, bottes sales... et son crâne petit bonnet rouge

Je ne puis décemment me montrer en tel équipage. Pourriez-vous m'apporter une robe, m'envoyer un coiffeur ?

Elle regarda la jeune femme. Se demandant si le Palais avait des réserves de vestures... sourit un peu.
Qu'allait-elle devenir ? Quel serait son avenir, ses choix ? Comme à l'accoutumée, elle observerait, écouterait les uns et les autres... avant de décider. Elle ne ferait peut-être pas le bon choix, mais du moins agirait selon son honneur et ses convictions. Et pour servir son duché meurtri, pour qu'il ne devienne point duché esclave.

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Angelyque
Les Etuves.....Quand le Second reprend du poil de la bête ....



La Duchesse du Charolais posa un doigt sur la bouche de Falco

Chut....vous parlez trop et êtes encore faible. Laissez vous juste faire...et tout ira bien...votre voix n'a point changé...c'était notre principal souci...Alleaume..vous aurez sa tête..et moi ses phalanges..la fête..tout est presque prêt...chut....

Elle se mordit la lèvre inférieure

Mon secret pour sentir bon le lilas? en toutes saisons...

La duchesse retira le bouchon d'une petite fiole qui, tout comme sa latte, ne la quittait jamais, puis versa dans le bain quelques gouttes. Presqu'immédiatement la vapeur des étuves fût chargée des effluves parfumées

De l'huile essentielle de lilas, très rare et très chère. Je la fais directement venir de l'empire ottoman, de Constantinople exactement. Vous êtes un privilégié vous savez....

Concernant le rasage...j'aurais trop peur de vous tailler une nouvelle balafre...je préfère l'épilation. J'ai une méthode. Et ce n'est pas pour rien que j'ai sans doute les jambes les plus douces du royaume vous savez...

Les poils représentent l'animaleté et l'impureté. Le Poilu en est la réprésentation parfaite. Restez tranquille et ne bougez pas. En attendant Maud va s'occuper de vous..
.

La duchesse se leva et commença à préparer une mixture à base de miel, de sucre, d'eau et de jus de citron qu'elle fit chauffer et caraméliser. Puis malaxa la pâte tiédie consciencieusement.

Elle retourna ensuite auprès de Falco en souriant aimablement. Elle passa sa main sur son torse et souffla un peu sur le mélange pour le faire tiédir tout en lui parlant à voix basse pour le rassurer
.

C'est un peu chaud, mais ne vous inquiétez pas. Cela ne l'est pas assez pour vous brûler. Fermez les yeux et laissez vous dorloter, vous verrez ,vous en demanderez. Là je commence par votre torse, c'est le plus urgent. Vous sentez cette odeur de miel?

La duchesse ferma un instant les yeux tandis que certains souvenirs affluaient, puis reprit d'une voix très douce.

Puis Maud continuera, et fera le reste du corps.

Vous serez un autre homme quand vous retournerez en Touraine Falco...pensez à demander à Llyr qu'il fasse installer des étuves comme celles-ci. Je viendrais vous rendre visite avec Maud
.

Tout en parlant elle appliqua lentement le mélange sur la poitrine de Falco en une très large bande. Autour d'eux, beaucoup de vapeur, et des effluves de lilas.

Un petit sourire étira ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller


A présent, la partie la plus délicate. Vous allez à mon signal cesser de respirer. C'est pas le moment de faire sauter les points.

Délicatement, la charolaise effleura le front et ferma les yeux du second de la Enece Morticinus, celui qui en avait fait trembler plus d'un dans tout le royaume.

Ne respirez plus!!!

D'un coup sec, elle arracha la pâte dans le sens inverse de la pousse des poils dans un mouvement rapide et plaqua sa main sur l'endroit à présent glabre, attentive à la réaction de l'homme en face d'elle.

Là, pour le coup, ça risquait de swinguer, le coeur de la Duchesse battait la chamade et elle se tenait prête à fuir à toutes jambes si Falco reprenait possession de tous ses moyens. Sans doute un peu folle, mais pas téméraire non plus

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Enguerranddevaisneau
[Palais Jacques-Coeur]

La route jusqu’au statut-quo de l’Enece Moticinus avait était courte, seulement ponctuée du bavardage des trois hommes qui marchaient d’un pas vif jusqu’à leur objectif.
Vite rejoints par Volkmar, que le Vaisneau semblait apprécier, le baron s’était muré dans un silence qui se voulait fier, se contentant d’aligner un pied devant l’autre, tâtant toute les minutes le manche de son épée, qu’il n’avait, il fallait bien l’avouer, que trop peu porté dernièrement.

Une fois devant les portes, à lui d’annoncer son arrivée et celle de ses acolytes.


Que l’on annonce sa Grâsce le Duc de Bouillon, Eusaias de Blanc Combaz, Volkmar, sénéchal de Digoine, et enfin Enguerrand de Vaisneau, baron d’Ittre…

Et d’ajouter.

Nous venons voir Falco de Cartel, si je ne m’abuse, mène nous à lui mon brave, et prestement.

Et ainsi soit il, les trois hommes, plus le garde, prirent la direction des étuves, car c’est là que se trouvait le second de l’enece.
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Maud, incarné par Angelyque

Les Etuves.....Quand le Second reprend du poil de la bête ....


Maud n'avait trop rien dit à la comparaison animale entre Falco et un taureau.. Qu'il se frotte à lui.. Maud lui aurait donné un bon coup de sabots.. ça oui..
Ce que Angélyque ne savait pas non plus, c'est que Maud se frottait à la paille fraîche tous les jours. Une odeur de foin qu'elle aimait respirer comme l'été.

Elle suivit donc le cortège.. Faisant un aller retour entre ses atouts et ceux d'Angélyque avec une petite moue. Eh bien, elle n'était pas aussi pourvue que la Mamelue mais , elle n'avait pas à rougir de ses seins plantés bien haut.

La vapeur d'eau la prit quelque peu à la gorge.. Des silhouettes à peine décelables .. des baignoires posées de ci de là..

Misère m'dame Angèlyque, j'peux pas rester habillée dans cette chaleur et mes bottes vont s'ramollir..

Ni une ni deux.. elle se mit toute nue. Ah bah oui, Maud n'avait pas cette pudeur qu'on pourrait s'attendre d'une pucelle... Pour elle rien de plus naturel. Et elle se souvenait en souriant des jeux d'eau avec son cousin Leon dans la rivière près de chez elle.

Le tricoteur dans un jus de lilas et une voix de crécelle tout à fait acceptable

M'dame Angélyque, reus'ment qu'il a des poils partout hein? Parce qu'avec c'parfum, j'voudrais pas dire mais bon...

Curieuse , elle observa le manège de la duchesse pour épiler Falco et attendit sa réaction...Si elle devait s'occuper du reste.. autant admirer le coup de main de Angélyque.
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