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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Eusaias
Un ricanement de hyène au propos du Vaisneau.

Oui un notaire dès qu’on aura fini cette affaire, chose promise chose due. Même si cette chose là concerne ma fille.

Puis à son sénéchal moustachu.

Laisses donc tes pains Volkmar, on ira plutôt tâter des miches. Je suis certain qu’on va pouvoir trouver quelques berruyères à bourrer dans la paille. Cela sera sans doute plus amusant. Allez ! On parle à Falco et on va se faire beaux pour abuser des demoiselles.

Et au Duc d’ouvrir la marche.



[Palais Jacques-Coeur]

Le jeune Barron d’Ittre pris le pas sur le groupe d’homme et après une brève intervention on les guida aux étuves. Sourire en coin le Balbuzard s’amusa du spectacle, du moins jusqu’au moment ou on retirait les poils avec grande perfidie. Il grimaça et entre ses dents siffla un sourd « ouille » avant un petit raclement de gorge. D'un oeil surpris il distingua Maud dans sa plus naturelle tenue.

Le Bonjour Maitre de Guerre ! Bonjour mesdemoiselles.
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Kayhan
[Les étuves du Palais : fin d'un bain annuel]

Des plombes que la brunette baignait dans son baquet. L'eau, qui avait pris la couleur de l'encre après s'être frottée au savon avec instance, commençait à devenir tiède. Prochain bain : pas avant l'année prochaine, à n'en pas douter. Les occasions étaient rares sur les chemins. Avec un plissement de nez, elle regarda à travers les vapeurs brumeuses qui avaient envahies la salle l'arrivée du second de l'Enece, sur une litière.

P'tain l'a l'air bien amoché. 'fin... encore plus amoché qu'à son accoutumée.

Un frisson. Flûte, la flotte était devenue froide désormais. Il est temps de sortir du bouillon, temps de réunir ses affaires, temps de retourner dans sa chambre à l'étage pour se préparer pour une réception. Kay file de la salle d'étuves, en tunique trempée, ses frusques et ses bottes éliminées sous le bras, saluant les visages connus ou pas d'un bref signe de tête sur son passage. Ne nous emmerdons pas, on est comme à la maison, après tout.

***

Elle n'a aucune idée de ce que peut donner une réception, elle n'y a jamais fichu les bottines. Généralement, elle n'y est pas conviée, ou rarement, et jusqu'alors elle avait toujours décliné les exceptionnelles invitations. Celle-ci, elle se devait d'y participer. Il fallait montrer que tous, ils étaient là, pétaient le feu, et... Et ?

Et bon dieu, ce foutu message de paix... murmura Kay devant le miroir ovale de la piaule qu'elle occupe au Palais.

Les messages de paix ne sont pas sa partie. Qui plus est elle n'est pas là par convictions personnelles, et se fout comme d'une guigne des idées des uns, des idées des autres au sujet de cette guerre. Déjà qu'elle a du commander une robe pour l'occasion, si en plus elle doit se mettre à distribuer des bises, ça ne va pas le faire. Elle regarde ses frusques de tous les jours, posées sur le lit à côté de la superbe robe que lui a envoyée en catastrophe la fille d'Angelyque, et soupire, puis se décide à enfiler l'ouvrage.

En avant la dentelle... Petite hésitation.

Bordel, j'en ai pour des plombes à enfiler ce bazar...

Kay n'en finit pas de lacer le corset. Un petit dévissage de cervicales pour vérifier dans le miroir que la tenue cache bien son dos zébré des marques qu'elle a ramené en souvenir d'un voyage riche en émotions. Certains auraient plutôt ramené une céramique, mais elle n'avait pas de bol. Et c'est raté : ça ne couvre pas tout à fait le désastre.

Mauvais calcul...

La brune réfléchit et sourit en coin, finalement. Elle tient la solution. Elle dénoue donc sa tignasse emmêlée, et entreprend pour une fois de la brosser. Elle ne fera pas de chignon, pas de bouclettes. Elle ne sait même pas comment on fait tenir ces coiffures qui défient les lois de la gravité. Les cheveux tombent en pagaille dans son dos, et ça fera l'affaire. Faut pas pousser, elle fait déjà un effort titanesque et a l'impression d'être un chat de gouttière auquel on aurait collé des froufrous.

Un dernier coup d'œil dans la glace, une grimace, l'idée tenace qu'elle sera pas à l'aise, pas à sa place, et qu'elle va s'emmerder sec. Un espoir naît : au moins y aura du bon vin !
Enguerranddevaisneau
Du bon vin, et le De Vaisneau, s’il-vous plait, car il était de notoriété publique qu’il accompagnerait Kay aux festivités. Vaisneau qui lui était encore loin d’être prêt pour la cérémonie, engoncé dans une cuirasse trop neuve, et beaucoup trop chaude pour l’atmosphère embuée des étuves.

Ils étaient donc arrivés à bon port, et patientaient maintenant devant un spectacle des plus palpitant. Outre les naïades qui se baladaient en tenue d’Eve, le Vaisneau, son futur beau père, et le sénéchal moustachu, assistaient à l’épilation intégrale – et bigrement barbare- de celui qui devait être le second d’Enece.

Un salut pour Kayhan à son passage, un sourire gêné pour les femmes en tenue naturelle, voila que l’Enguerrand patientait, ne ratant aucune miette du spectacle qui s’offrait à lui.
Non pas qu’il n’est jamais touché une femme, loin s’en faut, il fallait avouer que depuis qu’il courtisait la Cerise, il s’était plus souvent vu accompagné de sa senestre que des cuisses bien douce du sexe faible, hormis le passage avec la jeune Emma, lui qui trouvait que côtoyer les catins était extrêmement dégradant.
Raclement de gorge.


Hum…Bonjour…

Et d’attendre alors, que le maître de guerre en ait terminé de ses tortures, main dans le dos, dans une attitude qui se voulait désinvolte, alors qu’en vérité, il se sentait mal, la sueur provoquée par la chaleur des lieux coulant avec lenteur dans son dos.
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Miss.
[ De retour dans la chambre ]


Miss était seule dans la chambre, ces moments de solitude étaient devenus rares ces derniers temps, depuis la tragique nouvelle la brune ne restait que peu seule. D'ailleurs le Jérémie n'était surement pas bien loin, dans la pièce à côté, sans doute.

Ces compagnons faisaient tout pour que la Bourguignonne remonte la pente, ne se laisse pas abattre, vive … Ils étaient tous d'un grand soutient pour elle et c'est sans doute pour ça qu'à l'heure actuelle la brune arrive à penser à autre chose, se changer les idées le temps d'une seconde, parfois une minute..
Elle avait changé de chambre pour partager celle de Jérémie et ne plus passer ses nuits seule à pleurer dans ses draps .. Imaginant ce que ces enfants ont dû ressentir lorsqu'ils périssaient dans les flammes.
Ces flammes qui la passionnaient, qu'elle adorait voir danser devant elle, lui ont prit ses enfants, le comble pour une pyromane...
Miss avait perdu tout goût de s'amuser et maudissait cette réception à laquelle elle n'avait plus aucune envie de se rendre après tout ça.
Pourtant, elle avait accepté d'y aller malgré tout, pour tous ces compagnons d'arme avec qui elle a partager ces durs et bons moments, ne pas les décevoir, jamais ..

Doucement la brune coiffa ses cheveux, assise en face d'une petite coiffeuse. Domptant les boucles rebelles et rassemblant le tout en une tresse lâche.
Le reflet renvoyait une image bien meilleure qu'avant le passage aux étuves où tous étaient méconnaissables.
La donzelle enfila sa robe qu'elle s'était fabriquée elle-même, après quelques cours de coutures avec Trella, la brune commençait à maitriser l'aiguille et à moins se piquer les doigts ..
Dans la commode de la chambre elle sortit une petite fiole où était contenu son eau parfumée à la violette, elle y glissa quelques gouttes au creux de son cou et sur son poignet.

Dernier regard vers le miroir, elle était prête, manquait plus que le cavalier …

Jérémie ? Tu es prêt ?

Sans attendre la réponse Miss pénétra dans le petit salon où Jérémie était en train de se préparer. Elle sourit, chose rare ces derniers jours.

Tu es beau comme un coeur ! Tu vas en faire tourner, des têtes …

Amusée, elle s'adossa à la porte et attendit qu'il termine de se préparer pour prendre le chemin de la salle, là où avait lieu le bal …

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Beowolf
Beowolf la regarde, surpris, et sourit lorsqu'il comprend ce qu'elle a cru voir, il ne bouge pas et la regarde tendrement en essayant de trouver des mots rassurant car il trouve que ça serait bête qu'elle n'y aille pas.

Il ne sont pas bouilli Furette, ils prennent un bain dans de l'eau chaude, c'est pour ça qu'ils sont rouges et ils ont les yeux fermés pour mieux se détendre et la vapeur est dû à la différence de température entre l'eau et l'air.

Il l'observe pour ne pas rater la moindre de ses réactions mais rien ne permet de dire ce qu'elle peut penser aussi ajoute-t-il sans attendre d'autres paroles qu'il espère rassurantes.

Et puis je serais avec toi et je ne ferais jamais rien qui puisse te mettre en danger.

Il l'observe à nouveau, espérant qu'elle décidera de le suivre car il a vraiment envie de se laver et il est sur qu'à elle aussi ça fera le plus grand bien.
Furette
Furette toujours aussi agitée l'écoute tout en jetant un coup d'oeil vers la porte des étuves avec un air méfiant :

elle doit être drôlement chaude dis donc pour faire une vapeur pareille!

Voyant l'air rassurant de Beowolf et surtout honteuse de n'avoir rien compris aux étuves, elle se donne courage car la peur est quand même là :

euh..je veux bien y retourner, mais c'est vraiment pour te faire plaisir hein! mais je te le dis tout de suite, je vais juste voir moi!

Se donnant bonne contenance, elle jette son drap sur son épaule et attend qu'il fasse le premier pas. C'est que la vision d'horreur est encore ancrée dans sa mémoire....
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Jusoor
[Taverne du Corbeau à trois pattes]

Mouais... bon... Moue dubitative quand son père l'avait conduite devant la bâtisse. Tu as cru qu'au couvent j'avais appris les travaux d'oeuvre ? La question n'en était pas vraiment une et Ju avait laissé son Balbuzard de père quelques pas derrière elle et pénétré, avec circonspection, la bâtisse délabrée. Elle s'était faite à l'idée. Si l'endroit n'était pas des plus accueillants de prime abord, l'atmosphère qui y régnerait le serait sans doute, de par l'utilité de l'endroit.

En une demi-journée, l'air vicié de la batisse avait été chassé, et le mobilier rafistolé. Les jumeaux Adalbert et Guillaume s'étaient montrés fort efficaces, mais aussi peu bavards, comme à leur habitude. Le garde-manger rempli, Ju envoya les deux molosses parcourir les ruelles pour faire connaître l'endroit aux passants. C'est ainsi que la Moineaute avait retrouvé des visages amis, sinon connus. Et parmi ceux-ci, celui de Marine Blanche. Les visages inconnus, parfois ceux de matrones comme ces deux là, planquées au coin, amenaient avec eux des rumeurs :


- Des étuves ?
- Bah oui j'te dis... paraît que c'est bon pour quoi déja ? ah oui ! la propreté et la santé tout ça...
- Et on y fait quoi ? du court bouillon ?
- Hein ? Pfff... Les Dames disent que c'est des grands baquets remplis d'eau parfumée. Que ça détend aussi et qu'on en ressort propre comme un sou neuf ! Tu f'rais mieux de les écouter parfois... t'apprendrais des choses ! *air supérieur qui agace la copine* C'est p'tête ben ton Luc qu'aimerait ça !

Ce fut la dernière vacherie que Ju entendit de la copine car elle se tourna alors vers Marine. Dis-donc Marine ? Paraît que les étuves du Palais sont ouvertes. J'ai bien envie d'y aller après le chemin parcouru depuis la Bourgogne... Tu m'accompagne ?
Et Ju de lui sourire, en amicale invitation et silencieuse persuasion. La petite aussi ça lui ferait du bien.
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Estainoise
Salle close à l’étage…..

Esta entra dans la salle close qui abritait dame Ysabeau.
Regards et saluts échangés entre les deux femmes…
Leur combat ne laissait pas de rancune en leur cœur.

D’autres circonstances auraient été probablement plus agréables pour nous rencontrer. ..répondit alors Esta à dame Ysabeau.
Puis elle reprend très vite.
On ne vous avez donc pas averti de cette réception et que votre présence était souhaitée ?

Je ne puis décemment me montrer en tel équipage. Pourriez-vous m'apporter une robe, m'envoyer un coiffeur ?

Esta regarde encore la dame encore en tenue de combat. Il est clair qu’elle ne pouvait se rendre ainsi à la réception.
Elle jaugea à vue de l’œil des mensurations de la dame et repartit très vite.
Commencer à faire toilette, je cours chercher quelques tenues…..

Elle trouva ce qu’elle cherchait grâce à une domestique qui lui montra là où se trouvaient des vestures soignées.
Esta en choisit plusieurs et retourna très vite à la chambre.
Elle entra en frappant mais cette fois sans attendre qu’on l’y invite et déposa les quelques robes qu’elle avait trouvé.

Voici dame, Vous trouverez bien chausse à vos pieds, si j’puis dire. Et sans être une spécialiste du chignon et de son crêpage, je puis m’essayer à vous coiffer. Ca ne me dérange pas.

Ysabeau avait fait toilette et était enroulée dans un drap de lin….

Je vous en prie, habillez vous…..
Il ne faudrait pas faire trop attendre vos hôtes !


Esta se posta alors près de la fenêtre, à regarder les grilles de l’entrée du Palais où de nombreuses personnes franchissaient les portes maintenant.
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Falco.
Etuves Jacques Coeur - Au poil!

C'est vache!
Barf...Une dose d'humilité fera du bien à ton Belial.


Aux cieux on regarde tout en bas sans pour autant se déconcentrer de l'echiquier.
Dieu vient de jouer en contre du Cavalier son Pion FIER.
Ouverture par Elections Ducales.
Trés classique..
Comme les prochains coups sont déterminés comme une succession mécanique, Sans Nom et Divin matent l'agitation de Jacques Coeur.

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PUTENtrailledegueusevéroléeàlafessemollecommelimaced'Automnej'vais
tescarifiermesarmoiriesautourdestétins!!!ROGNITDJU!


Revenir à la vie par une épilation poitrinaire c'est comme titiller le loup en cage avec un clou pointu et ouvrir la porte..Faut pas s'attendre à des effusions tendres et des romantismes assoupissants.
Planquez les bébés, les mémés, les chiots, les ...

Quand en Bourgogne il s'était extirpé d'un bucher raté, agonisant, arrachant ses piéces d'armures calcinés collées à sa peau il croyait avoir touché le fond des souffrances.
D'ailleur il en était mort.
Mais Angélyque vient de pulvériser les records et rendre caduques pas mal de livres sur la torture.

Bouche grande ouverte, emplissant ses poumons ravagés d'air saturé de vapeur, il haléte, le coeur en fibrillation.
Temps mort.

Du monde est entré, des gens qu'il a combattu..Parlant de Bourgogne..Eusias.
Nouvel tentative du ridicule pour le tuer net.
Nouvel echec.
Mais de peu.

Vers la Duchesse a distance prudente il se force à dire, un sourire crispé en ornement:

Vous me vêtirez pour les festivités.
Vous me rendrez si élégant que vous passerez pour une souillon s'étant trompée de couloir.
Profitez des mondanités pour dire adieu à vos perfection callipyges.
La seule rondeur intacte sera celle de votre ventre en éclosion, ma..Dame.


Puis, avec un naturel fort bien feint(purée que ça fait mal!) il se met debout dans le baquet pour en enjamber le rebord.
Ou chaque curieux volontaire ou non peut constater que Falco est un homme comme les autres.
Sortez le de l'eau un peu refroidissante, il ferait pas peur à un bigorneau.
On lui enfile une chemise qu'on lui noue à la va vite.


Voici donc les Gens de Guerre de Bourgogne!
Bienvenus chez vous en Berry.
Allons droit au but, le lieu et mes miséres publiques rendent tout protocole idiot je crois bien...
Merci Angélyque, milles mercis!

Falco d'Cartel, Seigneur d'Oserez, bras gauche de la Enece..Et vous, vous êtes les meutes de loups et de corbeaux qui dépeceront tout ce qui portera le fer en notre direction..C'est cela?
Je pense qu'il faudra aller devant les murs des cités...Pour les convaincres de verser l'impôt et des denrées à profusion..Votre férocité est reconnue..Je ne doute pas qu'elle sera persuasive.
Venez donc..Je dois être vetu pour nos fêtes..Nous parlerons de ces choses la ..
Que vos troupes profitent au mieux de Bourges.
Mais point de pillage ou violenteries..La situation est tendue.
Je vous en serai gré.


Digne comme Néron sortant de sa baignoire enveloppé d'une etoffe mouillée, le voila qui prend le chemin de ses bureaux.
Il ne prend pas la peine de signifier à Angélyque qu'elle doit le suivre.
Et un rergard en coin de mauvaise augure vers Maud indique que la complice fait partie du lot.

Il observe la troupe de la Enece qui trempouille et se détend.
Aprés tant d'épreuves elle mérite cela.
Et que cet assortiment de haute noblesse et de traines rapiéres se fasse à leur avenir.
Un Pied en Palais
L'autre sur le bide d'un ennemi.

Des hybrides.
A mi chemin des Ordres Royaux chichiteux et des pires bandes de pillards.
La synthèse de la féodalité à la sauce tourangelle.

Quelques sourire, un rien grimaçant.
Le moignon frottant ses pectoraux rouges briques.

Echassier taillé en bonze shaolin revisité par frankestein, superbe, même pied nu et dégoulinant de flotte et de lilas concentré.

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Ysabeau
Salle close à l'étage

Ysabeau avait fait toilette, s'était débarrassée de ses vêtements souillés et s'était lavée du mieux qu'elle pouvait, versant une cruche d'eau tiède dans une cuvette posée sur un meuble.
Elle s'enveloppa dans un drap de lin, Estainoise rentra dans la salle, posa quelques élégantes vestures sur le lit et lui proposa de la coiffer.
Elle s'assit et laissa la jeune femme dêmeler et tresser ses cheveux.


Merci à vous. Je vais m'habiller.

Estainoise regardait par la fenêtre les invités arriver. Ysabeau se demandait si les berrichons viendraient... Si sa présence ne serait pas considérée comme trahison envers son duché. Ce duché qu'elle aimait.
Des pensées contradictoires tournaient dans sa tête. Relever le Berry, reconstruire... Mais à quelles conditions ? Avis divergents, elle qui savait écouter, en silence, avant de prendre sa décision, ne savait plus que penser.
Bientôt un nouveau conseil serait élu. Mais nul doute qu'il serait chassé à peine installé.
Que faire ? Elle était prisonnière... Evasion ? rejoindre ceux qui voulaient résister aux envahisseurs ? Négociation ? Accepter l'invitation à rejoindre un nouveau conseil, nommé par les royalistes ? Elle n'aimait pas l'attitude de la Reyne, son mépris, son arrogance, son désir d'absolu pouvoir.
Elle n'aimait pas non plus l'idée d'une indépendance totale du Berry face au pouvoir royal.
Partagée, soucieuse, elle revêtait une robe d'un bleu sombre, point de couleurs éclatantes en ces jours si troublés.
Se coiffa d'un petit chapeau.
Se mira dans la glace, coeur serré.


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Maud, incarné par Angelyque

Etuves Jacques Coeur - Au poil!

PUTENtrailledegueusevéroléeàlafessemollecommelimaced'Automnej'vais
tescarifiermesarmoiriesautourdestétins!!!ROGNITDJU!


Maud en aurait applaudi de joie à la mesure des jurons de Falco. Mains sur les hanches, elle appréciait:

Misère m'dame Angélyque, zavez d'la poigne hein? Vous voulez que j'vous dise? ces poils là, ben y en a qui paieraient cher pour les avoir . Vous voyez l'tricoteur, zetes marqué quand même hein?

Elle riait.. et se reculant un peu pour le voir sortir de la baignoire, elle reconnut la voix.. cette voix..

Mon Grand Monsieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur!

Au diable les convenances , elle se jeta .. toujours aussi nue et sans pudeur dans les bras de Eusaias..
Misère , mon grand monsieur , comme vous m'avez manqué... si vous saviez..

Un jeune homme se tenait près du Duc:

Bien l'bonjour m'sieur... Suis Maud Saint Anthelme.. Future prevôte du domaine de Digoine.. et vous?
ellesya
Etuves

Enfin presque. Sur le chemin y menant, en tout cas.
Dans la maison des fous, on demande l'innocente. Draps dans les bras, page sur les talons, la jeune cavalière accessoirement duchesse, se rendit aux étuves. Elle préférait sa chambre pour prendre soin de son hygième mais on l'avait convaincu de descendre profiter de l'installation.

Sya ne manqua pas de croiser une Kay trempée. L'image d'un chat s'enfuyant d'un baquet lui traversa l'esprit. Elle lui rendit son salut et continua son chemin pour croiser Furette et un homme dont le visage ne lui disait pas grand chose. Le couloir était inondé depuis quelques mètres, c'était donc la bonne porte devant elle.

Elle pénétra dans la salle, dans la brume tiède. Sensation oppressante, dénotant avec la détente annoncée.
La vision du Falco et de l'attroupement n'étaient pas pour la rasséréner. Elle passa à leur hauteur, salua du chef sans s'attarder. Un sourire s'esquissa tout de même sur ses lèvres en percevant le parfum que dégageait le second de la Enece. Elle ne l'aurait pas imaginé adepte des senteurs florales printanières. Angelyque avait du parvenir à la convertir, songea-t'elle sans vraiment y croire.

Un cuve venait d'être vidée dans un coin de la salle et les serviteurs opéraient à un remplissage. Au vu de leurs airs exténués, les étuves devaient avoir eu du succès. Elle profita du temps d'attente pour se dévêtir avec l'aide de son page. Ne lui restait qu'une longue chemise et, sous celle-ci, la masse de bandages lui comprimant le flanc et le sein gauche. Son bras allait mieux mais elle éviterait de lui laisser faire trempette trop longtemps. L'eau était maintenant préparée et elle s'y laissa glisser après s'être libérée de sa chemise. La brûlure rougit sa peau durant quelques instants, juste le temps de s'habituer à la température.
Le P'tit Lu rangea les vêtements à faire nettoyer et prépara le nécessaire. Lorsque sa maîtresse se fut détendue, il commença par lui laver les cheveux. La tâche n'était pas ardue puisqu'il s'y employait régulièrement. Depuis la prise de Bourges, la crasse n'avait pas le temps de s'y loger. Et l'ouvrage n'était point long non plus, la petite Valkyrie ayant sacrifié sa longue chevelure de jais en partant en guerre. Ils ne lui arrivaient qu'aux épaules à cette heure.
Quant à la dite maîtresse, songeuse, elle faisait aller son bras navré dans l'eau, jugeant avec quelques grimaces des améliorations récentes. Tout en imaginant ce qu'il serait advenu si elle avait accepté la proposition de son chef de section de prendre soin d'elle.

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Marineblanche
Etuves

Marine Blanche est de retour à Bourges, depuis quelques temps. Elle aurait dû partir à Honfleur où elle aurait ouvert sa taverne, sa forge et où elle aurait peut-être aspiré à une vie tranquille mais sans doute que le Très-Haut avait d'autres projets pour elle. La gamine est allée voir ses frères et soeurs d'armes pour leur dire au revoir mais ils ont réussi à la faire changer d'avis et au final, l'épée qui aurait dû être pour le duché de Normandie a été pour un soldat Royaliste. Mise à part l'épée, elle n'est pas revenue les mains vides mais avec plein de ripailles. Son court séjour en Touraine a suffit pour lui mettre le moral dans les chausses car oui, elle déteste la Touraine et ses dirigeants. Pourquoi fait-elle cette guerre alors? Pour la Reyne? Cette raison est infime. S'amuser? Peut-être. Prouver quelque chose? C'est exactement ça. La rouquine retourna à Bourge où elle croise des personnes qu'elle connait. Des Bourguignons. Et bien évidemment, elle reconnut Jusoor, la femme qui l'avait invité aux joutes de Minerve ! C'est tout naturellement qu'elle l'accompagne au Palais Jacque Coeur avec son chiot Roxy qui a pris l'habitude de la suivre partout sauf quand elle lui interdit.

Voila que Jusoor pose LA question ! Marine Blanche se mord les lèvres. Bien connu qu'elle évite l'eau et qu'elle s'est lavée, il y'a pas si longtemps que ça mais c'est qu'elle a quand même bien transpirée. Que dire? Refuser? Accepter? Fuir? En même temps, elle est la cavalière de Eusaias. A tout les coups, si elle vient aux festivités sale, il serait capable de lui mettre un coup de pied dans les fesses. Tiens d'ailleurs si Marc apprend qu'elle est la cavalière d'un autre garçon, il le prendrait mal...


Les z'étuves...Eh bien...Euh...Vi ! Ze t'accompagne.

La petite fille fait signe à la noble de la suivre avant de rentrer dans l'endroit où se trouvent les étuves. Quel spectacle ! Falco qui est en train de se faire épiler, des femmes nus, des hommes présents...Maud qui se jette nue dans les bras d'Eusaias. La rouquine prend une grande inspiration avant de se tourner vers Jusoor.

Peut-être trouver un coin tranquille et euh...'Fin...Euh, ça ne vous dérange peut-être pas que euh...Bé...Qu'on vous...Enfin...Nous voit nue...

Voila que Marine Blanche se met à rougir. Pudique? Un peu.Déjà, elle enlève les rubans de ses cheveux pour laisser apparaitre une longue chevelure rousse, bien qu'un peu abîmée, à cause de la crasse.
Angelyque
Les Etuves..... Tout se paye un jour....



La Duchesse du Charolais eut un mouvement instinctif de recul quand Falco se mit à rugir. Jamais elle n'avait eu si peur de sa vie. Un voile rouge passa devant devant ses yeux et elle se retint au rebord du bassin, le souffle court. Elle se doutait qu'il ne se répandrait pas en effusions, mais là.....

Un frisson lui parcourut l'échine en entendant les menaces et elle porta la main à sa poitrine tandis que son coeur se mettait à battre la chamade. Elle pâlit.

Falco était de retour. Le vrai Falco. Celui qui faisait trembler le Royaume.

Maud rompit le charme, elle riait. Normal. Elle ne subissait aucune foudre du blessé alors que c'est elle qui l'avait recousu. C'était injuste. Totalement injuste
.

Vendre les poils de Falco....en voilà une idée fameuse!!! j'acheterai une nouvelle robe avec l'argent récolté....ou bien un esclave! j'ai rencontré un marchand d'esclaves, Riccardo sera vert de jalousie. Vous êtes géniale Maud!!

Ce qui lui fit retrouver sa morgue tandis qu'à son tour elle sortait du bain, toujours vêtue de sa chemise. Elle se tenait droite, les lèvres un peu pincées.

Et planta son regard dans celui de Falco.


Je vous vêtirai pour les mondanités. Mais ne pensez pas que vous m'éclipserez. Même vêtue de lierre j'étais la femme la plus élégante du royaume. Il y a des choses qu'on ne contrôle pas. Même nue je ne ressemblerai pas à une souillon.....mais je vous promets que vous serez plus élégant que Digoine....

Qui venait d'arriver d'ailleurs, accompagné qui plus est. Angelyque profita qu'ils s'échangent quelques mondanités pour enrouler un drap autour de son corps, qu'elle noua ensuite à la mode romaine. Décidemment, depuis qu'elle était dans la Enece cela devenait une habitude. C'était pas le moment de subir ses reflexions habituelles sur ses rondeurs localisées.

Quand elle vit Maud, dans le plus simple appareil, se jeter dans ses bras, elle se crispa davantage, jalouse de son corps mince et délié. Elle en voulait déjà terriblement à Eusaias d'avoir préféré sa fille à elle-même comme tavernière et d'avoir invité Marine, non sans en plus avoir promis une robe aux deux alors qu'elle-même n'avait droit à rien. Sinon à des sobriquets.

La Charolaise lança un regard noir à tout le monde, de plus en plus furieuse. Et lança un simple Bonjour aux nouveaux arrivants.

Elle se positionnna derrière Falco et lui souffla, de plus en plus remontée.


Vous mettez une seule de vos menaces à execution et je vous assome de ma latte. Vous, Digoine, le baron de Vaisneau et même Volkmar!

Très digne, elle resta derrière le seigneur d'Oserez, ne voulant pas voir à quel point Eusaias serait ravi de voir Maud, alors qu'il l'avait à peine saluée après ne pas l'avoir vue depuis des mois. La réunion aurait donc lieu sans qu'elle ne soit vêtue convenablament. Enfin, Maud était nue, elle, et ça n'avait pas l'air de la gêner plus que ça. Et le pire était que c'était la Mirandole qui se trainait une mauvaise réputation..injuste...totalement injuste...
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--Roxy.
Etuves




On part, on repart !
Je suis perdu, moi !

Je ne suis pas malheureux car je me dégourdie les pattes et surtout, je peux m'amuser sur les chemins ! J'adore les balades sur les chemins car il y'a peu de monde et je peux me défouler tranquillement ! Et puis, il y'a différentes odeurs et j'adore les odeurs, moi ! Quand je sens l'odeur des autres mâles, je ne peux m'empêcher de faire mes besoins dessus. Je crois que c'est l'instinct, ça. Ce mini voyage, j'ai bien aimé car Marine est allée chercher pleins de pains mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que j'ai profité qu'elle dormait avec Marc pour m'en chipper un !

Nous voila de retour devant l'immense bâtisse. Ma queue balaie l'air car je suis content. Je vais revoir tout les autres Grand Patte. D'ailleurs, j'ai croisé une Grande Patte à Loches et elle était gentille ! Marine l'appelle Apolliine donc ça doit être son nom. On rentre dans un endroit où il fait chaud et il y'a différente odeur qui me titille le museau. De l'eau !

J'adore l'eau !

Je me jette dans une étuve sans personne et avec mes crocs, je m'amuse à essayer d'attraper l'eau devant l'oeil des serviteurs médusés. Je m'en fiche ! J'adore l'eau !
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