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[IG/RP]Garnison "Royaliste" :Palais Jacques Coeur de Bourges

Enguerranddevaisneau
Cornecul, voila qu’il se faisait alpagué par une paysanne, nue comme un ver, et bigrement bien faite de surcroit.
Bien entendu, il n’avait pas regardé le maître de guerre quitter son bain, tout à la contemplation de ses mains, ni même écouté la Duchesse ronchonner –comme d’accoutumée- , simplement plongé dans un silence digne.
C’est qu’en sus, il ne savait pas comment se comporter, la présence de Digoine le mettant mal à l’aise. En effet, que faire, contempler le spectacle sans une once de remord, ou bien jouer au gendre parfait qui n’était attiré que par les courbes de sa presque épouse, chausse fausse de surcroit, le baron étant un fin admirateur de la gente féminine.
La question de Maud eut alors un effet non prévu.


Euh…

La grande classe, pour sûr. Nullement troublé, il dansait sur un pied, ne sachant vraiment pas quoi faire, la présence du duc de Bouillon semant plus que le doute dans la caboche de l’Ittre.
Après mûre réflexion, il jugea opportun d’être naturel, c’est pourquoi après un regard non pas dénué d’intérêt pour la jeune femme, il s’exclama :


Enguerrand de Vaisneau, baron d’Ittre, chevalier banneret de Fauquez, et futur gendre du Digoine.

Le tout en enjoignant la pucelle à les suivre, prenant le pas à la suite du Cartel.
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Jusoor
[Spectacle aux étuves ! Cacahuètes, chouchous et nougats M'sieurs Dames !]

Bordellerie... Murmure qui s'échappe des lèvres Blanc-Combaziennes alors qu'elle serre un peu plus la main de la petite. Bordellerie ? C'était peut-être bien l'endroit... Non. L'idée est osée, l'idée est excessive, ce n'était que des étuves. La porte à peine passée, Ju était resté sans voix. Dans les étuves on se promène en simple appareil ? Interrogation de la jeune fille qui, malgré son vécu, ne peut empêcher ce picotement qui investit ses pommettes, devant le spectacle. Certes la femme est une réussite de la Création, aux courbes harmonieuses, bien plus que celles d'un homme, mais... la profusion de silhouettes nues donnait à cet endroit une atmosphère "animale" dans laquelle Jusoor n'appréciait que peu de baigner.

Néanmoins, les azurs naviguent, frénétiques, car femme - et par définition curieuse - elle l'est. Elle observe ainsi les visages -si, si j'vous jure-, s'accroche à certains et a bien peine à reconnaître celui de son père, à demi caché par les mèches chatain d'une fem...
*hoquet* Maud ? Nue ??

Maud ?? Elle aurait bien été embrassé son père Ju, ainsi que l'amicale Maud, mais il lui sembla que l'amitié finalement était plus sensible revêtue.

Peut-être trouver un coin tranquille et euh...'Fin...Euh, ça ne vous dérange peut-être pas que euh...Bé...Qu'on vous...Enfin...Nous voit nue...

Ah oui, c'était cela la voix d'un ange. Ju quitta la comédie des yeux et se pencha sur Marine, qui déja dénouait ses cheveux. Sans doute le geste était là pour détourner l'attention de la gêne enfantine. Ju aurait fait la même... Et c'est ce qu'elle fit d'ailleurs. Poumons gonflés à bloc, c'est en délaçant son corset qu'elle salua d'un geste amical ses proches. Puis tout aussitôt elle entraina Marine.

Je suis d'avis de trouver un coin tranquille également Marine... Et puis je ne souhaite guère me faire reprendre par mon père en public, j'ai passé l'âge...

Là-bas, un peu comme dans une alcôve de fortune, Ju avait repéré un baquet suffisamment grand, sans trop l'être. Pas comme l'un de ces gigantesques abreuvoirs de bétail qu'elles avaient trouvés à l'entrée de la salle. Les quelques bougies manquantes au dessus du baquet choisi la rassuraient sur la pénombre qu'elle jaugea suffisante, sans être obscure. La Moineaute s'arrêta devant le baquet et observa l'enfant.

Marine cet endroit te convient-il ?
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Volkmar
Des visages, connus, inconnus, des visages à reconnaître, ceux de soldats, d'hommes et de femmes qui ont vécu ces dernières journées par la lame.
Dans cet imbroglio de couloirs et de portes qu'il ne connait pas, le Poitevin ne quitte pas d'une semelle le pas du Balbuzard.
Mais les étuves venues... Le voilà qui traine la patte.
Il commence à en rêver un peu, ces étuves. Une main qui finit par tremper dans l'eau d'un bac, une mimique d'appréciation, il se laisserait presque tenter par un instant de fugue, par un moment de distraction, par l'oubli des autres.
Enfin...
De l'autre côté du rideau de fumée, il y a un cavalier noir à retrouver, un cavalier qui perd peu à peu des pièces, comme un lépreux qu'on laisserait tourner trop longtemps à la vue du monde s'amoindrirait avec le temps.
Enfin, au moins cette fois ci, ce n'est pas de lui que sont les nouvelles lignes de fuite du dessein.

Lorsqu'il finit par retrouver le monde, le moustachu reste un moment interdit.
Primo, il a retrouvé Falco à l'oreille. Mauvais signe quand il s'agit d'un juron à mi chemin entre la plainte et le braiment.
Secundo, le torse du Cartel vient confirmer cette première mauvaise impression.
Tertio, une donzelle en tenue d'Eve dans les bras du Digoine.

Si lui n'a pas la lourde carapace qui recouvre le jeune baronnet, il n'en marque pas moins le coup, entre l'humidité lourde et collante qui imprègne la pièce et les pièces de chair exposées à la vue.
L'avais raison, le Bouillon.. Les miches plutôt que les pains.
Au final, une brève sortie du baronnet le ramena à l'immédiateté de la situation...


"Volkmar, récent Sénéchal de Digoine."

Et aussi sec qu'un coup de trique, se secouant les puces, le Sénéchal en question remonta la main sur l'épaule du Vaisneau... qui partait tout seul.

"Pas tant d'empressement, Baron. On est pas aux pièces hein ?
Bon, n'empêche que si on pouvait prendre une décision entre aller papoter dehors ou tous finir dans un bac, j'serais pas mécontent.
Et comme Falco a l'air décidé à aller faire un tour.."


D'un raclement de gorge, il lança un regard en coin au second de l'Enece, avec un claquement de langue désapprobateur.

"En oubliant la politesse en prime !
Il est déjà pas bien beau alors si il oublie les comparses."


Ouais, mon couillon, tu vas pas croire qu'il faut m'oublier comme ça.
Bon, et en attendant, il a finit par lâcher le Vaisneau. C'était pas une capture, c'était juste un coup de frein..

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Falco.
Etuves et Apparats.

Par Asmodé, Duchesse, Prenez mon mantel..Maud peut bien rester cul nu si ça lui chante..Mais mon Duc n'aimerait pas que vos exceptions naturistes deviennent une coutume..


Ton badin alors que son moignon fait des sarabandes sur sa poitrine urticante. Il est une sorte de modéle d'exposition aux mauvais aléas de la vie, mais ne va pas perdre de vue pour autant que la situation évolue.

La Enece Morticinus est troupe empreinte de camaraderie contagieuse et sans complexes...Mais les Alliés tout fraichement arrivés de Bourgogne ou d'ailleur sont des Particules d'un autre monde.

Un semblant de sérieux et de rigueur s'impose.
Il a ce mouvement magique de son unique main.
Quand il pointe des doigts comme au hasard pile sur le valet qui foutait rien et en agitant à peine une phalange lui fait saisir "qu'il doit aller trouver le mantel et le rapporter dare dare tel un fantôme domestique".
Un de ces trucs qui rendent Falco trés énervant.

Il ne parcoure pas le monde.
C'est le monde qui se mue en tapis roulant sous ses pieds.
Ou un truc du genre.

Un claquement de langue.
Il pivote du chef.

J'savais bien que Ponant n'aurait pas toute les fripouilles dans ses rangs..Volkmar..
Oublie ce lieu.
La Enece a vécue un purgatoire de 8 jours sur une mine et un enfer d'une heure devant Bourges pour gagner ce bain..
Ya du chafoin vers Chateauroux à dézinguer..Avant de songer à buller.


Un rire.
Nuée de corneilles qui croassent autour d'un gibet seraient plus drôles.
Il attrape sa sacoche.
En tire un feuillet.



On a du monde à tuer et une fête à faire.
Faites passer ceci..Dites moi si un Régent militaire peut le sceller..Et votre avis d'alliés, bien sur.

Citation:


Déclaration Unilatérale et Inique de la Enece Morticinus:

La Coutume de Berry est abrogée concernant tout ce qui reléve de la sécurité des institutions de Bourges .
La Cité de Bourges, les Affaires Ducales et chaque mine, chemin et sentiers sont sous juridiction de la Enece Morticinus.

La Coutume traditionnelle des gens de fer et de cuir remplace celle du Berry en ces lieux.


Toute personne ou entité politique faisant mine de songer à envisager une contestation de la mise sous Tutelle Militaire du Berry par la Enece Morticinus aura deux choix:
L'épée ou le Bourrel.

Toute personne prise en tentative de révolte, ou autre incitation au désordre(économique, militaire, politique,ou selon l'humeur du Régent) sera de facto coupable et devant la justice aura deux choix:

L'Epée:
Cette personne s'engage à quitter la cité de Bourges avant 6 jours (temps minimal d'un procés acceléré par le Juge IG).Son signalement distribué à toutes les armées fidéles à la Couronne.
Quand elle tombera sous les coups Jugement et sentence seront faits.

Le Bourrel:
Cette personne sera , selon sa capacité à amadouer la justice: Pendue, Mise en pilori de 3 à 8 jours selon son statut social.

Les nobles valides peuvent demander un laisser passer pour Bourges afin de défier un noble de la Enece en Lice.
Dieu décidera de leur droit à vivre par la victoire.Cela vaudra jugement et sentence.

Un noble vaincu ou jugé par l'épée ou le Bourrel verra ses titres remis en cause selon les régles héraldiques royales régissant la noblesse provinciale.

Note à l'intention des Pâles Nuisible Jaspineurs(PNJ):
N'ayant aucune existence physique ou spirituelle(IG), ces personnes ne bénéficient d'aucune protection juridique ou autre .Elles sont tuables ou ignorables à volonté.

La Enece Morticinus
Le XX de 1459

Scel








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Eusaias
Etuves encore.


Et au Balbuzard de réceptionner une Maud nue. En temps normal il aurait abusé de la situation, mais abuser de son Prévôt était ce vraiment une bonne idée ? Il resta néanmoins un bras sur les épaules de la jeune pucelle.

Bien Oserez, nous ferons ce qui est prévu. Mais soyez rassuré, je ne suis ici que part devoir, mon cœur serait plutôt à prendre la route de la Guyenne et à dépecer de l’Archybald ou le Jean foutre de Dragonet, il n’y aura donc aucun excès concernant la violence.

Se détachant enfin de la cosnoise, non sans une tape sur les fesses, chassez le naturel… Tout en saluant la fille ainée qui ne faisait que passer.

Cependant, nous sommes d’accord sur le fait que toutes formes de résistance devront être puni par les armes ? Car nous avons déjà laissé par deux fois une chance aux Berrichons, par deux fois ils se sont fourvoyés. Je ne suis pas du genre à aimer tendre la joue.

Le Bourguignon fronça les sourcils réfléchissant à la manière de tourner la chose.

Je comprendrais que vous m’en vouliez pour l’embuscade d’Autun. Pour ce même sens du devoir j’ai du stopper votre course et si jamais vous décidiez de prélever une dîme de sang pour cela, je vous demanderais d’attendre la fin du conflit. Nous sommes en infériorité numérique en Berry ce qui fait qu’ j’aimerai me concentrer sur les combats contre les berrichons au lieu de devoir surveiller mon dos. Si vous acceptez cela, je vous laisserai à la fin de la guerre me passer votre épée à travers le corps si cela vous fait envie en attendant je souhaite combattre des berrichons rebelles et non ceux de mon camp.

Le regard du Balbuzard épiait les faits et geste de l'huguenot. Une annonce fut faite et un avis demandé.

Vous tenez les armées, vous tenez la terre, qui pourrait contester ? Faites ! Les scribouillards geindront, mais ainsi on saura que l'annonce sera remarquée.
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Marineblanche
Fort heureusement, Jusoor a la même gêne que Marine. Etre vue par une femme ne dérange pas tellement la petite fille et c'est plus qu'elle a envie de cacher ses marques que son intimité mais être vu par un homme, c'est gênant...Un regard vers Roxy qui faisait le fou dans un baquet libre, rien qu'à lui. La gamine ne peut s'empêcher de sourire en le voyant faire et bien évidemment, elle le laisse faire. La rouquine suivit Jusoor jusqu'à un baquet dont la pénombre la rassurait un peu plus. Si cela lui convient? Marine regarde autour d'elle. Elles venaient peut-être de trouver un petit trésor, enfaite. Un sourire un peu plus grand s'étire sur ses lèvres.

Ca m'convient !

Un regard vers les serviteurs qui ne pouvaient s'empêcher de regarder Roxy. Sûr qu'un chien qui fait la guerre et surtout qui s'amuse dans une étuve, c'est un peu insolite comme situation. Elle les appela pour leur demander des draps et du savon. Quand ils apportèrent le tout, Marine Blanche commença à enlever les rubans qu'elle avait autour du poignet, la chemise est déboutonnée et les braies enlevées. Aussitôt fait, elle rentre rapidement dans l'eau en grimaçant. Elle ne s'attendait pas à ce que ça soit chaud. Les seuls bains qu'elle avait pris, c'était soit avec de l'eau très froid ou alors de l'eau fraiche. Sur son abdomen, on peut voir une blessure récente et cousue. Sur sa cuisse, une marque. La petite fille prend le soin de poser son dos contre l'étuve, attendant Jusoor.
Falco.
En traversant le Palais Jacque Coeur

Ser Eusiais, ce qui fut fait est fait. Et le dol entre Bourgogne et Cartel fut réparé par mes soins.N'en parlons plus.


Le Palais est fort vaste, richement pourvu en escaliers et étages.
Quitter la moiteur des étuves pour emprunter couloirs et colimaçons en liquette trempée est un coup à choper la malemort(pas la Reyne, la crève, tss ).
Par ironie son épilation brutale lui rechauffe le poitrail et la douleur cinglante oublier ces méconforts.

Odeurs de cuisines, pas de souris de soubrettes chargées de plats ou de guirlandes de fleurs.
Hennissements de chevaux dans la cour, sons de soldats et de vie quotidienne dans un Palais bourgeois transmué en garnison/gouvernement.

Quelques cris inhabituels, alors qu'il atteignent la cour par une galerie couverte.
La Enece Morticinus est à la base un agglomérat de cinglés de guerre et ce ne sont pas les fastes luxueux de Bourges conquise qui la ramollisse.

Il a entendu dire qu'une Lance menée par un certain Napolitain a été promptement massacrée juste devant ce lieu.

Cette fois il semble que le gaillard soit seul.
Un fou?
Un assassin?
Un affamé qui a décidé de devenir voleur?

C'est à peine si les palefreniers suspendent leur travail, que les marmitons ralentissent les tournes broches.
Les épées sont mats, les gestes d'une simplicité trompeuse.

En un tour de main le bonhomme est encerclé et transperçé de toute part.


Dame Angélyque..Je pense qu'il nous faudra conserver un corselet ou autres protections minimales pendant les festivités...Je crains que le Berrichon soit lent à entendre raison..


Il regarde la scéne.
Des mains appartenant à il ne sait qui lui posent une lourde cape sur les épaules.

Si l'homme est encore vaguement en vie..Il ira faire le le nescessaire...


Ser Eusias, ou votre compére Didier de Sars devriez aller présenter des salutations vigoureuses sous les murs de Saint AIgnant et de Chateauroux..Le ravitaillement va bien? Et j'espère qu'arborer les couleurs de Touraine ne vous chagrinera pas...


Dans la cour un homme est mis en piéce dans une quasi indifférence.
Comme lors de la révolte où ils capturérent Ysabeau.
Laisser entrer les goupils avant de lacher les loups...

Il se remémore les mots du Capitaine redouté de Bourgogne, sans doute un des meilleurs aprés ceux issus de Touraine à son sens.
La Guyenne...Les funestes erreurs de la Reyne et les jeux des courtisans, arrivistes de tout poils..


Entre vous et moi..Sa Majesté Carabosse se mordra longtemps les doigts d'avoir préférée plaire à Rome plutot que de plaire aux gens de Guyenne..
Les Réformés sont des gens comme les autres..Sans doute plus capables de tolérance d'ailleur que leurs ennemis..
Dragonet n'est qu'un vautour de Cour, partout ou un banquet comporte des restes il arrive à tire d'aile..
Puissions nous éviter les fous du Berry et la Reyne de faire du Berry une seconde Guyenne..

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Enguerranddevaisneau
[Etuves]

C’était dit.
Ils se baigneraient quand Berrichons ils auraient découpés, pas avant.
Et cela, loin de déranger le baron d’Ittre, l’arrangeait fortement.

Outre être d’une pudeur à tout égards, il était de ces hommes qui laissent leur pensée divaguer promptement, et son imagination, facétieuse cantatrice, l’enhardissait à se baigner au milieu de ces muses de guerre.
Pour sûr que son trouble à cette image ne serait pas passé inaperçu.


Allons donc, choix est fait, la discussion s’impose, il semblerait.

En effet, le Vaisneau, bien que totalement indifférent aux paroles du manchot, se savait, tout du moins le temps des escarmouches, fidèle au duc de Bouillon. C’est pourquoi, enjoignant son comparse le sénéchal à les suivre, il emboita le pas au maître de guerre et au Digoine.

[Cour du Palais]

Il avait laissait les deux hommes discuter, n’en sachant pas plus qu’un citoyen lambda sur le sujet, il ne se brulerait pas les ailes à donner un avis qui serait clairement erroné.
Pour lui, s’était simple. Royaliste, et non pas fervent admirateur de la reyne, il accordait tout crédit au pouvoir de la couronne, et se devait de la protéger. Les Berrichons, menaces est félons, étaient ennemis de cette dernière, il était alors de son devoir de leurs faire tâter du fer de son épée, bien qu’une partie de sa famille maternelle soit berrichonne, et luttait encore contre la Enece et le royaume en général.

Il assistait alors au curieux manège d’un homme qui se faisait pourfendre de tout côté, amusé.
Bientôt lui aussi connaîtrait la ferveur des combats, et bien qu’il n’ait jamais guerroyé, il avait hâte

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Maud, incarné par Angelyque


[Après les poils... A poil]

Enguerrand de Vaisneau, baron d’Ittre, chevalier banneret de Fauquez, et futur gendre du Digoine.


Maud avait bien vu le regard du jeune homme bien habillé et se détachant un peu de Eusaias. Le gendre de Digoine? En 5 secondes, elle passa en revue les enfants Blanc Combaz.. Jusoor ou Griotte... L'une ou l'autre.. Toutes deux au caractère fort. Il allait pas rigoler le futur gendre

Ben m'sieur, j'vous souhaite bien du plaisir d'épouser une Blanc Combaz. Et r'mettez vos yeux qui dépassent dans votre poche m'sieur. Vous s'riez pas puceau au moins?

Une claque la ramena au centre et se frottant les fesses:

Ben mon Grand Monsieur, c'est tout vous ça.. Pour sûr qu' c'est pas une femme nue qui va vous distraire hein?

Coup d'oeil à gauche à droite.. Elle enregistra le Sénéchal qui semblait connaître Falco..et écouta les échanges:

Sont pareils tous les deux.. pareils..

Chemise et braies complètement trempées et bottes en mains, elle suivit le mouvement vers la sortie
Estainoise
Salle close à l’étage et en route vers la réception…..

Alors qu’Esta restait rivée à la fenêtre pendant que dame Ysabeau terminait de se préparer, elle aimait observer les gens qui entraient …
Elle s’amusait à vouloir connaitre ou reconnaitre certains….
.Il est vrai que d’origine bourguignonne, certains visages lui rappelaient son passé avec quelques rides en plus….
D’autres figures ne lui disaient rien, ce qui aiguisait un peu plus sa curiosité !
Oui, Esta contemplait du haut de cet étage, les alentours du palais….

C’est alors que dans la cour, là juste en bas, un homme est mis en pièce sous ses yeux…..
Il n’a pas du montrer patte blanche celui là, se dit alors Esta qui commence à se dire que de vivre l’invraisemblable, elle en perd toute émotion….
Cependant, elle ferme juste un peu les yeux et quelqu’un d’attentif aurait pu voir un brin de lassitude.
La vie ne tient parfois qu’à un fil…..
Esta se détourne de la fenêtre alors que le corps est emmené pour faire place nette et rendre l’entrée engageante.
Esta regarde Ysabeau avec sa jolie coiffe en forçant un peu son sourire….

Dame, vous êtes parfaite…..
Souhaitons que cette réception permette à tous d’engager échanges constructifs…
.

Oui, Esta reste malgré tout une rêveuse…..

On y va ?
Votre présence est plus qu'espérée......


Et Esta emboite le pas à Ysabeau, ouvre la porte et lui prend le bras…..

C’est un vrai plaisir pour moi que de vous accompagner…..dit-elle encore en l’entrainant dans le couloir…..
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Fcpa79
Palais Jacques Coeur - Les appartements.

Des étuves ? Pourquoi pas. Une réception ? Tentant. Un bal ? Délirant ! Mais la question n'était pas là, ces derniers jours l'heure n'était pas à la fête pour tout le monde, alors un peu de gaieté avec ce bal mis en place par Falco et Angelyque ne pouvait faire de mal.

A une semaine de la réception c'était la galère.. Pas de tenue et pas de cavalière. Pour la cavalière, il avait son idée. Et oui, le brun était décidément fou amoureux, mais voulant cacher son amour il resta discret sur ceci. Bref suite à l'acceptation de la part de Miss, il avait enfin de quoi sourire ! Bon niaisement, mais il avait la banane.

Manquais plus que la tenue ! Que faire ?
Mais bien sur Miss avait la solution. Elle avait une amie très gentille d'ailleurs qui voulais bien préparer une tenue. Il l'avait choisi dans un catalogue. Il aimait bien le style de cette tenue.

Il avait le droit à une nouvelle colocataire avec qui il s'entendait à merveille. Bon, l'heure venue, il fallait se préparer. Hop ! Un petit bain juste avant et on est parti. Il se coiffa et vérifia qu'il n'y ai pas d'épi. Tout est en ordre. Il y a plus qu'as enfilé la tenue. Après quinze minutes d'acharnement et de courage, il réussi à mettre sa tenue.

Un petit coup d'œil au miroir pour voir si tout était bien ordonner. Puis une voix ce fit entendre.


Citation:
Jérémie ? Tu es prêt ?


A peine le temps de se retourner que la voilà entrer.

Ah.. bah oui je suis prêt.

Il la regarda de haut en bas et resta bouche bée. Il resta quelques minutes à la contempler de haut en bas. Sa robe lui allait parfaitement.
Citation:

Tu es beau comme un coeur ! Tu vas en faire tourner, des têtes …


Il garda le sourire, ce compliment lui faisait plaisir. C'est pas tout les jours qu'on le complimente de cette manière.

Je ne peux que retourner le compliment. J'ai une très jolie cavalière.

Il sourit puis se parfuma un petit peu avant de rejoindre Miss. Il lui tendit sa main et pris le chemin de la réception.
Ysabeau
Dans les escaliers, en route pour la réception

On y va ?
Votre présence est plus qu'espérée......


Estainoise quitta la fenêtre, on entendait des cris, des bousculades... Ysabeau soupira légèrement.
La jeune femme lui prit le bras, ouvrit la porte en disant :


C’est un vrai plaisir pour moi que de vous accompagner…

un léger sourire et...

le plaisir serait partagé, dame, si c'était en d'autres circonstances. Comprenez que la situation du Berry me rende soucieuse et triste. J'aimerais tant qu'un jour la paix et la joie de vivre reviennent... Mais je doute, je doute...

Elle n'en dit pas davantage, et, toujours tenue fermement par Estainoise, descendit l'escalier qui menait à la salle d'apparat. On entendait les musiciens accorder leurs instruments.
Quels berrichons viendraient ? Auraient-ils envie de se réjouir ?
Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche... Le Palais était bien gardé.
Ysabeau avait fugitivement pensé à prendre le large... Mais ce serait difficile, voire mission impossible.

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Ellana
[Les étuves, toujours]

Il est plus facile de nager dans l'eau sale que dans l'eau propre. [Francis Picabia]

Ellana avait plongé son corps entier dans l'eau sentant un frisson la parcourir au contact si doux d'une eau si chaude, cela faisait un moment qu'elle ne s'était plus baignée, et plus longtemps encore qu'elle ne s'était pas baignée dans de l'eau chaude.
Son corps enfin habitué à cette chaleur elle s'était immergée complètement à plusieurs reprises, se savonnant avec attention pour éliminer toutes traces des combats, l'eau maintenant presque noire. Elle avait par plusieurs fois lavé sa chevelure, pour lui redonner enfin sa couleur ébène et s'était ensuite laissée aller à un peu de repos, fermant les paupieres.

De longues minutes passèrent si ce n'était pas des heures, la Rémonière n'en avait plus conscience.

Elle avait pu enfin abandonner dans ce demi sommeil les pensées qui la hantaient depuis tant de temps et que seul l'ivresse des combats pouvait lui faire oublier pour une heure ou deux. Son âme épuisée agonisait sous le poids des mois passés à ressasser les mêmes idées, les mêmes envies et les mêmes certitudes. Son corps souffrait lui aussi de ce manque de sommeil évident et d'une nutrition bien trop illusoire que lui infligeait sa propriétaire. Elle n'avait jamais été tendre avec ce corps, mais cette fois ci était bien pire que les précédentes, tant sur la durée que sur le traitement subit. Cet état de somnolence inespéré dans lequel elle pouvait enfin se reposer sans penser à rien d'autre qu'observer les volutes de vapeur se mouvant au fil des vents traversant la piece sans s'occuper des allées et venues de ceux qui passaient lui permettait enfin de souffler.
Son corps et son esprit criaient alors tous deux d'une même voix, pourtant habituellement toujours en discordance, le besoin de rester ainsi dans ce baquet.

Écoutant pour une fois son corps et son esprit elle était restée encore et encore, et peu importait si elle était en retard aux festivités.
Une chose cependant la troublait dans son idylle depuis quelques instants, des gouttes d'eau venant d'elle ne savait où puisque ses yeux était toujours clos, venaient s'écraser contre la surface tranquille de ce qui s'apparentait plus maintenant à de la boue.
Se décidant à ouvrir ses yeux et à se redresser, elle découvrit le chien de Marine jouer dans le baquet le plus proche du siens éclaboussant à tout vas les alentours.
Se redressant complètement maintenant, récupérant un linge pour se sécher, elle mit fin à ce moment de détente ayant déjà trop duré puisque l'eau était maintenant froide. S'enroulant dans le linge sec, le coinçant, la Lochoise récupéra ses affaires pour aller se changer pour les festivités, le temps étant venu.

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Angelyque
En traversant le Palais Jacque Coeur

La duchesse resta coite de stupeur pendant un moment. Et ne put qu'accepter que le manteau du Cartel soit posé sur ses épaules. Elle se trouvait pourtant tout à fait présentable, surtout comparée à Maud qui elle, pouvait évoluer nue sans souci.

Un petit sourire sadique étira les lèvres de la Mirandole quand elle entendit le claquement de la tape asséné par Eusaias sur les fesses de celle-ci. Bien fait! pensa t'elle.

Furieuse d'être superbement ignorée par Digoine, elle emboita le pas de Falco

Votre Duc? il ne sait même plus que j'existe!!! et les exceptions naturistes ne sont pas de mon fait. Ce sont juste les circonstances qui parfois sont indépendantes de ma volonté...

D'un air interessé, elle observa le berrichon qui se faisait transpercer de toutes parts, elle était loin d'être indifférente, elle était littérallement fascinée par la vue du sang . Elle attrapa le bras de Falco et lui demanda dans un battement de cils

J'aimerai pouvoir récupérer les phalanges. Enveloppées dans un linge. C'est pour ma collection.

Dissimulant un petit sourire pour ne pas déclencher un nouvel accès de fureur elle rajouta

Et cessez de labourer votre torse avec votre moignon. Vous allez aggraver les picotements. Pendant que vous discuterez avec le Duc de Bouillon, je m'occuperai de vous. Une infusion d'ortie devrait vous soulager je pense, ça calme les brûlures et les démangeaisons. Les orties sont très simples à trouver....n'est ce pas?

Goguenarde, elle ne le quittait pas du regard
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ellesya
Etuves

Fini les rêveries. Elle délaissa le second gobelet de vin qu'elle s'était faite amener. Le bandage de son flanc s'était teinté de carmin depuis un moment déjà. Quant elle serait de retour dans sa tanière, le retirer risquait d'être pour le moins déplaisant. Ses cheveux étaient déjà serrés dans un drap, quant au reste de son corps, il avait été épuré des vestiges des chevauchées de cet été. La tension s'était délitée dans l'eau tiède, laissant le corps souple et détendu. Finalement, elle avait eu raison de venir.
Tout à son délassement, la jeune tourangelle n'avait nullement pris garde aux allées et venues.

Enfin, aidée du p'tit Lu, elle émergea pour de bon de l'eau, se sécha sommairement et enfila une robe de lin très sommaire et tièdie par les soins de son page. Remarquant enfin la présence de Marine et de Jusoor, non loin d'elle bien encore plus discrètes, elle leur adressa un petit signe de la main et fila.



Tanière

Un bout de parchemin était serré dans le poing d'Amboise.
Son bandage était terminé, les linges sanguinolents emmenés, sa robe et ses bijoux préparés sur sa couche n'attendait qu'elle.
Mais l'heure n'était pas à la fête. Sya était dépitée. Motif : une invitation attendue mais tardive.

Avec un soupir, elle attrapa son nécessaire d'écriture et chercha un bout de temps une réponse. Trop claire. Ou pas assez. Feignant l'indifférente. Ou affichant la déception. Tout lui passait par la tête, essayant de deviner la réaction du destinataire. Aucune solution miracle n'existait. Elle reposa la plume suçotée, puis la reprit. La redéposa encore. Avant de se ressaisir. Ce n'était pas la fin du monde. La pointe se gorgea d'encre et l'écriture déliée prit vie sur le verso du message.

Cela étant fait, plus légère, elle se décida à s'apprêter. Elle serait en retard, de toute façon, mais ce n'était pas une raison pour traîner d'avantage.

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