Cuche
- Si pero yé pense qué...
- Non! Tu ne penses rien du tout et tu la fermes Riccardo! Tu n'as pas arrêté de parler depuis Cruzy! 4 jours! 4 jours sans t'arrêter! Tu la feeeeeeeeeerme!
Un dernier soupir d'exaspération... Ils étaient maintenant en vue des remparts de Bourges et ce qui servait de domestique à la Duchesse du Charolais, un espagnol tout vêtu de rose passant plus de temps à prendre soin de son corps que du domaine, allait enfin pouvoir se taire. L'idiot était terrorisé à l'idée de rencontrer des brigands et l'avait bien fait ressentir lors du voyage. Pour chaque buisson secoué par le vent, craquement dans la forêt ou paysan rencontré, il s'était lancé au triple galop à travers la campagne tout en lançant des cris aigus. Autant dire que le voyage n'avait pas été de tout repos pour Fulvy.
Surtout que les deux hommes ne s'appréciaient guère.
Cerné, barbe de plusieurs jours, migraine persistante et poussière sur tout le corps... Tel était son état lorsqu'il tendit le laissez-passer au garde des remparts.
A voir le regard de ce dernier, il comprit que l'idiot en rose allait encore lui attirer des ennuis...
C'est le domestique de la Duchesse du Charolais.
Ignorez-le, ça vaut mieux.
Ouais, valait mieux. Sinon on aurait droit à une scène comme à l'auberge de Cosne. Se sentant observé, le domestique était monté sur une table et avait commencé à se déshabiller pour montrer aux braillards que sa musculature était plus développée que la leur. Et que sa couleur de peau était naturelle, et que les espagnols étaient mieux membrés...
Bref, le joinvillois l'avait arrêté dans sa course sinon il prendrait plus d'une journée de retard à récolter les membres épartis du corps du domestique.
Qu'est ce qu'il en avait marre...
Les voici maintenant à traverser les ruelles de Bourges, les chevaux marchants au pas. Fulvy avait donné l'ordre à Riccardo de le suivre plusieurs mètres derrière. Les moqueries et commentaires du domestique l'exaspéraient tant qu'il avait menacé de l'égorger s'il l'ouvrait encore ne fois jusqu'au palais. Et ils auraient certainement l'occasion d'en reparler puisque l'espagnol était royalement accoutré de rose de la tête aux pieds...
Et les voici maintenant arrivés devant l'adresse indiquée par Ange.
Ah ça... Elle ne s'ennuie pas la bougresse!
Sourire en coin et il réalise qu'un garde le dévisage alors. Ou était-ce l'encombrant valet qui venait de s'arrêter à côté de lui et s'apprêtait à commenter l'architecture? Il les coupa net tous les deux.
Annonce à la Duchesse que le seigneur de Fulvy vient d'arriver. Accompagné d'un encombrant colis.
Et de mettre pied à terre pour se dépoussiérer.
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- Non! Tu ne penses rien du tout et tu la fermes Riccardo! Tu n'as pas arrêté de parler depuis Cruzy! 4 jours! 4 jours sans t'arrêter! Tu la feeeeeeeeeerme!
Un dernier soupir d'exaspération... Ils étaient maintenant en vue des remparts de Bourges et ce qui servait de domestique à la Duchesse du Charolais, un espagnol tout vêtu de rose passant plus de temps à prendre soin de son corps que du domaine, allait enfin pouvoir se taire. L'idiot était terrorisé à l'idée de rencontrer des brigands et l'avait bien fait ressentir lors du voyage. Pour chaque buisson secoué par le vent, craquement dans la forêt ou paysan rencontré, il s'était lancé au triple galop à travers la campagne tout en lançant des cris aigus. Autant dire que le voyage n'avait pas été de tout repos pour Fulvy.
Surtout que les deux hommes ne s'appréciaient guère.
Cerné, barbe de plusieurs jours, migraine persistante et poussière sur tout le corps... Tel était son état lorsqu'il tendit le laissez-passer au garde des remparts.
A voir le regard de ce dernier, il comprit que l'idiot en rose allait encore lui attirer des ennuis...
C'est le domestique de la Duchesse du Charolais.
Ignorez-le, ça vaut mieux.
Ouais, valait mieux. Sinon on aurait droit à une scène comme à l'auberge de Cosne. Se sentant observé, le domestique était monté sur une table et avait commencé à se déshabiller pour montrer aux braillards que sa musculature était plus développée que la leur. Et que sa couleur de peau était naturelle, et que les espagnols étaient mieux membrés...
Bref, le joinvillois l'avait arrêté dans sa course sinon il prendrait plus d'une journée de retard à récolter les membres épartis du corps du domestique.
Qu'est ce qu'il en avait marre...
Les voici maintenant à traverser les ruelles de Bourges, les chevaux marchants au pas. Fulvy avait donné l'ordre à Riccardo de le suivre plusieurs mètres derrière. Les moqueries et commentaires du domestique l'exaspéraient tant qu'il avait menacé de l'égorger s'il l'ouvrait encore ne fois jusqu'au palais. Et ils auraient certainement l'occasion d'en reparler puisque l'espagnol était royalement accoutré de rose de la tête aux pieds...
Et les voici maintenant arrivés devant l'adresse indiquée par Ange.
Ah ça... Elle ne s'ennuie pas la bougresse!
Sourire en coin et il réalise qu'un garde le dévisage alors. Ou était-ce l'encombrant valet qui venait de s'arrêter à côté de lui et s'apprêtait à commenter l'architecture? Il les coupa net tous les deux.
Annonce à la Duchesse que le seigneur de Fulvy vient d'arriver. Accompagné d'un encombrant colis.
Et de mettre pied à terre pour se dépoussiérer.
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