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[RP fermé] Duplex est experientia

Llyr


Le domestique qui avait réveiller le Cygne s'en alla faire son apparition et informer les hôtes qu'il trouva aussi endormi. Il en réveilla un, le plus jeune, et s'en retourna prévenir son Maistre.

Celui-ci par un habile oeilleton avisa des deux personnes dans l'alcôve.
Puis il s'adressa à voix basse au domestique qui revint à lui.

- Veille à leur servir une collation, du vin d'Arabie, quelques chose de chose, voir du Gruau.
Oh s'il advient qu'il se rendort, couvres les tous deux d'une pelure et d'une couverture sans les réveiller et avertit moi j'irai me recoucher.
Pendant ce temps je vais m'habiller, parce qu'il faut bien le dire chemise de nuit et bonnet idoine ne font guère présentable.
Si d'ici là il est toujours debout amène le moi à mon bureau je te prie.

- Oui Maistre nous ferons ainsi

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--Linien.


Le couturier ne se rendormit pas, même si il commençait à ronger son frein. Son hyperactivité était un trait commun à ses deux aspects, le féminin et le masculin, ainsi patienter se révélait parfois angoissant. Le domestique revint alors avec de quoi manger. Linien retint l'impulsion de réclamer le duc du Lavardin, mais se contrôla suffisamment pour regarder ce qui était amené. L'eau lui vint à la bouche en voyant le gruau chaud, constatant que son irascibilité était due simplement à la faim. Il avala le bol d'une traite, se laissant seulement tenter par instants par le vin coupé d'eau. Ce n'était pas le moment de se laisser enivrer, avec la fatigue et les évènements de la soirée. Rasséréné par la collation, se détendant peu à peu, il fut alors temps d'aller à la rencontre de son hôte.

Il fut ainsi mené dans le bureau du Duc, et Linien frémit en voyant les traits creusés. Il n'avait pas pour habitude de le voir ainsi, même si ils commençaient à bien se connaitre. Il hésita un instant concernant sa casquette. En des circonstances similaires il ne l'avait pas ôté, ainsi la garda-t-il sur la tête.


Je te dois des explications je pense... J'ai ramené le Duc de Bouillon, Eusaias de Blanc Combaz. Je le connais un peu, nous avions une amie commune, Aléanore Jagellon Alterac.

Je l'ai retrouvé ce soir à la Cour des Miracles, ou il était aux prises de faux invocateurs qui voulaient le tuer. Il...


Un instant de réflexion, Linien faisant le tri des informations utiles à ses yeux.

Il s'est saoulé, et voulait aller taquiner l'hérétique, alors disons que j'ai utilisé la ruse et un bâton solide pour le raisonner. Enfin... il va bien finir par se réveiller, il est du genre à avoir la tête dure.

Le couturier fit une nouvelle pause, se laissant le temps de la réflexion comme au duc du Lavardin celui de comprendre l'histoire.


Le seul choix qui m'est apparu fut celui de te l'amener, je me suis dit que tu pourrais le raisonner.

Et d'une voix plus affirmée qu'un instant auparavant.

Parce que c'est ainsi que les choses doivent se dérouler.

Ne lui avait-pas révélé quelques mois plus tôt sa nature ? "Je suis l'Oiseau d'Hermès". Linien était un couturier de bien des façons, il tissait des tenues, mais savait aussi entrelacer des destins.

Llyr


Assis dans son fauteuil préféré dans l'Hostellerie du Blason de Paris. Il existait bien un autre Blason, le premier du genre, à Tours. Un lieu où l'on venait pour non s’encanailler mais comme une sorte de cercle privée et prisé pour la nourriture le savoir vivre.

Bien sur tout le monde était le bienvenue au Blason du plus petit aux plus grands de la société. A cette fin, et pour autant de discrétion que calme diverses alcôve étaient disponibles pour les tractations, discussions et autres marchandages.

Il existait aussi une salle commune pour ceux qui ne veut que pour se rassasier.

A part il y avait un chambre et un bureau, celui du propriétaire et Maistre des Lieux, un Ancien Premier Maistre d'Hostel royal, un gage de qualité pour l'établissement car l'on savait y trouver bonne ripaille et pitance sans trop se ruiner.

Mais pour le moment l'établissement était calme, il faut dire qu'il faisait encore nuit noire et que le Cygne aurait préférait faire une fois n'est pas coutume un bonne nuit, ou plutôt un nuit plus longue qu'un couché largement après la minuit et un réveil bien avant Mâtines.

C'est donc dans son bureau qu'il reçu "Linien". L'habit faisant le moine en la circonstance.

Je vais finir par d’appeler "Bâteleur" à force, bien que bizarrement tu sois destinée à bien autre chose.
Ce n'est pas la première que tu me ramènes des gens... disons particuliers avec une ... Destinée.

C'est donc le Duc de Bouillon qui est dans le potage à coté. J'espère qu'il ne sera pas Soupe-au-Lait ou à Court à son réveil. J'imagine bien qu'il ne crachera pas dans la soupe de se retrouver devant un peu de pitance et d'un interlocuteur.

Et s'il doit bouillonner, ma foi, je serai bien le ramener à raison en lui parlant de mal de tête, quoique pour le coup avec le coup porté cela devrait être encore pire pour lui je le crains.

Le moins qu'on puisse dire c'est que tu arrives toujours comme un cheveu sur la soupe, enfin si j'ose dire.

Ceci dit qu'est ce qui t'a pris d'aller à la cours des Miracles ? Tu n'as pas assez d'ennuis comme ça ? Ce n'est pas parce que tu mènes une double vie que tu dois te montrer imprudente tu sais.

Pour le moment il n'y a pas grand chose à faire. Je vais te faire préparer une chambrée, il faut que tu te reposes. Je ferais emmener le Duc de Bouillon dans une autre, à coté de la mienne afin qu'il puisse se remettre aussi.

Fort heureusement l'établissement est assez vide en ce moment, cela ne nous causera aucun désagrément.

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--Linien.


Le Chariot sert aussi à transporter des choses et des gens après tout, est-ce si surprenant ?

Linien fit la moue quand le duc du Lavardin commença à le morigéner sur sa conduite. Comme l'adolescent qu'il était, il leva les yeux au ciel. N'ayant plus de parents, beaucoup d'adultes de son entourage pensaient combler leur absence en l'abreuvant de conseils.


Je n'aurai pas été à la Cour qu'il serait probablement mort à l'heure qu'il est. Et j'ai pas d'ennuis ! Relativement, je pense même en avoir moins que toi, c'est dire...

Sourire mi-figue mi-raisin du couturier, qui ne semblait pas être en manque de verve face à Llyr.

Je n'y faisais pas du tourisme, j'avais quelqu'un m'ayant promis un exemplaire du Speculum alchemiae de Bacon, une oeuvre rarissime.

Linien semblait marri de ne pas avoir pu faire la transaction.

Enfin, je serai surement de meilleure humeur après avoir pu me reposer un peu. Je prends volontiers la chambrée, j'espère que Bouillon ne te saccagera pas l'auberge pendant la nuit. Je ne suis pas certain qu'il prenne bien le fait d'avoir été assommé par une demi-portion.

Linien poussa un soupir.

Enfin je te remercie de m'accueillir.


Tout de même, un peu de reconnaissance filiale ne faisait pas de mal.

Llyr


Un peu agacé le Cygne, il fut un peu... Sec, mais c'est pour un bon vin une source de plaisir et de délectation, surtout avec du poisson.

Dites donc Jeune fille, je ne suis pas ton père, encore moins ta mère, et si je m'inquiéte pour toi ce n'est pas pour me donner bonne conscience ou pour te faire des reproches, mais bien parce que c'est sincère.

Quant à mes "ennuis" laisses les donc où ils sont, avoir des ennemis c'est signe qu'on est suffisamment inquiétant pour que certaines personne aient peur de tes actes, peur pour elles aussi. Je me moque de savoir s'ils m'apprécient ou pas, pourvus qu'ils me craignent.

Je crains, de plus, qu'ils ne soient rien à coté de ceux que tu risques si Bouillon t'y colle en apprenant d'où vient son oeuf de pigeon.


Puis plus amical moins "grand frère".
Va donc prendre du repos, ça ira mieux après, tu en as franchement besoin.

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Eusaias
D’abord le plus dure était d’ouvrir un œil, puis le second, hélas ce fut à ce moment que le mal de tête se lança, la vue se brouilla et que du vin régurgité finit par souiller le sol. L’analyse de la situation dut se faire au plus vite. Pas de fer aux pieds ou aux poignets, pas de garde qui le gifla pour le réveiller et même pas de vermine qui grouillait sur le sol. Il n’y avait que cette tâche de vomi qui lui flanqua une seconde nausée difficile à réprimer. Mais le vomi, c’était le sien donc il n’allait pas s’en plaindre non plus.

Victoria n’était plus à sa ceinture, il ne s’était donc pas couché seul. Victoria n’étant pas dans la pièce, il conclut que la personne devait craindre la morsure de la maitresse de fer du Balbuzard. Son œil gauche vit trouble et lui déclencha d’horribles maux de tête. Il ferma alors les yeux et tout s’apaisa. Un drap fut alors déchiré pour en faire un bandeau qui servirait à garder l’œil gauche fermé.

La miséricorde n’était plus là non plus, ce fut donc de la doublure de la manche de son pourpoint qu’il extirpa un fin stylet. Ne jamais se retrouver désarmer était un mode de vie chez le balbuzard. La dextre se crispa sur la poignée et la porte fut ouverte à la volée. Le Balbuzard, tel un diable, s’élança dans le couloir. Ad Scintillae Gloriam…

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--Linien.


Linien se tint coit pendant que le duc du Lavardin continuait de lui passer un savon. De toute façon, il connaissait assez bien Llyr pour savoir qu'argumenter n'aurait pas grand effet et aurait reculé l'heure du coucher.
Linien allait faire demi-tour, quand un grand bruit retentit dans l'auberge silencieuse.

Connaissant le Balbuzard, il ne fallut pas longtemps à Linien pour deviner qu'il était responsable de ce soudain vacarme, et entendit la course dans le couloir. Visiblement il était reveillé, et cela n'annonçait rien de bon. D'un ton triste, Linien soupira.


Je pensais qu'il dormirait plus longtemps.

Et sans attendre, Linien sortit de la pièce presque en courant pour intercepter le bourguignon.

Eusaias, arrêtez !

Il distingua l'ombre dans le couloir, mais n'eut pas le temps de percevoir si elle venait vers lui ou partait dans la direction opposée. De toute façon il devait être désarmé, Linien ne risquait donc pas grand-chose. Qu'il croyait.

Eusaias
Eusaias, arrêtez !

Les pas ralentissent fortement au point ou même le balbuzard stop, non loin de Linien. Il releva la main armée en direction du jeune garçon.

Où sont nos ennemis ? Ou… Où sont tes complices ?

Un pas fut fait dans la direction du jeune homme, le stylet bien en évidence.

Je te préviens, je ne crains rien ni personne, donc si tu te dresses face à moi tu devras craindre ma colère.

L’œil non bandé chercha de droite et de gauche les risques potentiels ainsi que les ennemis qui pouvaient le prendre en embuscade.

D’ailleurs… Où est mon épée ? Ma miséricorde ?

Tel le lion de Bourgogne, un surnom que les soldats lui avaient donné par le passé, le bourguignon fit des les « cent pas » dans le couloir, la griffe au clair. Prêt à jaillir sur le premier comportement hostile.
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Llyr


C'est appuyé sur la chambranle de la porte par son épaule que le Cygne regarda le manège. Avec ses 6 pieds 5 pouces, le couloir paraissait d'un coup, tout petit en hauteur.

Ses sens lui indiquèrent qu'un tapis serait malheureusement à laver. Un Tapis venant de Perse en plus ! Saligot !

A ses cotés Bran regardait son maistre. Habituellement, dans des circonstances pareilles, la tactique du duo étaient que Bran plante ses crocs entre les deux gros orteils des hommes, dans une partie charnues qu'assurément aucun d'entre eux ne souhaitaient perdre.

Assez bizarrement cette simple "pression" avait, comme par magie, l'effet escompté que de voir la personne en face être TRÈS attentive et particulièrement réceptive à la discussion.

Le Cygne se contenta cette fois ci de faire une dénie de la tête avec un grand sourire.

Vos armes sont en mon bureau Bouillon.
A part ce stylet que je vois en vos mains bien sur.

Commencez donc par le ranger avant de vous faire du mal ou à tiers aussi.

En prime vous vous asseyez dans la pièce d'à coté où nous allons tous entrer et vous remercierez cette jeune personne de vous avoir conduit ici.

Cette idée aussi de ce cogner à un madrier, vous deviez en avoir une sacrée pesée !? (mensonge ? non juste déformation des faits, rien n'indique qu'effectivement ce ne soit pas la tête qui se soit porter avec le madrier et non le contraire d'ailleurs).

Fort heureusement le Blason n'était pas loin de votre hmmm ... accident.
Oh et pendant que j'y pense si vous avez mal à la tête c'est normal, surtout sur le devant et le coté gauche, ça, ça n'a rien à voir avec votre accident : ça s'appelle la Destinée et elle a un sens de l'humour très particulier.



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Eusaias
Tenez donc ! Di Maggio…

Le Balbuzard regardait fixement le Duc du Laverdin haut perché. Il avait déjà rencontré le tourangeau alors qu’il était au conseil des feudataires et qu’Eusaias était Duc de Bourgogne.

J’espère que vous n’y êtes pour rien dans l’attaque sur ma personne je serai navré de devoir tuer le suzerain de Marie Alice.

Sans plus de manière le stylet rejoignit la doublure de la manche et la fine cordelette de cuir maintenant l’objet dans sa cache fut tirée et nouée. L’œil non bandé fixait Linien alors que le Balbuzard se rapprochait du jeune homme.

Alors ces ribauds que nous avons combattus étaient nombreux ? Il semblerait que nous sommes désormais à égalité. Je t’ai sauvé de l’autre fou furieux et toi tu m’as aidé à venir ici.

Puis le Balbuzard entama la monté des marches, grimaçant à cause de la douleur.

Donc ainsi en plus d’être connaisseur de la science héraldique, le duc du Laverdin est médecin. J’espère que vous avez alors bien soigné mon épée.
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Llyr


Ah non ! Certainement pas !
Je ne suis en aucun cas un Carabin. C'est Osé bouillon que de me traiter de charlatan !


Blagueur ou sérieux ? Difficile de dire dans quel état d'esprit le Cygne avait balancer la phrase.

Venez donc en mon bureau reprendre vos affaires, ainsi que vous restaurer et reprendre souffle et force.

Et le Cygne de tourner les talons pour revenir dans son bureau, s’asseoir dans son fauteuil préféré en l'attente de ses nouveaux invités

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Eusaias
Malgré le ton employé par l’hôte, le balbuzard continue.

Sa Grace Di Maggio, héraldiste, médicastre, aubergiste ? Hahaha alors du vin j’ai soif et il se dit que le vin de Touraine bien que fort proche de son voisin angevin arrive presque à la cheville du Bourgogne, mais est bien nettement supérieur au vin du sud ou encore à ce vilain Bordeaux avec lequel on a voulu m’empoisonné à Montauban ! Une carafe serait la bienvenue !

Hélas plus il grimpait les escaliers, plus son œil le lançait. Ses mains passèrent derrière sa tête et resserrèrent le bandeau de fortune. Avant de rentrer là où on l’avait invité il se tourna vers Linienn.

Venez jouvenceaux, sa grâce n’a encore jamais bouilli de puceaux.

Et au balbuzard de passer la porte. Qu'on lui rende ses armes et soigne son oeil à grand coup de carafe de vin, voilà à quoi il esperait passer sa soirée.
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--Linien.


Si Linien avait été effrayé par l'allure sombre du Duc de Bouillon, il n'en montra rien. Il savait de toute façon que le duc du Lavardin serait là en renfort, ainsi il ne se sentait guère inquiété.
Il ne prit d'ailleurs même pas la peine de répondre aux questions du Balbuzard, Llyr se chargeant de le distraire en évoquant un cruchon de vin. Il emboita le pas à Eusaias, lâchant un morne :


De toute façon j'ai jamais fait de lard, me bouillir serait pas très rentable...

Linien prit place sur un des fauteuils du bureau de Llyr, devenant désormais plus spectateur qu'acteur. Il savait peu ou prou ce qui allait se produire de toute façon, il n'y avait même plus la surprise. Peut-être pourrait-il piquer un somme en catimini ?


Llyr


Pourtant tu m'a l'air d'une sacrée tête de cochon fit le Cygne en fermant la porte à l'adresse du jeune homme, enfin de la jeune femme, bref, de l’espèce de grand échalas qu'il avait pris plus ou moins sous son aile.

Il entreprit par la suite de mettre sur le bureau, les armes et breloques de Bouillon, avant de lui même s’asseoir et de se servir en premier dans la collation.

N'hésitez pas à vous restaurer, j’exècre jeter la nourriture.
Elle vaut ce qu'elle vaut, mais notre cuisinier ici n'a pas deux mains gauches, quand à la cave, chaque bouteille est certifiée par mes soins.

Maintenant Bouillon, dites moi donc ce que
"Diable" vous fîtes pour vous retrouver dans pareil état et ceux en l'attente du carabin que j'ai fait quérir pour vous.

Le Cygne était amusé, tout en écoutant ses interlocuteurs, et cela n'aura pas échappé à Eilinn, il jouaitmachinalement avec une fibule en bronze

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Eusaias
Que je faisais là bas ?

Mentir est une façon comme une autre de répondre selon la Balbuzard qui ne se priva pas. Liant victoria à sa ceinture il reprit :

Je suis tombé sur deux crevures qui tentaient une messe noire. Je leur ai demandé d'arrêter, ils ont pas voulu, l'un deux s'est jeté sur le jouvenceau qui la repoussé. Je les ai aidé à rencontrer celui qu'ils voulaient voir.

Le postérieur rejoignit un siège

Ensuite on est allé boire un coup et on a fini par se faire attaquer. La suite c'est passée ici.

Une des pattes du Balbuzard saisit un gobelet afin de le porter à ses lèvres alors qu'une grimace déforma son visage une fois de plus sous la douleur de son oeil.
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