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[RP]La plage

Kronembourg
Heuuuuuuuu mais c'est qu'elle commençait à lui courir sur le haricot, la Mahaut. A rhabiller tout le monde comme ça quasiment de force à peine un pied hors de l'eau. Enfin tout le monde : Surtout les femmes en fait. Et même uniquement les femmes, si Kro y réfléchissait. Pas de danger que la dame de compagnie lui soit venu en aide tout à l'heure lorsqu'il avait quitté la mer complètement trempé - Habillé, prêt à attraper la mort dans l'indifférence générale - Ce qui en résultait que peu à peu, le barbu commençait à la prendre en grippe.
Oh il ne disait rien, pour l'instant. Il se contentait d'adresser des regards noirs à la servante à peine plus grande que sa maîtresse afin de lui faire comprendre qu'il ne l'avait pas du tout à la bonne. Ca s'arrêtait là.

Heureusement que le Coulon avait rejoint le quatuor pour y ajouter sa bonne humeur et son bon vin.
La mer les rendait niais, c'était prouvé. Le duc en prit conscience lorsque son Exquise s'assit entre ses jambes et qu'il posa ses lèvres sur le rebord de son verre comme s'il était sien. En cet instant dans sa mémoire, il fut incapable de se souvenir à quel moment de sa vie il s'était senti aussi détendu. Il se prit même à chanter, du moins gazouiller le mieux possible en savourant l'instant présent, visage chauffé par le feu, main posée sur le ventre délicieusement rebondi de sa maîtresse.
Seule ombre au tableau : La roulotte de la maudite servante qui commençait à s'agiter. D'ici à ce qu'elle débarque pour éteindre le feu et mettre tout le monde coucher avec les poules, en nuisettes et en bonnets, il n'y avait pas loin.

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Xanthi
Xanthi respira quand elle vit Mahault repartir enfin. Elle la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle rejoigne la roulotte et l'imagina faisant subir le même sort au Kro de Cyr : hop ni une ni deux à poil la grâce, frictionné devant et frictionné derrière et rechemiser pour finir.

Elle laissa d'abord perler son rire puis éclata vraiment, les larmes brouillant sa vue, elle ne pouvait s'arrêter.
Les chopines descendues devaient bien aider son délire et ses visions.

Et en parlant de visions voir son amie blottie heureuse et épanouie entre les jambes de son amant la calma tout soudainement.
Elle demanda :


C'est quand qu'on part ?
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Sandreen
L'heure du départ à sonner

Le soir tombait, les malles étaient chargées et tout le petit monde de voyageur installé dans la voiture, Flax et ses enfants, Luiz et sa fille, Flocel et Sarah pour veiller sur les jumelles et Joanes, Sandreen reprenant ses vieilles habitudes ferait le trajet à cheval, Cerise aussi.
Alors qu'ils passaient les portes de la ville, la brune cavalière se pencha vers sa brune amie.

J'ai oublié quelque chose... continuez... je vous rejoins....
Il fallait bien un petit mensonge pour mettre son projet à execution, sans plus d'explication, un demi tour et coup de talons pour lancer l'animal au galop.
Quelques foulées plus tard, l'arrêter pour regarder derrière elle, du haut de sa monture, le convoi s'effacer sur le chemin, ne devenir qu'un petit point sombre à l'horizon.
Sandreen se laissa, alors, glisser jusqu'à poser le pied au sol puis d'avancer vers la plage, sous une fine pluie qui commençait à tomber drue.
Tant mieux se dit elle personne ne viendrait profiter du coucher de soleil par un temps maussade. Elle avait choisi une robe en mousseline blanche, qui découvrait ses épaules malgré de longues manches évasées au poignets et transparentes, en haut un corset baleiné lui couvrant la poitrine. Une tenue fort peu adéquate pour le voyage mais personne n'avait relevé, du moins l'esperait elle.
Elle arriva à la plage qui se vidait des pêcheurs retardataires, la brunette dans des gestes mécaniques, délaissa ses bottines, et les abandonnant sur le sable, devant l'océan laissait les vagues mourir à ses pieds nus. Il ne fallait pas éveiller les soupçons des quelques personnes encore présentes sur la grève, la brune, relevant ses jupes fit mine d'une ballade les pieds nus dans les vagues. La fine pluie qui s'était installée, ruisselait sur sa longue chevelure relachée qui se balançait sur ses reins au gré de sa démarche hésitante, elle frissonnait, surement tant du froid que du sombre dessein.

Plus tôt dans la journée, elle avait passée un long moment à sa table, coucher sur des vélins de belle qualité, quelques mots d'adieux. La belle lettre à son fils, soigneusement roulée, retenue par un bracelet d'argent finement ciselé, fut caché dans ses petites affaires, les autres partirent via les emplumés de services habituels.

Un coup d'oeil à droite et à gauche, la pluie avait eu raison des derniers quidam et la plage s'etait vidée de toute âme, elle se posa à genoux sur le sable mouillé, le ressac venant lui lecher les jambes, elle ouvrit sa besace. Sourire aux lèvres, elle en sortit un bouquet de roses sechées, d'un coup le parfum des fleurs, d'une autre ville, du meme embrun que celle_ci lui revint en mémoire, son premier amour, l'homme à qui elle avait offert son innocence alors qu'elle n'etait qu'une petite bergère de Gascogne, premier amour, premières larmes, lorsqu'une enfant lui avait arraché le coeur, choissisant le beau capitaine pour père mais pas elle, pour mère. Elle regarda le bouquet flotter un instant puis sortit de la besace deux pièces d'echec de belles factures, le roi, une reine, autre sourire pour une autre rencontre, ici même, puis les routes, lui s'essayant brigand pendant qu'elle tentait d'appréhender son jeu favori, les echecs... pas mat, Pat ! mort sur les chemins du royaume.
D'un geste ample, elle envoya valdinguer les lourdes pièces par le fond, alors que le bouquet commençait à s'enfoncer et que quelques petales décolorés voguaient encore à la surface.
La besace lui révéla aussi un gros rouleau de parchemins qu'elle délia tentant de parcourir, sous le clair de lune, deci delà quelques lignes, quelques vers, elle humifia les feuilles une à une laissant filer l'encre dans les flots.
Puis vint un épais dossier, des chiffres alignés sur une bonne douzaine de parchemins, des courriers, des contrats, un plan cadastral, une liste de noms longue comme le bras, six mois de bilans que jamais personne ne vint réclamer. Elle laissa s'echapper un petit rire moqueur au souvenir et à la triste constation que l'élite ne voyait que ce qu'elle voulait voir ou pire ne voyait rien. Elle caressa la reliure du bout des doigts, le dossier refermé, comme les précédents objets hétéroclites coula à pique, bien vite suivi de la besace vide.

Elle se releva fixant la ligne d'horizon, de ce même regard qu'elle avait surpris, un jour ou était-ce une nuit, un bras tendu comme pour faire balancier, la main opposée à sa poitrine enfermant à l'intérieur le pendentif porte bonheur, un trefle à 4 feuilles, elle entra doucement dans l'eau.
Un air de franc dégout sur le visage quand elle s'immergea plus avant dans l'eau glaciale, l'idée qu'au matin, un pécheur, un promeneur, quelqu'un, découvrirait sa dépouille sur le sable, mais elle s'enfonca encore, déterminée.

On pourrait décrire maintenant l'horreur de la lutte quand le corps résiste, quand l'instinct de survie se débat, mais que l'esprit combat, les souvenirs mélés de tristesse et la volonté de ne plus vivre ça, la douleur des poumons qui se gorgent d'eau, l'océan paisible qui engloutit sous la lune ronde et rousse une vie.... mais il sera laisser au lecteur d'imaginer la suite.

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Cerise
[ L'heure du départ avait sonné... ]

Cerise devait partir avec ses filles, ses jumelles, Helena et Anyel... Sa filleule Sandreen et son Ti Joanes.. et leurs amis... Meygena, Flax et la tite Chloé...Tout était prêt pour le voyage, les malles bouclées et les enfants dans la voiture... A ce moment là après quelques mètres, sa filleule lui glissa tout bas : «  J'ai oublié quelque chose... continuez... je vous rejoins.... »
Sur le coup, Cerise se demanda bien ce qu'elle avait pu oublier vu qu'on avait vidé toutes les chambres. Elle sortit de ses pensées quand Sara agita un papier, un pigeon qui venait d'arriver, en y prenant connaissance Griotte ne savait quoi faire, une amie arrivait bientôt à la Teste. Elle regarda ses amis et..

- Hum ! Nous allons devoir faire demi tour, mais continuez sans nous on vous rattrapera, au pire nous vous verrons sur nostre retour sur Sarlat.


La Comtesse retourna donc à l'Auberge avec ses filles, son neveu le temps que Sandreen et son autre amie la rejoigne.



[ Plus tard... ]

Les jours passaient et se ressemblaient sur la Teste de Buch, enfin sauf celui du sept octobre, celui ci restera gravé dans la mémoire de Griotte. C'est ce triste jour ou son amie, sa filleule, sa douce Sandreen les quitta pour rejoindre le Très Haut. Son corps avait été retrouvé sans vie sur la plage, il avait du être ramené sur le rivage par les courants de la mer.
Depuis Griotte avait bien du mal à remonter la pente, ne comprenant pas son geste. Elle savait qu'elle n'allait pas bien mais pas à ce point là. Ses larmes coulaient sans cesse sur ses joues elle lui manquait tellement.
Cerise avait trouvé dans une de ses malles une lettre de Sandreen, sa dernière, elle avait tout préparé la maline.


Citation:


A vous, comtesse Cerise Plantagenet de Bonnemaison...


Ma chère amie,


Je m'épargne l'énumération de tes titres, tu ne m'en voudras pas, si ? tant pis !

Je plaisante mais je ne veux pas faire de cette lettre un sujet de tristesse, quand tu la recevras, je ne serais sans doute plus qu'une peu d'écume sur sable. Pas triste j'ai dit !
Tu m'auras aider à reculer l'échéance, pourtant inévitable, pour Joanes parce que c'est péché d'ôter la vie, moi j'irai sans doute voir les flammes de l'enfer, ça me changera du froid qu'il a souvent fait ici.

Dans ta bonté infinie à toujours aider, même ceux qui se croit au dessus du panier, enfin bref, j'ose espérer que tu prendras sous ton aile mon petit bonhomme. Fais en un homme valeureux et fier, droit et honnête, fidèle et téméraire.

Je m'en veux de te laisser cette lourde tache, mais je sais que peu peuvent s'en montrer dignes. Je ne confie pas Joanes d'Albret à n'importe qui !

Quand l'heure de son baptême sonnera, car oui j'aimerais qu'il marche dans la foi, mes amies les plus proches pour marraines, toi et Aleen, elle saura et se fera une joie de t'aider dans son éducation, j'en suis certaine.

Haut les coeurs, ma Grigri, "sempre sorridere": toujours sourire ! n'oublie pas, ah et n'oublies pas l'heure des vendanges à Genté, c'est l'heure !


Adiu
Sandreen d'Albret.
La Teste, le 07 octobre 1460


Après lecture de cette missive elle épongea les larmes sur son visage et bien sur qu'elle élèverait Joanes comme son fils, et le faire baptiser comme elle le demandait. Sans oublier une promesse verbale faîte un soir d'été dans une Taverne Auvergnate, quand Joanes sera en mesure de comprendre les choses. Tout cela elle le ferait pour son amie... sa filleule...



[ Ce matin là... ]

En se levant, Cerise put voir quelques rayons de soleil et comme elle avait promis à son filleul Jojo d'aller à la plage avant de repartir elle se devait de lui faire ce plaisir malgré toute la tristesse qu'elle avait en elle. Elle demanda à Sara de préparer les enfants et de quoi se restaurer aussi là bas. Elle en profita pour envoyer un pigeon à son ami le Ti Brun pour qu'il vienne lui aussi à la plage avec sa femme et leurs enfants. .

Citation:
Mon Ti Brun,

Je sais ô combien tes journées doivent être chargées et mouvementées avec la mairie, mais pourrais tu te libérer un instant pour venir profiter d'un bon moment avec nous à la plage.
J'en serais heureuse si tu pouvais te joindre à nous pour cette sortie qui sera surement la dernière avant nostre départ.

N'oublie pas d'en faire part à Anne pour qu'elle vienne aussi avec les enfants, et des bonnes tartes.

Amicalement,




Elle le confia vite à Tsume pour qu'il le livre au plus vite à la bonne personne le Bourgmestre.



[ Arrivée à la plage... ]

Cerise resta un moment les yeux rivés vers le large, grande inspiration vu son coeur serré, les larmes aux coins des yeux prêtes à tomber qu'elle retient pour ne pas perturber les enfants, elle eut une immense pensée pour sa douce filleule... Sandreen...
Sara avait déployé une grande couverture pour y déposer les jumelles Helena et Anyel. Sourire aux lèvres en les voyant épanouies de jour en jour, bientôt sur leur deuxième années déjà, que le temps passait vite... Elle déposa un bisou sur le front de chacune d'elles avant de lancer un regard sur Joanes pour se rassurer qu'il était toujours là. Surtout luy ce ti dernier avait tendance à galoper si vite qu'en moins de deux il n'y avait plus de tite tête blonde à l'horizon.. Ce qui n'était poinct pour déplaire à Griotte, elle préférait le voir ainsy vu la perte de sa maman.

- Alors mon ti Jojo, tu veux faire quoi ? Jouer dans le sable ou profiter de la mer ? Ou encore mieux que je te croque tout cru.


Elle s'avança vers lui pour le chatouiller et faire semblant de lui croquer une joue. Elle sourit, elle aimait l'embêter. Un regard vers le village pour voir si ses amis arrivaient pour profiter de cette belle journée à la mer. En attendant la réplique de Jojo elle s'installa près de ses filles en s'amusant à faire glisser du sable dans ses mains sur leurs tites jambes potelées.
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Anyel_plantagenet
Bon les voila parties…
Une étendue de truc blanc/jaune et puis de l’eau comme dans le bain que maman leurs donnait.
Mais en beaucouuuuuuuuuppppppp plus grand.

Sara déposa une grande couverture. Et hop le cul dessus !!!
Non mais non, pas rester tranquille.

Anyel secoua la tête puis avança doucement car pas très stable sur ses petite jambes encore.
Du moins, imaginer une joli petite fille, toute sage, a quatre pattes, puis poussant sur ses pieds et ses mains pour de redresser.
Vous avez une fillette pas sur du tout sur d’elle.
Un pas, puis un autre et je m’étale, regarde sa mère, puis avance plus vite a quatre pattes pour arriver enfin au sable.

Elle jeta un regard a son charbon, toujours a la traîne, puis avança ses petite mains et s’amusant a faire couler le sable si fin.
Et pouvait-on y goûter ?
Anyel avança sa main vers sa bouche….

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Joanes_
Par deux fois déjà, sa marraine l'avait emmené pêcher, par deux fois la pêche fut fructueuse, bon techniquement c'était Flocel qui avait sorti le poisson de l'eau mais le petit bonhomme n'était pas peu fier de ses deux prises et à sa façon il avait réclamé à Cerise de retourner à la mer.
Alors quand toute la petite famille se prépara pour une journée à la plage, Joanes, qui avait l'oeil partout, se rendit direct au placard des cannes à pêche.

Un petit coup d'oeil sur Flocel, occupé à suivre les directives de Sara, c'est bonnard... un petit coup d'oeil à Cerise, occupée d' habiller Anyel, ouaich la chance... Sara qui court partout comme d'hab... waouh le pot ! mais non pas celui où on le pose quand l'envie est pressante, et la petite tête blonde se carapate dans le couloir.

Elle est là devant lui, majestueuse, l'armoire qui renferme les cannes et les hameçons, il tire la porte et ... la poisse ! elle ne s'ouvre pas, fermée à clef.
Mais pourquoi les grands fermaient ils tout à double tours ? Dépité, il tourne les talons pour regagner la chambre en attendant le départ, plus qu'à espérer qu'ils n'oublient le materiel de pêche.

On y est ! enfin ! bah c'est pas trop ! Un peu plus agé que les jumelles, on s'occupait de Joanes en premier et l'attente lui semblait toujours interminable.
Tout heureux il galope dans le sable et s'arrête devant l'ocean, demi tour toute et surprenant le regard de Cerise perdu sur l'horizon va glisser sa main dans celle de sa marraine.
Zalentin... il a dit qu'elle nous zoit...

Une seconde à se demander de quel coté il va s'enfuir, puis la maman de se baisser pour embrasser ses princesses, et faisant mine de le croquer


Alors mon ti Jojo, tu veux faire quoi ? Jouer dans le sable ou profiter de la mer ? Ou encore mieux que je te croque tout cru.

Un fou rire plus tard, rien sans perdre de la scene de découverte du sable par les jumelles

Han ! Ayel ... elle zeut manzer le sabe ! pouah !! ma ze veux pas ! ze veux ramasser des coquinazes
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