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[RP]La plage

Nina
Comme en toute chose, je trépigne d'impatience en voyant ma douce Antigonia approcher, suivie de près par une jolie demoiselle.

Je serre ma belle Antigonia au plus près de mon cœur et lui souris. Bonheur intense que celui des retrouvailles après ce long et éprouvant voyage.
Des mots ? J'ai tant à lui narrer depuis notre séparation forcée. Le temps viendra, où je pourrai, par son début, lui raconter mes péripéties.

Je me tourne alors vers la jolie jeune fille, lui souris amicalement

Rose ? Quel bien plaisant prénom ! Je suis enchantée d'enfin vous connaître ! Antigonia, dans ses missives, m'a écrit tant de belles choses à votre sujet
Je vous remercie pour votre présence chaleureuse à ses côtés Mademoiselle


Je suis naturelle et sans faux semblants, aussi, d'un ai amusé, je me plie en une belle révérence devant Rose, oubliant que je ne suis vêtue que d'une simple chemise.

Nina ! pour vous servir Belle Demoiselle !

Je ris en regardant Rose espérant qu'elle ne sera pas trop surprise de ce naturel que je ne sais pas masquer.

Mon regard se porte alors vers un jeune homme qui arrive au devant des jeunes filles rassemblées devant l'immensité bleue.

Curieuse, taquine, et oui, autres composantes de ma personnalité, je dévisage le jeune homme

Bonjour Monsieur. Vous semblez traîner le pas à la course semble t-il ? Vous laissez distancer par des Demoiselles ! C'est ballot !

Amusée, je lui souris de toutes mes belles dents

Nina ! Enchantée

Le temps est divin, la nature merveilleusement belle et iodée, et, de seule, je me retrouve à présent en chaleureuse compagnie. Je suis heureuse. Tout simplement.

Je suis du regard le jeune homme, étonnée de le voir plonger dans les flots bleus. Après tout, il a sans doute raison, cette eau est un appel à la liberté.

Je regarde Antigonia, Rose, puis commençant à courir lance un :

Qui m'aime ou veut apprendre à m'aimer me suive !

Sans plus de façon je m'avance dans l'eau puis plonge avec volupté telle une petite sirène.

Beulbeul
Rose grimaça en voyant la demoiselle faire une révérence. Elle intervint avant de se rendre compte qu'elle parlait..

Oh là là pas de révérence entre nous, demoiselle Nina..
Rose se sentit légèrement mal à l'aise..Je ne suis que Rose, une simple demoiselle , qui espère s'amuser

Hésitant quelques instants


Et puis on ne fait une révérence devant une demoiselle v^étu de simples braies et chemises trempées...
Petit rire cristallin


Un sourire revint rapidement sur le visage de la jeune fille quand Nina dit


Citation:
Qui m'aime ou veut apprendre à m'aimer me suive !



D'un air espiègle, Rose répondit

Je suis prête à prendre le risque

DE là, elle se met à courir vers la mer et entre dans l'eau tout en arrosant Nina et Antigonia.
Algarde
La jolie rousse, cheveux aux vents tout comme sa blanche chemise pour seul attribut d’une voix taquine me répond

Bonjour Monsieur. Vous semblez traîner le pas à la course semble t-il ? Vous laissez distancer par des Demoiselles ! C'est ballot !

De foin, d'avoine ou l'aliment préféré des ongulés demoiselle ?

En un sourire enchanteur elle poursuit sur le même ton, ce qui me donne de suite le sourire aux lèvres, la mirant de mes prunelles en les siennes.

Nina ! Enchantée

J’effectue une révérence sonnant encore plus faux que les prêches et sermons du curé de ma paroisse.


Enchanté de vous connaître de même !
Les amies de mes amies sont mes amies cela va de soit.


Le rire me prend comme à chaque fois.

Je la regarde toujours, elle est aussi ensorcelante que ses amies, il me faut me tremper pour rafraîchir mes idées, en un air plein de malices, issues du sac du même nom, je me dirige vers mon lieu de refuge improvisé, déposant au passage besace et liquette usagée, chausses presque trouées et hache lourde à porter sur le sable chaud de cette plage abandonnée mais bénite des Dieux ce jour…enfin pour moi …Ce n‘est déjà pas si mal, pour une fois…

Je me retourne et les admire encore une fois, sont elles une triade de Sirènes venues m’emporter dans les abyssales rejoindre Neptune sur un chariot tiré par des Hippocampes avec des blancs sillons d’ écumes de parts et d’autres nous accompagnants

Peut m’importe après tout quitte, à vivre ou à mourir je préfère avec elles qu’avec mon prochain sous un abris de fortune battu par les vents mauvais d’une pluie cisaillante.
Elles possèdent l’intelligence et l’humour, le tout accompagné d’une extrême beauté, si elles possèdent cœur et âmes purs, dans les constellations je les suivrai sans rechigner….enfin si je me tape pas toutes les corvées quand même , faut pas pousser non plus..

Je peux les entendre rire et discuter de leur bonheur d’êtres réunies, cela me réconforte avec le monde d’un coup, d’un seul

Toujours sautillante, la belle Nina lance en s’élançant vers les eaux, reprit de suite par la toute aussi radieuse Rose lui emboîtant le pas promptement.


Qui m'aime ou veut apprendre à m'aimer me suive !

Je suis prête à prendre le risque

En un ultime regard, je porte une touche de ma composition verbale d'une rime à deux écus, sur un ton ironique au possible.

Nina je dois déjà être très épris de vous! ……j’ai de l’eau jusqu’aux genoux !

Rose qu’elle témérité vous avez vous aussi, elle n’a d’égale que vostre beauté

Antigonia un peu de courage, du nerf que Diable déshabillez vous que je profite du spectacle une fois de plus, …..deux éclipses dans une journée cela ne c’est jamais vu en ce monde !


Les blanches tenues virevoltent sur le sable, les corps et leurs formes harmonieuses ondulent sous le soleil nous dardant de ses rayons revigorants .

Pas de doutes permis Dieu m’aime en ce jour présent !!!

Il faut que j’arrête de les regarder je suis proche de la cécité et il me faut quand même avoir quelques dignités encore, le ridicule je l’aurait bien assez tôt je le sais déjà…

Les vagues lèchent mon ventre maintenant qui hésite à se tremper d’avantage.
Bon sans ! elle n est pas si chaude que cela, je sais que cela raffermi les chairs mais nul le besoin pour moi, encore …bigre !….Qu’elle est froide !!
A une cette température ma virilité en prend un sacré coup, heureusement que j’ai gardé mes braies, sinon railleries pour le restant de ma vie avec ses trois là.. ;;et patati et patata…oh le petit escargot,… un petit gris ?…certainement pas un Bourgogne …je les entends déjà…

Que de mal à m’immerger
Les chats et leur phobie du milieu liquide qui déteindrait sur mon être tout entier peut être ?

Dans le doute il vaut mieux que j’arrête peut être d’en manger, mais qu’elle dure résolution que celle là….enfin je peux toujours en offrir à mes convives, une bien maigre consolation que cela…

L’eau jusqu’au cou une dernière facétie avant disparaître sous la lame


Demoiselle Antigonia avec vous besoin d’une outre gonflée sous chaque bras pour nager !!!

Je disparais ……
Antigonia
Douceur des retrouvailles, souvenirs d’un passé lointain, bruit du ressac en fond d’océan, immensité du ciel couleur d’azur, bonheur d’être enfin toutes trois réunies, je ronronnais de bien être contre ma tendre amie tout en souriant au vaste horizon. Espiègle Nina qui se fend d’une révérence devant ma cousine offrant aux vagues un spectacle réjouissant et rebondit, éclats de nos rires se mêlant à celui des mouettes rieuses planant dans le vent.

M’étirant de bonheur, offrant mon visage au soleil, je regardais Algarde se rapprocher de sa démarche nonchalante. Inclination, éternel sourire en coin, voix grave et moqueuse, présentation.


Citation:

Enchanté de vous connaître de même !
Les amies de mes amies sont mes amies cela va de soit.




Le mangeur de chats me faisait plus penser à un chat-huant, un rapace prêt à bondir, un prédateur aux sens aiguisés qu’à un gros matou. Me rapprochant de ma cousine et de Nina, je ne pus m’empêcher de limiter, faisant rouler mes épaules et jouer mes muscles en pouffant de rire
attention damoiselles, l’homme est arrivéj’allais développer ce que me soufflait mon instinct quand Nina cria ... Qui m'aime ou veut apprendre à m'aimer me suive ! ...se lança à la conquête des flots, suivit de Rose.

Plantée sur le sable habillée, me faisant asperger copieusement par les belles naïades, je reculais de trois pas, ne quittant pas Algarde du regard. Ce dernier déjà dans l’eau semblait avoir quelques réticences à se lancer à l’assaut des vagues mais sauta avec sa verve habituelle sur l’occasion pour répondre à l’invitation tout en me narguant.

Citation:

Demoiselle Antigonia avec vous besoin d’une outre gonflée sous chaque bras pour nager !!!


Observant d’un côté Nina et Rose qui plongeaient en riant et de l’autre Algarde qui semblait transi de froid, je lui criais :

Seriez-vous une femmelette pour rester ainsi à vous faire lécher le ventre Algarde ! Du courage diantre, pas le tout de rouler des muscles et de faire juste une petite trempette...


Envoyant valser mes bottes sur le sable, j’hésitais une fraction de seconde, vêtements, pas vêtement, décision vite prise, en un tour de main, j’ôtais braies et chemise, sans quitter le Messire du regard, pensant, je vais t’en foutre moi d’une éclipse, bouffeur de chat, puis je passais ma chemise de lin mouillée, collante au diable par le sel et le sable, me jetant tête la première dans l’océan en riant, rejoignant Rose et Nina.



Arrivée à leur hauteur, je me bouchais les oreilles en éclatant de rire


Oui oui, je sais, cela ne se fait pas mais je m’en fiche.


Pouffant de rire


Il a l’océan entier pour se refroidir le Messire, enfin s’il se décide à l’affronter…
Nina
Arès avoir barboter un peu, car barboter avec ne serait-ce que quelques vêtements n'était guère pratique. Je tendis ma main à Antigonia

Allez zou dehors ! J'ai faim ! Une faim d'ogresse !

Elle tendit sa seconde main à Rose

Si tu ne viens pas très vite Rose je te mange toute crue !

Voici les trois belles naïades hors de l'eau qui se retournent vers Algarde en lui faisant un petit signe de la main, l'invitant à les rejoindre.

Elles récupérèrent leurs vêtements puis se dirigèrent vers un estaminet pour se restaurer. Elles avaient à parler de leur avenir.
Birdinflames
Après une agréable soirée à discuter, ils avaient finalement quitté les tavernes.
Lorsque les préparatifs furent terminés, il prit un instant pour se rendre sur la plage. Il relut la lettre qu'il avait reçu, un instant plus tôt.

Il la rangea, et marcha un peu, le long de la plage, pied nus dans le sable fin. Dans le calme, dans la tranquillité. Dans la liberté. La liberté qui chaque jour le poussait à changer ses idées, à écouter, et lire, à apprendre.... Et peut-être un jour à comprendre.

Il sourit au vent... et si l'avenir était plus radieux que ce qu'il pensait ?
Le groupe auquel il s'était lié lui plaisait. Tellement disparate, et pourtant étrangement soudé. Difficile d'expliquer les liens qui s'y étaient formés.

Il eut une pensée pour celle qui avait partagé sa conversation, une bonne partie de la soirée. Miroir et souvenirs.
La porte avait claqué... pourtant, il aurait juré avoir fait attention. Rapidement, il avait griffonné quelques mots sur un parchemin.

Le jour suivant, ils ne seraient plus là.

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Violetta_d_alaric.
D'où elle s'était installée,genoux repliés enserrés par ses bras menus mais musclés par les travaux qu'elle avait toujours été obligée d'assurer,Violetta le regardait marcher dans le sable.

Elle n'irait pas le déranger dans ses pensées,respectant ce qu'elle même aimait tant retrouver dans ces lieux magiques qu'étaient les grandes plages de l'Ouest du Royaume.
Le calme et le bruit sourd des vagues qui roulaient sans jamais s'arrêter...

Juste le regarder de loin,apprécier sa silhouette,son allure.....

Demain ils seraient repartis ...Elle serait dans le groupe,une parmi les autres...Juste là...

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Phonya
Phonya sourit en déchirant le parchemin en petits morceaux.
Les rencontres riches étaient rares.
Encore plus quand le miroir se dressait.
Compréhension sans mots nécessaires.
Rencontre fugace mais qu'elle garderait en souvenir.

Sa main levée, lâche les mots déchirés au vent. Elle sait quoi souhaiter de loin.
Le vent lui porterait ses voeux.

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Mysiane
Comment faisaient donc les âmes des terres reculées pour demeurer loin de l'embrun et de la vague, superbe, qui se déchire contre la roche ?
Aristote habitait la plage, cette fine langue de sable entre l'infini et l'achevé, bénie par le ciel et le soleil couchant.
Était-ce Lui qui chuchotait dans le bruit du ressac ?

Une courte balade, comme à son habitude.
La contemplation est tâche des vieux sages, non de la jeunesse aux bras agiles. La faux la rappellerait bien vite à son labeur, de son sourire aiguisé.

Recueillement qui jamais ne se prolonge,
Le travail émérite n'autorise point les songes.
Ellenor
Des semaines qu'elle était partie de chez elle. Elle avait une fois encore tout laissé là-bas, dit au revoir à ses quelques amis proches, fermé consciencieusement la porte de sa petite maison, et caché sous une latte du plancher les maigres économies qu'elle avait réussi à faire. Dans l'espoir de revenir un jour, et qui sait de pouvoir s'en servir. Car on le sait, ce n'est pas en voyageant constamment qu'on arrive à s'établir quelque part. Et même, c'est l'inverse...

Voilà où en était la bretonne. L'occasion s'était présentée toute seule : un groupe d'italiens avait atterri à Tréguier, avec de grands projets de voyage. Une excuse toute trouvée pour quitter l'endroit... La jeune femme, à l'aide de son italien appris par quelques troubadours, avait réussi à s'intégrer au groupe, avec une nouvelle envie folle : partir avec eux en Angleterre! Ce pays qui, disait-on, se trouvait de l'autre côté de la mer qu'elle aimait regarder, des heures durant.

Alors ils étaient partis, direction Mimizan, où le navire devait entrer en révision. On lui avait dit que des imprévus avaient retardés la construction du bateau :

-Partiremo tra un mese, lui avait dit la capitaine.

-Bene, vado a visitare la regione, lui avait répondu la jeune bretonne.

C'est comme ça qu'après avoir fait un tour complet de Gascogne, après être retournée à Mimizan, et après avoir appris que les étrangers étaient gentiment priés de passer leur chemin et de quitter le duché (frontières fermées, lui avait-on affirmé...), qu'Ellenor était arrivée à la Teste.

Elle avait rapidement trouvé la plage, et aimait passer une partie de la journée assise dans le sable qui lui rappelait celui de sa Bretagne. Elle restait là des heures durant, le menton sur les genoux, et les yeux dans le vague...
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Pourquoi le 1er janvier 1970??
Phonya
La Genevoise s'était terrée depuis quelques jours, luttant comme elle pouvait contre la chaleur épuisante.
Elle avait besoin de fraicheur, d'eau, de cascades dégoulinantes.
A défaut .. D'océan.
Alors, elle a entrainé le borgne sur la plage.

Dans le bruit des vagues qui se déversaient un peu plus loin, elle a abandonné ses vêtements, ne gardant que sa fine chemise.
Comme une enfant impatiente, elle n'a pas voulu attendre Dioscoride, et en riant, a couru vers le bruit luminescent
Son élan fût vite arrêté, les chevilles mordues par la fraicheur violente.
Ses mains entourèrent son ventre instinctivement, comme pour le protéger.
Les frissons qui la parcoururent la firent reculer prudemment de quelques pas.

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Dioscoride.
Fichues bottes, fichue chemise, fichue main unique....un crime à cette heure...
Phonya savait qu'il détestait être aidé (enfin, parfois il se laissait volontiers...hum...bon...), et elle en avait profité pour prendre de l'avance.

Dépassant ses vêtement abandonnés, il se laissa imprégner par le souffle humide des vagues.
L’œil rivé sur la silhouette qui se dessine sur la nuit étoilée, il vibre pour elle, pour eux.
Il la rattrape alors qu'encore hésitante, elle lui laisse le temps de la rejoindre.
Lui n'avait rien gardé de ses effets, et quand son torse épousa la fine chemise, de ses bras il l'entoura et ses doigts vinrent se lacer aux siens, renforçant la protection.

De fragiles rouleaux finissaient de déferler sur leurs pieds et ensemble, doigts enlacés, ils pénétrèrent dans la fraicheur salvatrice d'un océan....presque autant qu'elle, immense et les frissons qui couvraient sa peau n’étaient pas la seule conséquence d'une eau encore froide....

Devant eux, pour ces amants, la lune déroulait un tapis scintillant sur l'onde moucheté...
Phonya
La Genevoise goûtait avec un ravissement étonné, les bras qui l'entouraient, comme l'Océan qui enserrait ses cuisses.
Son souffle se raccourcissait quand les vagues conquérantes gravissaient lentement sa peau bouillonnante.

Elle découvrait ce long frisson qui faisait se crisper son ventre et tendre ses seins, étrange agitation glacée de sa peau qui ne lui donnait que l'envie de continuer à avancer plus loin et de frissonner plus encore.
Il n'avait rien à voir avec les bains frais des thermes, rien à voir avec les cascades alpines...

Les éclats d'écume parsemaient ses lèvres d'eau salée, que sa langue s'empressait de cueillir.
Ses doigts emmêlés, serraient plus fort lorsque sous ses pieds le sable semblait vivre.
Elle s'est accrochée aux bras, puis aux épaules se resserrant contre le torse accueillant.
Et de gouttelettes en gouttelettes, que sa bouche recueillait de plus en plus haut, leurs baisers s'étaient enflammés rendant à l'impuissance ...l'eau.

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Dioscoride.
La nuit leur appartenait.
La main de Dioscoride glissait sur la taille de l'ange aux ailes lavées un instant de leur mélancolie, et parcourait avec avidité ses formes baignées de sel.
Quand les vagues refluaient la si fine chemise de Phonya soulignait le désir et le don, la volupté d'une femme unique et la légère rondeur de son ventre
Et pas besoin de lueur, dans la pénombre du miroir d'eau il discernait chacun de ses traits pour les avoir veillé tant de nuits.

Unis dans l'absolu, brulant l'un pour l'autre, la lune et les étoiles pour seules témoins.
Agenouillé dans la passion, le borgne rendait chacun de ses baisers réprimant (si peu) la gourmandise pour ne conserver que la tendresse, celle qu'il ne mettait pas toujours dans ses mots.
Et si son existence, il y a quelques mois, gagnée par la lassitude des guerres et d'une vie de vaurien se délitait, c'est une furieuse envie d'avenir qui se rependait sous sa peau, qui tendait ses muscles, qui n'appelait finalement que l'appétit des chairs.

Point de mots, point de vers, seulement des soupirs et des frissons que la brise malicieuse ne pouvait emporter, que même la mer ne pouvait freiner…

...enveloppé par l'océan, le borgne se noyait dans un Lac.
Phonya
Au milieu des étoiles nocturnes, la sienne irradiait de l'unique.
Phonya s'y accrochait, esquif qui dérivait et se laissait engloutir bien volontiers.
Dans un coin de sa tête, la raison tapotait à un mur de braise.
Inutiles tentatives qui n'avaient que pour effet d'abattre les dernières brides de défense et tel le soldat du feu laisser embraser son être entier.

Ses doigts érigeaient les frissons de l'autre peau.
Un à un … alors que les siens s'épanouissaient sous les cinq.
Les lames salées ne luttèrent plus, et le sable accueillit ses reins creusés quand elle attira son amant contre elle.
Une offrande rythmée de souffles, de tendres échanges caressés.
De lèvres en lèvres mordillées, données, abandonnées, comme le reste d'elle-même.

Lui qui ne voulait parler, la privait de mots ...

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