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[RP]La plage

Dioscoride.
Étourdi par la houle de l'océan.
Une âme toute entière acquise à son complément.
Elle s'offrait à lui, il se donnait à elle, partageant des sentiments absolus.
Ruisselants, leur frissons se multipliaient au rythme du désir et les vagues qui s'échouaient contre eux ravivaient le brasier.

Il n'y avait plus autour du borgne que le vide accompagné de son vertige...
...et Phonya, sa chemise devenue superflue, sa peau brillant sous l'éclat des astres nocturnes couvrant ses courbes d'un voile scintillant.
Plus qu'elle à chérir, plus qu'elle à envelopper de sa dévotion.

Le creuset constitué par l’empreinte des amants emprisonnait l'onde trop faible pour les contrarier, d'autant qu'ainsi fusionnés, ils se savaient plus fort que les éléments.

A cet instant, comme à chaque fois qu'elle lui offrait ses yeux, sa main, son ventre ou son corps, Dioscoride n'est plus certain d'avoir appartenu à un autre monde...
Holden.caulfield
Il y était. Ils y étaient. Holden avait du temps où il résidait à Bordeaux, entendu parler de cette mer immense qui remontait dans le fleuve Garonne parfois en vagues longues venant jusqu'à la grand ville qui fut à Aliénor et à son Prince Noir. Pourtant jamais, il n'y était allé, marchant vers l'intérieur des terres.
Il avait falllu qu'il la rencontre, Elle, Dyvina, sa Dyv, et qu'ils s'enfuient de la montagne où ils étaient pour arriver sur le bord de cette plage longue et blonde ... comme Dyv d'ailleurs.

Et Holden, saisit brusquement par l'immensité qui s'offrait à lui ... sentiment d'infini, de plénitude et d'autres sentiments devant la nature océane qui aujourd'hui semblait accueillante et apaisée, avec de temps en temps un longue et haute lame comme colline surmontant une plaine et visible de loin.




Dyyyyyyv, Dyyyv !!! Le tout jeune homme, fougueux comme un cheval échappé de l'écurie, appelait en riant sa compagne, si belle et si femme si ... mieux que celles dont il avait jamais rêvé ...

Regard au loin sur un couplé mêlé en embrassades ... sourires .... Il y en a qui ne s'embêtent pas là ...


Et le jeune hommes balançant ses chausses et ses braies jusqu'à en être en fine chemise encouragea sa compagne d'un regard et d'un sourire



Dyv, vous venez vous tremper Holden tendit la main à la belle blonde ...
Kratos
La brise matinale prenait place sur la plage du village. Il avait la veille, demander où il pouvait dormir la nuit, sachant qu'il n'avait pas un sous à cause de son long voyage. Certains lui aurait sans doute proposer une chambrée tout de même, par gentillesse, mais on lui proposa de se rendre sur la plage afin de trouver une des nombreuses bicoques délabrées, à conditions qu'elles ne soient pas occupées. Mais c'était mieux ainsi, que les gens s'habituent de cette façon avec lui, car tôt ou tard, c'est ainsi qu'il sera traité, avec méfiance et distance, bien qu'il veuille défendre les terres de ces gens là. Il avait trouvé son "bonheur" si l'on puis dire, en trouvant une des bicoques. Les nuits étaient chaudes, heureusement et puis sa sécurité, c'était lui même. Lorsque les premiers rayons de soleils arrivèrent sur la plage, l'homme se réveilla et de leva. Il fit face à la mer, observant l'horizon au loin. Il fit quelques pas sur la plage, pour s'approcher de l'eau de l'Atlantique qui devait être fraiche. Un genoux à terre, il se servit de ses mains comme un bol pour prendre de l'eau et se la porter au visage pour bien se réveiller. C'était de l'eau salée, certes, mais c'était de l'eau.

Il observait ses mains, elles étaient très pales, comme toute la peau de son corps. Il avait cette faculté d'avoir la peau très claire, de ne pas avoir de cheveux, d'avoir l'oeil droit orné d'une cicatrice verticale. Son œil fonctionnait toujours, c'était juste que la lame d'un adversaire était passée par là. Et puis surtout ce tatouage qui était continue et qui recouvrait une grande partie de son corps. De ses jambes, passant par le corps, jusqu'à la tête, passa t par l'arrière du crâne, puis sur le dessus, avant de traverser son œil gauche de haut en bas avec une pointe. Il possédait deux grosses lames dans son dos également, il était vêtu de ce qu'il avait besoin pour ne pas paraitre indécent aux yeux des autres, une chemise partiellement tranchée ainsi que des braies et des spartiates. On pouvait déduire de sa peau non couverte et de son gabarit qu'il avait une corpulence très musclée. Avec toutes ces caractéristiques, il s'était rendu compte que les gens du village exprimait une certaine crainte lorsqu'il était là, ou alors du dégout. Il ne savait pas vraiment et il s'en fichait sincèrement. Dès qu'il rentrait en taverne, soit les gens lui parlaient un peu, ce qui est plutôt rare, soit ils sortaient directement, soit ils sortaient en s'excusant poliment. Dans tous les cas, il savait qu'on le rejetait un peu et qu'on ne voulait pas spécialement le voir. Dire que c'est pour ces personnes qu'il se battra...
Dyvina
Aussi ébouriffant qu'un vent violent, Holden Caulfield était entré dans la vie de la jeune mauléonaise, soufflant sa petite existence trop tranquille et mettant au passage un terme à une vie sans saveur.
De fade elle devint assurément plus salée...

Ainsi pour la seconde fois Dyvina avait pris la route à ses côtés et maintenant tous deux se retrouvaient là face à cette création majestueuse de dieu, immensité bleue aux frontières défiant l'imagination, qu'elle découvrait pour la première fois mi émerveillée mi stupéfaite.

Ses pieds nus sur un sable rendu chaud par le soleil, elle observait au loin l'énorme volume d'eau scintillant qu'était l'océan.
Il remuait par à-coups, laissant onduler des vagues qui venaient mourir sur la plage en oubliant des dentelles de mousse crépitante.

L'envie de connaître le grand frisson était bien là.

Holden lui s'était déjà débarrassé du superflu.
Quant à elle, l'idée lui vint un instant d'ôter le peu qui lui restait sur le dos, mais un regard sur le côté lui fit savoir qu'ils n'étaient pas seuls et elle relégua aux oubliettes son envie de naturisme.

Alors Dyv accepta la main que lui tendit Holden et tout deux s'élancèrent en courant et riant vers la mer.

Dyv vous venez vous tremper... L' invitation était alléchante du fait de la chaleur caniculaire de ces derniers jours, sauf que le jeune homme avait sans nul doute présumé du courage de la donzelle, qui une fois son premier orteil entré au contact de l'eau glacée trouva pour le coup l'idée de baignade nettement moins réalisable.

OOOooo ! Mais c'est froid...très froid même !

Le doigt de pied se rétracta, comme l’huître à la pointe du couteau, tandis qu'horrifiée, elle constatait que le bas de sa chemise pendait lamentablement, collé sur ses jambes par une éclaboussure malvenue. Elle freina sèchement, tirant sur la main qu'elle tenait.

Euh chéri... Oui mais là non... J'aime bien l'eau, mais celle là elle est froide hein !

Le ton était d'autant plus impérieux qu'elle venait d’apercevoir, juste sous la surface, des filaments d'un vert douteux, battus par les vagues.
Or, s'il était une chose qu'elle ne voulait pas voir entre ses jambes, c'était bien des bestioles non invitées !
Et cela ne faisait pour elle aucun doute, ces choses ondoyantes ne pouvaient qu'être infestées de bêtes en tout genre, grimpeuses, chatouilleuses et grouillantes.

Deux pas en arrière lui suffirent pour s'écarter de la zone dangereuse, et elle leva les yeux vers Holden.

Elle lui sourit.

Mon amour...Allez-y, je vous regarde...d'ici ! Et comme ça, s'il arrive du monde, je vous préviens ! Vous êtes formidable !
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Aureanne.rogy
Comme chaque matin au réveil, Anne fila en direction de la plage...

Ce jour, elle se sentait mélancolique, sans trop savoir pourquoi...

Elle était fatiguée ces derniers temps et en tous sens du terme...

Elle rêvait d'escapades avec son époux, pour un petit voyage en amoureux. elle s'assied sur son rocher et regarda l'horizon qu'elle connaissait par cœur...

Rien ne bougeait...Elle admirait l'étendue d'eau, le sable foulé par les vagues, ce ciel légèrement menaçant ce matin là...

elle avait resserré son châle sur ses épaules, le vent se faisant ressentir.

Elle resta un moment, les yeux dans le vague...Avant de ramasser ses coquillages, pour préparer les plats pour leur taverne

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Jacques.rogy
Le temps filait vite en ce moment... Beaucoup de travail avec les moissons, et peut de moment de distraction. Cela faisait quelques semaines qu'il courait partout et accordait peu de temps à sa famille, surtout à son épouse. Il avait réussi à se dégager quelques après midi, lorsque le temps était pluvieux, pour ses enfants, mais sa belle blonde vaquait, également, à ses occupations. Ce matin là, il l'avait senti se lever, se préparer. Bien matinale comme à son habitude. Encore à moitié dans le cirage, il avait feulé puis s'était rendormi comme une masse. Les rayons du soleil en plein visage, le firent ronchonner. Il s'étira puis sauta en bas du lit. Une embrassade aux enfants qu'il laissa aux bons soins de Celestine, il sortit de la maison.

Il sella sa monture puis prit la direction du guet pour sa douane journalière. Mais en passant devant leur taverne, la voyant encore fermée, une idée lui vint en tête. Talonnant Byzance, il prit la direction de la plage. Après une chevauchée qui le réveilla totalement, par la même défoulant sa jument qui commençait à s'empatter, il la stoppa et regarda la plage. Comme d'habitude le panorama était magnifique.. Que de souvenir sur cette plage.. Il fronça les sourcils posa sa main en visière puis sourit. Il venait de voir une silhouette qu'il ne connaissait que trop bien. Il posa pied à terre, laissant sa monture faire sa vie dans son coin. D'un pas léger et rapide, il rejoignit la jeune femme. Celle-ci courbée à la recherche de molusque ne l'entendit pas.

Il la regarda un instant. Elle était magnifique, le teint un peu rosé par les embruns, les cheveux virevoltant sous le vent, sa robe ondulant collant ses formes. Il encra cette image dans son esprit, plus tard, au calme il la dessinerait. Il se pencha pour ramasser un coquillage, puis doucement il tendit la main pour le poser dans le panier que tenait sa douce.


Puis-je, gente dame, vous apporter mon aide?

Aureanne.rogy
Absorbée par le bruit des vagues, Anne n'entendit point Jacques arriver...
Elle pensait à lui, comme toujours d'ailleurs...

Cette voix...Regard figé un instant, un sourire radieux se dessinant sur la commissure de ses lèvres.

Il était là! Il avait prit le temps de venir la voir...


Puis-je, gente dame, vous apporter mon aide?

Elle tourna les yeux vers lui, mêlant l'émeraude à l'acier et sans répondre, se jeta à son cou, manquant de les faire tomber.
Elle l'embrassa avec tout l'amour qu'elle avait pour lui...Et Dieu sait à quel point elle l'aimait son beau brun!

Elle se redressa et plus sérieusement lui répondit.


Messire, ce serait avec plaisir que j'accepterais l'aide que vous désirez m'apporter!

La petite blonde ne pouvait s'empêcher de sourire.

Elle restait là, à le regarder...Il était si beau son époux...
Elle ne pouvait passer un instant près de lui, sans avoir envie de l'embrasser ou lui dire à qu'elle point elle tenait à lui...


Elle se pencha à son oreille et lui susurra: Je t'aime mon bel amour!

C'est une merveilleuse journée qui commençait...Sa mélancolie s'était évaporée en trois secondes...

Elle ne voyait que lui, ne vivait que pour lui...Cet amour qui les unissait, était bien plus fort que quiconque ne pouvait l'imaginer.

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Coq
Coq s'était laissé convaincre de passer sur cette plage et pas une autre. Pourquoi? Qu'est-ce qu'elle avait de plus que toutes les autres plages. La même brise marine, la même mer, les mêmes vagues, les mêmes mouettes, les mêmes moules, les mêmes coquillages, les mêmes gens du village. En fait qu'ils viennent tous ici signifiait sans doute que c'était la plage la plus proche. Brrr... C'était revigorant tout de même. Il enfila cette vieille chemise rouge racommodée.
Voilà.
" Je reste encore un peu et je repars."
Il resta un moment à contempler l'horizon puis eut cette réflexion.
" C'est beau la mer quand même."
Chipette
La ville se réveille. Bruit de la rue qui l’invitent à se réanimer, a quitter ses reves. Dur réveil. Le corps se tire et s‘étire. Une nuit de plus à cuver sur un banc au fond d'une taverne, trop ivre pour rentrer à l'auberge. Elle quitte le lieu, un violent mal de crane se fait ressentir . T'as pas de coeur lui disait on ... Si si je le sais et il bat fortement dans ma tête .. Elle déambule dans les rues, chaque bruit est une torture. Chez elle ,¨Poup aurait hurlé : vos gueules ! silence ! craché son venin sur tout ce qu'elle aurait croisé. Provoquée encore l'hilarité , le pari sur le nombres de choppines qu'elle avait ingurgitées la veille.Elle aurait encore alimentés les ragots, la Loca est de mauvais poil, et gna gna gna... Pffff Mais ici elle n'était pas chez elle...
Plage en vue , elle quitte ses bottes, coince un pan de sa jupe dans sa ceinture et va se poser sur le sable au bord de l'eau. Jambes repliées , menton posé sur ses genoux elle scrute l'horizon .Sa main caresse le sable, sensation plutot agrable, vagues souvenirs elle sourit . Il parrait qu'au bout du bout on tombe dans le vide ... On lui avait dit.. Et pourquoi les vagues ? Pourquoi les marées ? Pourquoi c'est salé ?


Et pourquoi j'me pose toutes ces questions té ?


Elle s'allonge, douce torpeur , le soleil caresse sa peau.. Et bien vite ses yeux se ferment, bercée par le bruit des vagues elle s'adonne à son sport favori : dormir .


La chaleur, les rayons du soleil déja haut auront raison de son sommeil, et c'est le visage rougi et douloureux, qu'elle reprendra le chemin de l'auberge afin de s'y appréter pour son fameux rendez vous..
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Berangere
sortit de taverne par cette fin d'après-midi brulante, Bérangère n'a qu'une envie plonger dans l'océan.
après quelques ruelles, la plage est en vue et fait étrange pour cette heure : il n'y a personne.
tant mieux se dit-elle.
de ses pieds nus, elle foule le sable blanc, brûlant, et atteint le rivage.
Pensive elle regarde l'horizon un peu courbe et s'avance dans l'eau.
avançant toujours, elle est littéralement avaler par l'eau.
et s'engouffre toute entière.
sensation de plaisir intense, elle se laisse porter par les vagues.
plus tard elle sortit de l'eau et s'allongea sur le sable chaud et doux, ses guenilles séchant à même sa peau.
elle caressa de sa main le sable doux dans la plénitude de cette fin de journée.
et se dit : voilà tout est là, rester là pour l'éternité.

Sembreendevant...
Ils avaient fait la route depuis que le bateau genevois les avaient déposés en Arles. Les milles marqués par les bornes des anciennes voies romaines avaient défilés sur le dos du jeune cheval camarguais, blanc à la crinière d'or. Nommé Gabian, la mouette, parce que comme le grand oiseau blanc, il semblait plus voler au ras de l'eau que poser les pattes par terre.

Arrivés à la Teste, au bout du bout des terres habitées, ils n'avaient pas vu, celle qu'ils venaient voir.

Alors, ils s'étaient déchaussés marchand au bord des flots




L'enfant rieur avait nagé longuement, chantonnant, jouant avec le sable.





Le père a joué avec l'enfant




Et tous deux ont regardé le soleil se coucher dans la mer grande et froide, plus que la Méditerranée où ils s'étaient baignés, aux Saintes-Marie, à Bauduc et en bien des endroits.




Demain serait un autre jour pour les genevois vagabonds et heureux ...
Sembreendevant...
Ils avaient élu domicile dans une vieille cabane de pêcheur sur pilotis qui rappelait les maisonnettes de Gruissan à l'orée de Narbonne. Une barque était au pied tirée à l'abri de la marée.



Léandre avait joué dans la barque sur le sable. Le père s'était approché, poussant la barque à l'eau, grimpant dans l'élan, ils avaient appareillé pour un tour du bassin pour une fois ensoleillé comme les villes du Sud, malgré quelques nuages.



Ils s'amusaient, et même firent la course avec une autre embarcation au grand plaisir de Léandre.


Une ligne à l'eau



Une épuisette ... et un repas.





Ils revinrent à la cabane, atteinte par la marée pour y amarrer leur barque et cuisiner leurs prises.



Quelques fruits et bain, un nouveau, Sembre et son fils dans l'eau. Léandre jouant et son père jetant de temps en temps un oeil sur le rivage désert ou presque ... seule quelques silhouettes au loin.
Phonya
Il lui avait écrit … depuis trois jours …
Depuis trois jours son fils était là et elle ne le savait pas. Les excuses écrites semblaient sincères. Mais elle ne savait plus que penser.
Dioscoride et elle n'avaient pas tissé beaucoup de liens à La Teste, mais tout le monde ou presque savait qui était le borgne et que sa cabane était déraisonnable.
Phonya marchait vers la plage, et chaque pas qu'elle faisait agrandissait sa peur.
La plage … Sembre avait écrit qu'ils y passaient beaucoup de temps.
Elle aurait voulu courir, mais le sable avalait ses pieds comme pour ralentir encore les minutes.
Elle savait que Dioscoride la suivait, elle lui avait dit où elle allait et quand Sien la dépassa en aboyant se précipitant vers les vagues, elle s'arrêta un instant pour guetter la silhouette rassurante.
Mais son regard battait comme son coeur, la chair de ses chairs était peut-être là , sans savoir que sa mère lui tendrait les bras.
Debout sur le talus ensablé, essoufflée, la main protectrice sur le ventre qui s'affolait aussi, un autre au-dessus de ses yeux elle tentait d'apercevoir une autre silhouette connue.
Un soleil dans celui qui déclinait.

Et puis ce fut le tumulte.
Plus loin un petit homme jouait dans le sable, veillé par un dos qu'elle reconnût vite.
Le temps s'arrêta. Les larmes dévalèrent sur ses joues sans qu'elle sache y mettre fin.
Phonya contemplait le petit garçon qui ne se doutait de rien, revivant leurs derniers instants ensemble et la déchirure que fût la séparation.
A travers ses pleurs, elle souriait.
L'envie de le serrer contre elle quoi qu'il advienne devint la seule chose importante.
Quelques pas et sa main effleura l'épaule de Sembre.


Sembre ?
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Dioscoride.
Dioscoride ne cherchait pas à rattraper un ange aux ailes maternelles. Elle avait pris de l'avance et l'insistance de Sien allant et venant dans la direction de la plage lui avait fait deviner qu'elle était déjà en route. Elle lui avait parlé des dernières missives de Sembre et lui avait indiqué qu'ils partiraient ensemble, comme la famille qu'ils étaient à leur recherche, puisque il ne semblait pas pressé de porter le fils à sa mère.

Chargé d'une gourde d'eau et de quelques pommes, le borgne progressait sur la plage lentement, aussi calmement que possible, comme pour laisser la brise océanique lui emporter un maximum de haine, celle qu'il vouait à Sembre, celle qu'il avait accumulé depuis les promesses violées, depuis qu'il jouait avec les sentiments d'une mère, jusqu'au voyage qu'il allongeait et dont il cachait le but à son propre fils, celui de revoir sa mère. Dioscoride avait autrefois appartenu à un des plus violents groupe de brigands du sud, et pourtant il ne comprenait pas des agissements aussi cruels. Et l'amour, immense, qu'il vouait à Phonya n'en était qu'une des raisons.
La manchot était convaincu que le perfide Lionceau n'avait pas grandit, et craignait que l'attente de la genevoise, que sa joie de retrouver son fils ne soit terni par ses nouvelles promesse. Combien de mensonges pouvaient encore menacer le bonheur d'une femme qui s'était déjà sacrifié pour vivre la paix …

Dioscoride ralentit encore le pas alors que Sien dépassait sa maitresse et que de nouvelles silhouettes s'ajoutaient à celle de son épouse.
Il savait qu'elle savait. Cette seule chose lui importait, et il ne leur volera pas ces instants

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Sembreendevant...
Sembre à demi somnolent suivait les jeux de Léandre, lequel tranquillement installé à la limite des vagues transférait méthodiquement du sable dans le petit seau que son père lui avait fait confectionner à Genève. L’enfant parlait à la mer et l’esprit de Sembre comme pour se distraire du vague ennui qui suintait de l’endroit et de cet émollient séjour balnéaire, des mots et des phrases plus personnelles ou exprimant les impressions et sensations du moment. Parfois, malgré sa résolution de laisser de coté, les affaires publiques, les tribulations politique et les initiatives diplomatiques, tournaient dans la tête de Sembre, des conjectures, hypothèses mêmes les plus folles et prenaient forment des bouts d’argumentaires qui resserviraient à coup sûr dans les débats et les choix de l’automne genevois.

Sembre ?
voix reconnaissable par lui entre toute, et qui tremblait légèrement, résonna à ses oreilles tandis qu’une main fine et douce se posait sur son épaule.

Sembre se retourna et fit un sourire juvénile comme il n'en a pas fait depuis longtemps.


- Oh, c'est toi ?


L'entrée en matière fut simple et le genevois, après avoir regardé Phonya, lui indiqua du menton, Léandre qui, absorbé par son jeu n'avait prêté aucune attention à son père et à ce qui se passait autour de lui. Sembre vit aussi vers qui se portait le regard maternel. Il mit son index sur son nez et sa bouche et souffla à Phonya



- On s'approche de lui ?


Et silencieusement, le père se déplaça silencieusement vers l'enfant espérant être suivi par son épouse.
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