Enguerranddevaisneau
Furieux, sans aucun doute possible, le Vaisneau l'était.
Sortant de "La Bougresse d'Aristote", taverne Sémuroise qu'il fréquentait de temps à autres, c'est d'un pas vif qu'il prit la direction de ses appartements à Digoine, où sa future épouse l'avait cordialement invité.
Arrivée en fanfare donc, voila qu'il vilipende son éternel valet pour que ce dernier lui donne matériel d'écriture.
Chose faite prestement, Bertrand sachant parfaitement que quand son maître présentait un tel état d'énervement, il était possible de voir la longueur de sa vie diminuer fortement.
Plume est prise, et glisse avec fougue sur le velin.
Sortant de "La Bougresse d'Aristote", taverne Sémuroise qu'il fréquentait de temps à autres, c'est d'un pas vif qu'il prit la direction de ses appartements à Digoine, où sa future épouse l'avait cordialement invité.
Arrivée en fanfare donc, voila qu'il vilipende son éternel valet pour que ce dernier lui donne matériel d'écriture.
Chose faite prestement, Bertrand sachant parfaitement que quand son maître présentait un tel état d'énervement, il était possible de voir la longueur de sa vie diminuer fortement.
Plume est prise, et glisse avec fougue sur le velin.
Citation:
De Nous, Enguerrand de Vaisneau, baron d'Ittre, chevalier Banneret de Fauquez.
A vous, Della de la Mirandole, Baronne de Seignelay et de Montpipeau, Dame de Railly et de Bréméan.
Salutations.
Par la présente, nous vous assignons en duel.
Adoncque que nous n'oserons guère porter la main sur une femme, aussi détestable soit elle, nous vous prions de bien vouloir choisir champions, noble de surcroît, qui nous affrontera en date et lieu de votre convenance.
Les raisons sont simples, le manque de respect dont vous avez fait part à notre égard en la taverne de dame Breiz, et en présence de la Stilton. Le différent nous opposant à cette dernière n'étant aucunement de votre ressort, vous auriez due rester à votre place, et garder votre bouche close, se qui en soit aurait épargné notre tête de toutes les inepties qu'une femme est capable de déboiser. Mais vous n'êtes que femme après tout, et nous comprenons que cela vous mande effort surhumain.
Il est certain que nous aurions aimé fesser cette charmante croupe que vous possédez, mais bienséance oblige, nous nous contenterons de laver l'affront subit en nous défoulant sur un champion.
Pour le respect qui se doit de nous être témoigné, nous sommes prêt à passer à tabac tout malandrin qui le souhaite, pourvu qu'il s'incline quand il nous croise, et vous en ferrez de même à l'avenir.
Nous sommes las, de la bêtise qui règne parfois en Bourgogne, et nous constatons qu'elle touche même femme de votre acabit, fait navrant, que nous nous devons de corriger.
Si de ce duel, nous sortons vainqueur, vous proclamerez des excuses officielles et publiques à notre encontre, et vous vous engagez à servir le noble que nous sommes une journée entière.
Si de ce duel, nous sortons perdant, nous nous engageons à subir toute esbroufe qui vous sied, que vous détaillerez dans votre réponse.
Dans l'attente donc, du nom de votre champion, de la date et du lieu fixé à votre convenance, recevez mes plus cordiales salutations, que nous vous adressons car le respect se porte à si peu de choses.
E de V
A vous, Della de la Mirandole, Baronne de Seignelay et de Montpipeau, Dame de Railly et de Bréméan.
Salutations.
Par la présente, nous vous assignons en duel.
Adoncque que nous n'oserons guère porter la main sur une femme, aussi détestable soit elle, nous vous prions de bien vouloir choisir champions, noble de surcroît, qui nous affrontera en date et lieu de votre convenance.
Les raisons sont simples, le manque de respect dont vous avez fait part à notre égard en la taverne de dame Breiz, et en présence de la Stilton. Le différent nous opposant à cette dernière n'étant aucunement de votre ressort, vous auriez due rester à votre place, et garder votre bouche close, se qui en soit aurait épargné notre tête de toutes les inepties qu'une femme est capable de déboiser. Mais vous n'êtes que femme après tout, et nous comprenons que cela vous mande effort surhumain.
Il est certain que nous aurions aimé fesser cette charmante croupe que vous possédez, mais bienséance oblige, nous nous contenterons de laver l'affront subit en nous défoulant sur un champion.
Pour le respect qui se doit de nous être témoigné, nous sommes prêt à passer à tabac tout malandrin qui le souhaite, pourvu qu'il s'incline quand il nous croise, et vous en ferrez de même à l'avenir.
Nous sommes las, de la bêtise qui règne parfois en Bourgogne, et nous constatons qu'elle touche même femme de votre acabit, fait navrant, que nous nous devons de corriger.
Si de ce duel, nous sortons vainqueur, vous proclamerez des excuses officielles et publiques à notre encontre, et vous vous engagez à servir le noble que nous sommes une journée entière.
Si de ce duel, nous sortons perdant, nous nous engageons à subir toute esbroufe qui vous sied, que vous détaillerez dans votre réponse.
Dans l'attente donc, du nom de votre champion, de la date et du lieu fixé à votre convenance, recevez mes plus cordiales salutations, que nous vous adressons car le respect se porte à si peu de choses.
E de V