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[RP] J'accuse !

Adele_du_niffelheim
Bourganeuf,
Trois jours après le massacre




Où qu'il est ? Ou qu'il est c'fumier que j'lui fasse comprendre c'que c'est qu'un gascon en pétard ?

Mmmmh...
moins fort Roger, j'ai mal au crâne.


Roger, fidèle (si si partout où Adèle passe Roger est là) suiveur, videur de tavernes et gros bras d'Adèle, Gascon donc et du genre sanguin arrive le matin même de Trevarez ker galettes avec les fontes de son canasson pleines de gourdasses et autres tonnelets de chouchen. Il est brave le Roger. Il avait décidé il y a quelques temps de ça que puisque, selon son expression « le limousin ça l'fait chier, y s'emmerde, alors y va aller faire un tour pisque madame décide d'y poser ses miches », d'aller faire un tour donc. Et tant qu'à aller faire un tour, autant ne pas revenir les mains vides, Adèle avait passé commande de sa boisson préférée et l'avait envoyé direct à Trevarez, petit lieu-dit breton où elle avait eu l'occasion de prendre deux trois cuites il y a de ça déjà bien longtemps avec quelques autochtones déjà bien abimés par la picole.
Donc Roger venait de débarquer en faisant claquer toutes les portes qu'il croise dans les murs qui se trouvent, comme par hasard, derrière et de se pointer en braillant dans la chambre de douleur d'Adèle en mode furax.

Scusez moi m'dame Adèle, c'est qu'la j'sais pas trop comment j'vais faire pour pas foutre tout c'putain d'comté en branle. Voulez que j'fasse v'nir mes potes gascons ? Ça va pas trainer, autant dire qu'l'autre tête de b... l'autre abruti il va rien voir v'nir.
Nan, mais nan, laissez Roger. L'autre tête de truc comme vous dites faut pas s'en occuper.
Ouais, z'avez pas tort m'dame Adèle, comme on dit hein !! les cons faut pas leur parler ça les instruit.
Voilà, on va dire ça Roger. Sinon ? C'était comment la Bretagne ? Vous n'avez pas croisé un beau brun avec une casquette sur la tête des fois ?


Gratouillage de la tignasse rousse de Roger. Et oui, Roger est roux. Mais Gascon. Donc lui si on lui dit « tu vas finir sur un bucher parce que t'as la tignasse qui va pas bien » il allume le bucher lui même et balance une douzaine de bonshommes dedans histoire de montrer qui c'est qui commande.

Ben... j'ai croisé du monde m'dame Adèle, c'est sûr, mais des gars avec des galurins sur la tête, y'en a partout aussi faut dire. Y'avait un message ? Une gueule à casser ? Des pattes ?
Non non, celui là vous l'touchez pas, sinon j'vous défonce. Passez moi donc un godet d'eau là, je sens que je vais tourner de l'oeil.


Et le gros bonhomme roux plein de muscles de passer le godet à Adèle. Entre ses doigts on pourrait croire que même la ferraille du gobelet va se froisser, mais c'est avec délicatesse qu'il soulève la tête de la brunette et lui fait boire quelques gorgées.


J'vais vous laisser si vous êtes fatiguée.
Non, heu.. Roger ? J'aurais un service à vous demander si vous voulez bien...
Bien sûr m'dame Adèle, tout c'que vous voulez.
En fait c'est deux services...
Oui oui dites..
Est ce que vous pouvez me passer mon tas de missives là, mais faites gaffe, celles là j'ai pas envie de les perdre.
Et puis, est ce que vous pourriez aller prendre des nouvelles de la Dame Dhea D'Ysengrin et de Brownmann pour moi ?
Je ne les ai pas vus depuis notre... massacre et je m'inquiète beaucoup pour eux
.

Pas le temps de reprendre son souffle que le tas de parchemins est déjà posé sur son ventre. D'un bras protecteur elle les recouvre et sourit à Roger.


Si un jour on a un souci, ça, ces lettres là, vous les prenez, et vous maravez la tête de la première personne qui s'en approche de trop près.

Ouais !! comptez sur moi. J'défonce !
Bon j'vais voir si j'trouve les gens dont vous m'avez causé là... pis j'reviens vous dire.


Merci Roger.
Fermez la porte en sortant


L'heure est venue de s'évader et de rêver, le temps d'une relecture de ces nombreuses missives venues d'outre royaume.

_________________
--_roger_
Y'a du monde dans l'village. Mais pas du spécialement aimable. Du genre qui s'prend pour l'roy à la place du roy, et qui s'dandine en s'pensant en terrain conquis. Surement d'l'auvergnat, vu la vieille odeur d'potée qui s'dégage de leurs frusques.
Roger, y passe son ch'min, parce que ça l'énerve, pis qu'il aime pas l'chou. Va pas leur répondre quand ça lui dit bonjour sur un ton dédaigneux. Leur dirait bien d'aller laver leurs nippes avant d'toiser l'monde, d'ailleurs il a essayé avec un et ça a fini en castagne. L'a pas l'temps d'tous les faire, l'a une mission.
Il en a croisé deux ou trois qui r'foulaient pas trop, des gens qui doivent être du coin, c'est à ceux là qu'il a d'mandé si des fois y connaitraient pas un certain Brownmann. Pas mal connaissent pas, mais quand il a parlé d'un type qui s'rait arrivé tout dégueulassé d'sang et découpé d'partout, ça a comme qui dirait allumé des chandelles au d'sus d'la tête de certains.
Y'en a qu'auraient entendu parler d'un gars comme ça qui s'rait en train de s'faire soigner chez les bonnes sœurs. C't'idée, ya pas pire criminelles que ces bonnes femmes là. Il sait d'quoi y cause Roger. Durant une certaine guerre en Gascogne avait eu affaire à elles. M'enfin tout ça c'est d'la vieille histoire.
Voilà donc notre Roger faisant sonner la cloche à l'entrée du couvent et qui d'mande à une chauve souris si des fois elle aurait pas dans son humble demeure
un gars qui s'appelle Brownmann et qui s'rait blessé.

Mais bien sûr mon fils, nous avons vu ce jeune homme arriver il y a trois jours .

Son fils ? Elle a vu ça où elle ?
M'enfin pas grave il sait où s'trouve un des larrons. Du coup il d'mande si des fois elle aurait pas des nouvelles d'une certaine dame D'Ysengrin.


Mais bien sûr mon fils, elle a été amenée dans son domaine de Droux. Notre mère supérieure s'est d'ailleurs rendue là bas pour lui souhaiter prompt rétablissement.
Donc elle est vivante ? Pis le gars aussi là l'Brownmann il est vivant ?
Mais oui mon fils, tout le monde est vivant grâce au Seigneur.
Mouais, ou aux médicastres hein. J'dis ça j'dis rien. Bon ben merci et r'voir m'dame.


Va pas dire ma mère ou ma sœur non plus, faut pas abuser.
Retour à l'auberge, où il trouvera une Adèle totalement défoncée à l'opium sensé la soulager de ses douleurs. Visiblement elle y aurait pris goût et cacherait au pied de son lit quelques petites fioles d'un alcool de prune agrémenté d'opium pilé qui macère en attendant d'être avalé. Y sait pas où elle a trouvé ça, mais si ça la soulage, tant mieux.
Il lui annonce que tout l'monde est vivant, et embrigadé chez la curaille pour la moitié d'ce tout le monde, c'qui entraine chez la donzelle alitée un élan d'joie et même d'affection à laquelle il est pas habitué l'gros.


Venez là que je vous serre dans mes bras mon bon Roger.

Pas contrariant il se laisse faire en se d'mandant quand même si elle n'a pas totalement perdu la boule. A surveiller.


Vous savez écrire ?
Heu non m'dame Adèle.
C'est pas graaaaaaaaaaaaaaaave, j'vous aime quand même mon p'tit Roger. Je ne suis qu'amouuuuur. Allez, donnez moi un parchemin, une plume et tout ce qui fait qu'avec tout ça on va pouvoir écrire une missive.


Ce qui fut fait. On s'en doute.

Portez ou faites porter ça au domaine de Droux s'il vous plait, que dame Dhea dans sa grande bonté, je l'aime aussi, j'aime tout le monde, ne s'inquiète pas de notre santé.
Oui, bon d'accord.
Vu l'état d'la brunette y vérifie quand même l'message avant d'prendre la route, parce qu'elle est capable de tout et d'n'importe quoi dans son état.


Citation:
Ma chère amie,

Faisons fi des chichis et autres courbettes qui normalement m'obligeraient à vous appeler Dame. Nous sommes dans le même bateau, sur l'eau, la rivière la rivière... et avons versé notre sang, sang sang, ensemble sur les terres limousines sines sines.
J'ai appris que vous étiez à votre domaine de Droux, et vivante. Mon cœur alors n'a fait qu'un bond. De joie.
J'ai donc le plaisir de vous apprendre que je suis également en vie, envie, en vie. Mon cheeer Roger, le gros roux qui va vous porter ce message, est allé s'enquérir également de l'état de santé de Brownmann, qui visiblement serait séquestré et maltraité par les bonnes-sœurs du couvent de Bourganeuf.
Je me demande s'il ne faudrait pas faire venir l'armée de Gueldnard pour le faire libérer. Cogner sur des religieuses ça ne devrait pas lui poser de problème de conscience.
En tout cas, nous sommes tous trois vivants et j'en suis heureuse.
Je me trouve actuellement à l'auberge des trois cadavres à la sortie de Bourganeuf. Un nom prédestiné n'est-il-pas ?
J'espère avoir de vos nouvelles rapidement. Et tant qu'à faire, j'aimerais qu'elles soient bonnes.
Avec ma plus profonde amitié.

Adèle


Bon, ça va, pas trop d'conneries finalement. Le voilà donc reparti sur les ch'mins d'Bourganeuf message en main, et renseignement pris il finit par trouver l'dit domaine de Droux. Un garde a l'air pas commode est planté derrière la grille et l'regarde arriver d'un air torve.
Derrière le dit garde, un château sombre et même presque glauque selon l'avis du Gascon. Eh ben y'en a qu'ont peur de rien.


Salut l'ami, j'ai un message urgent pour la dame Dhea d'Ysengrin, alors s'tu veux bien t'magner l'train et aller lui porter ça m'arrangerait.
D'un bras difficilement passé entre les barreaux de la grille il file le message au planton.
A qui ai-je l'honneur ?
Roger, j'suis Roger, et j'ai pas d'temps à perdre avec des présentations, d'ailleurs j'me cogne de comment tu t'appelles toi. Alors au choix, soit t'apportes l'message que j'viens de t'donner, soit j'défonce la grille et ta trogne dans l'même temps, et j'vais l'porter moi-même. J'te dis qu'c'est urgent. T'as deux s'condes pour décider.
Mais ne nous fâchons pas, je vais de ce pas porter le message, messire Roger. Vous attendez réponse ou … ?
Nan j'attends pas réponse. T'auras qu'à l'apporter toi même si y'en a une. Pis m'appelle pas messire ça m'énerve.


Deux grosses pognes tachées de son agrippent la grille et la secouent violemment.


Qu'est c'que tu fous encore là ? Magne toi j'te dis c'est urgent !!!

Ça n'est qu'après avoir vu le garde passer la porte d'entrée du domaine que le bon vieux Roger reprendra le chemin de l'auberge des trois cadavres. Va p'tête se mettre à l'opium aussi lui. Y'a trop d'trucs qui l'énervent en c'moment.




____________
Adele_du_niffelheim
Rou rouuuuuuuuuuuuuuuuuu rou rouuuuuuuuuuuuuuuu font les pigeons sur le rebord de la fenêtre.
Arrêtez de bouger enfin !! braille le médicastre qui vérifie les sutures dans le dos d'une Adèle pour le coup allongée sur le ventre et qui se tortille pour essayer d'attraper les susdits pigeons.
Oui mais merde à la fin !! ça fait une demie heure que vous êtes sur cette couture. Vous voulez présenter un modèle aux prochains défilés des galeries lafayotte ou quoi ? Commence à m'saouler celui-là.

Le médicastre, un peu plus pâle depuis qu'il a commencé à s'occuper du cas Adèle du Niffelheim, presque au bord du nervousse brékdaoun, les yeux rougis et humides en permanence, mélange de fatigue et de tristesse de s'être ainsi vu chargé (obligé en fait) de garder en vie la demoiselle, sous peine de « manger un gros pain dans sa gueule et d'finir six pieds sous terre» dixit le gros roux qui attend dehors... le toubib donc, termine pourtant son boulot et dans un soupir de soulagement autorise Adèle à se rhabiller, et s'excuse pour le dérangement. Normal quoi.

Il faudra verser de l'alcool sur ces plaies à nouveau avant de vous endormir ce soir. Vous avez de la chance de ne pas avoir attrapé la fièvr...
QUOI ? MOI ? MOI J'AI DE LA CHANCE ???
ROGEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!!


La porte s'ouvre dans un fracas terrible, limite si on n'entend pas pas une fissure s'ouvrir du plafond jusqu'au sol tant le choc a été brutal.
Les yeux du rouquin naviguent rapidement et à plusieurs reprises entre Adèle et le toubib qui pour le coup est devenu vert.


C'qui s'passe m'dame Adèle ? Un problème ?
Vous vous rendez-compte Roger ? Non mais vous vous rendez compte ? Il vient de dire que j'ai de la chance ! Après ce que j'ai subi par la faute de Gueldnard, j'ai de la chance ? Ça mérite quoi ça à votre avis ?
Oui, enfin, je disais jusque que vous aviez de la chance de ne pas avoir attrapé la fièvre, j'ai rien dit d'plus hein, parce que la fièvre ça voudrait dire qu'au moins une plaie s'infecte et que dans ce cas il faudrait revoir toutes les coutures, ouvrir et puis re désinfecter plus profondément, enfin je fais au mieux moi hein.
J'lui pête la gueule ?
Attendez Roger, attendez, on va faire un dile. C'est un mot anglois, oui môssieu j'ai de la culture.


Il se trouve que je souffre énormément. Si, c'est vrai ! Et que la seule chose qui me soulage, c'est votre opium là que vous me faites boire en tisane. Mais vous m'en donnez pas assez, alors du coup j'ai mal presque tout le temps. Le dile, il est là : ou vous me filez de l'opium et je me charge des dosages moi-même, ou Roger vous défonce.
Oui mais je n'ai pas le droit, c'est une plante assez dangereuse, et puis trop d'opium pourrait vous...
ROGEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!
Non non très bien, d'accord, oui, d'accord, je vais vous donner ça.

Et l'homme en blanc, nous parlons bien évidemment ici de la couleur que son visage a pris lorsqu'il a vu Roger s'approcher à grandes enjambées, fouille dans sa besace de crâneur de médicastre et en sort un sachet de plantes qu'il donne gentiment à Adèle, avant de jeter un regard pas rassuré au gros rouquin qui le toise, bras croisés et dont il peut quasiment sentir le souffle sur sa joue.

Je n'ai plus que ça, mais faites attention, vraiment attention, si vous en prenez trop il pourrait vous arriver des bricoles.
Ne vous inquietez pas pour moi, je vais gérer tout ça comme il faut. Par contre... Mmmmmh... Il m'en faudra d'autre demain. Et tous les autres jours jusqu'à ce que je sois guérie. Hein Roger ? Hein c'est vrai ?
Ah ça oui m'dame Adèle !
Bon alors vous allez accompagner notre bon médecin jusqu'à sa réserve et vérifier qu'il fait bien ce qu'il y a à faire.
Oui m'dame Adèle, pas d'problème.

Et le fidèle Roger de coller une grande tape dans le dos du médicastre en ajoutant.
On va s'entendre nous deux hein ? Ouaiiiiiiis j'sens qu'on va être de grands copains !
Ca c'est une bonne nouvelle mon Roger, je vous trouve un peu trop solitaire.
C'est qu'j'aime pas les gens m'dame Adèle.
Oui ben lui, vous allez l'aimer pendant à peu près une quarantaine de jours encore. C'est un ordre !
gmmblmbllbbmmm
Mais heu.. je ne sais pas si je vais pouvoir vous trouver ça en si grande quantité damoiselle. C'est que c'est une plante relativement rare
Ah mais ça je m'en fous !! vous vous débrouillez ! Trouvez moi ça sinon... Rogeeeeeeeeer ?
Ouaip, sinon..


Allez en paix cher ami médicastre, allez en paix. Et n'oubliez pas ma petite course chaque matin quand vous vous pointerez ici.
Et heu ce soir ? Pour les plaies, désinfecter, tout ça.
Ben vous reviendrez comme d'habitude ! et si jamais vous avez trouvé un petit quelque chose pour moi, vous me l'amènerez. Vous inquiétez pas, vous serez grassement récompensé pour vos services.
Ah et une dernière chose, si j'en entend un seul qui parle de ça à Piteure Maque Kalohouai, je l'fais démonter par une armée bretonne. Compris ?
Moi j'dirai rien m'dame Adèle

Sourire de la brunette, affectueux le sourire.
Oh vous je sais bien mon bon Roger mais lui, on sait jamais.
Non.. n.. non non je ne dirai rien.


Bien allez maintenant foutez moi l'camp, j'ai des fioles à préparer. D'ailleurs Roger, faudra penser à remplir celles qui sont vides. D'accord ?
Bien sûr m'dame Adèle, j'vous ramène ça au plus vite.


Clair qu'elle file un mauvais coton la brunette. En voie de devenir une opiomane avertie.
Une fois tout ce petit monde sorti elle file jusqu'à la fenêtre arracher les messages des pattes des pigeons. Rien qui ne vienne de dame Dhea, c'est plus qu''inquiétant. Mais les nouvelles qui viennent de Bretagne, une fois de plus lui confirment qu'après avoir récupéré des conneries de Gueldnard, elle a de belles choses à vivre.
Du coup en attendant qu'on lui amène ses petits cadeaux qu'elle a bien mérités il faut le reconnaitre, elle attrape son petit nécessaire à écriture et passera ensuite la moitié de la journée à écrire, écrire, écrire pour oublier au moins un temps qu'elle n'a rien à faire dans ce trou paumé qu'est Bourganeuf

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