[RP] Lancer de prisonniers de guerre

Rick n'était même pas étonné par la nonchalence des joueurs de cette attraction. Pour l'instant personne ne s'était approché de lui pour prier. Certain s'étaient même retirés derrière un arbre, pensant passer inaperçu. Et puis soudain, une femme qui s’approche de lui et l’interpelle de manière familière et irrespectueuse.

Hé dis-donc toi là, l'enrobé..."

Le jeune homme n’était pas persuadé au début qu’elle s’adressait à lui mais la suite ne lui laissa plus aucun doute à ce sujet. Pourquoi l’appelait-elle l’enrobé ? Il entretenait sa forme en allant couper lui-même son bois, toutes les semaines dans la forêt de Montpensier, pour faire tourner son four à bois et chauffer sa petite cabane dans les arbres. Certes, il n’était peut-être plus aussi en forme que du temps, où il était forgeron ou marchand ambulant mais de là, à penser qu’il était enrobé. Le jeune homme passa sa main sur sa chemise et ses braies pour vérifier que rien ne dépassait et regarda ses poignées d’amour, quasi inexistantes et fronça les sourcils en écoutant le discours de sa vis-à-vis.

Nous les moulinois, on a rien demandé. Tu cherches quoi là ?? à ce qu'on se fasse massacrer par les autres parce que tu les coupes dans leur élan ?"

Ma fille, je crois que vos propos dépassent votre pensée. Enfin j’ose l’espérer...

Bon allez, j'te pardonne !!! mais arrêtes ça tout de suite ou tu vas plomber l'ambiance... J'veux même bien t'offrir une chope si tu me promets de prier tout seul dans ton coin après et de nous laisser nous amuser en paix. Tu sais, elle est bonne ton idée de lancer alors faudrait pas tout gacher..."

Me pardonner dites vous ma fille ? Mais qui êtes vous donc pour donner le pardon à une autre personne ? Seul le Très-Haut peut me pardonner de mes actes et non pas une simple paroissienne, surtout si elle ne va jamais sur les bancs d’une messe. D’autre part, sachez que je ne suis pas homme à me faire acheter pour une bière, surtout si elle est offerte par une suppôt de la Bête Sans Nom. Je pensais que seule Dame Ninon en faisait partie mais même elle, continue à faire preuve de respect vis-à-vis de mon statut ecclésiastique.

Rick regarda la femme dans les yeux, avant de reprendre

Mon idée était peut-être bonne mais pensez donc à nos amis et voisins qui eux aussi sont prisonniers du Berry ou des alliés du Ponant. Aimeriez-vous qu’ils soient ainsi maltraités sans une bénédiction à leur encontre ? Êtes vous donc vraiment une femme sans coeur ?

La participante l’attrapa par le bras et tenta de l’amener vers le comptoir le plus proche. Rick, d’une manière ferme mais diplomatique, se dégagea et tournant la femme vers lui, la regarda droit dans les yeux.

Vous croyez vraiment que nous n’avons rien de mieux à faire que de s’adonner au pêché de gourmandise ? Ou est-ce déjà pour vous un pêché de luxure ? J’ose espérer que vous aller reprendre vos esprits et demander aux autres moulinois de se rallier à ma cause et de venir prier à mes côtés.

Rick fit demi-tour et lui lança par dessus l’épaule

Je vous attends ma fille ! Je compte sur vous !

Puis de nouveau au centre du jeu, il claironna

Mes enfants, allez vous vous laisser guider par la Bête Sans Nom et vous laisser aller à la haine ? Ou viendrez vous prier avec moi ?
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Alors qu'il arrivait juste sur la piste de lancé, le jeune blond entendit le père Rick parler de prière. Plus vraiment croyant à ce jour, et n'étant pas tout à fait sur les lieux du concours, il arrêta sa course et s'assied discrètement derrière un arbre avec son prisonnier.

Il se mit à fouiller dans son sac avant de s'adresser au berrichon.

T'as de la chance que ça soit pas ma tasse de thé les prières. Par contre glander, c'est ma choppe de gnôle!

Il lui tendit une choppe par principe.

Tiens, bois ça t'en aura besoin pour oublier ton voyage aérien!

Leg gardait tout de même un oeil sur la piste afin de voir si le jeu allé reprendre.

Des jours et des jours qu'elle s'entrainait la moulinoise... Elle s'était mise un peu à l'écart des autres pour être tranquille et trouver la meilleure technique pour frapper son imbécile de berrichon et l'envoyer le plus loin possible. Mais ses efforts étaient restés vains...

Tssss !! elle avait tout essayer, la tête, le bide, les roubignolles... cet idiot refusait de voler. Elle avait arraché chacun de ses cheveux pouilleux un par un mais rien n'y faisant, l'avait épiler totalement.... et oui, entièrement imberbe qu'il était maintenant le berrichon. Et malgré cela et plus elle le maltraitait, plus il refusait de voler.

Au début, oui il planait sur quelques mètres puis les essais passant, il s'écrasait par terre comme une bouse puante sortie du cul d'une vache. Les menaces et les tortures de toutes sortes ne lui faisait plus rien. S'en était même à se demander s'il aimait pas ça justement. Après tout elle savait que ces berrichons de malheurs avait des moeurs spéciales, alors allez savoir si celui-là prenait pas son pieds à se faire torturer ?

Elle retournait la question en tous sens dans sa tête tout en retournant vers la lice, trainant par le pied justement l'édenté sanguinolent (bah oui l'avait plus de cheveux alors fallait bien le trainait autrement). Arrivée sur le pas de tir, elle le fit monter sur la caisse d'un bon coup de pied dans le derrière.

"T'as intérêt à bien te tenir toi..." lui dit-elle en le pointant du doigt et lui lançant un regard féroce. "...et tu va voler sinon gare à toi !! Je plaisante pas... pas envie de m'ridiculiser devant tout l'monde moi..."

Elle était entourée de son blondinet et de son amie Ninon. Alors pas question de faire mauvaise figure.

"Je compte jusqu'à 3 et tu sautes..." ajouta-t-elle en choisissant une massue à pointes. "UN... DEUX... TROIS..." Et l'idiot de lui faire un sourire niais ou n'apparait plus qu'une seule dent, tout en restant perché sur sa caisse. "Mais non di diou de nom di diou tu vas descendre ?" De colère, la moulinoise donne un énorme coup de pied et envoie valdinguer la caisse. Le tordu chute et de toute ses forces, Orckis le frappe en pleine tête. La dernière dent part dans les airs en même temps que le berrichon qui en perd une partie de sa cervelle (pas grave de toute façon ça lui sert pas à grand chose).

Orckis, la main en visière le regarde planer un peu avant de se rétamer sur le sol. Légère grimace de la moulinoise, c'est certainement pas ça qui va lui apporter la victoire mais bon... elle aura participé, c'est déjà pas si mal.

Laissant la masse inerte et ensanglantée là ou elle se trouve, elle quitte le pas de tir et se dirige droit vers le comptoir. Une bonne chopine par la dessus lui remettra du baume au coeur...
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Rick avait rapidement été dépassé par la colère qui existait dans le corps des paroissiens présents. Il savait que certains étaient belliqueux et regrettaient de ne pas pouvoir être sur le front mais il n'avait jamais pensé à ce point. Qu'en était-il de la charité humaine qu'il prônait dans ses sermons ? Envolée vraisemblablement comme ses prisonniers berrichons. Le curé avait préféré quitter momentanément la lice pendant que les auvergnats s'entraînaient, avec en tête Morphey. Il s'était mis un peu plus à l'écart pour prier et demander pardon au Très-Haut pour cela. Il entendait les cris de douleur de l'autre côté et il fallait que cela cesse rapidement. Il était en désarroi avec lui-même, cherchant à comprendre pourquoi cette haine existait-elle et ce qu'il devait faire pour cela. Le curé avait remarqué bon nombre de Moulinois dans la foule et en avait déduit que l'absence de religieux dans leur village, leur faisait perdre la tête.

Il en était là de ses réflexions lorsqu'un pigeon se posa sur son épaule, un message à la patte. Il provenait de la lice et on lui demandait de regagner sa place d'arbitre. Message de retour où il mettait ses doutes et ses espoirs. Et la réponse n'avait pas tardée. Cela le fit sourire. Il en était donc ainsi et il était donc autoritaire. Et bien soit, puisqu'on le prenait pour le tyran en soutane, il allait montrer à la Moulinoise ce qu'il pouvait faire. Un sourire cynique se dessina sur ses lèvres d'autant plus qu'elle avouait à demi-mots dans cette lettre, être la cause de la démission de Khoryan.

Rick se releva et rejoignit la lice pour voir que certains s'étaient endormis sur ses lauriers ou pas et que d'autres continuaient à s'entraîner. Il se plaça au centre de la lice et levant les bras au ciel pour attirer l'attention, il s'adressa aux joueurs

Je déclare les entraînements terminés et désormais tous vos lancers seront définitifs. Mais avant de vous mettre un à un derrière la zone de lancer, j'ai une petite surprise pour vous ! A la demande générale et en particulier à celle des Moulinois et Moulinoises ici présentes

Le jeune homme fixa un moment Ninon en souriant

A leur demande et avant de lancer, je vous invite à prier avec moi et à vous recueillir ! Aujourd'hui, vous avez eu l'occasion de laisser éclater beaucoup trop de sentiments qui sont l'oeuvre du Sans Nom et il n'est pas question pour moi de vous laisser ainsi dans cet état proche du retour en arrière ! Je vous demanderais donc de vous approcher de moi et de venir prier à mes côtés !

Elle l'avait cherché, elle le trouverait donc ! Il fit signe à Ninon de s'approcher

Ma fille, approchez-vous donc et venez à mes côtés pour réciter le credo et la prière de rémission. Il serait dommage que vous ne participiez pas de manière active vu que vous êtes une figure phare de Moulins, village sans curé.
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Réveillé par les cris d'un homme au loin, Legond, qui s'était donc assoupi sous un arbre au lieu de s’entrainer, s'empressa de se lever pour se diriger vers la lice. Mais un petit imprévu allait le mettre en retard.

Coup d’œil à gauche. Coup d’œil à droite.

Plus de prisonnier! Il avait pourtant bien fait attention. Il était sûr de l'avoir rangé pas loin. Après avoir fait fait plus ou moins le tour de la piste d'entrainement, le blond était revenu à son arbre et en levant les yeux au ciel pour se lamenter, il finit par trouver son berrichon. Le bougre était caché dans ce même arbre et s'était endormi lui aussi.
Deux ou trois coup de hache bien menaçant dans le tronc firent aussitôt descendre le berrichon de son perchoir.

L'attrapant par l'oreille et en serrant bien fort, histoire qu'il comprenne bien que c'est la dernière fois, ils se dirigeaient tout les deux vers la lice.


Jte garanti que si on est en retard tu va me faire gagner ce concours tellement je vais te faire voler!


Un fois la faute remise sur le dos du prisonnier, le moulinois se mit à courir vers la vrai piste de lancer. L'oreille toujours en main.

Ayant reçu un pigeon de Rick, LadyXena vint voir ce fameux lancers de prisonniers.Elle trouva ca très amusant et "défoulant", elle mit donc un message à Polignac pour que les villageois viennent s'amuser.
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Galaan arrivait de Bourges et après des semaines de batailles, de chevauchées épuisantes, un tour en gargote s'imposait.

Il avait entendu parlé d'un jeu bien à la mode de chez nous. Le jet de Berrichons. Remis des blessures que ces crevures lui avaient fait, l'idée de jeter quelques prisonniers lui faisaient bien envie.

Envie de se venger...non...quelle idée...juste de s'amuser un peu et de leur en donner pour leur compte. Il eut un petit sourire à cette pensée. Et les voir voler dans le ciel Bourbonnais, quel spectacle après les avoir vu fuir devant les armées.

- Gardez m'en un peu. Rien qu'un peu....

Il vit aussi qu'il fallait les marquer comme sa propriété. Qu'à cela ne tienne. Un beau GV serait appliqué sur leurs fessiers.
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Son prisonnier tout cabossé à force d'entrainement, il revint sur la lice.
Le padre avait disparu.
Plus personne
Plus rien

- Toi assis, pas bouger !

Mains en porte-voix :

YOUHOOOOO !!!! C'est ici qu'on lance ???
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Dict l'Impétueux

Le moins qu'on puisse dire c'est que les auvergnats étaient très remontés contre les Berrichons et certaines scènes de violence se déroulèrent sous les yeux du curé qui fronça les sourcils. Il était temps de lancer le jeu pour éviter d'autres crimes. Avant cela, Rick sourit à Gypsie qui venait d'arriver. Comme à son habitude la doyenne de l'université n'hésitait pas à venir soutenir les actions du comité des fêtes. Au moins une fidèle parmi les fidèles ! pensa le jeune homme.

Oyez Oyez chers joueurs ! Il est temps pour vous de vous mettre sur la piste ! Vous trouverez devant chaque piste de lancement quelques petits outils pour vous aider à lancer votre berrichon ! La seule consigne est de mettre votre prisonnier sur l'estrade et de lui demander de sauter. S'il refuse de le faire, nous avons quelques videurs qui les pousseront légèrement de leur estrade. A vous alors de trouver le moment idéal pour frapper votre ami du jour.

Rick sourit avant de reprendre

Dès que vous avez effectué vos trois lancers, venez me rapporter les notes de l'arbitre. Et pour permettre aux quelques retardataires de venir nous rejoindre, je vous invite à vous entraîner un peu.



Le curé leva le bras pour lancer le jeu et laissa les uns et les autres se jetter sur les pistes de lancers.

Tridant ! Gypsie ! Vous participez ?
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Sa dernière fournée de pain vendue sur le marché en houspillant les moulinois qui trainassaient. Orckis arriva sur le lieu des inscriptions fort en retard. Manquerait plus que par leur faute, elle puisse pas balancer du berrichon elle aussi. Déjà qu'elle avait pas pu aller leur taper dessus et que pas un seul de ces idiots patenté n'avait osé pointer son nez crotté au village. Alors pour sur, elle allait prendre un malin plaisir à ce concours organisé par le curé.

Elle s'approcha du bureau des inscriptions grillant la place de quelques étourdis qui lorgnaient le popotin de la duchesse Sofio.

"Salut vot' seigneurie !!" dit la moulinoise qui n'avait qu'en de rares occasion franchit la porte d'une église et ne savait pas trop comment on parlait à ces oiseaux endimanchés qu'on appelait des curés. "Je suis Orckis, boulangère moulinoise, copine de Ninon et de la duchesse aussi." Petit sourire de coin, dire qui on connait des fois, ça peut aider. "Il vous reste un imbécile de Berrichon ? Je voudrais le bénir à ma façon..."

A ce moment précis, elle aperçoit son amie Ninon qui tâte la marchandise avant de faire son choix.

"Ninoooooooon !!! Youhouuuuu !!" Grands mouvements de bras pour attirer l'attention de son amie. "Tu m'en mets un de côté, ni trop grand ni trop p'tit, ni trop gros ni trop maigre mais chauve surtout. Rhoooo pi laisses tomber pour le chauve, au pire j'lui arracherais les ch'veux un par un !!!"

Puis elle se tourne de nouveau vers le curé et avec un sourire qui se veut angélique, elle ajoute:

"heu... c'est par charité aristéto... je ne sais quoi là comme vous dites souvent. Vous comprenez, c'est juste pour éviter qu'il soit infesté de vermine. Moi j'aime pas ça la vermine."
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Le marquer...pas avec du charbon...elle en avait un bout toujours sur elle pour ceux qui ronfle en taverne...pas avec un cailloux...quand elle en a dans les poches c'est pour les lancés sur les piafs, un sourire se dessine sur ses lèvres, elle retourne au camp, il y en a un parmi eux ce sera facile d'avoir ce dont elle a besoin.

Un moment plus tard la voilà traversant la foule qui commence vraiment a afflué et regarde vicieusement sa victime en lui faisant un grand sourire...

Oh regarde c'est pour toi, mais il faut que tu te retourne...promis ça fait pas mal...

Croise les doigts derrière son dos et menace sa victime avec sa tige en fer devant sa négative et ses billes ronde du a la frayeur, relève sa chemise elle même devant son refus et descend a peine ses braies pour le marquer sur la hanche. Elle appui vivement et fortement des fois que soit plus très chaud. Sa victime hurle avec la peau fumant un peu ce qui amuse la brunette et comme pour sa vache lui colle une tape franche sur...la hanche en souriant.

Et voilà t'es a moi !

On lui avait promis elle pourrait le garder, alors là elle était plus que certaine que personne lui prendrait son Berrichon. D'ailleurs elle avait pas l'intention de l'envoyé a Bourge mais plutôt vers chez elle pour le partager avec sa mère quand elle reviendrait.
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Il s'était prudemment écarté lorsque le Padre avait donné le signal aux participants de choisir son prisonnier.
Dame ! c'est qu'on se serait cru chez Sarenza, célèbre marchand de chausses italien installé à Clermont, un jour de solde !
La ruée avait été épique, chacune se précipitant dans une joyeuse mêlée digne du pays de l'ovalie où l'objet de leur convoitise n'était plus une soule mais un berruyer soudain moins pressé de rentrer chez lui, on se demande pourquoi....
Horrifié, il avait même vu Ninon, pour ne pas la nommer, mettre la main dans la "boite" afin de s'assurer de la pointure !

Lorsqu'enfin chacune eut marquée son prisonnier, il attendit que la poussière retombât et que se turent les "pamoi pamoi" avant de s'avancer à son tour dans l'enclos.
Bien entendu le choix était moindre, mais la démarche bien moins périlleuse.
Les prisonniers restants ouvraient de grands yeux hébétés, encore surpris de n'avoir pas été piétinés par la horde d'amazones.

Il avait appris les grands principes des mathématiques auprès d'un maitre arabe et se remémora ce qui permettait à un oiseau de voler : son poids et sa forme certes, mais aussi et surtout ses ailes pour la portance
(on évitera ici, en raison des âmes sensibles, de parler de sa queue, qui comme chacun le sait, lui sert de gouvernail...).

Il passa rapidement sur les premiers qu'il observa et qui ne présentaient pas les caractéristiques qu'il recherchait, avant de repérer un prisonnier prostré dans une position simiesque.

Un large sourire vite refréné fendit le visage de l'Impétueux seigneur de Castelpers.
Il contourna l'objet de sa convoitise, admirant la longueur des bras qui devait lui permettre de se gratter les pieds sans avoir à se baisser.
L'homme semblait ne pas avoir inventer la poudre, mais ça tombait bien : c'est pas ce qu'on attendait de lui.

- Enfile ça, Norf !

Il lui tendit une curieuse chemise dont les manches et les côtés avaient été ouverts et recousus ensembles et la trame recouverte de plumes d'oiseau collées à la poix.

- Bien ! Écarte les bras pour voir...

Bras écartés, on eut dit une chauve souris grotesque aux plumes bariolées.

De Valmonte conclut l'examen en estampillant l'homme oiseau d'un MdV. Certains y liront Moment de Vie d'autres Maitrise du Vol, c'était plus modestement Morphey de Valmonte.
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Dict l'Impétueux

Son travail à la mairie terminé, Hygie se rendit de suite à une animation proposé aux Auvergnats afin de prendre un peu de bon temps pendant cette période un peu triste. Elle en avait parlé aux Moulinois et espérait en voir débarquer plusieurs au grand damne du Père Rick. Un mot était même placardé à la mairie.

Il y avait déjà foule. Hygie reconnaissait quelques personnes qu’elle avait juste croisé dans divers endroits, elle les salua de la tête en se faufilant pour essayer de rejoindre ses amis qu’elle avait aperçue de loin. Comment louper la duduche Sofio et son mari Morphey, la collectionneuse de breloques Ninon et Leg, agréable surprise de le voir participer et déjà sur place.

Bonjour tout le monde, bonjour mon Père. Un lancé de prisonniers, excellente idée. Ca va nous permettre de nous défouler. Nombreux sont les frustrés qui ne peuvent aller taper du Berrichon pour diverses raisons, n’est-ce pas mon Père ! Vous participez au moins ? Sourire en coin. Pour ma part, je m’inscris !

Déjà quelques prisonniers étaient marqués, signe d’appartenance, comme un bien qu’on étiquette. Hygie en repère un. L’homme est mince, fuselé, oreilles et nez en pointe, très peu de cheveux. Elle pointe son doigt, le fixe du regard.

Lui là ! Il n’est pas encore marqué… il est à moi ! Je vais l’appeler Têtard !

Thyra qui sortait de la mairie, fut attirée par un groupement.

Elle s'avança et vit le Père Rick qui prenait des inscriptions.

Casser du berrichons elle était partante, elle allait enfin pouvoir se défouler contre eux.

Elle s'approcha

Bonjour mon père je suis Thyra vous pouvez prendre mon inscription ?

Elle aperçut un prisonnier dans un coin.

Tiens, j'aimerai bien celui là en le désignant du doigt.
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La blonde n'était toujours pas bien décidée sur se qu'elle devait faire ou pas en Bourbonais. Elle y avait bien des champs, mais on ne peut pas dire qu'elle etait ici chez elle.
Elle passait plus de temps avec les voyageurs et se trouvait facilement sur la défensive sitôt que les gents du crus voulait d'office l'envoyer sur les rempart. Bien sur elle était pas la par hasard, elle avais ciamant emménager en Bourbonais mais tout de même, certain avaient des façon plus que cavalière .........

C'est donc perdue dans ses pensées que Miline se retrouve prêt de l'attroupement. Un peut étonnée, presque désorientée, elle regarde se qui se passe autour d'elle.
Puis lorsqu'elle comprend que c'est une animation organisée par celui qu'elle a probablement choquée plus tôt, elle s'éclipse discrètement. Ne voulant en aucun cas luis donner l'impression de le harceler d'une quelconque façon.

Prévenu par Hygie, Legond arrive enfin sur place pour le dit "lancer de prisonniers". En voilà une bonne idée. En effet, lui, n'avait pas pu partir à la guerre mais il a une excuse, il était pas là. Et ça c'est une excuse valable hein? ... non?

M'enfin bref. Pour le moment faut jouer. Avant tout faut trouver un certain Rick. Parait que c'est lui qui anime ce jeu et qui prend les inscriptions. S'il avait était au courant plus tôt, il serait venu en premier parce que trouver quelqu'un dans une foule avec des gens qu'on connait pas, bah c'est pas forcément évident. Faudrait peut-être penser à se sociabiliser un jour d'ailleurs, ça éviterai ce genre de situation.

Bon, alors, commencer les recherches semble être une bonne idée. En se rapprochant du coin le plus populeux de ce lieu, le blond manque de se faire écraser par un prisonnier tout droit venu du ciel. Étalé à coté de lui le berrichon remué un peu de douleur. Il est encore vivant on peut lui parler. Le moulinois lui pose une grande tarte suivi d'un " Tu peux pas regarder où tu tombe toi? Pignouf!". Mais pas le temps de s’arrêter plus longtemps. S'il pleut des berrichons c'est que le jeu commence et il faut vite aller réserver un prisonnier pour pouvoir jouer aussi.

Arrivé au niveau de la foule, Leg voit un genre de bureau et un type derrière, assis.


Bonjour, je suis Legond. C'est toujours possible de s'inscrire pour balancer du berrichon?

Un regard dans la foule en attendant la réponse à sa question. Il y remarque des têtes connues comme celle de Ninon. Mais toujours pas d'autre moulinois et moulinoise. Il ne devrait pas tarder.

Bonjour ma fille ! Soyez la bienvenue sur notre piste de lancer de prisonniers ! Regardez comme ils sont beaux ! Je vous inscris donc !

La jeune femme observait l'homme en face, c'était son père, celui de tous d'ailleurs, elle était amusée du fait de voir proposer ce genre de réjouissance par un homme d'église.

Merci et vous pouvez mettre Calisse, Mon Père, c'est mon nom...

Elle eus pas le temps de finir qu'elle se fit un peu bousculée comme tout le monde, après l'arriver d'un grand cousin vu l'accueil que lui faisait l'homme "bousculade"et salua les dernier venus.

Bonjour a tous.

Un choix, il lui en fallait un pas trop gros, au moins de quoi réussir a la faire bouger. Elle y réfléchit sérieusement en regardant leurs victimes futur sourire aux lèvres...non pas lui l'est trop gros...celui là est plus grand que moi... le regarde bien et rigole ...une femme...et trouve un maigrichon pas très grand qu'elle pointe du doigt.

Ah j'ai trouver ! Celui là je peux ? Je peux l'avoir pour moi ?
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Après un départ pour un mariage, interrompu par une déclaration de guerre, Tridant avait dû se rendre au front, sur ordre de ses supérieurs, chose qu'il fit sans broncher.

Les semaines passèrent, les combats s'enchainèrent, un à un, chaque jour. Plusieurs cicatrices, deux pour cette fois, toutes deux regroupé sur l’épaule, chose qui faisait un peu sourire le Montpensiérois, il s'en sortait bien après tout!

Puis cette fameuse nuit, la prise de bourges, une belle réussite. Le lendemain une missive, l'indiquant de changer de front, ou il ne le savait pas encore, jusqu'au moment, ou après quelques jours de marche, il n'eut que peu de mal à reconnaitre les frontière de son bon vieux BA. Un sourire de satisfaction, bon, il savait que ce n'était finis mais, il serait sur ses terres, s'était déjà sa, elles commençaient presque à lui manquer!

Pour ce changer les idées, durant ces quelques jours de calme, Tridant avait fait le choix de passer par la capitale. Quelle surprise ce fut quand il vit Rick en pleine préparation d'une animation, et pas n'importe laquelle, celle d'un lancer de berrichons! En voici une idée!
Mais, il n'aura surement pas le temps d'y prendre part, il ne faisait que passer quelques heures par ici,
Souriant, heureux d'être de retour, même si ce n'est que de passage, surement, il préféra se poser contre un mur, en regardant son ami Montpensiérois "vendre" son animation. La duchesse présente, qu'il salua respectueusement, ainsi que deux ou trois autres personnes.
Même s'il ne voulait pas spécialement participer, voir ce que va donner les lancer, peut toujours être amusant!
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Les jours s’enchainaient aux jours et seule la douceur de l’air annonçait le changement de saison.
Des journées plus courtes alors qu’il ne savait déjà comment trouver le temps de faire ce qu’il devait, et malgré tout un ennui des heures répétitives l’enfonçait dans une routine dont seul l’amour de sa femme le sauvait.
L’homme aux semelles de vent, l’Impétueux seigneur de Castelpers, s’il adorait l’Auvergne et plus encore sa femme commençait à trouver le temps long.
Les soubresauts de la guerre dont les rumeurs ne leur parvenaient qu’étouffées, la longueur des soirées d’été à Montluçon et à Bourbon loin de leurs amis avaient entamé son bel enthousiasme.
Aussi lorsque Sofio lui fit part de l’annonce du Padre n’hésita t’il que le temps d’enfiler ses bottes pour rejoindre le champ où aurait lieu ce fameux lancer de nains.

Nains ??? Oui oui, il parait que les ponantais sont petits, tout petits.

Il n’avait d’ailleurs pas résolu son dilemme de savoir qui volerait le mieux d’un angevin au cerveau lent ou d’un bourrichon aux oreilles aérodynamiques des ânes du Berry lorsqu’il retrouva Sofio en compagnie de Ninon.
Petit baiser dans le cou de sa duchesse de femme, salut à la castreuse. Une brise de fantaisie….
Sourire à Calisse et signe de tête en direction des hommes présents avant que d’aller saluer Rick, sans pour autant lâcher la main de Sofio.

- Bonjour mon père. Alors il parait que vous avez prévu un retour des plus rapides pour nos prisonniers de guerre ? Je reconnais bien là votre grande amitié aristolicienne !!!
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Dict l'Impétueux

Rick sourit en voyant la Duchesse arriver à grands pas.

Bonjour Rick évidemment je m'inscris en espérant rameuter du monde sous peu , pour le lancé tu penses que les envoyer sur un nid de chardons serait suffisant , quelques bon coups de pieds bien placés est un bon défouloir.

Ah mais voilà Sa Grâce en personne ! Je suis heureux de voir que vous allez montrer l'exemple. Je vous inscris donc. Pour que ce soit plus amusant, on mettra quelques armes pour les envoyer plus loin. Et si vous visez bien, peut-être réussira-t-il à tomber sur les bottes de foin que j'ai installé sur le parcours ! Peut-être y aura-t-il aussi des nids de chardons mais il va falloir que tu les lances loin pour y parvenir.

Et soudain des cris et une femme qui force le passage se croyant presque dans un match de soule.

MOI MOI !!! Je veux m'inscrire ! Gardez m'en quelques uns, je veux lancer du berrichon !

Rick sourit en voyant Ninon arriver

Ah mais voilà une voix que je reconnais et le visage d'une adepte des pêchés ! Seras-tu capable de faire mieux que ton amie ? J'ai des doutes ! Puis, il paraît que la Duchesse est mauvaise perdante et envoie tout le monde aux oubliettes, si on lui fait l'affront de la gagner.

Le jeune homme sourit à la Duchesse et lui fit un clin d'oeil, fier de sa pique. Une femme qu'il ne connaissait pas se rapprocha du groupe. Rick la salua, sourire aux lèvres

Bonjour a tous, il reste de la place pour s'inscrire ou c'est déjà trop tard ?

Bonjour ma fille ! Soyez la bienvenue sur notre piste de lancer de prisonniers ! Regardez comme ils sont beaux ! Je vous inscris donc !

Le religieux lança à la cantonnade

Mais où sont donc les hommes du duché ? N'y a t-il que des femmes pour lancer les prisonniers ? Personne d'autres pour défier gratuitement et sans presqu'aucune conséquence, la Duchesse ?
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Un lancer de prisonniers ? Voilà qui était original. La duchesse lui en avait touché un mot et elle s'était précipitée sur la place, de crainte d'arriver trop tard et de s'entendre dire que le concours était fini, faute de munitions.

Ninon traversa la foule ^^ en jouant des coudes, le bras levé en s'égosillant...

MOI MOI !!! Je veux m'inscrire ! Gardez m'en quelques uns, je veux lancer du berrichon !
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Rick était étonné de ne voir personne bouger dans la foule pour participer au jeu. Le vieil homme ne bougeait plus pour manifester son contentement.

Aussi le jeune animateur se décida-t-il à montrer les premiers prisonniers de guerre en levant le mystère de son animation.

Oyez oyez,

La guerre fait rage depuis plusieurs semaines. Après avoir envahi Bourbon, les Berrichons sous la houlette de nos soldats sont partis ventre à terre ! Mais une guerre nouvelle fait rage ! La Reyne elle-même a levé le ban, obligeant nos soldats et nos nobles à se mobiliser à nouveau ! Ce contre-temps oblige nos activités prévues pour cette fin d'automne a être repoussées, tout comme le tournoi intervillage ducal qui se retrouve suspendu jusqu'à nouvel ordre !
Si vous aussi, amis auvergnats, vous êtes fatigués que pour des suppôts de la Bête Sans Nom, nous ne pouvons vivre dans un monde en paix, je vous propose aujourd'hui, par le biais du comité des fêtes ducales, de vous défouler sur ceux qui sont la cause de ce manque d'animation ! Je vous présente les prisonniers de guerre !

Rick indiqua d'un mouvement de bras, l'endroit où était parqué les individus avant de reprendre.

Vous ne pouvez pas vous battre à côté de nos soldats et de nos nobles ! Alors venez vous détendre avec ceux qui se sont amusés aux dépends des nôtres !
Que les plus courageux s'avancent d'un pas pour arriver sur Piste de lancer . Vous devrez alors montrer votre force et votre adresse en les envoyant le plus loin possible. Vous aurez trois lancers. Pour les valider, il vous suffira d'appeler l'arbitre (Rick) qui vérifiera alors le score total.



Les inscriptions se font ici même.

Venez nombreux!

Rick arrêta de parler et prit un verre d'eau en attendant les premières inscriptions.
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