Viken
Viken entra dans le bâtiment sombre, cherchant à acclimater son regard à la pénombre de l'endroit. De la poussière voletait dans tous les sens et il ne distinguait pas grand chose. Venant de derrière la charrette, il entendit soudain la voix de Missanges lui répondre et aussitôt se dirigea vers elle le coeur battant.
Elle était là, adossée au mur crasseux de la masure, recroquevillée sur elle même comme une enfant abandonnée. Elle semblait si fragile et démunie. Il s'approcha doucement et la prit dans ses bras le plus tendrement du monde, la couvrant de petits baisers. Il prit son visage entre ses mains, la regardant avec amour. Il avait eu si peur de la perdre que quelques larmes lui montèrent aux yeux.
Leurs regards se croisèrent et elle lui dit d'une toute petite voix.
Chéri le bébé arrive.
Viken l'embrassa à nouveau, la serrant contre lui. Pas besoin de mots, elle pouvait lire dans ses yeux toute l'émotion qui le submergeait sur l'instant.
Il sentait malgré le sourire qui illuminait son visage, qu'elle était épuisée par toutes ces épreuves. La fatigue, l'angoisse et la solitude avait eu raison de son dynamisme habituel.
Il fallait désormais qu'il s'occupe de sa petite femme pour que tout se passe au mieux étant donné la situation.
Derrière eux, les mamettes débarquèrent dans une cacophonie qu'ils auraient reconnu entre mille. Viken était malgré tout soulagé de les savoir à leurs côtés. C'est qu'elles en avaient vues d'autres à elles trois, ces inégalables petites vieilles. Leur expérience serait d'un précieux secours même s'il savait qu'elles allaient lui mener la vie dure.
Il releva Miss, et s'écarta un petit moment avant de se faire piétiner par les mamettes qui voulaient absolument voir comment se portait la petite.
Et que je t'examine, et que je te palpe, et que je tâte les joues, le nez et j'en passe. L'interrogatoire était lancé, en même temps que l'oscultation, à grand renfort de "ma doué" et de regards noirs en sa direction.
Il ne pouvait pas s'empêcher de sourire cependant, de les voir ainsi. Ils s'étaient retrouvés, enfin, et après bien des péripéties, l'accouchement allait désormais pouvoir commencer.
_________________
Elle était là, adossée au mur crasseux de la masure, recroquevillée sur elle même comme une enfant abandonnée. Elle semblait si fragile et démunie. Il s'approcha doucement et la prit dans ses bras le plus tendrement du monde, la couvrant de petits baisers. Il prit son visage entre ses mains, la regardant avec amour. Il avait eu si peur de la perdre que quelques larmes lui montèrent aux yeux.
Leurs regards se croisèrent et elle lui dit d'une toute petite voix.
Chéri le bébé arrive.
Viken l'embrassa à nouveau, la serrant contre lui. Pas besoin de mots, elle pouvait lire dans ses yeux toute l'émotion qui le submergeait sur l'instant.
Il sentait malgré le sourire qui illuminait son visage, qu'elle était épuisée par toutes ces épreuves. La fatigue, l'angoisse et la solitude avait eu raison de son dynamisme habituel.
Il fallait désormais qu'il s'occupe de sa petite femme pour que tout se passe au mieux étant donné la situation.
Derrière eux, les mamettes débarquèrent dans une cacophonie qu'ils auraient reconnu entre mille. Viken était malgré tout soulagé de les savoir à leurs côtés. C'est qu'elles en avaient vues d'autres à elles trois, ces inégalables petites vieilles. Leur expérience serait d'un précieux secours même s'il savait qu'elles allaient lui mener la vie dure.
Il releva Miss, et s'écarta un petit moment avant de se faire piétiner par les mamettes qui voulaient absolument voir comment se portait la petite.
Et que je t'examine, et que je te palpe, et que je tâte les joues, le nez et j'en passe. L'interrogatoire était lancé, en même temps que l'oscultation, à grand renfort de "ma doué" et de regards noirs en sa direction.
Il ne pouvait pas s'empêcher de sourire cependant, de les voir ainsi. Ils s'étaient retrouvés, enfin, et après bien des péripéties, l'accouchement allait désormais pouvoir commencer.
_________________