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[RP] Omnes vulnerant, ultima necat (Tome II)

Aimelin
[Une femme ça va, mais deux... prudence]


Un coup d'oeil pour chercher Aliénor du regard tandis qu'il arrivait devant la tente où reposait le blessé. Peut être était partie se reposer après les évènements éprouvants de cette nuit.
Un sourire en voyant des marmites remplies d'eau, et des linges en train de bouillir et ses pensées s'envolèrent vers Compiègne et l'Hospice avant qu'il ne réagisse et franchisse les pans de la tente.

Un regard sur le côté, satisfait de voir la malle si précise déposée selon sa demande et regard vers les deux jeunes femmes avant de s'approcher.


Bel j'ai fait déposer cette malle avec tout ce dont je t'ai parlé et je reste avec vous pour le cas où vous auriez besoin d'aide.

La fatigue était là, mais il avait appris à la dépasser lorsqu'il le fallait, et c'est attentif qu'il regarda la médicastre et Lylla s'affairer.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Belphegore


[ Sous la tente ]

Elle avait été tellement pressée de se rendre au chevet de Flavien que Belphegore n'avait pas fait attention au décor, au feu ronflant, aux marmites bouillonnantes, et surtout pas à la jeune femme qui se tenait en retrait, faisant des charpies de chemises.

C'est son ombre qui se découpa sur les parois, grandissant, se déformant à mesure qu'elle approchait de la paillasse qui la fit se retourner d'un bloc, sur la défensive:


"Ey, Demoiselle, il y en a certains qui sont morts pour moins que çà!! Quelle frayeur!! Vous avez eu de la chance que je n'ai pas ma Floberge sur moi!!"

Belphegore lui fit un sourire amusé, pour lui signifier que l'incident était clos:

"Aimelin est venu me chercher pour essayer de soigner Flavien. Je suis médecin à Conflans mais aussi de Dame Siva d'Appérault..."

Elle allait continuer sa présentation lorsque Aime fit son entrée:

Citation:
Bel j'ai fait déposer cette malle avec tout ce dont je t'ai parlé et je reste avec vous pour le cas où vous auriez besoin d'aide.


Belphegore lui sourit et se retourna vers Flavien:

"Et bien, alors, allons-y: déshabillons-le pour vérifier les blessures, j'espère qu'il n'y aura rien de grave...Ce qui m'inquiète, c'est de le voir ainsi sans réaction...J'espère qu'il n'y aura pas de contusion interne..."

Aidée de la jeune femme et d'Aimelin, elle ôta les vêtements de Flavien, ses doigts palpant chaque centimètre de peau, faisant jouer les articulations, écoutant le coeur, approchant son oreille de sa bouche, écoutant son souffle ténu, humant son haleine, le retournant pour ausculter son dos, ses jambes...

Tout en laissant ses mains courir sur tout le corps, elle fermait de temps en temps les yeux, ressentant les vibrations internes. Elle marmonnait, alors que le sang qui poissait le dos, le visage, tachait ses doigts, ses avants-bras:


"Blessure au sourcil, au dos...Par Aristote, ils l'ont attaqué par derrière, je reconnais bien là la bravoure des soudoyers d'une armée montée à la va-vite...Humm, fracture possible de la jambe sous le genou...."

Se relevant, elle vit les visages anxieux de la jeune femme et d'Aimelin qui attendaient son diagnostic:

"Et bien....Nous avons du travail....Nettoyer le sang pour qu'on puisse y voir plus clair, recoudre les plaies du sourcil mais surtout du dos, qui me parait assez profonde, remettre en place la fracture qu'il a à la jambe...."

Elle était assez confiante pour le moment, ce n'étaient que de grosses blessures qui n'attentaient en rien à sa vie si on arrêtait rapidement les saignements. Elle n'avait pas reconnu de blessures ou de contusion internes.

Elle était néanmoins inquiète de la perte de connaissance du jeune homme, signe qu'il avait dû tout de même recevoir un assez important choc sur la tête. Mais pas de bosse à la palpation, pas de bleu. Elle espérait qu'il reviendrait vite à lui.


"Au fait, je m'appelle Belphegore, si nous devons travailler ensemble, autant que les présentations soient faites!!

Elle sourit à la jeune femme qu'elle détailla un peu mieux. Mais où l'avait-elle déjà vue?

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Lylla


A l'image de son Duché, deviendrait elle folle ? Voilà qu'après avoir levé l'épée contre son ami, elle omettait de s'annoncer et coller une peur bleue à la médicastre. Afin bon, connaissant la femme et sa réputation elle esquissa un sourire discret quand celle ci lui fit remarquer que certains pouvaient succomber à un instant de peur. Non ce n'était vraiment pas le genre de la médicastre, qui si elle semblait l'avoir oublié, n'avait pas quitté la mémoire pourtant quelque fois récalcitrante de la blonde.

L'arrivée d'Aimelin et de ses précieux trésors, ne lui laissa pas le temps de répondre, ils avaient pour l'instant bien d'autre chose à faire.Après avoir rapidement rassemblé ses cheveux à l'aide d'une lanière et allumé les chandelles qu'elle avait fait quérir un peu plus tôt pour permettre à la soignante de travailler plus confortablement, elle exécuta sans rechigner la moindre demande.

Avec l'aide d'Aimelin, ils retournèrent Flavien, leurs regards anxieux se croisant quelque fois, et si aucun mot ne fut échangé, chacun plongeait dans ses propres démons et autres souvenirs, ils étaient tout deux suspendu au verdict de Bel.

Les mots marmonnaient à l'encontre des soldats, ramenèrent une vive rougeur de honte sur le visage pale de la jeune femme que la culpabilité rongeait. Certes elle n'avait fait qu'obéir aux ordres comme tout un chacun, mais ce n'était pas cela qui lui ôterait tout remord, même si elle était devenu une arme de guerre qui se remettait chaque jour au travail, elle n'en restait pas moins un être humain, avec une âme... un coeur.
On pouvait s’accommoder de trucider des êtres sans visage et sans nom, mais comment pouvait on garder sa conscience pour soi quand l'on frappait un ami, le fils d'une femme que l'on avait connu et estimé, quand la mort prenait le visage de l'innocence ? Pour cela elle n'avait pas de réponse et doutait d'en trouver une un jour.

La voix calme et posée de la médicastre trompa enfin l'attente quand le verdict tomba.
Laver, recoudre, réduire la fracture... Un soupir échappa à la poitrine féminine. Si les dégâts étaient bien présents, ils ne semblaient pas irréparables, à moins que Bel ne voulu pas les inquiéter d'avantage. Non, refuser cette idée, garder encore une fois, l'espoir chevillait au corps. Flavien allait vivre ! Il le devait, il le fallait.

Le malade ayant retrouvé sa position initiale, la blonde releva un visage un peu plus serein vers la médicastre qui profita de l'instant pour se présenter. Ainsi donc elle ne l'avait point reconnu... Mais comment lui en vouloir... Qui reconnaitrait dans la souillon aux vêtements malmenaient, aux cheveux en bataille et aux yeux rougis par les larmes l'ancienne bourgmestre troyenne ? Pas grand monde elle s'en doutait.

Repoussant machinalement une mèche imaginaire derrière son oreille la jeune femme s'approcha d'une chandelle.


Lylla... Tu te souviens ?.... Même si j'aurais préféré que cela ai lieu dans d'autre circonstance, je suis heureuse de te revoir Bel.

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Aimelin
Précautionneusement il avait aidé à oter les tissus souillés par la boue tout en songeant aux gestes que lui avaient appris les médicastres de Compiègne pendant la guerre de 56. Mine soucieuse il s'exécutait, écoutant les conseils ou les consignes et le diagnostic de la médicastre.
Rassuré de voir que la vie du jeune homme n'était pas en danger il sourcilla néanmois aux propos parlant d'une armée montée à la va vite, espérant que le reproche s'adressait au ducounet ou à sa chère et tendre épouse bien aimée, plutôt qu'à la chef d'armée qui avait investi écus et énergie pour défendre les terres de Champagne.


"Blessure au sourcil, au dos...Par Aristote, ils l'ont attaqué par derrière, je reconnais bien là la bravoure des soudoyers d'une armée montée à la va-vite...Humm, fracture possible de la jambe sous le genou...."

Regard vers son amie en répondant à son murmurec'est sans doute dans la mêlée des combats

Reprise d'un air soucieux. Que dans la rage des combats des coups aient été portés de tous les côtés, était normal, mais nulle attaque en traitre, juste de la défense, et défense d'une ville par des soldats vivant dans des tentes pendant que les grands de ce royaume dormaient dans des lits confortables sans se soucier d'eux. Une fois le blessé sur le dos, il attendit que Lylla se soit présentée avant de s'adresser à Bel.

- j'ai de l'aigremoine et des orties pour nettoyer les plaies proprement. Je vais réquisitionner un homme pour nous préparer rapidement des décoctions.

Laissant Bel et Lylla s'affairer il sortit et fit signe à Ernest qui ne quittait pas souvent le proche environnement de son seigneur.

- prend ces ustensiles et prépares nous des tisane d'orties, de thym et de camomille. Voici les plantes. Veilles aussi à ce que des linges soient bouillis et tu mettras ceux souillés dans une autre bassine d'eau chaude. Fais toi aider par un ou deux de tes compagnons.
- à.. v… vos … o…. ordre s.. se… seigneur

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