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[IG/RP] Ponant versus "Royaux" II:Tant et tant d'Oriflammes!

Riwan
Je m'étais éloigné de mon escorte. Je voulais cette fois être sûr de mêler le fer au sang.

J'ignore d'où le coup est venu.
Enfin, si, de toute évidence il n'a pu venir que de derrière.
Je me sens tomber.
Une douleur fulgurante. Je crie. De souffrance d'abord.

Raaaaah !
Puis j'essaye de rallier les miens.
Brocéliande à moi !


Je suis à terre. A pied.
Je porte toujours mes armes. Je me tourne, j'essaye de voir mes ennemies. Mais ma vue se brouille. Je trébuche en tentant de faire des moulinets de l'épée. Je tente également d'envoyer des coups de boucliers.

Arrière !

J'ai mal. Je me mords les lèvres jusqu'au sang pour essayer de me reprendre. Je crois voir au loin la bannière du Trégor.
D'Artignac à moi !

En me concentrant sur cette vision, je ne vois pas Dragones et son terrible coup droit.
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SA Riwan Nathan De Brocéliande
Falco.
Du Haut de Coudray

Lestes cavaliers de la Vivum..Dans leur reflux Ponant vous prendra pour milles démons alors que vous n'êtes qu'une Lance...Superbe..


Dans son unique main les trois dés d'os sautent avec régularité alors qu'il suit la bataille. Pensez, quasiment 50 m de surplomb sur les abords de Chinon ça donne une vue d'ensemble.

Au centre les royaux du DR et des OR qui campent sur leurs lignes.Herisson qui brise les charges et fait s'entasser les formations adverses en grand désordre.

Cela apprendra à Ponant à composer sans unité avec Angevins, Poitevins, artesiens et Bretons...
D'un flanc le soudain fracas de l'artillerie de l'Ad Honores.
Touraine fut et reste en pointe des arts militaires.
Ayant troqué sa lourde chevalerie pour associer couleuvrine et cavalerie tenue avec fermetée.

C'est le début de la fin pour ponant qui à peine sorti de la route et en formation se retrouve mélangé à ceux qui reculent devant, fuient la mitraille d'à coté ou qui chargent sans s'être rendus compte du chaos.

Ponant se pose en puissance incontournable devant la Couronne..
Ponant apprend que le nombre et la gueule ne suffisent pas ...Quand on a Touraine en voisine .
Nos alliés sont rares, la Couronne quasi indifférente...Guerre privée...Maudite soit la Régente!


Au sommet du donjon de Coudray, l'esquinté manchot hideux a les yeux qui brillent.
Car dans les mouvements chaotiques il discerne soudain une logique, un ordre sous jacent.
Avec un interêt quasi d' érudit découvrant un ouvrage inédit de Platon, il se rend compte que chaque combattant de leur camp a intégré cet ordre sans même s'en rendre compte.

Comme les fourmis forment des actions collectives sans hierarchie ou autre..Il voit sous ses yeux des individus devenir une entité bien plus redoutable.
Un unisson que nul stratége ou général ne pourrait rêver.

La clé des victoire se trouve dans ce basculement étrange de l'état d'esprit de chaque soldat, d'un coté comme de l'autre.
Pas dans le nombre.
Pas dans les probabilités et les qualités des guerriers.

L'origine est diffuse, mais l'effet visible du haut de son perchoir.
Les Royaux se sentent vainqueurs et oeuvrent ensemble sans concertation à ce stade de la bataille.
Le résultat est effroyable d'efficacité tant l'arrêt net de l'assaut du ponant vire au bordel monstre...Puis à un recul massif.
Les fantassins avancent, la cavalerie harcéle et disloque les groupes encore cohérents de l'ennemi.

Ce qu'il voit en ce matin de juillet il aimerait que le prochain souverain de France le voit aussi.
Cette puissance est née de l'impalpable.
Le sentiment du Bien. L'appartanenance à une terre qui vaut qu'on fasse mieux que la défendre..Et des liens entre combattants tissés de longue date ou par la tolérance immense concernant la fraternisation en taverne..



Sans Nom continue à manier les piéces Noires avec brio..Dieu..Ou alors as tu depuis le début le dessein de perdre cette partie pour générer un nouvel échiquier?
Hum...Pauvre Ponant.
Il se croit moteur du changement.
Ce changement vient de se produire ici et maintenant, devant ces murailles.

Un Duché, quelques alliés, des gens fidéles d'une Couronne vide de sens viennent de prouver que le Royaume de France peut exister et s'imposer sans Roy, Reyne, ou Régents...
La vieille féodalité meurt ici . une nation par contre..prend sa place.

Gare au prochain suzerain...S'il ne saisit pas cela , il risque de voir son propre Royaume le déchiqueter! Ah!Ah!




Songeur, le Falco.
Il ordonne qu'on descelle la porte de la Tour de Boissy.
Pour que la Vivum profite d'un abris sur et d'un repos..Quand elle reviendra de sa chasse aux Ponains.

La bataille n'est pas close encore.
Mais son résultat scellé.

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Coldtracker
Alors...

La défaite était à l'ordre du jour mais curieusement , cela ne calmait pas les Bretons, cela ne les rendait que plus âpres à la tâche...Cela galvanisait les troupes d'élite qui sans faiblir garantissait de pied ferme la retraite des alliés du Ponant...

Alors....

Les hommes tenaient bon du simple volontaire au professionnel des "trente..."

Alors, il revint parmi ses troupes et les galvanisa plus encore que de raison et il mit pied à terre, dégainant son espée et se fraya un chemin dans le rangs de ses hommes en parlant:
-"Tenez moi la ligne...

Je veux que nos alliés fassent retraite sans s’inquiéter de leurs arrières!!!

Aujourd’hui nous perdons cette bastaille sans perdre pied!!!
Le dernier mot est-il dit ?
L'espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ?

Non!

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour Le Ponant!!!

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance du Ponant ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas..
Jamais...

Et vous Bretons êtes ici pour tenir parole face à la tyrannie!!!

Souvenez -vous de ce pourquoi nos frère d'armes tombent ce jour...
Il ne veulent pas d'hommage!
Pas de chants
Pas de monuments
Ni même de poèmes vantant leur bravoure...!

Leur vœu est simple, souvenez -vous d'eux!
Souvenez-vous de ce pourquoi nous nous battons ce jour!

Ce sont leurs mots, leurs espoirs, si des âmes libres traversent ce lieu dans tout les siècles à venir, puissent-elles entendre leurs voix murmurer à travers les pierres sans âge...:
Passant va dire au Ponant que pour le respect de notre parole nous reposons!!!

Ainsi meurent nos frères ce jour..
Frères, le temps nous montrera que nous voyons juste!!!

Si nous donnons nostre vie dans cette guerre si loin de chez nous ce ne sera pas que pour la Bretagne mais aussi pour le Ponant et les promesses que cette alliance porte en elle....

Nous n'avons perdu que 200 des notres aujourd'hui...

Savez pourquoi?


Et tout à son discours, il replaçait les officiers et les dizainiers, resserraient les rangs des volontaires les appuyant sur le professionnalisme des "Trente", il continua...:
-"Une terreur sans nom s'est emparée d'eux...leur étreint le cœur de ses doigts glacés...
Ils savent bien quelles épouvantables souffrance leur ont infligés les coups de glaive de la Garde du Roy de Bretagne..."


et là, d'un seul homme la troupe cria à l'unisson:
-"Breizh da viken!!!!"

Le Maréchal continua alors...:
-"L'ennemi bénéficie d'un pays énorme derrière lui...
Une multitude contre peu d'hommes...

C'est bien pour des Bretons!

Le Roy De bretagne nous a lancé dans la bataille face à la parole de chienne françoyse!!!
Aujourd'hui nous sauvons le monde du mysticisme et de la tyrannie et lui offrons un avenir plus radieux que tout ce que nous pouvons imaginer..."


Alors...

Alors il hurla en dégainant son espée:
-"Dites tous merci au Ponant et à ses valeureux guerriers tombés...
Pour la Bretagne!!!!"


Et chose incroyable alors que la bataille était perdue, les bretons avancèrent à nouveau et ne reculèrent plus...
ils campèrent sur leur position jusqu'au départ des dernières troupes alliés et firent retraite en hurlant, en chantant, en massacrant tout ce qui s'approchait...

Une défaite qui avait un goût de victoire...

Une défaite qui venait de réveiller un dragon endormi...

Déjà la rumeur de la défaite cuisante du Ponant se répandait mais autre chose se passait ...

Un à un les clochers de Bretagne se mirent à sonner à la volée...
Un à un les clochers du Ponant firent de même....

Les royalistes n'avaient pas compris une chose essentielle...
Un homme qui combat pour défendre sa maison, sa famille sa terre...En vaut quatre...

Ils pourraient tuer, occire, violer femmes et enfants de ces contrées, ils avaient déjà perdu..Et ce définitivement....

L'histoire avait montré qu'on ne brisait pas la volonté d'un ou de peuples à vivre libre sans le joug de la tyrannie...

Lévan et ses pairs avaient subi la défaite, il était temps pour les royalistes de s'en rappeler...
_________________
Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Gwenael.
D'Artignac à moi !

"Hein, quoi ?"
Un regard autour de lui pour vite s'apercevoir que la bataille joue en notre défaveur.
Quelqu'un appel au Artignac, cela change, en général c'est plutôt la mort que leur souhaite. Surtout dans une guerre contre la France ou Nilas a pris moult châteaux et mairies...
La il s'agit plus d'un appel, un ralliement. Mais de qui ?

Le groupe de commandement a l'air d'être complet.
Sauf Patate qui doit boire un coup avec une chèvre sur les lignes arrières, lon du front.
Et sauf... Riwan.
Perdu de vue, la garde Brocéliande est pourtant non loin du groupe...

"Non, pas quand même !"

Il faut croire que si, Riwan, tentant d'avoir quelques ennemis s'est précipité au milieu des lignes adversaire.
Une jolie percée mais échec tout de même... Hélas.

Gwenaël se précipite d'aller chercher Blacas [Garde de la famille Artignac - PNJ] et l'entraine a la rencontre d'autre lame afin de croiser le fer.
Quoi qu'il puisse en couter, il ne peut être admis que le corps, ou le cadavre d'un Prince Breton soit laissé la, a la merci d'on ne sait quel supplice que pourrait délivrer les Tourrangaux & co.


Enor ha Kalon*

Du courage, voila ce dont il faut.
Gwenaël, le jeune d'Artignac, s'élance dans le combat, cote a cote avec Blacas.
Une avancée rapide vers ce qui semble être Riwan, deux personnes près de lui.
Épée contre épée, les coups se portent et s'esquivent. Aucune touche, la n'est pas le but de "l'expédition".

Seul et unique but, ramener le Prince a l'arrière des lignes.


[* Honneur et courage ]
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Mariealice
[Armée des OR]

[Amenez-les moi!*]

Cette fois ils ne l'auraient pas. Hors de question qu'on l'y reprenne à se retrouver derrière tout le monde et à les regarder se battre sans qu'on lui laisse le loisir d'en faire de même. C'était Julios qui avait une armure rouillée, pas elle. Enfin rouillée, il avait encore déclaré voici peu qu'à force d'inactivité il avait réussi à la briquer de fond en comble, sans doute pensait-il pouvoir éblouir l'ennemi avec une boîte de fer rutilante.

Alors là, dès que les étendards avaient été signalés, elle avait sauté dans son équipement pour se tenir prête parmi les premiers. Bon sauter n'était pas le terme adéquat hein, vu ce qu'il fallait se coltiner comme couches sur le dos mais disons que Marie avait été claire. Si jamais ce fichu écuyer mettait trop de temps à la préparer, c'est pas dans les stands qu'il finirait mais à curer la fosse à purin. Nanméo!

Bref, elle était là, devant, prête à en découdre, y compris avec celui qui essayerait de prendre sa place. Bon soyons francs aussi, elle n'était quand même pas fière. Et avec un certain fond d'inquiétude pour ses frères et soeurs, certains et certaines plus que d'autres, et parce que tout ceci lui rappelait furieusement une certaine époque. Celle de Vendôme. Et elle n'avait aucune envie de recommencer la même. Bon il y avait des similitudes, Touraine, armée OR, sauf que cette fois Cuculus était mort et que son frangin de Falco était dans le même camp. Ironie quand tu nous tiens. Mais si les similitudes pouvaient s'arrêter là et qu'elle ne se retrouve pas entre la vie et la mort dans une autre ville tourangelle, personnellement elle était plutôt pour. De toute façon quiconque essayerait de l'attacher dans une forge ou de la coller nue sur une mule aurait meilleur temps à filer très vite une fois la donzelle libre.

De toute façon il était trop tard pour penser, pour se souvenir et craindre. Epée au clair, bouclier protégeant son corps, le ballet commençait. Tout ce qu'elle devait avoir à l'esprit c'était frapper et esquiver, frapper et esquiver, encore et encore, pour elle, pour les autres, ne pas tourner la tête pour surveiller l'un ou l'autre même si elle en mourrait d'envie, ils avaient leurs ordres et tant que nul repli n'était ordonné, devaient tenir.

Un ponantais tomba alors qu'il subissait l'assaut de quelqu'uns d'entre eux, un seul sous ses coups à elle, mais c'était toujours cela. Et comme la dernière fois, ils repartaient ceux d'en face. Il allait être temps de compter les blessés, les morts aussi, même si elle espérait fortement de pas avoir à en dénombrer parmi leurs propres rangs.

Se tournant vers les membres de sa lance, elle chercha du regard un certain brun, le coeur battant, sourit en le voyant, n'apercevant pas d'où elle était que le sang qui le recouvrait en partie, était aussi le sien. Tout ce que Marie avait sous les yeux c'était qu'il était toujours debout et donc sain et sauf.


[02-08-2011 04:04 : Vous avez frappé Cdl. Ce coup l'a probablement tué.
02-08-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les Aigles de Thouars" dirigée par Lafarmaciene, l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker, l'armée "Compagnie Che Guevarrec" dirigée par Monsieurpatate, l'armée "La légion des Ombres" dirigée par Smurf, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Bbnem, et l'armée "La Naindomptable" dirigée par Pink69.

*Gimli, la bataille du gouffre de Helm.]
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Walan
La bataille avait commencé, armées s'avançant, manœuvrant, se touchant en une danse macabre à grande échelle. En d'autres circonstances, en d'autres lieux, Sans Repos aurait pu être de ceux qui menaient la danse. Pas ici. Ici il n'était que membre de l'un des ordres royaux au côté des autres. La charge aurait lieu sous peu, il était prêt. Destrier caparaçonné, armure, écu et lance, épée non loin et hache d'armes accrochée sur la selle à portée de main. Le tout avait eut le temps d'être apprêté, entretenu, nettoyé, aiguisé, poli durant les jours précédent le combat.

Un cor sonna non loin. La ligne s'avança, d'abord lentement, au pas des montures, puis s'accélérant en un galop dont le son de tonnerre surpassa un instant le fracas des armes. Le sol trembla sous les nombreux sabots. Cris de guerre et cris tout court, juste avant le contact, dont l'un jaillissant puissamment de la gorge du brun :


Sans merci, Meyrieu !

Puis le choc. Violent, bien entendu. Une lance brisée, rapidement. Une hache prenant sa place pour donner des coups de part et d'autre, un écu se levant ou s'abaissant tantôt pour parer, tantôt pour frapper également.

La bataille faisait rage. Cors, trompes, olifants, bannières et drapeaux étaient autant de signaux des manœuvres demandées. Mais au sein de la mêlée, l'essentiel était de demeurer avec le reste de la troupe, ne pas être séparé, isolé.

Pour une raison ou une autre, il y eut une brève accalmie. Les lignes se reformèrent, se regroupèrent. Walan mit pied à terre, son destrier boitant, mieux valait ne pas rester dessus. Regards à gauche, regards à droite, puis en face et derrière, afin de faire un bilan rapide, et de rassurer brièvement quant à certaines présences avant de chasser à nouveau ces préoccupations de son esprit. Le regret des tombés viendrait plus tard, au calme, si le Très Haut le voulait. Tout comme les interrogations qui ne manquaient jamais de survenir sur ceux de ses ennemis qu'il frappait et laissait pour morts.

Mais pour l'heure, tout ceci n'avait pas la moindre importance, car le combat reprenait et la concentration aussi. Formé par des maîtres d'armes dauphinois d'excellence, lui même ayant longtemps former d'autres au combat, Walan était loin d'être maladroit avec une épée et un écu. Mais il avait vieilli depuis cette époque, et bien que dans la force de l'âge il avait perdu l'endurance de ses vingt ans, mais gagné en expérience du combat.
Mais cela ne changeait rien. Un conscrit chanceux pouvait triompher d'un chevalier l'étant moins en saisissant une opportunité quelconque. Un maître d'armes pouvait tomber face à un novice sur une seule erreur. En pleine bataille, en pleine mêlée, tout pouvait advenir.

Un nouvel adversaire face à lui, une femme, un coup d'épée glissant le long de son écu jusqu'à venir frapper la spalière. Et là ... une faille dans l'acier, dans la conception de l'armure, dans son entretien ? Qui sait ? La lame passa l'armure jusqu'à entailler gambison et bras en dessous. La plaie n'était pas mortelle en elle même, mais profonde tout de même, et une teinte écarlate ne manqua pas d’advenir sur la peau, le tissu matelassé et l'acier. Un cri de rage et de douleur mêlés franchit les lèvres du soldat habituellement silencieux durant les combats.

Mais là joua le hasard, ou le Très Haut. Sans Repos fut séparé de celle qui l'avait blessé par un autre combattant, tandis que les sons de la retraite parcourait les rangs adverses.
Bras gauche affaibli ne pouvant plus guère lever l'écu, mais bras droit toujours vaillant pour porter et parer les coups, quelques passes d'armes eurent encore lieu avant qu'il ne reste plus sur les lieux qu'alliés, mourants et morts.

Une brune aux yeux noisette passa sous ses yeux, lui adressa un sourire. Il lui rendit, soulagé de la voir ainsi. Mais son bras blessé le trahit, transformant sourire en rictus de douleur. L'écu, trop lourd dans ces conditions, l'entraina vers le sol où il mit un genou à terre pour le poser. Mais son regard, néanmoins, parcouru à nouveau le champ de bataille en guise de bilan avant de se poser à nouveau sur la brune.

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Cassius
http://youtu.be/JR7eNqI5Pc8



Les forces Ponantaises reculaient sous le nombre et les défenses tourangelles, les hommes et les femmes tombaient sous les lames ennemis, les corps s'amoncelaient, le champs de bataille était devenu un véritable champs de mort, la tripaille et le sang recouvrait bientôt l'intégralité des plaines des alentours chinonais

Les Bretons étaient de la partie, ils n'auraient laissé leurs frères Ponantais seuls face à la barbaris françoise, mais seule l'élite de bretagne avait fait le déplacement, l'ordre des "Trente", la garde personnelle de sa Majesté de Bretagne, des hommes et des femmes entraînés à tuer et ce sans jamais reculer, jamais se replier, rester jusqu'à la mort si cela s'avérait nécessaire... Ils ne se battait ni pour la fortune, ni pour la gloire mais pour leur conviction, leur Roy, leurs frères et la liberté! Pour un "Trente" mourrir au combat était un honneur incommensurable, leurs qualités martiales et cette idéologie faisaient d'eux les meilleurs combattants du royaume, du moins les moins aisés à occir...

Leur mentor, le Maréchal de Bretagne au combat avec ses hommes et non à 200 pieds sur une colline, apportait tout le respect dû à l'homme qu'il était, chacun de ces guerriers donnerait sa vie sans sourciller pour celui qui se trouvait à sa gauche ou à sa droite, c'est cet union qui faisait cette force. Le discours du Maréchal en arrière ligne résonnait dans l'esprit de ses hommes, même ceux enrollés sans grandes connaissances dans l'art de la guerre se voyaient grandir sous ces paroles ... l'immortalité... voilà ce qui attendait la troupe armé à la fin de ce combat, à n'en point douter...

Le repli des armées Ponantaises avait sonné mais les bretons restèrent en place, les rangs furent resserrés, ne faisant qu'un corps, les vouges en branle, pourfendant l'ennemis, le faisant jusqu'à reculer malgrés le nombre, ils restèrent afin que le repli puisse se faire, voyant leur voisin tomber sous les flèches et lances ennemis

Le Montfort, tout officier qu'il était se trouvait en première ligne avec ses Dizaines, nul ne quitta son poste ce jour malgrés la foudre qui s'abattait sur eux, l'image était belle à voir, la cohésion d'un groupe jusqu'au dernier moment de leur vie


Un homme à vos côtés tombe, vous resserez les rangs et prenez sa place, nous avançons! Prenez leur tout, mais ne leur laissez rien!

Cette élite était la représentation parfaite de l'esprit breton, fier, fort, indépendant, perfectionniste et amplis de courage, même dans la défaite, il ne baisserait les lames, ce jour les rendrait plus fort et plus enragé que jamais, des guerriers étaient tombés chez les "Trente", moins que dans les autres corps certes mais ils étaient tombés mais cela ne sera arrivé en vain, ils se battraient jusqu'au bout quoiqu'il puisse en coûter

L'heure était venu de panser les plaies et d'enterrer les âmes immortelles, mais une chose était désormais ancré dans l'esprit de ceux qui avaient combattu face à cette armée, l'élite de Bretagne ne ferait pas de cadeau et leur prendrait tout sur le champs de bataille, ne leur laissant rien...

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Mai
    Le courage consiste à dominer sa peur,
    non pas à ne pas avoir peur.


Que fait elle la?

Tôt ce matin les hurlements croisés d'ordre en tout genre l'on tiré du filet de sommeil qui engourdissait son corps.
L'esprit embrumée de Marie remet lentement en place les événements et le décor.
Dans la tente du sénéchal, il est déjà debout, réveillé, en armure et prêt au combat.
Elle, non, ce n'est pas son quotidien. Sans un mot, sans un regard, il l'habille et l'arme avec des gestes brusques.
Des gestes qu'elle ne lui connait pas, il veut se battre. Elle non.

***

La voix du Maréchal a retentit et comme tous les autres Marie a avancé vers l'ennemi français.
Malgré la peur qui lui tiraille les entrailles, malgré l'image de son amie à l’hospice le ventre déchiré.
Alors que ces mains tremblent sur la garde de l'épée qu'on lui a mit entre les mains, la bretonne cherche des visages connus.
Un modèle sur qui prendre exemple, alors qu'elle entend ses dents claquées les unes contre les autres.
Elle va mourir. Elle y a penser toutes la nuit jusqu’à se que l'épuisement l'emporte.
Autour d'elle les cris des hommes qui meurent semblent étouffé, une main agrippe sa cheville.
D'un spasme ou d'un réflexe apeuré la blonde écrase le bras de l'homme sans se soucier de son camp.

Elle ne veut pas mourir... Pas tout de suite.

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Je suis là oui, mais pas trop là quand même... IRL chargé.
Azhanna
{Quand la rouquine s'en va en guerre}

Azhanna s'ennuie ferme en Berry après avoir fait les poches d'un pauvre passant [oui pauvre, seulement 3 écus le bougre !] quand elle entend battre l'épée plusieurs nuits de suite. Elle pense tout d'abord à se mettre du tissu dans les oreilles pour finir ses nuits puis, mais taper sur quelqu'un commence à lui manquer.
Elle va d'abord prendre des infos auprès de connaissances et de la gargote et c'est là qu'elle entend parler des Bretons. Ni une, ni deux, elle contacte son pote M....... P....., Breton de son état qu'elle sait très féru de bataille. Ils ne se sont pas parlés depuis longtemps et de discussions en nouvelles, Azhanna se propose comme bras armé en plus auprès de son pote. Pas qu'elle est pro-ponant ou anti-royaliste la petite, non non, elle aime l'argent et la baston, et il n'y a que le Breton qui lui a proposé un de ses petits plaisirs.
Dès que c'est décidé, Azhanna prend la route et va rejoindre l'armée qui l'attend, ou pas... Quand elle arrive, le premier combat a commencé, elle est hyper déçue... Mais ce n'est que de courte durée, très vite une bonne âme se plante au travers de son épée.
Et de nouveau, calme plat, mais bon, faut être patiente qu'on lui dit.
Puis paf, dans la nuit, alors qu'elle somnolait un peu vu le manque de présence, voilà-ti pas qu'une sournoise vient lui taper dessus. Par chance, elle esquive juste assez bien le coup pour pas se faire tuer ni même blesser. Elle dégaine son épée, mais déjà, son agresseur a disparu dans la nuit, elle a juste eu le temps de voir sa tenue et sa tête.

Hmmmmmmm.... Si j'la revois celle-là, elle va passer un sale moment la vilaine !
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Gwenael.
Altesse !

Il est la, au sol, touché par plusieurs autres qui semblent s'être enfuit, emportant avec eux les armoiries de Brocéliande...
Maugréant contre ces infames osant souiller de leur sales mains de noble armoiries bretonne, Gwenaël, sous le couvert de Blacas, se penche vers Riwan, au sol.
Un regard rapide sur son corps pour vite s'apercevoir que non, un Brocéliande ne meurt finalement pas si facilement que ça.

Gwenaël tourne le bras vers l'arrière, vers son ami Blacas et lui tape sur une jambe.


Viens m'aider a le porter, Son Altesse est encore en vie !

Ni une, ni deux, ni même trois ou quatre, l'Artignac et son garde se saisissent du corps Princier et file vers les lignes alliés hurlant de laisser place a ceux qui défendent l'arrière, ceux qui sont prêt a trancher quiconque s'approche de trop près.
Une fois a l'arrière, ils déposèrent le Prince dans une charrette, la charrette de réserve de nourriture...
C'était la plus proche. Pas logique d'ailleurs, les armes aurait du être... Bref.

Sautant a l'arrière assis sur une caisse de pain, l'épée toujours a la main il fait signe a Blacas de prendre les rennes du cheval.
Il leur fallait être au moins deux en cas d'attaque sur la route.
Car oui, il y a urgence et le combat doit être abandonné.

Le corps du Prince doit arriver a Saumur au plus vite afin de trouver medecin.


Faut tenir Altesse.

Au moins jusqu'à ce que la charrette arrive, on pourra pas dire que Naël n'a pas essayer...
Et dans le cas ou cela réussi, un Artignac qui sauve un Brocéliance. Cela quelques temps après que Riwan et Nilas ait anobli la même personne...
Eh ben, comme quoi !

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Riwan
Au moment où je vois la bannière bleu des d'Artignac je les appelles. Jadis quand ma famille régnait en Bretagne, les d'Artignac l'avaient servis fidèlement. Ils ont de l'honneur ces gens là, ils ne me trahiront pas. Ils n'en profiteront pas pour abattre un Brocéliande. Je pouvais leur faire confiance et remettre en leurs mains ma vie.
Si le Très Haut m'envoie un d'Artignac plutôt qu'un Montfort ou un de ses laquais, c'est bien qu'il continue à veiller sur moi. Dans le cas contraire, nul doute, j'aurais été achevé.

Oui, j'avais pensé à tout cela avant de hurler à l'aide. Un Brocéliande réfléchit vite. Surtout face à la mort.
Mon cri de désespoir lancé, je sens une nouvelle brûlure, une déchirure supplémentaire. Dragones vient en effet de me donner un deuxième coup d'épée.
Sous la douleur je lâche mon épée et mon blason. Je n'ai plus la force. Je fais quelque pas en chancelant, le temps d'apercevoir le désastre. Les forces du Ponant se font massacrer. Nous avons foncés dans un piège, nous sommes tombés en plein dedans.
Il n'y a plus aucune chance de gagner aujourd'hui. Les lignes cèdent, tout le monde reflux peu à peu. La piétaille ne va pas tarder à s'enfuir. Sans aucun doute ils vont gêner les nobles et bloquer la chevalerie.
A n'en pas douter la retraite va bientôt se transformer en désastre. Tout ca à cause de la piétaille. Nous aurions mieux fait de la laisser dans ses champs. Si l'on se battait mieux à pied qu'à cheval, c'est à la roture qu'aurait été confié les chevaux. Si le Très Haut à mis la noblesse à cheval, c'est assurément parce que c'était la seule façon digne et efficace de se battre.

Je ne vois pas le désastre annoncé. Je ne vois pas Gwenael me sauver la vie. Comme je n'ai pas vu Nothias et Dragones m'abattre.

Je tombe. D'une masse, le poids de l'armure amplifiant le mouvement.

Ce 2 août 1459 voit la chute du plus grand seigneur breton, du plus puissant vassal de la Couronne grand-ducal, la chute du fondateur du Ponant, dernier vestige de la puissance bretonne.
Tout un symbole.
Le voile noire m'empêche d'y assister. Sinon j'aurais assurément rit de me voir héros de ce jour historique.



[Dans la charette, cahin caha.]
Qu'elle est belle.
Qu'elles sont belles. Entre mes bras, nues Je suis en pleine orgie. Voilà à quoi ressemble le paradis solaire ? Aristote est bien bon.

"Il faut tenir Altesse"
Oui, oui je tiens. Joignant le geste à la parole je serre fermement la poitrine de l'une de mes compagnes. Puis je caresse.
Un sursaut. Une charmante demoiselle doit s'amuser à secouer le lit.

-Rejoins-nous ma jolie !
-Non rejoignez moi Altesse.
-Mais ne vois-tu pas que l'on est bien ici ?
-Assurément. Mais il est trop tôt, mon Prince.
-Trop tôt ? Je regarde quelques traces blanches sur la couche. A mon avis tu arrive trop tard plutôt.
-Vous avez d'autres choses à faire.
-Et bien elles attendront ! C'est l'avantage d'être le Maître.
-Ces choses sont importantes. Elles sont indispensables.
-Rien n'est indispensable ma belle, sinon mon plaisir.
-Vraiment ?
-Assurément !
-Je vous connais trop Altesse. Il y a une chose au moins qui passe avant votre plaisir.
-...
-Votre sang.
-...
-Vous ne pouvez l'abandonner. Vous êtes le dernier des Brocéliandes, de la ligne directe en tout cas. Vous vous devez à votre sang.

Et là je la vois, nettement. Oh elle est belle, la plus belle femme qui existe, sans aucun doute. D'une beauté qui glace le sang. Je suis des yeux son long bras blanc et je la vois, sa grande faux.
-Comment t'appelles-tu ?
-Bretonne, je me nomme Lancou. Mais loin, très loin, dans les îles du soleil levant c'est Enma. Pour les grecs, j'étais Hades. Par delà la mer de l'Ouest, je suis Mictecacihuatl.
Mais pour vous, je suis ma belle. Il est temps que vous reveniez à vous.
-Adieu donc ma belle.
-Non à bientôt.


Je reprend donc peu à peu mes esprit. Très lentement. Des odeurs de légumes d'abord. Quelques images ensuite. Une en particulier. Je vois le jeune d'Artignac. Ainsi donc c'est lui qui a éloigné
ma belle. Pour cette fois.
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SA Riwan Nathan De Brocéliande
Dragones
{…Fin de nuit du 2 Août…}


C’est à peine si elle remarque l’homme tombé après son coup de lame.
La Brune lui prête peut attention, elle fait un léger mouvement de tête à Nothias le laissant surplace poursuivant les coups de lame.
Un autre soldat se trouve devant elle, Dragones esquive plus par reflexe qui la sauve probablement d’une blessure qui lui aurait bien valu une douleur cuisante.

Le bruit des lames s’entre choque et sa lame blesse l’inconnu à l’heaume bleu…
Dragones réalise qu’elle c’est trop avancé et se trouve bien éloigné des ses frères d’armes.
Si elle tombait maintenant, il en serait fini d’elle.
Il fallait faire retraite sans prendre de coup, l’aube arrivait montrant toute l’horreur de la nuit.
L a Brune fini par revenir en terrain plus sur, le clairon sonne indiquant la fin de la bataille...
Regard circulaire, le spectacle qui s'étale sous son regard lui fait regretter sa jument, les corps étaient lentement entassé, elle soupire et rentre au campement…
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Kilia
[ Anjou, Saumur: L'oeil de Cyclone.. ben non c'est pas une armée]

Le calme avant une autre tempête? Pour certains c'était peut être vrai, mais avec toutes ses heures de tape séant ducal sur un cheval la duchesse avait elle eut une autre bataille à gagner.
Autour de Saumur les armées se réorganisaient, les soldats et villageois prenaient le temps de se réjouir de la vie, de pleurer leurs morts et soigner leurs blessés.

Dans le castel de Chasteau-En-Anjou, par contre, ce jouait une autre histoire de la vie, celui du cycle éternel. Le jour venait de se lever et non pas un mais deux Mauléon-Penthièvre voyaient le jour. Coup du sort ou signe du Très-Haut, on ne le saura jamais. Kilia, elle, bien que heureuse d'avoir donné la vie, se demandait en regardant les deux bébés comment elle allait réussir à s'occuper des deux en même temps, plus assurer sa charge de chef de lance, ça charge à la stratégie et en plus des disputes qui avaient commencées en Anjou en milieu de mandats... celle des prochaines élections qui se dérouleraient dans trente jours.

[ Le matin du 3 Aout Chateau-En-Anjou ]

Le château avait perdu son calme depuis la naissance de deux petits goinfres. Ils avaient décidés d'animer le château à tour de rôle et la duchesse priait à tout moment l'arrivée de la fameuse nourrice Maria, qu'elle avait réussit à dégotter à quelques jours de Saumur.

Elle donnait la tété lorsque Badminton entra dans la pièce.

Vous ici, mais comment cela se fait? Vous ne deviez pas aller combattre en Touraine à ma place?

Il fallait rester calme, elle avait un bébé dans les bras, mais en le voyant devant elle son sang ne faisait qu'un tour.

C'est que... Bredouilla le gros en se grattant la tête.

Les pupilles de la duchesse se noircirent d'un coup.

C'est que quoi?
l'agacement de la duchesse pouvait déjà se sentir.

C'est qu'vous m'avez dit de prendre du Maïs pour la boustifaille de l'armée, et c'est queuuuh j'en ai pris trop. Et qu'alors la charrette c'est renversé et j'ai du tout ramasser et queuuh... personne ne m'a attendu.

La duchesse posa le bébé dans les bras de Camomille et se leva.
La colère avait jailli comme la lave d'un volcan.

Vous me dites que vous n'êtes pas parti avec les armées? Vous me dites qu'au lieu de combattre pour moi vous êtes resté à Saumur!?!? C'est cela que vous me dites?!?!? Vous êtes sûr que vous me dites cela!?!?
Vous portez le déshonneur sur ma famille mon château, vous me faites passer pour une tire au flan, vous me portez la honte!

Corne de bouc! Chapon maubec! Sottard! Pour une telle infamie je vous ferrai pendre dans la cour du château.

Pendant toute la tirade de la duchesse, Badminton essayait de se faire tout petite et acquiesçait de la tête à comme un gamin.
La duchesse était en rage, les pas qu'elle faisait dans la pièce retentissaient, son index le menaçait et ses yeux maintenant lançaient des étincelles. Le pauvre bougre, lui, tremblait, il ne l'avait jamais vu comme cela et pourtant il était à son service depuis fort longtemps.
Adieu veaux, vaches, cochons braisés, Adieu purées, porrées, rissolés, le garde voyait tous les petits plats passer devant ses yeux. Il en tremblait, il en aurait pleurait et il en pleura même.

Duchesse, je vous implore le pardon, j'ai fais de mon mieux j'vous assure.

Il était déjà à genou, pleurnichant comme une pucelle.
La duchesse le regarda, se demanda un instant s'il allait pas se pisser dessus. Cette idée fit retomber sa colère.

Vous êtes bon à rien, sortez d'ici et vite avant que je vous écorche vif.
Il décampa le plus vite possible que lui permettait son embonpoint.
Kilia se laissa tomber dans son fauteuil. Camomille rapprochant le petit ange et son regard ouvert vers les siens fient retomber la tempête. Elle le prit dans ses bras, lui sourit.

Camomille allez me chercher son frère.

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Gwenael.
Voyant le Prince gesticuler étrangement dans la charrette, Naël sourit.
Non, il n'est pas mort, Il doit lutter de toute ces forces intérieurs pour combattre les démons voulant le guider dans l'autre monde...

Pas de doute, il tient a la vie.


[ Quelques temps plus tard, arrivé a Saumur ]

Hep toi la bas !

Gwenaël saute de la charrette arrêté et va saisir par le bras un des hommes dont la tenue est couverte de sang.
Après un regard écœuré par le sang dégoulinant encore, gouttant sur le sol..


Tu viens avec moi, j'ai quelqu'un a soigner, une personne de premier rang.
Tu le tue, je te tue. Tu le soigne, je te paye. Beaucoup.


Après un sourire entendu de l'homme, Blacas descend les rejoindre et les aide a porter le corps Princier dans le bâtiment.
Une salle rien que pour Riwan. Et un médecin motivé par l'argent.

" Espérons qu'il n'y reste pas. "

Et pour vérifier, être sur que le médecin fait bien sont boulot, le jeune Artignac reste la, dans un coin de la pièce.
Blacas lui, il bloque l'entrée de son imposante carrure.
On sait jamais, y'a des espions Tourangeaux et Auvergnat un peu partout, si la nouvelle que Riwan est ici, blessé...
Il se pourrait que certain veuille finir le travail.

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Namaycush
En décolore....


De Noir comme de Blanc,

Le Royaume se damait incertain de monarchie, échiquier devenu maîtrisé par les capitaines de guerre, insondables , mus de convictions pour le moins particulières autant que partisanes.



De Grenat comme Carmin,

Pions tombaient immanquablement de chaque côté tandis que positions se renforçaient à qui mieux mieux de stratégies improvisées mais réfléchies, auxquelles la confrérie des Maîtres d’Armes de France se faisait plaisir à jouer…. Le Jeu…l’Enjeu…



De Noir comme de Blanc,

L’échéance se présentait et reine de pièce ne pourrait se présenter grise. Fou de la partie, Cartel d’Oserez se complairait en sa vocation primale de briseur d’os, définition de gypaète qui à faute d’être barbu se révélait glabre….


De Carmin comme de Pourpre,

Plus loin Augusta se démenait, se pâmant de rouge bourguignon à trait de honte, rosissant pommettes délicieusement ombrées de cils longuement féminins impudiquement révélés d’un port de tête fléchi de par la situation.

En Bourges, demi Nouxroux s’était laissée teinter le cheveu de sang par lames berrichonnes, fierté d’un Poilu se revendiquant son hôte, avant de communiquer naissance de fiston tout aussi invité que sa mère à un devenir sombre confirmé par quelques mots d’une cousine bretonne à l’engeance impitoyable.

Sacrifice de l’engagement, prix extraordinaire du sang, il n’avait pas bronché. Deux ans qu’il guerroyait, toujours au bénéfice de la féodalité, devenue conviction et raison d’exister. Visage buriné, tempes rendues argentées, sourcils en broussailles, partie de front gauche tâchée de surface lie de vin, non de naissance, juste de coups de fer portés comme par rassemblement sur cette superbe tête de mulet, qui lui donnait parfois des migraines épouvantables à le faire tomber. Pas le plus grand, pas le plus petit, juste une tête en moins que l’Eikorc, mais à l’apogée de l’âge d’homme rôdé par tant de talus comme de coquelicots.

Parfois museau se levait vers le ciel, émeraudes cherchaient à se souvenir de combien de batailles, de guerres, elles avaient vues. Parfois… mais d’autres fois elles se convainquaient qu’elles en verraient encore tant d’autres…. La Vie, l’Envie…


De Noir sur Blanc,

Courrier se triait rapidement, à droite le courant administratif, à gauche l’important, et l’abus d’incompétence de GMF le laissait pantois, tant elle était maladroite de son pouvoir.

Naturellement, occupé à cette administration qu’il détestait, ses lèvres lâchèrent….


Cinquante écus par queue de vipères. Mais celles d’Anjou, que l’on reconnaît à ses yeux bleus azur, à force de se reproduire entre elles.



De Carmin sur Sang,


Pile de droite se vit balancer de coups de bottes en brasero permanent, le ravivant et Capitan espéra que Shiska n’y verrait point signal d’alarme…

Du haut de toute l’arrogance que se doit d’afficher noble comme officier de rang, vareuse reboutonnée….



Nebisa sera Reine et nous irons à Rennes !

Vin, sang, serre, moi, assemblaient la bête en feule.
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