Apolline_thoven
[Entre Chinon et Saumur, 6 aout]
Mamé Thoven grommelait après le sort et les jeunes d'nos jours qui sont vraiment malpolis.
Une journée auparavant elle voyageait tranquillement sur son âne du nom de Fabrice, quand surgie de nulle part, une demoiselle lui sauta dessus, l'envoyant bouler dans la poussière, lui arracha sa bourse, et ses victuailles, et repartit aussi vite.
Un coup de canne fut administré sur la tête de la bestiole.
T'aurais pas pu m'prévenir toi ! Ou la mordre ! Nan, m'sieur était trop occupé à grignoter sa carotte. Filou !
Mauvaise perdante, elle se jura de retrouver la voleuse et de lui couper les deux mains.
C'est donc dans cet état d'esprit (une nuit de sommeil n'y avait rien changé) qu'elle se retrouva sur le chemin parcourant Chinon et Saumur.
L'jeunes d'nos jours, savent plus s'conduire.
Elle enjamba un cadavre abandonné là.
Y piquent l'sous de leurs aïeuls. Et l'respect dans tout ça hein !
Une flèche vola contre son oreille.
Moi, d'mon temps, j'volais jamais l'vieux. Y étaient trop pauvres, pis trop rancunier. J'savais m'tenir moi d'mon temps.
Elle contourna un groupe qui s'affrontait, devant elle, passant entre des jeunes gens qui faisaient des passes d'armes compliquées.
Moi, j'volais que l'gens riches ! J'étais intelligente, moi. Maint'nant l'jeunes de nos jours, y mettent des impots quand y ont pu d'sous.
Elle tira sur la bride de l'âne qui devenait fou avec tout ce bruit autour de lui.
Avance Fabrice.
Une carotte décida l'animal et elle continua son chemin.
Ouais des impots, même que ça a aucune classe ! Pourrait piller des chateaux ! Mais nan, y prennent d'sous aux pauvres paysans. Aucun risque. Tous des trouillards.
Elle poussa de son pied quelques épées qui trainaient au sol pour se faire un petit passage.
Savent même pu s'battre. Y restent terrés dans leur maison à s'envoyer des p'tits mots pour dire que ça s'déteste.
"M'dame si vous plaît..." La vieille enfonça sa canne dans le torax ouvert de l'homme et marcha tranquillement dessus comme si ça avait été une butte de terre.
Moi, d'mon temps, on prenait les armes et on allait tuer c'lui qui nous avez insulté. On était pas des froussards nous.
Elle avait fini par traverser le champ de bataille... sans une égratignure, et sans en avoir pris conscience. Le calme revint. Ça tombait bien, Fabrice venait de finir la carotte.
Quand on lui apprit qu'une guerre faisait ravage sur ce dit chemin, elle les regarda avec étonnement.
Une guerre ? Où ça ? 'Savent même plus faire la guerre correctement l'jeunes d'nos jours !
Moralité : Y'a pas plus sourd et aveugle qu'une Mamé en rogne.
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Mamé Thoven grommelait après le sort et les jeunes d'nos jours qui sont vraiment malpolis.
Une journée auparavant elle voyageait tranquillement sur son âne du nom de Fabrice, quand surgie de nulle part, une demoiselle lui sauta dessus, l'envoyant bouler dans la poussière, lui arracha sa bourse, et ses victuailles, et repartit aussi vite.
04-08-2011 04:04 : Vous avez été racketté par X .
Un coup de canne fut administré sur la tête de la bestiole.
T'aurais pas pu m'prévenir toi ! Ou la mordre ! Nan, m'sieur était trop occupé à grignoter sa carotte. Filou !
Mauvaise perdante, elle se jura de retrouver la voleuse et de lui couper les deux mains.
C'est donc dans cet état d'esprit (une nuit de sommeil n'y avait rien changé) qu'elle se retrouva sur le chemin parcourant Chinon et Saumur.
L'jeunes d'nos jours, savent plus s'conduire.
Elle enjamba un cadavre abandonné là.
Y piquent l'sous de leurs aïeuls. Et l'respect dans tout ça hein !
Une flèche vola contre son oreille.
Moi, d'mon temps, j'volais jamais l'vieux. Y étaient trop pauvres, pis trop rancunier. J'savais m'tenir moi d'mon temps.
Elle contourna un groupe qui s'affrontait, devant elle, passant entre des jeunes gens qui faisaient des passes d'armes compliquées.
Moi, j'volais que l'gens riches ! J'étais intelligente, moi. Maint'nant l'jeunes de nos jours, y mettent des impots quand y ont pu d'sous.
Elle tira sur la bride de l'âne qui devenait fou avec tout ce bruit autour de lui.
Avance Fabrice.
Une carotte décida l'animal et elle continua son chemin.
Ouais des impots, même que ça a aucune classe ! Pourrait piller des chateaux ! Mais nan, y prennent d'sous aux pauvres paysans. Aucun risque. Tous des trouillards.
Elle poussa de son pied quelques épées qui trainaient au sol pour se faire un petit passage.
Savent même pu s'battre. Y restent terrés dans leur maison à s'envoyer des p'tits mots pour dire que ça s'déteste.
"M'dame si vous plaît..." La vieille enfonça sa canne dans le torax ouvert de l'homme et marcha tranquillement dessus comme si ça avait été une butte de terre.
Moi, d'mon temps, on prenait les armes et on allait tuer c'lui qui nous avez insulté. On était pas des froussards nous.
Elle avait fini par traverser le champ de bataille... sans une égratignure, et sans en avoir pris conscience. Le calme revint. Ça tombait bien, Fabrice venait de finir la carotte.
Avant-hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "An Alarc'h" dirigée par Coldtracker, .richard., Alinea, l'armée "La légion des Ombres" dirigée par Smurf, Yuna26, l'armée "Phenix de Saintes" dirigée par Bbnem, et Maria_medici.
Quand on lui apprit qu'une guerre faisait ravage sur ce dit chemin, elle les regarda avec étonnement.
Une guerre ? Où ça ? 'Savent même plus faire la guerre correctement l'jeunes d'nos jours !
Moralité : Y'a pas plus sourd et aveugle qu'une Mamé en rogne.
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