--Morphee
Depuis bien des siècles les Dieux païens; tantôt protecteurs tantôt destructeurs, ont gouverné le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. La grande religion Aristotélicienne et ses puissants ont tentés d'abolir ou de nier l'existence de cette flopée de seigneurs des temps anciens. Ils progressent désormais dans l'ombre, attendant patiemment l'heure ou le monde s'éveillera de nouveaux à eux. Nul pouvoir n'est grand si les croyances en ce pouvoir ne le sont...
Telles étaient les réflexions de Morphée, tandis qu'il se préparait en ce nouveau crépuscule presque automnal à recevoir les mortels qui se présenteraient à lui.
Son père Hypnos, dieu du sommeil et sa mère Nyx, déesse de la nuit faisaient partis des Dieux incontournables...De ce auxquels aucun mortel ne peut échapper ni ne veut échapper.
Mais lui, le grand Morphée, apportant les rêves libérateurs et fantasmatiques qui libèrent des tensions et des malheurs de l'existence; qui permettent aussi parfois d'entre-apercevoir des éléments de son avenir; celui-là se sentait de plus en plus ignoré.
Les mortels, en lieu et place de s'abandonner à ses bras doux et hypnotiques se tournaient de plus en plus souvent vers un être ni Dieu ni Humain; sorte d'amas d'énergie négative dont l'aura maléfique emporte les sourires et masque les traits les plus délicats pour les transformer en rictus et expressions horrifiques; un être ou une chose connu sous le nom de Cauchemar...
Morphée, Dieu protecteur et bienfaiteur; bienveillant dans l'âme, avait décidé de réagir et d'offrir une chance aux mortels qui le souhaiteraient de venir s'alanguir entre ses bras pour des songes oniriques réparateurs.
Il avait donc revêtu sa forme de chair et de sang; celle d'un homme à l'apogée de sa vie; grand et fier; puissant et doux. Il avait aménagé ensuite un cabinet particulier au milieu duquel trônait un lit immense: sa forme en était ronde et les draps en étaient de soie. Il avait choisi de chaudes couleurs dans les teintes de pourpre et de safran qui se déclinaient à perte de vue du sol au plafond; des tentures aux oreillers, des coussins aux miroirs... Tout la pièce sentait l'opulence, le luxe et la volupté.
Sur la porte d'entrée de ce cabinet il avait affiché une pancarte sur laquelle on pouvait lire ceci:
Morphée n'avait plus qu'à attendre le chalant, en espérant que les mortels ne seraient pas assez bêtes et endoctrinés par leur religion pour aller leur chemin sans s'arrêter. Il souhaitait vraiment leur apporter un moment de calme et de détente; du plaisir pur.
La nuit était sur le point de tomber, Morphée était prêt. Il se mira une dernière fois dans le miroir. C'est ainsi qu'il apparaitrait: dans sa glorieuse nudité, faisant transpirer par tous les pores de sa peau le rêve et l'onirisme; le repos et l'oubli.
[ RP ouvert à tous où vos persos peuvent se « lâcher » tant que la bienséance est respectée, Morphée répondra et « participera » lorsque la situation le demandera, Pour toutes questions, par MP
merci]
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