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[RP] Dans les bras de Morphée

Yliade
    - Fragile petit bout de femme, belle Yliade, dans mes bras tu n'auras nul besoin de carapace. Détens-toi. Si je devais te voler une chose, une seule, ce serait un sourire de toi, je le devine éclatant comme un diamant, mais tout aussi rare ...
    Un sourire est précieux et si fragile qu'il ne tient qu'à un fil.
    Fragile petit bout de femme, belle Yliade, fonds-toi en moi et tu découvriras l'endroit où tout n'es qu'un; où n'existe ni commencement ni fin; où tes pensées sont la seule réalité qui soit ...
    La clarté l'ayant depuis longtemps abandonnée il n'y a plus que de sombres pensées qui l'habitent désormais.
    Fragile petit bout de femme, belle Yliade, abaisse ta garde, laisse-moi pénétrer dans tes souvenirs. Je leur donnerais les couleurs les plus chatoyantes qui soit ce soir ...
    Alors tout ne sera que vaine illusion ?
    Fragile petit bout de femme, belle Yliade, cette nuit tu les retrouveras ... tu le retrouveras ...
    Non il est mort ! Ils sont tous morts !

    Embarquée tête baissée dans un sommeil troublé, son combat avait toutefois fini par trouver son dessein : ils n'étaient plus loin, elle le sentait. Peut-être même pouvait-elle déjà les toucher si elle avait pris la peine de tendre la main !

    - Non je ne veux pas, ils sont morts tu comprends ? Je ne peux pas .. réussit-elle à articuler plus ou moins clairement entre deux soupirs.

    Portait-il le nourrisson qu'elle avait eu avec un autre ? S'étaient-ils retrouvés ? Lui avait-il pardonné d’omettre cet enfant clandestin ?

    Il ne fallait dormir non, ne pas s'assoupir pour ne pas avoir à converser avec eux.
    Un mort ça ne parle pas, un mort c'est mort.

    Allez vous en leur cria-t-elle. Revenez moi aurait-elle voulu leur chuchoter.

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Aloe_sonia
Sonia un panier dans une main et la main de Balian dans l'autre entra.
Elle commença à hésiter, elle voulait dire qu'il devrait attendre que d'autres personnes arrivent et donnent leur avis.

Mais elle sentit une fatigue la gagner, elle posa le panier, passa une main sur son visage.
Elle avait envie de dormir, chercha à prendre place sur lit, s'y allongea et elle entendit une voix :


Citation:
Approche Sonia et n'ait pas peur... Alanguie-toi entre mes bras et laisse ta pensée s'évader de ton quotidien. Ose les rêves les plus fous, je suis là pour t'y aider; je te protège...


Sonia se demanda qui s'adressait à elle, la nommait et lui demandait de venir dans ses bras.
Elle se redressa sur lit et remarqua que son panier avait disparu, qu'elle portait une houpelande rouge.

Elle leva les yeux pour essayer de comprendre ou elle se trouvait, elle n'avait pas peur. L'endroit lui paraissait familier. C'était une chambre, une jolie comme elle en a toujours rêver.

Avec une couleur dominante le rouge, cette chambre était confortable, elle resserra ses jambes contre elle et continua à la découvrir.
Quand tout d'un coup, ses yeux restèrent braqué sur cet homme.

C'est lui, qui avait du lui parler, c'est sur, il n'y a que lui.

Elle se mordit la lèvre inférieur, et descendit doucement du lit pour s'approcher de lui.

Il lui tournait le dos, il était là devant elle, avec une perruque sur la tête et il était nu.

Elle n'en croyait pas ses yeux, elle voulait savoir son nom.
Mais surtout l'observer, lui parler...

Debout, elle commença à marcher dans sa direction sur la pointe des pieds. Tout en se rapprochant, elle imaginait son visage, peut etre le connaissait elle?

Arriver à sa hauteur, elle leva un bras pour poser sa main sur son épaule, ça l'obligerait à se retourner.

Son coeur commença à s'emballer, et si elle le connaissait, et s'il lui plaisait, qu'est ce qu'elle allait lui dire.

Elle reprit ses esprit et posa sa main et ...

Il se retourna et au moment où elle allait découvrir son visage, elle se vit allonger sur lit, elle venait de comprendre qu'elle s'était endormi et que tout ça n'était qu'un rêve.

Elle se leva, lança un juron et chercha Balian du regard.

- Balian t'es ou? Je pars? Balian?
--Morphee




Le Dieu s'occupait de ses dormeurs quand une nouvelle jeune femme frappa à la porte; une brune cette fois-ci. Elle entra mue par une grande curiosité.
Cherches-tu quelque chose Tullia? Demanda-t-il d'une voix enjoleuse...
Il s'amusait de voir tous ces incrédules faire des yeux ronds en l'apercevant et se prit à rire.
Tullia eut très vite droit à sa nuée de poudre tandis qu'il l'accueillait par ce discours:


Pieuse Tullia, si pour votre Dieu unique, la curiosité est un vilain défaut; tu ne pêcheras point en rêvant. Détens-toi, cette nuit tu seras au Paradis. Et que tu rêves d'une vie de dévôte ou d'une vie de luxure et de vices; nul ne te jugera....Viens avec moi...

Omniscient, pluriel et infini, Morphée était attentif à tous et à tout à la fois.
C'est ainsi que ses bras étaient ouverts à Sonia qui rêvait d'une bien étrange façon. La jolie demoiselle rêvait de rêve...de rêve et d'inconnu. Il lui offrit les deux à la fois en se mettant en scène dans son esprit. Sa nuit fut paisible; il le sentait à la cadence de sa respiration.

Il n'en allait pas de même pour Yliade, elle était agitée et marmonnait dans son sommeil. Elle semblait assaillie par une souffrance sans nom, ce qui n'était pas étonnant si on y réfléchissait. Il n'y a pas de pire épreuve pour un mortel que de perdre son enfant, si ce n'est peut-être celle de perdre l'être que l'on a choisi d'aimer pleinement.
Morphée fronça les sourcils - et un Dieu qui fronce...c'est impressionnant. Quelquechose clochait avec Yliade. Avec deux doses de poudre onirique, ses bercements continus et la mélopée envoutante qui sortait de sa bouche; elle aurait du s'apaiser depuis longtemps et accéder à ce rêve qui lui ferait tant de bien. Elle pourrait expliquer, comprendre, savoir...Etre libérée au petit matin de ses doutes et de ses angoisses, se pardonner; même si la douleur persistait encore...
Le vil n'aurait tout de même pas osé entrer dans cette pièce? Le vil n'aurait tout de même pas osé s'attaquer à l'une de ses protégées? Le vil....ça ne pouvait être que lui...Mais comment? Il devait le faire fuir afin qu'Yliade puisse rêver.
--Cauchemar


Tentant...
Tellement tentant...
Femme fragile.
Esprit troublé.
Femme blessée...
Il la suit, l'épie, entre avec elle.
Morphée? NOOOONNNNNN!!!!
Tu ne l'auras pas!!!!

Il LA veut, pour lui....trop tentant...

Se dissimuler...
Infiltrer son esprit...
Lui ravir tout bonheur tout espoir et toute envie de vivre...
Il se cache, se terre, se dissimule en elle et commence à lui déchiqueter l'âme.
Se délecte de sa souffrance...



Hummmm Yliade...
Sunev
Sun n'en croyait pas ses yeux!
Juste devant elle, à l'entrée de cette pièce se tenait un homme MA-GNI-FI-QUE!
Et magnifiquement nu surtout...
Elle laissa bien malgré elle glisser son regard vers l'endroit clé et se remémora la dernière fois ou elle avait vu un tel...animal...
Elle chassa bien vite ces pensées-là de sa caboche et n'eut pas l'temps de dire ouf qu'elle sentit un chatouillement à ses narines.
Dans un état second, elle s'avança vers le grand lit central puis s'endormit...

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Tullia
Une voix envoutante vint accueillir la jeune femme, sans que cette dernière ne puisse localiser la personne qui lui parlait. Autours d'elle, il y avait l'homme et la femme qu'elle avait aperçus plus tôt ainsi que d'autres gens.
Tous semblaient être dans un état second, comme s'ils rêvaient. D'ailleurs, une femme criaient comme si on venait de lui prendre son enfant.
Devant cette étrange scène, Tullia voulut repartir d'où elle venait, mais une poudre vint abattre sur elle, la plongeant elle aussi dans un état de transe. Alors, elle s'avança, suivant la voix qui l’appelait, tel un pantin qu'on dirigeait...
.
Yliade
[quelque part entre songe et utopie]


Te revoila donc mon vieil ami. Parce que c'est bien ce que nous sommes tous les deux, deux inséparables acolytes, n'est-ce pas ? Depuis si longtemps liés, ma bête noire mon bel incube. Même ici, tu ne m'auras pas laissée, toi, au moins.
Toise moi de ton regard sanguinaire, baise moi de tes lèvres assassines, enveloppe moi de tes étreintes meurtrières. Je t'offre mes derniers souvenirs et mes ultimes sourirs. Mon rêve terrible. Mon doux cauchemar.

Et tu reviens toujours, incessant, telle une vieille rengaine aux partitions cacophoniques. Conte aux egégètes identiques. Mes morts sont sur scène et ils dansent sous ta direction. Tes morts hantent mes nuits.
Tu as sans doute compris que tes deux préfèrés furent aussi les miens. Je n'ai jamais cru au hasard. Et toi ?

Mais dis moi mon ami, quand les laisseras-tu en paix ? Quand les laisseras-tu partir ? Je ne veux plus de toi. Je n'ai plus besoin de toi. Vas t'en. Vas t'en et ne reviens pas.
Je croiserai pour la dernière fois le regard de tes pantins. Ce sera une nuit d'adieu. Es-tu prêt ?

Je te tire ma révérence.



    Elle passa cette - dernière - nuit éprouvante au creux des bras protecteurs. Combien de temps lui furent nécessaire à combattre son mal ? Combien de temps pour gagner ce qu'elle croyait perdu ? Nul n'en parla jamais. Qui sait même si quelqu'un sut ? Mais la chose la plus surprenante sûrement fut ce courage depuis longtemps disparu. Résultait-il d'un incroyable tour de notre hôte fantasque ? D'un énième stratagème ? Quoi que ce fût, et si elle s'était souvenue, ce serait par des remerciement qu'elle aurait répondu.
    Et elle se réveilla.

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Sunev
Un champ rempli de fleurs...
Des coquelicots à la robe incarnat...
Elle courre à perdre haleine, apercevant au loin une silhouette connue.
Les cheveux volent au vent, un peu longs mais pas trop, tombant légèrement sur la nuque. Les épaules sont carrées et semblent fortes et accueillantes. La démarche est assurée. Il avance à grand pas...
Elle le voit entrer dans un bois mais le temps d'y arriver, il a disparu...
Des troncs aux écorces morcelées lui masquent la vue mais elle entend ses pas. Elle courre courre encore, se faisant au passage malmener par quelques branches. Le bois s'opacifie; les troncs se font plus proches; les branches plus acérées.
Elle a le souffle court et n'entend qu'à peine les bruits de pas. Elle s'essoufle et n'entrevoit plus d'issue...

Le visage de Sun, si paisible et souriant au début de son sommeil, se fait de plus en plus inquiet. Elle commence à s'agiter et à gémir...

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