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[RP] A la recherche de l'épée de Bertrand Duguesclin

Elendillefin
Toutes les énigmes avaient été résolues .... il restait à décoder le parchemin et à découvrir l'épée.

Alors que Len errait dans les jardins du château, il aperçut une statue qu'il n'avait pas remarquée auparavant, malgré ses nombreuses allées et venues entre le château et la taverne.

Tiens! Une statue.

S'approchant de celle-ci, il se pencha pour examiner l'inscription déjà un peu effacée qui ornait le socle de la statue. Ce faisant, le bout de son épée heurta une des pierres du pavement.

Tiens quel drôle de son ... on dirait que ça sonne creux ...

Du pied, il tapa sur les autres pierres alentour. Toutes rendaient un son mat sauf celle-là. Il se mit aussitôt à quatre pattes et saisissant son couteau, entreprit de desceller la pierre qui l'intriguait.

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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine
Nicolette.


Bonjour Nicolette,
Je n'y croyais plus mais j'ai enfin trouvé un indice sur l'emplacement de l'épée.
Peux-tu venir m'aider?
Nous ne serons pas trop de deux pour soulever la lourde pierre sous laquelle est cachée l'épée.
Bien à toi.
Len


Un pas suivait la lettre bien entendu annonçant où ils devaient se retrouver.
Si tôt le pigeon, reçu, la très jeune demoiselle laisse ses études théologiques en plan pour chopper sa traduction du parchemin et filer retrouver le rouquin.

Déboulant dans les jardins du château de Laval elle l'aperçoit en profonde contemplation d'une statue des plus banal ..... étrange


Et oh ! monsieur Len! Clame t'elle pour attirer son attention en congédiant la douce Magy qui a bien voulu l'escorter jusqu'ici.
parchemin roulé sous le bras elle rejoins alors Len


Je serrais ravie de travailler avec vous à la découverte du trésor. 50/50 ?
Nous devions commencer par mettre en commun ce que nous avons découvert.


Voulant faire le premier pas de ce travaille d'équipe la demoiselle tend sa traduction à son partenaire.
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Elendillefin
Les ongles remplis de terre, creusant de la pointe de son couteau la chaux qui scellait la pierre suspecte, Len sursauta à l'arrivée de Nicolette.

Hey! Tu m'as fait peur, toi! J'étais si absorbé que je ne t'ai pas entendue arriver.
50/50? Heuu, bien sur, ma grande!

Mais tu tombes à pic!
Poses donc le parchemin au pied de la statue, je vais avoir besoin d'aide pour soulever cette pierre!


Désignant un morceau de bois vert qui semblait assez solide, il reprit.

Quand j'aurai fini de la desceller, je vais la soulever en faisant levier avec mon épée et tu glisseras cette branche dessous. Fais bien attention à tes doigts, ta maman m'en voudrait si tu avais les doigts tous raplatis par la pierre!

Visiblement la jeune fille semblait surexcitée à l'idée d'explorer une possible cachette.


Attention! Tu es prête?
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Nicolette.
Les consignes furent données et Nicolette s’exécuta. Mais il était plus aisé de disserter sur la marche à suivre que d’agir.
Plus excitée a l’idée de trouver un trésor que qu’inquiète pour l’éventuel perte de quelque doigts la jeune demoiselle approcha branche en main.
Dès que Len s’employa à faire levier avec son épée _ la quelle ressortira totalement émoussée de l’aventure_ Nicolette brandit son morceau de bois sous la stèle.
Hélas le poids de la pierre avait été mal évalué et le pauvre malheureux se brisa si tôt l’épée retirée.

Il fallut recommencer l’opération a plusieurs reprises pour glisser plusieurs planche sous la stèle massive qui les faisait dangereusement grincer.
Mais finalement, après un bon litre de sueur versé par le rouquin et toute une série de conseil inutile sorti de la bouche de l’enfant la chose aboutie au résultat escompté.
Ne restait plus qu’à manœuvrer habillement l’installation pour faire glisser la stèle sur la coté. Et toute à son excitation, Nicolette voulu s’en charger elle-même.

C’est ainsi qu’on la retrouva deux mètres plus loin, sautant sur elle-même tout en se tenant un doigt douloureux. Sorte de quadrille extravagante



Aïe ! Aïe ! Ouille ! J’ai une écharde. Enlevez la moi ! Viiiite ! Ça piiique !
Elendillefin
Len suait et soufflait, retenant les jurons plus que verts qui ne demandaient qu'à franchir ses lèvres, afin de ne pas déniaiser les jeunes oreilles qui étaient à sa portée.

Nom d'un ... petit bonhomme en bois!
lâcha-t-il lorsque la branche posée par Nicolette craqua bruyamment, laissant la lourde pierre retomber dans son logement.

Enfin, après plusieurs essais infructueux, la pierre roula sur le côté, dégageant un étroit passage. Len allait s'asseoir dessus, histoire de se reposer un peu lorsqu'un glapissement d'animal égorgé retentit.

Citation:
Aïe ! Aïe ! Ouille !


Cherchant du regard le doigt arraché qu'il n'allait pas manquer de trouver coincé sous la pierre et le flot de sang qui allait s'en suivre, Len blêmit, s'accusant déjà d'avoir eu tort d'engager la jeune fille pour l'aider et redoutant déjà l'ire de sa mairesse de mère qui n'allait surement pas utiliser son épée pour se curer les ongles si jamais elle apprenait que Len était responsable du handicap de sa fille.

Citation:
J’ai une écharde. Enlevez la moi ! Viiiite ! Ça piiique !


Une écharde?

Len soupira, soulagé.


Rhooo, Nicolette, tu m'as fait peur! J'ai cru que tu t'étais arraché un doigt. Pas besoin de pousser ces cris d'orfraie! Montre-moi ça!


Saisissant la petite main, il examina le doigt et retira délicatement entre ses ongles la minuscule écharde qui avait traversé la peau si tendre.

Voilà! Ca va?

Je crains que tu doives encore faire un effort, moussaillon. Le passage est trop petit pour mes épaules ... Seul un enfant pourrait passer par là ...


Il la regarda, l'air interrogateur.
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Nicolette.
Comment ça elle lui a fait peur ? Comment ça il est soulagé ? La gamine s’indigne. Elle ne voit pas ce qui aurait pu être pire que ce morceau de bois venu se planter au bout de son doigt, pile au-dessous de l’ongle, et en plein dans un nerf en plus surement.
- Mais ça fait extrêmement mal.
Alors si, elle pousse des cris d’orfraie. Et elle n’a pas fini, la crise continue pendant que Len se saisit gentiment de sa main pour lui ôter la vile écharde. Des ‘’aie aie aie’’ interminables rythme chacun des gestes du rouquin entrecoupés de gémissements et de crises de nerfs !
- Ventre dieu ! Aïe ! Faites un peu … ouille … attention ! Vous me pincez trop fort Corne de bouc.
L’animal médicastre improvisé eut finalement raison de la coquine et de la gamine ; qui continua à brailler quelque instant, les yeux plissé dans une monstrueuse expression de douleur, avant de se rendre compte qu’on ne la touchait plus.
- … Merci ….

- Je crains que tu doives encore faire un effort, moussaillon.

Et d’une gosse le regardant avec ses yeux de chien battu. Vraiment obligé ?
- Le passage est trop petit pour mes épaules ... Seul un enfant pourrait passer par là ...
- Oh !
D’un gamine y jetant un coup d’œil. C’était étroit sombre et froid. Bref terrifiant. Son excitation baisse aussi tot d’un cran.
Il lui fallait voir avant d’y mettre les pieds. Se risquant au passer une main, elle tâtonna tout ce qui se trouvait a sa portée.

- Oh ça n’a pas l’air très profond.
Très vite l’autre bras suivit de la petite tête blonde, pour ne laisser dépasser du trou que le noble fessier enfantin.

- Je crois que je touche quelque chose monsieur Len. Il faut m’aider
Elendillefin
Citation:
- Je crois que je touche quelque chose monsieur Len. Il faut m’aider


La voix enfantine résonnait soudain, comme venue d'outre tombe. Il faut dire qu'on ne voyait plus de la Nicolette que ses deux jambes qui battaient l'air avec vigueur.

Se couchant à plat sur le sol, Len glissa son bras dans l'espace restant.


Haa, oui, oui, je sens quelque chose de froid et de dur.

On dirait un ... un coffre ...


Poussant son bras encore un peu plus loin, il palpait ce qui était à sa portée.

Je .... je sens une poignée. Il doit y en avoir une autre de ton côté, Nicolette!

Tu l'empoignes et à 3 on le soulève et on le sort de là!

Attention! Prête? Un ..... Deux ......... Troissssssssssssssssssssssss!

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Nicolette.
- Oh Hisse la saucisse !

Ils n’étaient pas trop de deux pour soulever ce @&!€ de coffre.

Se saisissant de la poignée indiqué par Len, Nicolette tirait de toutes ses forces. Lesquelles soyons clairs sont très limités, ce n’est pas en laissant reposer son noble fessier devant sa broderie en laissant travailler les autres que la demoiselle se muscle. Long le chemin qui lui reste à accomplir avant de pouvoir touché son rêve de dame blanche a l’écu vert du doigt. Tout cela pour dire que malgré toute sa bonne volonté le mérite d’avoir tiré le coffre de là ne pouvait revenir qu’au juge.

Et après plusieurs coute de sueurs versées le coffre fut reposer tout à côté de la dalle. Nicolette sautillait ravie applaudissant leur exploit.


- Ca y est Len, on a gagné ! On a gagnéeuh !

Restait le problème de la serrure et ni une ni deux la gamine s’empare d’une grosse pierre pour frapper de toute ses force de cadenas rouillé.
Elendillefin
Hey! Hey! Hey! Attends donc, moussaillon!

Ne sais-tu pas que patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage?

Attrapant la menotte qui ne pouvait que se blesser avec une telle stratégie, Len s''adressa à Nicolette.

Ne te souviens-tu pas qu'Esquimote nous a remis en son temps une énigme qui devrait venir à bout des cadenas de ce coffre?

Fouillant ses poches, Len en extirpa un parchemin quelque peu fripé. Plissant les yeux il lit en marmonnant.

Alors, alors .... voyons voir ça ....

Citation:
Pour ouvrir le premier cadenas, Bertrand Du Guesclin possède le privilège de reposer dans combien de sépultures?
Le chiffre trouvé est la combinaison du cadenas.

Pour le deuxième verrou, trouve en quelle année Du guesclin a reçu l’épée de connétable.


Se grattant la tête, Len regarda Nicolette d'un air consterné.

Tu as une idée, toi?
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Nicolette.
D'un oeil pour le moins perplexe la demoiselle lu ce que lui présentait Len.
Son visage des plus expressif transparaissait de toute l’étendu de son intelligence. un oeil ouvert, l'autre frétillant. Les lèvres entrouverte et un
"euh..." des plus expressif s’échappant de sa gorge.

Combien de sépultures? Bonne question.


Il a été découpé en combien de morceaux Bertrand Du Guesclin?
Elendillefin
Hé bien, il me semble que j'ai déjà entendu parler de cette histoire ...

Len prit son air le plus inspiré et se mit à raconter:

Du Guesclin avait souhaité que son corps reposât en Bretagne après sa mort. Pour exaucer son vœu et comme la route était longue et qu'il faisait chaud, on décida de l'embaumer. En l'absence des embaumeurs royaux, on éviscéra et décervela le corps qui fut baigné dans une mixture de vin et d'épices. Les viscères furent inhumées en l'église du couvent des Dominicains du Puy-en-Velay. Mais l'effet escompté ne fut pas obtenu, et quelques jours plus tard, un nuage de mouches obscurcit le cortège, suivant de près la charrette sur laquelle le corps était déposé. A Montferrand, il fallut le faire bouillir dans un grand chaudron pour détacher les chairs du squelette. Les chairs furent inhumées au couvent des Cordeliers de Montferrand. Le squelette et le cœur poursuivirent leur route vers la Bretagne jusqu’à ce que le roi Charles V prît la décision de faire enterrer les ossements de son défunt connétable dans la basilique royale de Saint-Denis, aux côtés des rois de France. Son cœur seul parvint en Bretagne où il fut déposé sous une dalle au couvent des Jacobins à Dinan. Les gisants de Saint-Denis et celui du Puy permettent d'observer un personnage et un visage apparemment sculptés à la ressemblance du sujet, par ailleurs connu par des descriptions physiques et plusieurs miniatures contemporaines, insistant toutes sur la laideur et la pugnacité que révélait son visage.

Donc, si je compte bien, ça doit en faire 4, non?

Il nous reste à trouver en quelle année il a reçu l'épée de connétable ...
Aurais-tu une idée, par hasard?

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Nicolette.
Non sans être restée un moment la bouche ouverte, ébétée face à la question, la demoiselle réagit enfin en brandissant un tas de parchemain.

"Il me semble avoir lu cela quelque part."

Les parcourant l'un apres l'autre elle fouilla d'abors des yeux celui qui était codé. Rien. Elle le ballanca alors derriere elle dans un soupire contrarier avant de s'attaquer au segond qui leur avait été remit au debut de la chasse.

PARCHEMAIN

"Là, voyez, c'est écrit. 1370 !"
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Elendillefin


Bravo! Essayons alors!

Les mains tremblantes d'anxiété, Len et Nicolette s'attaquèrent chacun à un verrou pour tester la combinaison trouvée.

Deux CLICS sonores résonnèrent coup sur coup quand les verrous cédèrent.

Un peu anxieux, Len souleva le lourd couvercle du coffre pendant que Nicolette se glissait pratiquement dedans, tête la première.

Un hurlement résonna soudain. Len sursauta lâchant presque le couvercle sur Nicolette.

Ho, mon dieu elle s'est blessée ! Le coffre est piégé!

Soulagé, il vit la jeune fille resurgir en brandissant ....





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