Iban
Dans la pénombre de la chambre solitaire, deux lèvres gercées vinrent se poser tout contre loreille parfumée de la morte en sursis. La lune, haute et froide, qui balayait la pièce de sa lumière sinistrement blafarde, semblait observer cyniquement de son il sans paupière le crime qui se préparait.
« Hé bien, pauvre pastourelle » susurrèrent les lèvres en un souffle rauque et chaud, « il est fort imprudent de jouer avec le feu, nest ce pas spécifié dans les Ecritures ? »
Un silence angoissant suivit, tandis que deux bras moites et velus, vinrent enserrer comme deux vivantes racines le corps de leur victime. Lune oppressait la gorge dune poigne à la douceur du fer, tandis que lautre osait saventurer subrepticement sur le sein apeuré de la jouvencelle. La régularité menaçante de la respiration du prédateur semblait donner le rythme à ce cur juvénile qui battait une frénétique chamade.
« Il est désolant de constater à quel point lon peut disparaître pour une broutille. »
Un nouveau silence vint épaissir la ténèbre.
« Lun trébuche sur une mauvaise pierre et sy fend le crâne, lautre sétouffe dun morceau quil avalait trop goulument Dautres encore sont poussées par une incorrigible curiosité à commettre les plus stupides folies. »
Quatre canines de prédateur vinrent alors simprimer avec lenteur sur le lobe auriculaire moelleux de la chaste damoiselle.
« Quel dommage si jeune si fraîche Jai le cur serré davance à lidée de tous ces visages défaits et grimaçants que lon verra pleurer amèrement demain à lannonce de votre suicide. »
L'étreinte criminelle se resserra encore un peu.
« Que voulez vous...vous nignoriez pourtant pas que jai les curieux en horreur. »
Ses lèvres, alléchées par l'appel du sang, se trouvaient à présent à hauteur de sa jolie gorge.
« Nayez crainte, mon amour...N'ayez crainte..."grogna-t-il enfin
"Je vous promets dêtre rapide. »
Alors, de lopaque pénombre, se fit entendre le cliquetis sordide dune navaja que lon ouvre.
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« Hé bien, pauvre pastourelle » susurrèrent les lèvres en un souffle rauque et chaud, « il est fort imprudent de jouer avec le feu, nest ce pas spécifié dans les Ecritures ? »
Un silence angoissant suivit, tandis que deux bras moites et velus, vinrent enserrer comme deux vivantes racines le corps de leur victime. Lune oppressait la gorge dune poigne à la douceur du fer, tandis que lautre osait saventurer subrepticement sur le sein apeuré de la jouvencelle. La régularité menaçante de la respiration du prédateur semblait donner le rythme à ce cur juvénile qui battait une frénétique chamade.
« Il est désolant de constater à quel point lon peut disparaître pour une broutille. »
Un nouveau silence vint épaissir la ténèbre.
« Lun trébuche sur une mauvaise pierre et sy fend le crâne, lautre sétouffe dun morceau quil avalait trop goulument Dautres encore sont poussées par une incorrigible curiosité à commettre les plus stupides folies. »
Quatre canines de prédateur vinrent alors simprimer avec lenteur sur le lobe auriculaire moelleux de la chaste damoiselle.
« Quel dommage si jeune si fraîche Jai le cur serré davance à lidée de tous ces visages défaits et grimaçants que lon verra pleurer amèrement demain à lannonce de votre suicide. »
L'étreinte criminelle se resserra encore un peu.
« Que voulez vous...vous nignoriez pourtant pas que jai les curieux en horreur. »
Ses lèvres, alléchées par l'appel du sang, se trouvaient à présent à hauteur de sa jolie gorge.
« Nayez crainte, mon amour...N'ayez crainte..."grogna-t-il enfin
"Je vous promets dêtre rapide. »
Alors, de lopaque pénombre, se fit entendre le cliquetis sordide dune navaja que lon ouvre.
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