Deedee
Lété sachevait, seffaçant doucement laissant sa place au premier frimas de lautomne. Les nuits devenait plus fraiche désormais, surtout lorsquon les passait dehors, sur les remparts. Mais les ordres étaient ce quils étaient, et appelé, répondant au devoir incombant à son rang, Adeline avait pris la tête de la lance pour rejoindre larmée et ce village non loin de son domaine. Hasard ou non, elle se réjouissait de se retrouver là non loin de ses enfants quelle avait du laisser au soin de leur nourrice et gouvernante. La séparation navait pas été difficile, toujours habitué a vadrouiller et se séparer de ses enfants, mais là, tout semblait différent. La petite dernière navait pas trois mois, et les dernières nouvelles reçut de sa nourrice linquiétait au plus haut point
LA petite avait semble-t-il pris froid et fiévreuse refusait de salimenter. Rien de bien exceptionnel chez les enfants, mais cette enfant là
ce nourrisson
Née bien trop tôt, bien trop vite, Adeline se faisait un sang dencre et rien naurait pu la retenir sur le front qui, fallait bien lavouer, était dun ennui mortel.
Profitant donc dun peu de calme, Adeline avait été trouvé le capitaine de larmée, lui demandant une permission exceptionnel afin de regagner pour la journée sa demeure et sassurer que tout allait bien. La permission rapidement accordé, Adeline pris deux chevaux à lécurie du campement pour se rendre plus rapidement chez elle, et accompagné dAna.lise, la jeune femme prit la route au plus vite faisant galoper les chevaux sans ménagement, avec un sentiment étrange, terrible que la mort rôdait de nouveau près delle.
Elles eurent peu de chemin à parcourir, peu de rencontre également, les gens pour la plupart se terrait dans leur demeurent ou dans les villes pourvut de rempart. La Normandie semblait sêtre arrêtée de vivre, attendant son heure. Ici et là quelque personne la saluèrent, signe que le domaine nétait pas loin et tres vite, les grilles se dessinèrent pour finalement souvrir des que la sentinelle leut reconnu. Adeline ne pipa pas un mot, le regard grave, soucieux, ses fantômes refaisait surface, venant hanter son esprit et sa conscience et la jeune femme faisait un effort terrible pour se contenir devant son amie, mais sitôt arriver devant les portes, elle sauta de son cheval, laissant le soin à Ana dappeler le palefrenier pour se précipiter à lintérieur en direction de la chambre de sa petite dernière.
Lenfant se trouvait là, emmailloté dans les bras de sa nourrice, gémissant doucement, si pale, si petite, si fragile. La peur au ventre, Adeline posa ses affaires sans plus se préoccuper du reste et sapprocha de sa fille, posant doucement une main sur le front brulant de lenfant.
La fièvre .m audite fièvre. Sa première fille en avait été victime tout lhiver, plongeant la jeune mère dans langoisse, et aujourdhui tout recommençait encore et encore lhistoire se répétait, mais cette fois
Elle le savait Adeline, elle connaissait, elle était médecin et des cas comme celui là, elle en avait hélas vu plus dune fois, connaissant aussi la possible issus. La petite Elya était encore bien trop petite et trop chétive pour résister a cela. Mais pourtant pourtant elle voulait y croire la Baronne, y croire encore un peu.
Avec une infinie douceur, cette infime douceur que seules les mères savent et connaissent, Adeline prit le petit paquet de lange dans les bras avant de sassoir sur le fauteuil confortable de la chambre de lenfançon, et se mit à la bercer tendrement, doucement, chantonnant des douceurs afin de la calmer mais aussi ses propres battements de cur.
-Marguerite ? Depuis combien de temps est-elle comme cela ?
-Deux jours ma dame, deux jour maintenant.
-Faites moi préparer un bain, pas trop chaud pour elle, et prévenir aussi la duchesse dArques et la duchesse de Sedan.
Un signe de tête vers la pauvre nourrice, et Adeline attendit quelle sorte pour laissait éclater toute son inquiétude en caressant du bout des doigts, le visage brulant de son petit trésors.
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Profitant donc dun peu de calme, Adeline avait été trouvé le capitaine de larmée, lui demandant une permission exceptionnel afin de regagner pour la journée sa demeure et sassurer que tout allait bien. La permission rapidement accordé, Adeline pris deux chevaux à lécurie du campement pour se rendre plus rapidement chez elle, et accompagné dAna.lise, la jeune femme prit la route au plus vite faisant galoper les chevaux sans ménagement, avec un sentiment étrange, terrible que la mort rôdait de nouveau près delle.
Elles eurent peu de chemin à parcourir, peu de rencontre également, les gens pour la plupart se terrait dans leur demeurent ou dans les villes pourvut de rempart. La Normandie semblait sêtre arrêtée de vivre, attendant son heure. Ici et là quelque personne la saluèrent, signe que le domaine nétait pas loin et tres vite, les grilles se dessinèrent pour finalement souvrir des que la sentinelle leut reconnu. Adeline ne pipa pas un mot, le regard grave, soucieux, ses fantômes refaisait surface, venant hanter son esprit et sa conscience et la jeune femme faisait un effort terrible pour se contenir devant son amie, mais sitôt arriver devant les portes, elle sauta de son cheval, laissant le soin à Ana dappeler le palefrenier pour se précipiter à lintérieur en direction de la chambre de sa petite dernière.
Lenfant se trouvait là, emmailloté dans les bras de sa nourrice, gémissant doucement, si pale, si petite, si fragile. La peur au ventre, Adeline posa ses affaires sans plus se préoccuper du reste et sapprocha de sa fille, posant doucement une main sur le front brulant de lenfant.
La fièvre .m audite fièvre. Sa première fille en avait été victime tout lhiver, plongeant la jeune mère dans langoisse, et aujourdhui tout recommençait encore et encore lhistoire se répétait, mais cette fois
Elle le savait Adeline, elle connaissait, elle était médecin et des cas comme celui là, elle en avait hélas vu plus dune fois, connaissant aussi la possible issus. La petite Elya était encore bien trop petite et trop chétive pour résister a cela. Mais pourtant pourtant elle voulait y croire la Baronne, y croire encore un peu.
Avec une infinie douceur, cette infime douceur que seules les mères savent et connaissent, Adeline prit le petit paquet de lange dans les bras avant de sassoir sur le fauteuil confortable de la chambre de lenfançon, et se mit à la bercer tendrement, doucement, chantonnant des douceurs afin de la calmer mais aussi ses propres battements de cur.
-Marguerite ? Depuis combien de temps est-elle comme cela ?
-Deux jours ma dame, deux jour maintenant.
-Faites moi préparer un bain, pas trop chaud pour elle, et prévenir aussi la duchesse dArques et la duchesse de Sedan.
Un signe de tête vers la pauvre nourrice, et Adeline attendit quelle sorte pour laissait éclater toute son inquiétude en caressant du bout des doigts, le visage brulant de son petit trésors.
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