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[RP] Salle des audiences du Conseil Comtal

Riwenn


Ne laschant pas son sourire envers Cerise, il reprit suite à l'intervention de la jeune femme.

La décision ne fut mesme pas débattue au sein du Conseil Comtal, mais vous savez, tergiverser sans avoir vraiment de résultats n'est pas ma façon de faire. Certaines choses ont besoin d'un vote. D'une réflexion. Parfois d'un refus. Là, au point où nous en sommes, je suis prest à tout utiliser pour tenter de remonter les finances, ou tout au moins ce qui me parait juste et bon. Je suis un homme qui aime prendre le taureau par les cornes. Certains aiment prendre le temps de la réflexion, et je ne dis pas que cela est une mauvaise chose. Cependant, au point où l'on en est, la meilleure chose est d'agir selon moi.

Un clin d’œil à la jeune noble.

L'idée d'ouvrir une salle proche de la salle d'audience gardée pour éviter tout trouble est une idée charmante sur laquelle je vais me pencher. Vous serez mise au courant rapidement de la conclusion donnée à cette réflexion.

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Héraldique européenne
Cerrydwenn
Doucement elle incline son minois sur le côté en l'écoutant .

Oui agir est bien je vous le concède mais agir en étant aviser de la direction à prendre est
un plus non négligeable mais vous semblez avoir toutes les cartes en mains.

Je vous remercie de porter intérêt à mon idée et j'en attendrais réponse avec plaisir .
Sur ce je ne vais abuser plus longtemps de vostre temps qui est précieux , de plus
vous savez ou me joindre depuis toutes ces années ...

Douce journée à vous vostre Grandeur.


Exécution d'une révérence de circonstance avant de se retirer .
Fragrance de fleur d'oranger semer dans son sillage jusqu'à ce qu'elle monte dans sa
voiture afin de rejoindre son époux , son fils et leurs domaines.
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Philipaurus
Phil leva le nez et salua Ceriwden, Cassandre et le comte Riwenn,

Bonjour Comte, je ne suis plus CAC, voilà une décision raisonable qui va pemettre au conseil d etravailler paisiblement.
puis il s'adressa a dame Cassandre.

Les mandats de sauvegardes... Oui il est de bon ton de taire à qui l'on fait les mandats de sauvegarde. C'est un peu différent toutefois pour la sauvegarde du fer et de la pierre en stock.
En générale pour ceux là on en fait deux, l'un taillé sur un stock d'urgence et donné au CAM, vu que c'est lui qui entretient les mines, il saura ainsi réagir rapidement si fer ou pierre venait à manquer. Le reste , quand il y a un reste, est donné à une personne de confiance.

Vu que c'est le bailli qui entretien les mines j'ai fait le mandat de sauvegarde d'urgence au bailli.

Quand un mandat ce passe bien sur le plan économique, ce n'est pas une question de chance. Ou plus exactement on peut dire que la chance n'est que le résultat de l'attention que l'on porte au détail.

Revenons sur la collecte des impôts relevés par les mairies en écus ou en nourriture. Celle-ci est trés recente dans notre histoire. Elle date de la dernière reforme interdisant l'achat quand on est en négatif, j'etais CAC à l'époque et encore une fois nous avions malgré tout remonté le défficit.

La norme, c'est bien sûr de relever les impôts en ecus. Ceci n'empeche pas d'en voir les modalités avec les maires, vu que l'on acheterai ni viandes ni blé pour un temps mais ce ne doit pas oublié.

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Adenet
Passant par là pour solder quelques affaires, suivant l'acte de la jeune et jolie Comtesse d'Armagnac & de Comminges qu'elle fut, jadis .. ; Adenet prit le parti de venir publier son bilan, censuré par la Comtesse sortante pour des raisons obscures, non infondées, illégales, abusives, enfin bref .. Son bilan, c'était le second, enfin même le premier car il avait rédigé le premier, mais zut quoi ! Un marteau et deux clous, histoire de faire ostensiblement du bruit avant de rejoindre son bureau de Procureur, une bonne blague ..

Citation:
Nous nous sommes quittés il y a de cela un mois dans l'espoir de se retrouver en salle d'audiences ou via le rapport de quinzaine. Je sais votre tristesse et votre désarroi mais ni l'un ni l'autre de vos souhaits ne fut exaucé. En effet, privé de ma charge de Porte Parole, j'ai déserté la salle d'audience puisque sans charge je n'avais de questions auxquelles répondre. La seconde alternative, le dernier rapport de quinzaine ne fut pas demandé aux conseillers puisqu'il n'y avait plus de Porte Parole ce qui conclut nos chances de retrouvailles.
Arbres et lacs en furent tourmentés, alors que la cime des premiers ployés, les vagues déchainaient les seconds, le vent était monté, la tempête grondée.
Un désastre sans doute pas, non, il n'y eut qu'absence de réponses ou de réactions en salle d'audience, puisque je ne considère pas les insultes et autres brimades comme des réponses et d'autre part. L'information fut quand à elle totalement coupée puisque les messagers comtaux ont été abandonnés sans que leur soient demandés de transmettre les annonces au niveau local, une lacune qui ne fut réparée malgré leurs demandes.

Bien avant d'être démis, j'avais proposé mon aide au poste de Juge, un poste laissé en jachère honteusement depuis trop longtemps et alors que je relançais le débat, on trouva à la hâte un conseiller absent de tout débat pour occuper la fonction. Un office qu'il tiendra si bien qu'il recevra les brimades d'un journal local commingeois. Cette charge aujourd'hui encore est délaissée, la justice errante balbutie, et c'est le peuple entier qui frémit en voyant les infractions à la pelle qui ne sont pas relevées et jugées.

La vie du conseil fut quand à elle rythmée ! Oui .. rythmée par l'absence de directives, l'infamie, la diffamation, les insultes, les ragots, la mauvaise gestion, l'absence de réponses, la gestion trouble, l'absence de concertation. Et pendant ce temps, nos Comtés touchent toujours le fond...

    Haut les cœurs, gardons espoir en un futur meilleur !

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Paquerette
Souriante à l'approche et au toucher de son époux.

Souriante aussi en écoutant les propos de Cerise... enfin du calme dans les discussions et des propositions qui peuvent faire avancer.

Souriante à Cassie.
Je n'ai malheureusement pas la réponse à ta question et moi aussi, je suis fort déçue de ce non choix.

Plus grimaçante à l'annonce du Duc... mais c'est son choix ! Leur mettre dans les pattes des tas de gens. Certains comme Aegis sont certainement de bon conseil. D'autres vont ne faire que polluer le débat. Et puis Firielle.... c'est Firielle ! Après les errements en A&C et surtout le coup qu'elle avait fait au couple de Lude, on pouvait toujours l'écouter mais pas lui faire confiance.
Cassandres


Il est vrai qu'elle y avait passé du temps sur ce dossier . Elle se souvient du mal qui avait été fait et qui perdure toujours
Elle avit même fait l'objet d'un contrat à l'époque
Clin d'oeil à Paq avant de lui parler à l'oreille


Je viens de voir que Phil n'avait aucun poste...Je suis sur le chemin de la guerre et je vais prendre la route d'ici peu .Je trouve dommage que le comté se prive d'un captitaine d'une telle valeur que Phil
Je suis allée à la caserne selon le souhait de ton époux mais je pense que je ne vais pas y rester car c'est vraiment le bazzard complet une chatte y retrouverait pas ses petits et je n'ai aucune confiance pour mettre d'éventuels rapports


Qu'Aristote veille sur toi Paq et ton époux ainsi que sur le comté et le Royaume de France

Je te donnerai de mes nouvelles ainsi qu'à Phil

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Philipaurus
Le Lude passa au bureau publique comtal.

Dame Cerrydwenn votre idée d'ouvrir un debat public en Gargotte sur l'économie à été reprise au conseil par notre Comte.

Comme vous j'espere qu'elle vera le jour comme l'idée de Aegis de récolter le simpot en écus.

Pour le reste la mine d efer est désormais au niveau 8 ce qui est déjà une avancée fort importante.
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Toucoule
Touc entra dans ce sein des seins pour contacter le comte et ses conseillers.
Avisant un garde somnolant le dos à la porte :


Hum, pardon mon brave...
Pouvez-vous remettre cette missive à messire le comte, en la remettant à qui de droit ?

Il n'y a rien de secret là dedans.
Vous avez juste à vous assurer que le comte et ses conseillers en aient connaissance.
Toucoule a écrit:
Votre grandeur,

J'ai lu une publication du conseil datée du neuvième jour de ce mois : Vous cherchez un chancellier pour notre comté.

Je dois vous dire que je suis lassé des beaux discours non suivis d'effet.
Mais notre chancellerie est un des éléments visible de l'extérieur.
Il se doit donc d'être actif et réactif, tant auprés de nos voisin, que pour une bonne information de nos propres services.
Il se doit d'être actif et réactif non seulement au moment de la nomination, mais sur la durée.

En tant que lieutenant de police, j'ai eu à me plonger dans les archives pour retrouver tel ou tel traité, ou accord.
J'ai eu parfois le plaisir de contacter les chancelliers d'autres comtés concernés, pour faire le point sur les actions possibles.
Parfois le traité existait, et nous pouvions le faire appliquer.
Parfois il existait, mais nos institutions ou les institutions en face ne souhaitaient pas donner suite.
Parfois il n'existait pas, mais la chancellerie relançait par ses ambassadeurs les actions nécessaires à l'établissement de ces négociations et accords.

C'est dans un cadre dynamique que je pose ma candidature à ce poste.
Je souhaite bien sûr la collaboration des derniers chancelliers pour me faire visiter les lieux, présenter les accords appliquables, les projets en cours, rappeler les points délicats, trier les accords obsolètes...
Je souhaite dans la foulée prendre contact avec nos ambassadeurs pour réactiver à travers leur action nos bonnes relations avec les comtés et duchés voisins.
Je souhaite prendre contact bien sûr aussi avec l'équipe comtale pour prendre note des projets que vous pensez lancer.

Je souhaite pour tous un accès aussi large que possible au domaine de Bonas, ou à tout autre lieu où notre comté souhaiterait installer notre chancellerie.
La bonne information de nos services comtaux et municipaux, et même celle du peuple me semble très importante.

J'espère que ce cadre succint des premières actions que j'entreprendrais, vous permettra de prendre ma candidature en compte.
Je me tiens à votre disposition pour tout point complémentaire à préciser.

Pour la grandeur de notre comté,
Je vous présente mes salutations les plus sincères,

Toucoule


Il lui confia le pli et lui ajouta :
Si en retour vous pouviez m'indiquer si je dois attendre ici, si notre comte le désire, ou si je peux rentrer chez moi en attendant une décision, ça m'arrangerait bien.
J'ai en effet du pain à pétrir et à cuire, pour la bonne économie de notre village.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Cagou59
Cagou, alerté par le garde qui venait de l'avertir qu'une personne désirait remettre un pli à Sa Grandeur, s'approcha du sieur Toucoule.

" Messire Toucoule, on m'avertit que vous avez un pli à remettre à Sa Grandeur ?

En ma qualité de porte parole, s'il s'agit d'un pli ou d'une information à lui transmettre, je ne pense pas nécessaire d'aller le faire mander et je me chargerai personnellement de le lui remettre en main propre.

Si vous me permettez ?"


Il tendit la main vers le sieur Toucoule.
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Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.
Toucoule
Touc regarda Cagou droit dans les yeux.

Comme vous le souhaitez.
Je réponds à une demande comtale, donc je m'adresse notre comte et à notre conseil.

Pour moi, vous le savez, l'efficacité compte.
Le surperficiel et le monde du paraitre qui nous laissent régulièrement dans des situations risibles aux yeux des extérieurs, je le laisse à qui souhaite s'en contenter.

Je vous souhaite la bonne journée messire le porte-parole, en attendant votre décision rapide.


Et Touc s'en fut à continuer à apporter solution au surplus de blé dans son village, à son échelle, par une action mesurable par tous, action commune à tous ceux qui veulent y participer au lieu de théoriser.
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Drôle de merle, donc moqueur
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Porte sa croix, mais sans bannière
Cagou59
Cagou s'empara du document et fit un signe de la tête avant de regarder le boulanger quitter les lieux.

Il ne pu empêcher un sourire en prenant connaissance de son contenu.

Puis il quitta la salle à son tour pour informer le comte de cette missive non scellée qu'il avait eu le loisir de lire.

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Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.
Saintjust
Une lettre était adressée au conseil.

Citation:
Au conseil de notre province et son Comte,

Ce jour, je me pose une question.

A l'heure d'un dur changement dans la gestion des provinces de Royaume, il est temps de remettre en cause les principes qui ont régi la politique économique de cette terre et des autres. Une politique, qui pour rappel, n'a fait que plonger dans la misère et nos comtés et nos habitants.
Durant des mois, nous avons financé les essais d'apprentis sorciers dont les compétences restent à déterminer pour certains connaissant le constat de leur réussite.
La facilité fût un couperet selon moi dans bien des provinces. "Nous sommes en difficulté? Faisons payer le peuple".
Ceci n'est que l'expression de mon ressenti personnel.

Dans les mois prochains, je vois déjà venir les prélèvements comtaux en hausse sur l'appui d'un outil diabolique bon pour se laver les mains et l'idée que l'impôt est toujours un mal nécessaire.

Maintenant, intéressons-nous aux obligations de nos mairies. Dès l'avènement de ces nouvelles mesures administratives qui suggèrent de considérer la corruption, nos bourgmestres sont confrontés chaque jour à une perte de 50 écus. Cette perte étant difficilement compensée par les revenus de la ville issus de la noblesse. Celle-ci s'ajoute aux dépenses défensives de ces bourgades.

Pour idée, la corruption et la défense représentent entre 65 et x ... Un minimum établi sur l'embauche d'un milicien à 15 écus et la corruption à 50 écus de moyenne. Donc 65 écus minimum par jour, ce qui fait 910 écus sur deux semaines et 1820 écus sur un mois pour toutes les villes, peu importe leur importance.

Une perte sèche de 1820 écus au minimum si par malheur il n'y avait eu aucun noble en ville sur cette période.

Ceci peut paraître étonnant mais nos maires arrivent à absorber voire à dégager une balance positive avec très peu de réelles ressources mal gré cette gêne conséquente et un impôt qu'ils ne perçoivent que pour partie... infime partie. S'ils font payer l'impôt aux hommes libres de leur pays (Hrp: Entendre zone autour du village et village).

Cet impôt représente pour l'individu de moitié à totalité d'un salaire d'artisan pour une journée toutes les deux semaines de travail.

Cet impôt réclame tous les deux exercices l'embauche d'un fonctionnaire auprès de la mairie. Une perte de 20 à 30 écus qui mange une partie de la partie restante de cet impôt pour la ville voire la totalité de cette partie dégagée pour un petit village.

Vient l'heure de la question:

Quelle est la contrepartie de cette lourde obligation que l'on impose à nos villes qui coûte en travail pour les bourgmestres, en difficultés pour les petits paysans sachant qu'il n'y a plus de rachats comtaux et en efforts pour les marchands ambulants comtaux et municipaux qui sacrifient salaires tout en honorant cette dette?

En attendant votre réponse,
Antoine Saintjust.
Cagou59
De retour dans la salle d'audience, Cagou fut informé qu'une nouvelle missive, adréssée au conseil et au comte, avait été déposée.

Il en prit connaissance avant d'aller l'afficher au conseil.

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Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.
Kachina
Elle rêvait de voyage, la brune. Elle rêvait de chevaucher dans le vent sur les chemins de sa contrée, accompagnée d'amis fidèles et un peu fous. Revoir d'autres amis, échanger, partager, voir comment se portaient les autres villages.
Les élections pour le choix d'un nouveau maire à Saint Bertrand , n'avaient pas tranché. Il y aurait un deuxième tour.

Aussi en attendant, celle qui pour deux jours encore continuait d'être bourgmestre, se rendit-elle en salle de conseil d'audience.
Elle avait juré un jour qu'elle n'y ficherait plus les pieds. Mais, là, lui prenait subitement, comme ça, l'envie de dire ce qu'elle avait sur le coeur.

Préparez vous, la belle avait la réputation d'être bavarde.

Elle poussa la porte d'un pas décidé, glissa au page la traditionnelle fiôle d'hypocras qu'il affectionnait.
Pauvre page, semblait bien pâlot, là.
Et puis, elle s'adressa à ceux qui étaient là :


- Bonjour à tous ! Je ne viens pas râler, je ne viens pas pleurnicher !
Je viens vous poser une question !

Depuis un mois, je suis mairesse de Saint Bertrand !
Depuis un mois, le Comté m'a acheté en tout et pour tout une vingtaine de sacs de blé échangés contre 10 kilos de minerai de fer.
Depuis un mois, nous avons à Saint Bertrand fait face à une surproduction de blé.
Nous avons tous oeuvré de notre mieux. Du simple gueux au paysan, à l'artisan.
Un vieux fossile du coin me dira que nous n'avons fait que notre boulot. Je le concède.
Et avec quel plaisir nous l'avons fait !

Nous avons pu , heureusement compter sur le soutien des autres maires qui chaque jour se battent sans compter.

Mais ma question n'est pas là.

Pendant tout ce temps :

Nous n'avions aucun lieutenant à demeure.

J'ai du en tant que mairesse, un jour , à la demande du prévôt dame Angecassis payer les soldes de maréchaux, parce que le Comté ne le pouvait pas.

Nous n'avons vu aucune foire organisée par le conseil comtal.

Nous avons vu du jour au lendemain, les parchemins comtaux à afficher disparaitre sans aucune explication.

J'ai chaque dimanche affiché les chiffres du village. J'ai demandé où nous en étions des impôts, réclamé du fer, sans aucune réponse.

Je vois que le nouveau conseil Comtal jongle avec les postes.
Qu'aucun juge à ce jour a été nommé !

Aujourd'hui, on me convoque cavalièrement en salle de conseil des maires pour assister à une enième table ronde économique.
Comme si ceux que nous avons élus, n'avaient aucune idée pour sortir de la mouise.

Aujourd'hui, messire Adenet qui est toujours procureur, et pour qui j'ai le plus profond respect soi dit en passant...............et une grande amitié...........
Corne de bouc, il sait se mêler aux petites gens, lui, faut voir comme il lève le coude en taverne le soir.......
Je vois donc messire Adenet faire un excellent travail de CAC et venir réclamer aux villages l'impôt.

Je me dis que cet impôt que le Comté nous demande, impôt qui allège l'escarcelle des habitants, doit avoir une contrepartie.
Sinon, je dirais que c'est de la rapine , du brigandage organisé.
J'ajouterai aussi que lever l'impôt a encore un côut pour un village, le coût du fonctionnaire qui passe pour prélever les écus chèrement gagnés.

Ma question est :


Kachi esquissa un sourire.
Certains le prendraient comme étant ironique, d'autres comme désabusé.
Peu importe.
Il n'y avait aucune méchanceté dans son raisonnement, simplement une longue reflexion philosophique, qu'elle avait entreprise après une étreinte torride dans les bras du loup.
Bah, oui, certaines s'endorment , d'autres boivent un bol de lait.
Elle, elle philosophait. L'avait pris cette habitude en voyant la mine pensive de tant de personnes croisées sur les chemins depuis peu.

La bavarde continua donc, espèrant que cette question cruciale interresserait encore un peuple qui chaque jour se résignait un peu plus.


Ma question est :

A quoi sert un conseil Comtal aujourd'hui en Armagnac ?
Qu'est ce qui justifie le paiement des impôts par un village ?

Bon d'accord, ça fait deux ............
Mais répondez moi , d'accord ?
Et répondez moi gentiment s'il vous plait ! Je suis sensible, moi !

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Cagou59
Cagou revenait dans le salle d'audience quand il vit Kachina entrer et prendre la parole.

Il l'écouta en hochant la tête à certaines de ses remarques.Quand elle eut terminé son intervention, il s'approcha d'elle en souriant,


" Bonjour Kachi, ravi de te voir ici.
Je vais terminer de prendre note de tes doléances et les faire parvenir à qui de droit.
Je peux te donner mon avis général sur quelques points, si tu veux, et j'espère pouvoir te donner une réponse plus solennelle dans quelques temps.

Je comprends tout à fait le sens de ta réaction, et je ne peux que regretter qu'elle ne soit pas arrivée plus tôt, car, vois-tu, j'ai campé dans ces travées dans le but de dénoncer un certains nombres des points que tu soulèves en restant bien esseulé.
Tu sais très bien que le conseil actuel vient de se mettre en place, et qu'au vue de l'état actuel du comté, il y a une somme très importante de choses à faire, et le conseil actuel essaye de le faire en amenant le plus de transparence possible, et en essayant autant que faire se peut, d'imposer le minimum de contraintes sans en discuter avec les acteurs du comté.
Voilà la raison de la demande de notre comte à l'élaboration d'une table ronde ouverte aux maires et aux conseillers, ainsi qu'à quelques experts en économie.
Tu viens de relater, à juste titre, ce que tu as vécu depuis un mois de présence à la tête de la mairie, et qui était, pour la plupart de tes remarques, le fait du précédent conseil.
Un certain nombre de choses que tu soulèves, comme le panneau d'affichage des parchemins comtaux, était tributaire des décisions de notre précédente comtesse, et , aujourd'hui, tu le sais très bien, a repris un fonctionnement normal.
Pour ce qui est du lieutenant de police, il s'agit d'une réforme de l'ancien prévost, dame Angecassis, que je n'ai eu de cesse de combattre depuis son annonce, et que je continue de contester aujourd'hui en espérant faire entendre raison à ce nouveau conseil.
Les problèmes économiques sont, tu le sais aussi, très graves, et la situation dont nous avons héritée peut difficilement être pire.
C'est pourquoi nous élaborons là aussi des solutions pour espérer dans un premier temps stopper l'hémoragie, puis espérer remonter les caisses.
Tout cela ne peut se faire aussi vite que nous le souhaiterions, et nous savons très bien que les caisses ne pourrant être renflouer pendant la seule durée de notre mandat, sauf à prendre des mesures draconiennes qui ne seraient pas acceptées.
Tu viens de dire toi même que le sieur Adenet venait de réclamer des impôts fort justement, car ce travail avait été délaissé semble t'il.

Je pense avoir répondu en partie à ta première question, en te disant que le conseil actuel sert à redresser la barre et à remettre les choses à leurs places.
Mon avis personnel est, que si l'on n'avait pas laissé faire, si le genre de réaction que tu as aujourd'hui était arrivé plus tôt, sans doute que la situation ne serait pas descendue aussi bas. C'est ce que j'ai essayé de faire, sans succés, et que j'espère voir mieux aboutir en étant maintenant à l'intérieur du conseil.
Je te prie de croire que nous sommes quelques uns à oeuvrer dans ce sens, et que le conseil actuel travaille en aussi bonne entente que possible, ce qui est déjà une grande avancée par rapport au précédent.

Je vais transmettre tes doléances et j'espère te donner des avis plus officiels à tes questionnements, je ferai en tout cas ce que je pourrai pour les obtenir, j'espère que tu me connais suffisament maintenant pour me croire.

Tu sais aussi qu'un élu ne peut rien faire tout seul et que nous aurons besoin de l'aide de toutes les bonnes volontés."

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Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.
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