Terwagne_mericourt
Si tu as peur de la foule, mais supporte les gens
Si tes idéaux s'écroulent le soir de tes 20 ans
Et si tout se déroule jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule, roule mon enfant
Ca n'est pas ta faute, c'est ton héritage
Et ça sera pire encore Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute, c'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec ou plutôt sans...
(Benjamin Biolay)
La lune était déjà haut dans le ciel, mais quelques lumières brillaient encore au travers des vitres des locaux de la Cour d'Appel où certains requérants continuaient à arriver pour déposer des dossiers de demandes en appel, où certains avocats occupaient encore les couloirs en discutant d'une affaire ou d'une autre, où nombre d'Officiers continuaient à débattre de tas de choses, certaines constructives et saines, d'autres moins, exactement comme il en est dans des tas d'autres offices.
Pour la première fois depuis des mois, Terwagne quitta l'imposant édifice avant que la dernière bougie qui s'y consumait ne fut éteinte.
Un besoin urgent de prendre l'air, avait-elle dit à tous ceux présents autour de la table ronde des Officiers, juste avant de franchir la porte, de parcourir les couloirs au pas de course et de se diriger vers le parvis, mais surtout vers le silence et le vent.
S'arrêtant sur la dernière marche, elle scruta un instant l'horizon, puis reprit sa marche en direction d'un petit banc un peu à l'écart, isolé, caché par l'ombre du bâtiment, et y prit place, posant ses coudes sur ses genoux et son menton entre ses mains, les yeux rivés sur les fenêtres de la salle où trônait cette fameuse Table ronde des Officiers de la Cour d'Appel, celle autour de laquelle deux nouveaux visages venaient de prendre place, deux Juges dont elle espérait qu'ils prendraient rapidement leurs marques et se sentiraient comme des poissons dans l'eau.
Que d'eau avait coulé sous les ponts depuis la première fois où elle-même y avait pris place!
Fermant les yeux, elle laissa les souvenirs la submerger...
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Si tes idéaux s'écroulent le soir de tes 20 ans
Et si tout se déroule jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule, roule mon enfant
Ca n'est pas ta faute, c'est ton héritage
Et ça sera pire encore Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute, c'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec ou plutôt sans...
(Benjamin Biolay)
La lune était déjà haut dans le ciel, mais quelques lumières brillaient encore au travers des vitres des locaux de la Cour d'Appel où certains requérants continuaient à arriver pour déposer des dossiers de demandes en appel, où certains avocats occupaient encore les couloirs en discutant d'une affaire ou d'une autre, où nombre d'Officiers continuaient à débattre de tas de choses, certaines constructives et saines, d'autres moins, exactement comme il en est dans des tas d'autres offices.
Pour la première fois depuis des mois, Terwagne quitta l'imposant édifice avant que la dernière bougie qui s'y consumait ne fut éteinte.
Un besoin urgent de prendre l'air, avait-elle dit à tous ceux présents autour de la table ronde des Officiers, juste avant de franchir la porte, de parcourir les couloirs au pas de course et de se diriger vers le parvis, mais surtout vers le silence et le vent.
S'arrêtant sur la dernière marche, elle scruta un instant l'horizon, puis reprit sa marche en direction d'un petit banc un peu à l'écart, isolé, caché par l'ombre du bâtiment, et y prit place, posant ses coudes sur ses genoux et son menton entre ses mains, les yeux rivés sur les fenêtres de la salle où trônait cette fameuse Table ronde des Officiers de la Cour d'Appel, celle autour de laquelle deux nouveaux visages venaient de prendre place, deux Juges dont elle espérait qu'ils prendraient rapidement leurs marques et se sentiraient comme des poissons dans l'eau.
Que d'eau avait coulé sous les ponts depuis la première fois où elle-même y avait pris place!
Fermant les yeux, elle laissa les souvenirs la submerger...
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