Cistude
18-09-2011 04:06 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez une petite bande contre une poignée de gardes.
RP dédié aux prises simultanées de Dax, Bayonne et Mont-de-marsan. Je précise, ce rp est ouvert à tous, aux opposants comme aux révoltants. Si participation, merci d'indiquer en début de post la ville où votre personnage était aux moments des révoltes.
Bon jeu !
RP dédié aux prises simultanées de Dax, Bayonne et Mont-de-marsan. Je précise, ce rp est ouvert à tous, aux opposants comme aux révoltants. Si participation, merci d'indiquer en début de post la ville où votre personnage était aux moments des révoltes.
Bon jeu !
- Dax, Anthrax.
Ah, le sud : ce soleil, ces papillons, ces habitants souriants & accueillants, ce bonheur transpirant la traîtrise, ces marais humides, ces saucisses de porc... un cocon parfait pour les Canards ? effectivement, ça changeaient du marais parisien et pourtant, malgré ces grandes étendues verdoyantes, libre de chanter en haut des collines et de se prendre pour une belette, il y avait un hic : ces vaches qui mâchonnaient paisiblement l'herbe grasse donnaient la nausée à la Tortue. Certes la Cistude cultivait la bouse dans une parcelle de son existence, mais celle issue d'animaux si gros et dégueulasses, désolée mais ce n'est pas ce que j'appelle du politiquement correct. La faune de son Miracle adoré se restreignait seulement à de petites bêtes aux queues dépourvues de poils et aux yeux rouges, alors la mettre en compagnie de ces animaux aussi énormes qu'une charrue, vous obtenez une tortue toute chaude et frustrée. Cistude, c'était une fille de la ville point barre.
Bref, elle était en horreur. Et quand enfin, après des jours à s'arracher les cheveux de désespoir et à se balancer d'avant en arrière en marmonnant des choses incompréhensible traitant de patates et de création divine, on lui annonça qu'il lui fallait lustrer ses armes pour exploser l'Anthrax, la Blonde ne put contenir un cri de guerre digne d'une explosion nucléaire. Les jours précédents la révolte elle fut d'excellente humeur et un rictus sinistre saillait ses joues du matin au soir, tandis qu'elle se surprenait à mater le balancement élégant des hanches de Moineau...
« j'vous préviens, cette fois c'pas moi qui m'y colle ! j'suis pas d'la chair à canon ! »
Nuit du dix sept septembre mille quatre cent cinquante neuf, jour vertueux où les Canards marqueront de leur palme sombre la Gascogne. L'astre pâle éclairait faiblement leur objectif alors que sa lumière diaphane éclatait sur les pavés souillés d'ordures et de relents aussi humain qu'animal, reliques du marché de la veille. Ce chemin qui les mèneront jusqu'au trésor de Dax, jusqu'au pouvoir... la Mairie. A l'est, très loin, le ciel revêtait son manteau safrané. Les Canards avaient attendu le petit matin pour faire voler des plumes. Les gardes, épuisés de leur nuit blanche et gisants peu à peu dans les bras de Morphée, auront tout le loisir d'admirer le cauchemar qui se déroulera sous leurs yeux. Et quel bonheur pour les autochtones de se lever au son du tocsin ! avouez le, ça a un côté poétique.
«J'vote pour la jouer à la sauvage, j'commence à avoir des fourmis dans les jambes.»
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Hinhin.