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[RP]Débarquement sur les plages normandes

Cpt.picard


[Sur les remparts de Rouen,
dans la nuit du 20 au 21 septembre 1459]


Depuis plusieurs jours les rumeurs venaient d’un peu partout : les bretons auraient débarqués à Fécamp et la ville était sur le point de tomber. La tension était à son comble et tout le monde avait peur.
C’est dans cette ambiance que le vieux capitaine passa une nuit de plus sur les remparts de la grande capitale normande. Ce n’était un soldat de métier, lui il préférait le grand large mais lorsque la Normandie était en danger, il ne pouvait faire autrement que de prendre les armes pour la défendre. Et c’est ainsi que, malgré son grand âge, il s’était retrouvé à surveiller les alentours de la ville. La plupart de ses compagnons d’armes étaient des hommes aguerris, mais la peur était palpable, la peur de perdre la vie et surtout de perdre un être cher. Le vieux marin s’efforçait au maximum de cacher cette peur que lui aussi ressentait et il rassurait au mieux les plus jeunes, leur offrant un petit verre de calva, leur parlant de tout et n’importe quoi. Son seul but : leur changer les idées.
Mais la nuit qui s’annonçait n’allait pas être aussi calme que les nuits précédentes.
En effet, au milieu de la nuit, les gardes de la cité se retrouvèrent face à un silence assourdissant, tous les bruits des animaux de la forêt qui habituellement les accompagnaient dans leur garde, cessèrent. Ils annonçaient à coup sur l’arrivé d’une armée et leur crainte ce confirmèrent avec les premières du soleil. Le capitaine reconnu les étendards d’armées bretonnes et artésiennes. Et des dizaines de soldats allaient bientôt avoir encerclé la ville.

Le vieillard, regardant le spectacle terrifiant devant lui dit :

Et bien mes petits enfants, je crains que les heures qui s’annoncent, soient très longues.

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Bannière confectionnée par Divine de D.E.C.O.
Blotus1er
[Nuit du 19 septembre fecamp]

les ordres etaient clairs, limpides, les bretons allaient combattre cette nuit...on devinait du mouvement dans l’armée normande. La pression montait doucement, et tous n’attendait Maintenat qu’une chose, la liberer. Tant de jours en mer, et maintenant ça…

Les stpolitains etaient prets à en découdre. Ils allaient combattre pour que l’emprise françoise se relache, pour montrer que des etats pouvaient exister en dehors du domaine royale, et que chaque peuple devait prendre son destin en main. Cette nuit, on allait leur montrer, que tout cela etait possible….

Le capitaine ajusta alors son equipement, saisit fortement les renes de son cheval et claqua de ses talons les flanc de l'animal...

Il sentit et entendit derriére lui le mouvement de son armée...

Les hommes hurlaient, et le rythme des pas s'accelerait.

Encore quelques metres....une derniére volée de fleches passa au dessus de leurs tetes... puis le choc....sourd et métallique...

Le capitaine se retrouva vite au sol au milieu des siens. Guilhain tomba à quelques metres de lui. Les bretons se battaientt comme des lions.... et au bout de quelques heures la premiere ligne normande céda...

Blotus ordonna d’intensifier la pression et l’armée normande disparut dans l’obscurité de la nuit.

Epuisée, l’armée se regroupa !! Un messager fut envoyé vers le campement de la duchesse pour annoncer la nouvelle.

La voie devenait libre….

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Blotus de kerdren /Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
Kerdwin


[Côté normand, Fécamp, dans la journée du 20 septembre]

Toujours repliés derrière les remparts... Ils étaient fin prêts en cas d' assaut de la ville... Après l'attaque de la nuit précédente, l'armée normande avait du reculer... la lutte serait dure sans elle...

Kerd avait passé sa journée à dire que les ennemis ne chercheraient pas à rentrer dans la ville, que leur objectif était Rouen... bien plus intéressant à prendre pour eux que Fécamp... mais l'aveuglement de certains, dû à l'affolement de ce débarquement du Ponant et de ses alliés, plus leur attaque de la nuit précédente, avaient empêché qu'on l'écoute... Des railleries avaient fusé à son encontre alors qu'elle se trouvait en taverne...

Elle en avait quitté son groupe de défense... mais le souvenir de cette culotte rouge flottant sur le clocher de l'église l'avait rappelée à l'ordre et elle avait rejoint les lances.


[Le 21 après une nuit d'attente...]

La nuit lui a donnée raison... les Bretons sont partis en direction de la capitale, ne laissant derrière eux qu'une poignée d'hommes et des bateaux...

Fatiguée d'inaction, Kerd rentre chez elle où sa fille l'accueille avec soulagement en se jetant dans ses bras...


Mèrrrrre! Vous voilà enfin! Comme j'avais peur que vous ne reveniez pas... où que vous soyez blessée....
baissant la voix... Ou morte, comme notre père... Leopold et Henri n'ont fait que pleurer... mais pas moi...

La jeune femme regarde Maureen tendrement... pour une fillette de dix ans tous ces évènements malheureux qui se succèdent sont bien douloureux à supporter...

Il ne faut pas vous inquiéter, petite, là où il est, votre père nous protège... et vous voyez, je vais bien... Elle sourit et l'embrasse...
Nous allons préparer nos affaires, car je pense que nous allons bientôt partir... Un petit voyage tous les quatre... enfin, avec aussi quelques amis ... Allez rentrons!

Rassurée, l'enfant lui prend la main et la suit sans se faire prier... La Sirène retient un soupire en sentant cette menotte fébrile dans la sienne... Elle n'en dira pas plus... rien ne sert de l'affoler inutilement... mais les jours prochains ne promettent rien de bon...

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Farandole
[à Honfleur coté normand]

Fafa ne quittait plus le port, elle y avait même installé un campement depuis plusieurs jours déjà. Finie la quiétude du phare, finies les soirées tranquilles à admirer l'horizon dans un esprit calme et serein, désormais, elle avait l'oeil vissé sur sa longue vue à surveiller l'agitation au large d'Honfleur.

Elle avait pu voir, il y a plusieurs jours de cela, la folie meurtrière des bretons, assistant à la destruction de navires normands.

Elle avait pris peur d'abord, imaginant le pire et ne voyant que sang et massacre. Puis elle fut atteinte elle aussi par cette envie meurtrière, la rage prenant la place de son effroi.

Qu'on ne lui parle plus jamais de bretons !

Elle savait bien que son poste était important et qu'elle devait s'y tenir, mais actuellement, elle n'avait qu'une seule envie, se battre. Laisser sa longue vue pour son épée, et faire couler le plus sang breton possible.
Azarelle..
[Côté breton, entre Rouen et Fécamp]

Azarelle chevauchait gaiement entre ses deux amis, Elim et Elouen, jusqu'au moment où elle vit la belle ville de Rouen.

Les grands remparts faisaient penser à Périgeux où son père lui avait interdit de s'approcher.
Maintenant, elle avait grandit et prit de la force, d'ailleurs son poney commençait à devenir trop petit....mais il était si maniable.... elle pourra donc agir.
Elim, Elouen et elle avait imaginé toute la nuit des tas de plans de bataille et l'instauration d'un nouveau pouvoir politique en Normandie.

...Rêves d'adolescents pour un monde meilleur...

LOrsqu'ils reprirent la route, ils étaient fatigués et c'est par surprise, lors d'une embuscade, qu'Elouen fut attaqué.
Le sang d'Aza ne fit qu'un tour et l'aida à repousser son attaquant.

Désormais, ils dormiront la nuit et seront plus vigilants le jour, Aza a eu trop peur pour son ami.

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Babaorum



[Côté Normand, Dans Fécamp, Jeudi 22 Septembre 1459]

Après les sueurs froides causées par le débarquement Ponantais des jours précédent, le calme était revenu avec le départ de ces Armées, sans avoir eu à croiser le fer avec les Porcs Breton. Les Fécampois étaient prêt, tous bien organisé, à l'intérieur du village et aux fortifications.

Babaorum patrouillait sur les murs aux côtés de fier Normand de sa lance. Il scrutait l'horizon, ne sachant pas vraiment ce qu'il pourrait voir.


Pavillon Artésien en vue cria un des gardes. Tous se ruèrent pour aller voir. Effectivement une des Armées présente les jours précédent était de retour ; c'était déjà nettement moins impressionnant.
Babaorum plaisanta

Ces Immondes Bretons ont dû se faire massacrer à Rouen et ces lâches Artésiens

Montrant le pavillon au loin

vont surement retourner à leur navire et fuir notre belle Terre, ou surement préféreront ils essayer de s'attaquer à Fécamp ce qui montrerait au moins leur bravoure, bien que cette action serait suicidaire de leur part.

Babaorum était bien évidemment au courant du retour du 1er Corps de la BdN et savait pertinemment que ces pauvres Artésiens n'avait aucune chance face aux forces Normandes ici présente. L'atmosphère était donc nettement plus détendu, il était même serein.
Babaorum cria


Qu'ils osent venir et nous leur botteront le derrière, la Normandie vaincra.

Vive Fécamp, Vive la Normandie.

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Juge d'Application des Peines de Normandie
Archiviste Judiciaire de Normandie
Sergent de la maréchaussée de Fécamp
Frère de DavyXIV
Marzina
[Côté breton, Armée Pennher Ar Lug,
Au petit matin le 22 Septembre, Entre Rouen et Fécamp]


Anastriana n'avait pas voulu exterminer la race normande en tuant prioritairement femmes et enfants, et c'était bien dommage. Un jour peut-être, elle le regretterait! Après tout, ils avaient une réputation de barbares à tenir non? L'humeur était plutôt morose ce matin, ça caillait grave chez les consanguins, Marzina ne se séparait plus de sa chaude cape fourrée d'hermine dans laquelle elle s'emmitouflait ce matin. Tandis que les soldats reniflaient, la goutte au nez, se plaignant du froid devant une marmite où bouillait une soupe pour tous les réchauffer, Marzina vint s'asseoir devant le feu pour réchauffer ses mains blanches d'enfant. Dans le silence du matin, elle entonna La Blanche Hermine:

J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'artisans, de paysans
Où allez-vous camarades avec vos arquebuses chargées?
Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée!

La voilà la Blanche Hermine vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine vive Fougères et Clisson!


Elle sourit, les membres des Pennher Ar Lug étaient tous des volontaires, pas des militaires de carrière, la chanson leur correspondait bien. Et l'embuscade, elle avait eu lieu hier soir, quand ils avaient croisé ce petit groupe. Pensaient-ils vraiment pouvoir tromper la vigilance des Pennher Ar Lug, ces sept normands?

Où allez-vous camarades avec vos arquebuses chargées?
Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée!
Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs
Mais je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps!


Qui n'est pas breton ne peut pas comprendre ce si fort sentiment d'appartenance à une terre, à un peuple! Comprendre que même les enfants en bas âge rêvent déjà de prendre les armes pour leur patrie...Ils s'étaient libérés du joug oppressant du Royaume de France voilà plusieurs années, et ils libéraient maintenant le peuple français d'une royauté trop envahissante. Qui parmi ces normands qui défendent leurs terres, sait que son frère, son père, son fils, se fait tuer à cause de la folie d'une reine dont l'ambition démesurée n'est plus à prouver?

La voilà la Blanche Hermine vive la mouette et l'ajonc
La voilà la Blanche Hermine vive Fougères et Clisson

Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs
Mais je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps
Elle aura bien de la peine pour élever les enfants
Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps


Elle pensa au sire français qui occupait toutes ses pensées. Que faisait-il actuellement, avait-il été blessé, était-il...mort? S'il venait à mourir par la folie meurtrière de Nebisa, elle ne le pardonnerait pas, sa colère n'aurait de fin avant sa propre mort, ou celle de la guerrière assoiffée de sang qui occupait le trône français. Finalement, quel sang faisait-elle couler? Pas le sien propre, celui des ponantais, celui des nobles français, celui des habitants du DR...La pauvreté des normands sautait aux yeux, plusieurs fois déjà Marzina avait vu des affiches exhortant à aller à la mine. Si elle avait encore un coeur, elle s'en serait indignée, mais son coeur ne lui appartenait plus à présent, et loin de lui, elle était cruelle. Comment les normands supportaient-ils ainsi de se saigner à blanc pour une reine qui n'a aucune reconnaissance pour eux, qui trouve normal de laisser un peuple sans aucune défense pour pouvoir satisfaire ses envies de pouvoir absolu?

Hier soir, Marzina avait agité son bâton de combat dans le vide. Elle n'était décidément toujours pas douée pour les armes...Son corps fragile supportait difficilement la guerre, et elle avait ressenti plusieurs fois des douleurs prolongées dans son bas ventre. Il était beaucoup trop tôt pour que l'enfant vienne au monde, même l'ignorante qu'elle est le sait ça...C'est le deuxième conflit armée que cet enfant subit, avant même de venir au monde. Il avait survécu au premier à Saumur, il fallait qu'il passe celui-là également...Mais Marzina savait qu'elle jouait gravement avec la vie de l'enfant en entrant dans cette armée. Ça la déchirait intérieurement, parce que quelque part, elle savait au fond d'elle qu'elle avait préféré sa patrie à l'enfant qu'elle portait...Mais elle ne laissait rien paraitre du conflit intérieur qui l'habitait, ni même de la douleur lancinante. Elle ne servait à rien avec une épée, il fallait au moins qu'elle soit un symbole, et elle le serait!

Elle laissa les soldats finir la chanson sans elle, et retourna dans sa tente légèrement courbée. La Crevette vint à elle en sautillant et observa avec inquiétude son visage pâle.


"Mangez Altesse, vous êtes plus pâle que la mort, vous perdez des forces, vous devez manger plus!"

Elle s'assit et lui jeta un regard désabusé. Que la jeunesse pouvait être naïve! C'est bien pour cela qu'elle avait réclamé la compagnie d'un enfant, il ne savait que ce qu'elle voulait bien lui enseigner.

La Blanche Hermine, Les Ramoneurs de Menhirs
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Sylvak
[Coté Normand, Rempart de Fécamp, Matin du 22 Septembre 1459]


Dans l'air froid du matin, Sylvak sortit d'une des tours de la ville pour se dégourdir les jambes sur les remparts

Voici une heure que le reste du groupe de Numenor était venu lui annoncé que la route vers Rouen était bloquée et que ces derniers avaient subis une attaque.

Mais de son ami, aucunes nouvelles pour l'instant


Le mercenaire regarda vers la place pour voir qu'une nouvelle armée avait débarquée, aux couleurs de l'Artois cette fois-ci

Des artésiens... Et bah j'irai pas passer mes vacances dans le Poney....A moins que ce soit le Ponant?


Décidément, il trouvait le coin très animé en ce moment, mais pour pas grand chose, les deux nuit passaient à défendre lui avait offert peu d’occasion de faire valoir son maniement des armes

Il soupira


Bon bah excusez moi, mais je vais pisser


Il descendit du rempart pour aller se soulager dans un coin sombre et mal odorant
Elouen
[Coté breton, dans la nuit du 21 au 22]

Un petit bouchon breton trottine aux côtés des cavaliers. C'est un jeune garçon, doté d'une tignasse rousse indomptable, au sourire édenté. Il est fier d'être devenu si tôt l'écuyer de son amie Azarelle. Il est bien conscient qu'il n'aurait dû être que page, vu son âge si tendre. Mais cette histoire bretonne qui coule dans ses veines, l'amour de son pays, la tendresse et l'éducation de sa mère lui ont permis d'être fort probablement le plus jeune de la longue procession de gens en armes qui traverse la Normandie.

Il est curieux Elouen, tout est sujet à interrogation... Il endormirait ses compagnons de voyage à leur poser ses mille et une questions. Mais il garde l'oeil; se montre vigilant, écoute, habitué qu'il est à avoir vécu des bienfaits de la nature avec sa sauvageonne de mère.

A l'approche de l'homme casqué qui surgit des broussailles, il ne se montre guère surpris, le pas de l'homme arnaché l'ayant trahi bien avant qu'il n'entre dans la clarté de la lune.

Levant son bâton bien haut au dessus de sa tête il l'abat sur celle de son assaillant, faisant raisonner le son du bois contre celui du métal, donnant ainsi l'alerte à Aza qui d'un coup de botte bien senti le repousse dans le fossé duquel il n'aurait peut être pas dû sortir
.

Ben dis donc Aza!! t'as dû lui faire mal à celui là!! j'aurais pas aimé être à sa place!! Dis, c'est quand qu'on libère la Normandie? ça va durer encore longtemps?

Finalement, l'enfant n'est pas choqué, il n'aurait jamais pu deviner qu'il venait de livrer là son premier combat dont il sortirait vainqueur.
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Blotus1er
[Devant les murs de Rouen]

le soir tombait, apres une journée relativement calme, le capitaine s'installa sous sa tente et prit la plume...




Voilà, maintenant 4 jours que nous sommes arrivés en normandie. Et j'ai l'impression que cela fait une eternité.
Les hommes ont le moral apres notre succes du premier jour, et nous sommes confiants pour la suite des opérations.
La Normandie, saisira je l'espere cette occasion pour se défaire de sa tutelle et rejoindre le ponant.
Nous ne sommes pas contre les normands, mais pour proteger nos frontiéres. La reyne menace tous ces voisins, et il est temps de lui montrer qu'elle vit dans l'illusion de tout controler.
Ce pays tient sans doute par une caste de nobles à qui la reyne confie titres et terres. Mais les gens que nous croisons ici, bien sur, veulent se defendre contre nous à tout prix, mais expriment aussi l'idée qu'ils en ont assez de cette souverainneté francoise;
Ce soir je suis devant les remparts de Rouen. la ville est plutot calme.

Blotus enfila sa houpelande pour se proteger du froid de la nuit et partit inspecter les positions...

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Blotus de kerdren /Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
--Lylaeul
[Débarquement à Fécamp]

Deux couettes lâches, chemise et longue jupe en peau, son épée à la ceinture, la toute jeune fille descend du Ponant grandement impressionnée de déambuler ainsi parmi des troupes de soldats armés jusqu'aux dents et la dépassant d'une tête au moins pour la plupart.

Comment une gamine pas même encore majeure pouvait se trouver là à cet instant, sur le point de prêter main, sinon forte, du moins - elle l'espérait - utile à l'armée du Ponant ?

Il faut pour cela revenir quelques semaines en arrière, voir son meilleur ami partir pour la guerre contre les Royalistes, lui écrivant régulièrement avec ce style si particulier pour lui raconter mille aventures extraordinaires.
Il faut ensuite s'imaginer la petite s'ennuyant à ses corvées quotidiennes ne rêvant que d'épopées épiques.
Et puis là...
Oh ! Ils avaient tout fait pour qu'elle n'en sache rien ! Ils avaient trouvé les prétextes adéquats pour qu'elle reste bien en sécurité chez elle avec la bonne !
Mais elle avait l'oreille fine, l'esprit de déduction et un caractère bien trempé.
Quelque chose d’excitant se préparait et elle en serait… quoiqu’il pouvait lui en coûter !

Elle s'était donc cachée dans la charrette jusqu'au port du rendez-vous où, manquant de confort et de nourriture, elle s'était fait prendre et punir par son oncle.
Mais ils ne pouvaient plus reculer et c'est comme çà qu'elle était montée sur le bateau pour la première fois de sa vie.

Pas drôle non. Vraiment pas.
Des jours entiers ils avaient navigué sans qu'elle ne parle à personne d'autre que son oncle et sa marraine, arpentant le pont à en faire des sillons, espérant en vain croiser quelque soldat qui lui conterait sa vie héroïque, s'endormant le soir aux côtés de son ombrageuse co-voyageuse, apprenant lentement à mieux la connaître.

Et puis là, à cet instant, maintenant qu'elle les voit tous, beaux, fiers, certains vulgaires, d'autres plus dignes, descendre du navire et se rassembler sous les ordres de leur chef, son estomac se serre, elle n'a plus de langue.
Ses jambes la portent machinalement guidées par le flot des guerriers.

L'excitation touchant à la panique, elle cherche sa marraine des yeux, finit par la trouver aux côtés de son époux et joue des coudes pour aller glisser une main pas vraiment rassurée dans la sienne.

Est-ce maintenant qu'on allait vérifier si les Normands, comme les poulets à la ferme, savaient courir sans tête ?
D’un coup, elle se sentait moins sûre d’elle. Serait-elle seulement capable d’enlever la vie ?

Ils suivent.


[Les jours suivants]

On ne lui disait rien ou pas grand-chose. Elle tendait l’oreille pour glaner ici et là des bribes d’informations avec plus au moins de succès.

Suivez.

Assise sur son vieux cheval à la robe alezan cuivré, elle suivit cette nuit là, inlassablement, comme toutes les autres d’ailleurs, parlant peu, elle a la langue si bien pendue d’habitude.
Elle fut placée vers le centre loin des postes dangereux avec d'autres enfants plus jeunes qu'elle encore. Mais si elle ne broncha pas en rétorquant qu'elle n'en était plus une, elle était bien décidée à en changer en cas d'attaque.

Marcher, monter le camp, reprendre des forces, ranger puis reprendre la route. Voilà plusieurs jours déjà qu’ils étaient là sans qu’elle n’ait eu à affronter aucun ennemi.

Elle s’asseyait souvent pour observer les soldats s’exercer à l’épée, notant mentalement telle attaque ou telle parade pour essayer de les reproduire elle-même plus tard.


Rowenda
Dame Anastriana une des femmes qu'avait connu son père, et même une de celles qu'il avait épousé pour être précis l'avait convoqué en tant que membre des pennegs ar lug. Elle avais pour projet d'aller taper sur les voisins Normand ce qui en cette période de guerre s'avérait on ne peux plus patriotique. Il avait donc répondu a l'appel et s'était rendu au port pour embarquer sur un navire, découvrant alors la mer et la navigation par la même occasion. Enfin, la navigation mais principalement le mal de mer, l'altesse Marzina, ou l'autre blonde comme il l'appelait s'était bien moquée de lui a ce sujet. Et les rares moment ou ils se sentaient un peu mieux c'était pour devoir nettoyer le pont avec ces hommes, décidément, la mer et lui n'allaient pas être bon copains...

Le débarquement n'avait posé aucun problème, pas plus que le chemin jusqu'à Rouen, lors d'une ballade en forêt ils avaient subis une embuscade menée par une lance d'habitants de Fécamp. Ils avaient ciblés les officiers et une Normande l'avais chargé, le faisant tomber de cheval sans dommages avant de se voir repousser par les hommes en armes.


[Camp des Pennegs ar lug le 23 septembre]

La terre ferme était bien plus agréable que la mer, même si la Normandie lui était étrangère, quelques peu bizarre parfois, sans parler des Normands, pourquoi tenaient ils tant a rester esclaves de la royauté ?
Il avait feuilleté les carnets de son père ces derniers jours au sujet des "chiens de guerre du royaume de France" qui croyaient avoir une dette envers le roi Levan le parricide. Ils rêvaient semble t'il d'indépendance sans oser se prendre en main pour la saisir, se complaisant a suivre des nobles plus intéresser par les grâce de la reyne que le leur peuple.

Il soupira et remis en place son jaseran, vérifiant que l'épée a son coté était bien accessible, rajusta son baudrier pour pouvoir dégainer plus facilement. Il regarda sa troupe, une quinzaine d'hommes qui avaient acceptés de le suivre, d'avoir confiance en ses jugements stratégiques. Quelques cadets de familles nobles a la recherche de gloire un ou deux soudards a la recherche de castagne et d'amusement, et quelques vétérans qui avaient connus son père et c'était pris d'affection pour la tête blonde.

Il sourit perdu dans ses pensées puis tourna son regard vers les murailles de Rouen, bientôt ils prendraient cette cité, feront tomber ces murs pour libérer un peuple entier... Eux qui n'était pourtant que de simples hommes s'apprêtaient a changer la face d'un pays entier, peut être même a écrire l'histoire ce ces contrées.

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"L'ancien forum ou rien !"
Pitt.bull
[Rouen]

les armées étaient face à la ville, pitt savait ce qu'il allait faire, il savait ce qui allait découler de sa décision......

il se présenta à la porte de la ville, se retourna en regardant tous les gens qui était derrière lui, chaque regard fût croisé, chaque regard affirmatif, d'un signe de la main, le duc de normandie fît ouvrir la lourde porte de bois, avança en ce début de nuit, avis le premier chêne à 100 pieds, y planta son parchemin , puis posa la torche au pied de l'arbre, afin que les assaillants sachent de quoi il en retournait.

Puis il retourna dans la ville, monta les remparts, sourit à la vicomtesse ciciaa, ses amis présents et se fît remettre les quatre bannières qu'il planta en haut des créneaux, bannière de franc , de normandie, du Mont saint Michel et de Brécey




De nous conseil de Normandie
De nous pitt.bull de Brécey
Duc de Normandie

à

Sa ""Majesté"" Elfyn de Montfort, Grand Duc de Bretagne,
Et son ""Excellence"" Tadeus de Montfort-Vendôme, Vice Chambellan de Bretagne,


Vous m'avez contacté le 21 septembre me faisant proposition afin de vous rejoindre de façons et d'autres dans la mission que vous vous êtes donné.
Vous m'avez laissé verbalement trois jours de réflexion, de ce que vous avez qualifié de trève.

Un Normand sait d'où il vient, où il va et qui il est, il n'oublie jamais chaque jour les valeurs qui sont les siennes, celle pour les quelles il est prêt à mourir.
Il n'a aucunement besoin de trois jours pour décider de vivre dans l'honneur.

Ainsi vostre "majesté", vostre excellence, je vous informe que dévoué à nostre reyne nous le sommes et le resterons.
En aucun cas nous ne renierons les enseignements, le savoir, l'héritage de nos pères Normands.

Vous êtes entrés de force, vous avez détruits 6 navires de commerce Normands, touchant ainsi une population que vous dites vouloir préserver, vous avez de suite tenter opération de force à fécamp effrayant enfants femmes et villageois.
Vos hommes sont venus nous insulter en taverne.
Ensuite et seulement ainsi, vous êtes venus faire proposition sur le ton cordial, et droit qui ne vous ai que propre.
Durant cette paix, vous avez regroupés vos forces à fougères, 4 hommes par ville demandés, pour la paix certainement....

Je vous donnerais donc sur ce même ton de bonne séance, le délai de 2 jours pour quitter le sol de nostre Normandie sur deux jambes, au delà nous nous chargerons nous même de vous raccompagner sur vos plages de bretagne

Rien n'empêche ""vostre majesté" de penser à régler les frais de reconstruction des navires

Me doutant bien de vos réactions sachez "majesté", qu'aucun normand ne baissera ses braies devant l'un de vos hommes alors à ce soir ou demain sur les champs de batailles

bien à vous

pour le peuple Normand
pitt.bull de Brécey, duc de Normandie

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Princepatrick




Coté Normand à Avranches

Natif de Lugdunum en fin de siècle 1399 l’homme connaissait ces communautés qui se voulaient indépendante pour avoir vécu en Provence et voyagé en Bretagne et ailleurs. Des ligues esclavagistes et barbares qui n’avaient qu’un seul but leur profit personnel.

De nature rebelle il ouvrait à propos sa grande gueule pour dénoncer des carences de la noblesse ce qui lui avait coûté cher en Provence et en Écosse mais jamais il ne renierait son souverain du Royaume de France !


Que les Bretons et leurs alliés sachent qu’ils trouveront chaque jour qu'Aristote fait, la résistance du peuple Normand à leur dessein préhistorique sans foi ni loi. Nous vous traquerons jusque dans les taupinières. Votre insuffisance vous perdra nous allons vous jeter dans la manche et vous donner à manger au requin jusqu’au dernier ! C’est une promesse que je vous fais au non de Normandie

Anastriana
Sur les lices d'entrainement, en plein milieu du camps, on apporte un vélin à la duchesse, qu'elle parcourt rapidement. Un passage lui fait hausser un sourcil, très perplexe, elle regarde son écuyer, pour lui faire part de son commentaire...

Citation:
Vos hommes sont venus nous insulter en taverne.


"Peuh, et menteur avec ça! Nous sommes restés d'une cordialité exemplaire, même quand les normands sont eux bel et bien venus nous insulter."

Elle chiffonne la missive sans lire la fin et envoie la boule par-dessus son épaule.

"Bon, cessons de lire des torchons, y'a mieux à faire! Montre moi encore, cette parade fabuleuse que tu penses avoir acquise! En garde écuyer!"

Et la duchesse, sourire aux lèvres, continue sans plus d'émotions que cela, à donner quelques leçons à ce jeune breton prometteur.
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
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