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[RP]Débarquement sur les plages normandes

Clochette
la bretagne avait besoin d'eux , et clo en fiére bretonne avait répondu a l'appel , elle s'etait engagé pour défendre ses valeurs et sa patrie si chére a son coeur ,mourrir pour sa bretagne etait sa seule devise , et aujourd'hui il fallait y aller , sans un mot elle ecoutait les ordres et obeissait elle suivrait son ami et chef jusqu'au bout quelque soit la lutte ...

ils avaient embarqué direction la normandie et malgré la longue attente le grand jour etait arrivé , direction fécamp puis rouen , blo leur avait murmuré un soir dans les rangs preparaient vous ça va bastonner .... clo avait reajusté son armure , coincé son petit piou derriére pour qu'il soit relativement protégé , soufflé sur sa petite méche rebelle et affiché un visage serein et sans crainte ...

en avait elle des craintes ? ... une rapide pensée sur son village chéri ... sur ce qu'elle avait laissé ... elle avait bien prévenu celui pour qui son coeur battait depuis tant d'année qu'elle partait en guerre , histoire de peu etre faire vibrer une corde sensible il avait juste répondu ... bonne chance et ne regarde pas en arriére .... en une phrase tout etait dit ... alors elle ne regarderait pas en arriére , et peu etre sa longue vie s'arreterait ici en normandie au nom de sa belle bretagne qu'elle belle mort finalement ....

et l'ordre etait tombé vibrant dans la nuit profonde ... battez vous breton ... les epées s'etaient levées dans un bruit assourdissant , les bottes avaient claqué et dans un meme mouvement clo avait suivit ses compagnons et amis ... sans plus meme penser ni reflechir juste se battre et pourquoi pas survivre , la chaleur de son poussin contre son coeur lui donnait la force ... et les normands tombaient , elle n'aimait pas ça finalement , mais ainsi etait la guerre ...

la nuit s'etait terminée dans un calme terrible , la campagne desolée acceuillait en son sein les soldats normands et bretons tombes au combat unis finalement dans la mort ici plus de religion ni de ferveur , plus d'ennenmis , plus de normands ni de bretons , juste des hommes qui par une plaie béante un matin de septembre avait rejoint main dans la main aristot , la brume légére du petit matin donnait un air funeste , et le sang sur les mains , clo epuisée s'assit sur un talus.. dans ses oreilles vibraient encore le bruit du combat , les cris , les geremiades , la poussiére ... le coeur au bord des levres , se frottant inconsciement les mains , le répit fut de courte durée malgré la fatigue il fallait avancer ...

l'épée lourde mais le coeur vaillant prets a combattre a nouveau sans relache les bretons penetrérent dans la campagne normande et finalement le camp fut monté aux abords de rouen ...


un passage dans la tente du chef pour prendre les ordres et les infos , clo demanda permission de se retirer pour un repos merité ... accordé ... sous la tente le piou contre le cou, compagnon de tout combat , compagnon de sa misére , clo et piou inséparable , les pensées de clo se perdirent finalement et elle regarda en arriére ... la main sur l'épée prete a reprendre combat a la moindre alerte ...
[/quote]
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Rowenda
[Nuit du 25 Septembre campement des Penneg ar Lug]

La nuit s'annonçait paisible dans les campements Ponantais qui se tenaient sis non loin des murailles de la capitale Normande, aucune des armes si ce n'est celle des Politains n'avait encore mené assaut contre la Normandie depuis le débarquement. Les Pennegs pour leurs part n'avaient que repousser l'embuscade dans les bois non loin, le blond n'avait pas encore eu a faire couler de sang normand jusque là et c'était sans doutes tant mieux. C'était sa première guerre après tout et il se demandait s'il serait a la hauteur de la légende que fut son père en son temps.

Alors qu'il regardais le plafond de toile de sa tente les éclaireurs donnèrent l'alerte et le cor d'alarme retentit, une armée Normande se dirigeait vers les campements. Bientôt l'agitation gagna la nuit alors que les hommes s'équipaient en hâte et courraient rejoindre leurs postes dans la nuit, se préparant a soutenir un assaut ennemi. Le blond et ses hommes étaient prêt, attendant avec le reste des Penneg de voir l'ennemi approcher, les archers avaient encochés leurs flèches et se tenaient prêt a enflammer aux braseros posés prés d'eux. Les piquiers étaient plantés en première ligne prêt a soutenir une charge de cavalerie ou a désorganisé l'infanterie et entre les deux se tenais les hommes d'armes, en armure plus ou moins lourdes, armées d'épées et de haches pour prendre part a la mêlée.

Soudain des lumières en provenance de Rouen, et le sifflement des flèches qui prenaient leur envol meurtrier pour clouer l'ennemi sur place, mais ils chargèrent et bientôt se fut le chaos propre aux champs de bataille. Le blond découvraient une nouvelle excitation, un plaisir au combat qui se faisait vite grisant si l'on n'y prenait point garde. Porté par la fureur de la bataille, la tension du combat, la force de l'envie de vivre il trancha dans les chairs ennemis pour vivre demain. La bataille fut rude, le fracas des armes était assourdissant jusqu'à ce que tombe un silence trompeur lorsqu'il se retrouve face a un officier ennemi, le temps semblais s'être figé pour leur affrontement. Un combat féroce au milieu de la mêlée entre deux épéistes talentueux, néanmoins le blond avait l'avantage de la jeunesse et bientôt le normand blond et barbu gisait a terre salement blessé.

Puis la bataille perdit en force, les normands se repliaient face a la force des armées Ponantaises, ils reviendraient chercher leurs blessés le lendemain, pour ce qui était des morts... On les enterrerais sans doutes avant que le soleil ne soit trop haut et que les chairs commencent a se décomposer en créant des miasmes.

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"L'ancien forum ou rien !"
Anastriana
matin du 25 septembre

Ana, juchée sur son étalon noir, nettoyait la lame de son épée, passablement noirâtre du sang des normands qui s'étaient frottées à la fameuse Dioltas, l'arme qu'elle hérita de son père, le valeureux Humbwolt.
Ils avaient passé la nuit à repousser l'attaque d'une armée, venue les surprendre sur le camps. Rapidement, les hommes des quatre armées alliées avaient répondu à cette attaque quelque peu suicidaire en les combattant sans répit. Finalement, les normands avaient reculé. Et tandis que le soleil se levait pour réchauffer les corps fatigués par la bataille, elle cherchait à comprendre... Qu'est-ce-qui avaient bien pu donner cet ordre à cette armée, de venir ainsi les attaquer? Un ordre sans queue ni tête, d'ailleurs, il suffisait d'en voir le résultat sanglant pour s'en rendre compte.

Elle releva la visière de sa salade milanaise, respirant à plein poumon l'air matinal, encore chargée de l'humidité de la nuit, des effluves ferrugineuses fortes vinrent chatouiller ses narines.

Elle fit rapidement venir les rapports de ses lieutenants, pour organiser les soins à prodiguer aux blessés. Seulement, il ne s'en trouvait guère peu, tandis que les corps ennemis, gisaient sur le champs de bataille. Elle donna l'ordre de laisser les médecins normands récupérer les corps des victimes et des blessés, martyrs d'un duché qui semblait s'être servi d'eux comme de la chaire à canon. La bataille de la nuit, la répugnait. Des morts inutiles, qui ne feraient que nourrir la haine et la rancoeur des normands à leur égard. Elle pouvait difficilement les blâmer pour cela. Une tuerie issue d'un ordre idiot, sorti de la tête d'elle ne savait quel dirigeant de l'Etat Major normand... Incompréhensible.

Elle fit volter bairdéir, son destrier, pour retrouver les chefs des trois autres armées, une réunion sur les faits de la nuit devait avoir lieu, avant d'aller se reposer. Mais arrivée sur le camps des Scorpions, une sombre nouvelle lui fut apporter par les hommes artésiens. Leur chef, l'intrépide William, était au plus mal... Elle se rendit donc au chevet du blessé, afin de s'enquérir de son état. Mais les médecins semblaient optimistes, il se remettrait rapidement. Cela fit sourire la brune, qui ne s'étonnait guère de cela, la constitution de cet homme étant hors du commun.

Elle s'asseyat près de lui, et lui envoya en souriant...


"Alors... On avait envie de passer du temps au lit... Fallait le dire si tu voulais du repos!"

Un peu d'humour, pour remonter le moral d'un homme qui elle le savait, devait bouillir de rage de ne pas pouvoir mener ses soldats pendant quelques jours...
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
Marzina
[Combat du 24 au 25 Septembre
Armée Pennher Ar Lug]


Encore une nuit passée à surveiller les remparts de Rouen. Ils étaient presque persuadés qu'il n'y aurait aucune attaque des armées normandes, étant donné leur nombre de soldats, étant donné les effectifs bretons et alliés, une attaque normande aurait été suicidaire. Elle avait reçu un courrier somme toute assez étonnant, et s'attachait à y répondre, un peu en retard, en dictant à son commis la réponse à y apporter tandis qu'elle tressait ses longues boucles blondes. Elle enfila ensuite casque et armure légère de cuir, tandis qu'elle sortait de sa tente et remontait sur son cheval.

Tandis qu'ils observaient paisiblement la nature endormie, n'ayant toujours pas reçu l'ordre de forcer les murailles de Rouen, un bruit de ferraille se fit entendre. Les armées bretonnes et alliées se retournèrent avec fracas vers l'armée d'Honfleur qui était passée vers Fécamp pour venir les prendre à revers. Les armées normandes chargèrent sur les armées alliées, mais leur sous-nombre était beaucoup trop évident. Les normands qui se jetaient sur les bretons se faisaient massacrer, et quelques alliés tombèrent à terre, tandis que les rescapés normands se repliaient pour soigner leurs blessés.

La blonde n'avait pas eu à combattre, une fois de plus. Ses gardes du corps l'avaient protégée de toute avancée normande. Quelque part, elle leur était reconnaissante, elle n'en serait probablement pas venue à bout aussi facilement qu'eux. Mais d'un autre coté, jamais elle ne progresserait si elle ne maniait pas plus son arme. Le médecin lui avait intimé de faire moins d'efforts si elle tenait à son enfant. Bien sûr qu'elle tenait à son enfant, mais comment pourrait-elle faire moins d'efforts en pleine guerre, alors qu'elle était la fille du Grand Duc? Ses protecteurs avaient décidé à sa place, et ne laissait aucun normand approcher suffisamment prêt pour qu'elle se batte. Lorsqu'elle rentra au campement une fois la bataille terminée, elle laissa éclater sa frustration sur eux:


"Gast, je suis enceinte pas manchot! Je suis peut-être pas douée, mais je peux me battre, je suis bretonne, arrêtez de me surprotéger, je vais en guerre et je ne touche pas plus l'ennemi que si j'étais en défense à Rennes! Comment pourrais-je donc rentrer et dire que j'ai fait ma première guerre dans ces conditions?"

Elle savait aussi que si elle sortait de l'écrin de protection de ses hommes, Il lui en voudrait, d'autant plus si elle se fait blesser, ou si elle perdait l'enfant. Mais c'était dans son caractère, et elle ne pouvait se résoudre à sortir de l'armée et regarder sagement les autres faire, c'était juste pas envisageable. Elle revint donc vers sa tente, se dévêtit lentement de son armure légère, grimaçant sous les douleurs lancinantes qui revenaient de temps à autre. Elle vint s'asseoir à sa table, préparant le résumé de cette nuit pour son neveu régent de Bretagne. Un peu de sommeil ne serait ensuite pas de trop, bien qu'elle n'ait pas combattu, sa grossesse l'épuisait.

Edit pour petite coquille (merci Ana).
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--Lylaeul
[Armée "Les Scorpions du Chaos", campement du Ponant]
[Combat du 24 au 25 Septembre]


Quatorze !
Héhé Marraine ! Tu vas avoir du mal à me battre cette fois.


Un grand sourire à sa partenaire de jeu préférée tandis qu'elle la regarde ramasser les trois dés pour les lancer à son tour.

Douce soirée sous la tente que le soudain et tonitruant son du cor leur enlève à l’instant.
Le visage souriant de la jeune fille se fige, ses prunelles cyans plantées dans celle de sa marraine.

On les attaque.
Ce soir sera donc le soir de son premier combat.
Après un bref moment de flottement, elle se lève à toute vitesse pour enfiler ses bottes alors qu’elle entend déjà les soldats courir à l’extérieur.
Epée à la main, bouclier sur l’autre bras, elle les rejoint prestement, avec toujours ce fichu nœud qui revient lui serrer le ventre.

Et maintenant on fait quoi ? On leur rentre juste dans le lard ?
Sur le terrain, chaque combattant semble avoir un adversaire.
Un homme brun un peu plus loin malmène un des bretons à terre.
La voici donc sa première victime.

Elle s’élance vers lui et lui donne un bon coup de pommeau d’épée sur la nuque. Pas de sang mais il a suffisamment mal pour libérer le ponantais qui reprend une position plus à son avantage et reprend le duel.

Tournant la tête, elle voit foncer sur elle un normand blond. L’air mauvais, c’est bien elle qu’il vise en pointant son épée.

Oups !
Instinct de survie, la gamine se laisse tomber alors qu’il est presque sur elle et roule entre ses jambes, y coinçant involontairement son trop encombrant bouclier.
La technique de combat, pour le moins non conventionnelle, a l’avantage de déstabiliser son assaillant qui trébuche sur l’obstacle perdant son équilibre.
« L’épée ! L’épée ! Donne-lui un coup d’épée !!! Vite !!!»
Elle ne réfléchit plus. S’il ré-équilibre sa position, elle est foutue.
L’épée se lève puis s’abat sur le dos du soldat qui hurle puis s’affale sur le sol, se tordant de douleur.

Elle le regarde, pétrifiée, ne remarquant même pas qu’elle vient de mouiller ses braies, se sentant tout à fait incapable d’achever cet homme qu’elle vient de sérieusement blesser.

Tout autour, c’est un carnage. Les normands tombent comme des mouches.
C’est donc çà que son ami vivait chaque jour ?!
Elle comprend bien maintenant que les siens voulaient juste lui épargner çà en la gardant bien au chaud chez eux mais puisqu’elle avait voulu être là, elle ne leur ferait pas honte.


Arkazhot
[Armée "Kastell Paol", campement du Ponant, Combat du 24 au 25 Septembre]

L'armée s'etait mis en branle après la débacle normande sur les côtes près de Fécamp et
prit place non loin des remparts de Rouen à la tombé de la nuit. Une courte trève avait
été signée pour quelques jours et l'occupant en avait profité pour se réorganiser.

Arkazhot en avait profité pour prendre un bain dans le fleuve avoisinant. La senteur de
sa propre crasse l'insupportait au plus au point. Les jours de trève s'égrainnaient
insouciamment sans meme qu'il ne s'en rende compte.

La nuit tombée, alors que tous s'attendaient à de l'action sur les remparts, le calme de la
nature se fit soudainement entendre... plus de chant d'oiseaux, plus de bourdonnement
d'insectes... Comme si la nature souhaitait se taire devant ce qui allait se passer...

Une armée normande arrivait par la campagne et déjà les hommes se ruaient à l'assaut.
Les armes s'entrechoquèrent dans un fracas assourdissant. L'issu de la bataille ne
faisait nulle doute, les soldats ponantais étaient beaucoup trop nombreux. A y réflechir,
on aurait dit une opération suicide.

La mélée laissa son lot de corps inanimés et de sang. Ce matin qui pourtant aurait pu
être fort paisible, sentait la mort...
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Kerdwin


[Armée normande, abords de Rouen, 25 Septembre]

Petit jour frileux en ce début d'automne... Kerd frissonne... L'armée du 4ème corps de la Bande de Normandie vient de quitter Fécamp en direction de Rouen où les renforts doivent les rejoindre... Fièrement, elle suit ses frères et sœurs d'armes... soldats aguerris, nobles citoyens ou simples paysans, tous ont répondu à l'appel du Duc Pitt Bull, défendre leur terre ne leur fait pas peur...



Kerdwin a mis longtemps avant de s'engager dans ce combat, elle y a mûrement réfléchit... Son deuil, la tristesse, la fatigue, ses enfants lui ont d'abord fait dire que cette fois elle n'irait pas mais c'était sans prévoir que sa propre ville, en se réveillant un matin de septembre, verrait ceux du Ponant à ses portes ... Première défense, premiers blessés...

La petite armée qui est venue les assister est obligée de reculer, son capitaine étant sérieusement touché...
Ceux du Ponant sont partis et c'est une Sirène découragée qui se laisse tomber sur les quais du port... Elle n'a plus envie de combattre... La Normandie ne résistera pas... ses habitants devront apprendre à dire Demat et Kenavo, ce sera suffisant, nul doute que les conversations s'en tiendront là...

La jeune femme a retrouvé l'envie de lutter, de vaincre... Elle frappera en tenant son épée à deux mains, elle pourfendra tout ceux qui approcheront et si l' individu, homme ou femme, qui a accroché cette culotte rouge à la pique de l'église fécampoise, lui tombe sous la main, elle essayera d'avoir un cil de temps pour le remercier avant de le tuer...
Car c'est lui l'auteur de ce revirement, de cette énergie nouvelle qui habite la Dame de Tourgeville... Pour la prime fois, l'odeur du sang, comme portée par les embruns de l'océan, vient humidifier ses narines, lui donnant une certaine jouissance qu'elle ne connait pas...
Elle a ressenti l'affront comme un coup qui vous coupe la respiration... qui fait monter en vous la colère... cette colère qui sommeillait, au plus profond d'elle, depuis son séjour forcé chez les anglois...

Tôt où tard, elle retrouvera cet arrogant mécréant ... à moins que le Très - Haut ne les rappelle, et ça, seul lui le sait...



Le 4ème corps de la BN avance tranquillement vers la forteresse rouennaise...
Cris qui s'amplifient des dirigeant qui le conduisent... Chevaux fringants, armures qui brillent, lames qui scintillent... l'ennemi leur fait face... c'est la charge...

Où sont passés les renforts?.... Qui a donné l'ordre d'attaquer les armées du Ponant qui, bien plus nombreuses, ne vont faire qu'une bouchée d'eux sans le deuxième corps normand... Qui? Pourquoi?
Il en est fini de toutes ces questions... un à un elle voit ses amis tomber... seule la Dame de Thorigni est encore debout, se battant comme la lionne qui défend ses petits...

Liquide écarlate qui coulent dans ses yeux... qui emplit sa bouche... Halo de lumière... Vision de sa famille, puis plus rien...L'épée qui vient d'être assénée sur son crâne, plonge Kerd dans le néant...

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Pierrette et Chardon, incarné par Anastriana
(ptit truc à modifier dans le texte, mais pas possible d'éditer un message quand on poste en pnj invité, censeur, vous pouvez effacer le post du dessus, siouplait? ^^)

FAIT


S'il y a bien quelque chose d'important pour le moral des soldats, au-delà des besoins assouvis par les quelques filles de petite vertu qui accompagnent l'armée, c'est bien sûr les troubadours.
Un bon troubadour, peut rendre le sourire à ceux qui viennent de perdre un frère, il peut redonner confiance et motiver les troupes. Sans oublier que ça peut être un outil de propagande intéressant.

Chez les Pennher Ar Lug, Ana a embauché un couple. Une blonde et un brun, l'air toujours rêveurs, qui chaque soir, jouent pour les soldats, des mélodies et des chants à volonté. De la chanson à boire à la comptine romantique, ils ont un large répertoire.

Mais aujourd'hui, ils viennent de composer un air tout à fait nouveau, et les hommes et femmes du camps, rassemblés autour d'un grand feu, chouchenn à la main, ou lambig pour les plus braves, les acclament à grands cris, pressés d'entendre cette nouvelle chanson.

Les deux troubadours se lancent alors. La jeune femme démarre, d'abord en un couplet qui semble un peu mélancolique... Jusqu'au refrain tout à fait joyeux!


"Je suis soldat de Breizh et je vis, dans le rohannais
En quatorze cent cinquante neuf j'étais la cheffe, d'une grande armée
Fanch et moi on s'est mariés c'était, le mois de mai
Quand on m'a envoyée dans un village français
La guerre mon Fanch, je te l'ai racontée
Mais les pir'souv'nirs, que j'ai pu garder

Les normands blonds sales et noirs
Sur lesquels tombent la pluie
Et la sale tronche des gens
Made in Normandy!

Une mare juste pleine de saoûlards
Des idiots plein la prairie!
Et leurs cheveux plein d'poux,
Made in Normandie!

Les gueux made in Normandie!
lépreux made in Normandie!
Un p'tit village, plein d's'alo'p'ries!

Et puis les filles un peu gourdes,
Qui donnent aux hommes de là bas,
Qui donnent aux hommes de la chtouille,
D'la chtouille made in Normandie!
"


Chardon enchaîne alors...

"Je suis un mari breton et je suis né à Loctudy
En Quatorze cent cinquante neuf tu es partie, loin de ma vie
J'ai mis sur ta chemise un peu d'hermine de notre pays
J'étais si fier en lisant les nouvelles toutes les nuits
La guerre tu sais tu me l'as racontée
Mais dis encore, qu'as-tu rapporté?"


Alors les deux en coeur scandent!

"Les normands blonds sales et noirs
Sur lesquels tombent la pluie
Et la sale tronche des gens
Made in Normandy!

Une mare juste pleine de saoûlards
Des idiots plein la prairie!
Et leurs cheveux plein d'poux,
Made in Normandie!

Les gueux made in Normandie!
Lépreux made in Normandie!
Un p'tit village, plein d's'alo'p'ries!

Et puis les filles un peu gourdes,
Qui donnent aux hommes de là bas,
Qui donnent aux hommes de la chtouille,
D'la chtouille made in Normandie!

Oh oui les filles un peu gourdes,
Qui donnent aux hommes de là bas,
Qui donnent aux hommes de la chtouille,
D'la chtouille made in Normandie!"


Pierrette reprend...

La guerre mon fanch, je te l'ai racontée
Les pir'souv'nirs, que j'ai pu garder

Les normands blonds sales et noirs
Sur lesquels tombent la pluie
Et la sale tronche des gens
Made in Normandy!

Une mare juste pleine de saoûlards
Des idiots plein la prairie!
Et leurs cheveux plein d'poux,
Made in Normandie!

Les gueux made in Normandie!
Lépreux made in Normandie!
Un p'tit village, plein d's'alo'p'ries!

Et puis les filles un peu gourdes,
Qui donnent aux hommes de là bas,
Qui donnent aux hommes de la chtouille,
D'la chtouille made in Normandie!

Oh oui les filles un peu gourdes,
Qui donnent aux hommes de là bas,
Qui donnent aux hommes de la chtouille,
D'la chtouille made in Normandie!"


Public en délire, applaudissements à tout rompre, il faut bien briser un peu, la monotonie de ces derniers jours, après tout!
Azarelle..
[ Lorsque l'ennui s'installe dans le campement breton]

Azarelle, Elim et Elouen passaient leur temps comme ils pouvaient. Mais le temps dure longtemps lorsqu'on est jeune et plein d'énergie et qu'il n'y a rien à faire.
Comme toujours , le cerveau d'Aza ne chomait pas.
L'idée lui vint d'effectuer le rasage de la barbe de son papounet endormi. Ce geste ne respectant aucune règle, le papounet se réveilla le visage sanguinolent.
Après un hurlement du père qui fit fuir la fillette, elle se demanda quoi faire. C'est alors qu'elle aperçu Elouen qui cajolait Guyzmo.


Eloueeeeen....

Aza courrut aussi vite qu'elle put pour le rejoindre.

Je vais t'aprendre à faire le poirier...sur Guyzmo bien sur....
Allez, monte!


La gamine fit faire à Elouen un cumulet pour qu'il se retrouve la tête en bas. Aza le tient de toute ses forces.

Allez, lève les jambes vers le haut, pousse sur tes bras.

Allez , pousse que j'te dis.
Rhooo!


Elouen resta tant bien que mal une épaule sur le dos de Guyzmo , les jambes vers le haut mais point tendues.
_________________
--Madrange


Chaque guerre, chaque révolution donne naissance à des chansons.
Celle-ci avait été écrite par un soldat ponantais du nom de Madrange juste après qu'ils aient décimé les Normands lors de leur attaque du 25 septembre 1459.
Il l'avait chanté la première fois le soir suivant autour d'un feu avec ses comparses qui avaient vivement applaudi.




Ils voulaient défendre leur Normandie
Ils voulaient défendre leur Normandie

Leur regard perdu sur la carte de France
On devinait chez eux une certaine souffrance
Le Ponant qui grapille et leur Reyne de mal en pis

Ils voulaient défendre…
Ils voulaient défendre, défendre leur Normandie

Dans l’champ, les vaches royalement s’en foutaient
Au château de Rouen, sautillaient, fulminaient
Les soldats plein de calva, inutile antalgique

Ils voulaient défendre…
Ils voulaient défendre, défendre leur Normandie

Après qu’leur château fut hardiment pillé
Z’ont bien tenté de se relever
L’peuple eut droit à du poutrage intensif

Ils voulaient défendre…
Ils voulaient défendre, défendre leur Normandie
Ils voulaient défendre leur Normandie
Ils voulaient défendre leur Normandie

Mais par un beau matin, les ponantais
Entre autres, voisins des deux côtés yé yé yé
Ont débarqué pour les sauver ces ramollos
Espérant éclairer les vaches à lait
N’étaient pas v’nus pour brigander
Mais la connerie à son maximum
Les Normands ont donné l’assaut un soir
« On va faire une trêve.» Baratin !
Bravoure et sottise, ils ont confondu
Ils ont pris cher les idiots
Pour le séant royal qui s’en fiche bien. Oh Oh Oh !

Ils voulaient défendre leur Normandie
Ils voulaient défendre leur Normandie
Ils voulaient défendre leur Normandie


Hé l'Madrange y pourrait bien d'v'nir trouvère quand on rentrera tantôt. P't'être même qu'la Reyne l'invitera à chanter chez elle. Z'en pensez quoi les gars ?

Les rires fusent.

[Post déplacé ici pour plus de cohérence]
Willdechampagne


[matin du 25 septembre - tente infirmerie]

Toute la journée avait été calme, pas de mouvement de troupes signalé ...
L'armée des scorpions s'apprêtait à passer une nuit de garde sur les remparts de Rouen afin d'empêcher les armées normandes de venir les déloger.

La lune poursuivait tranquillement son chemin dans le ciel étoilé sans autre bruit que ce de la nature environnante.

Soudain, au petit matin, l'armée du 4e Corps de la Bande de Normandie charge les armées du Ponant.

Habitué depuis plusieurs semaine à être réactif aux moindre souci, les soldats de l'armée des Scorpions se retrouvent les premiers sur le front avec leur chef en tête. Malheureusement pour lui, le temps de donner les ordres à ses soldats, il se retrouve nez à nez avec une soldate normande. Il pare tant bien que mal le coup d'épée avec son bouclier. N'étant pas sur ses appuis, Will se retrouve déséquilibré et il perd sa protection. Un second coup d'épée envoi le bouclier voler plus loin, sans omettre de lui retourner le bras et l'épaule gauche.
Blessé, mais pas encore inactif, il se retourne pour attaquer à son tour. Malheureusement, son coup est facilement esquivé par son adversaire. Celle-ci en profite pour le désarmer facilement par un bon coup sur le poignet. Cette fois, Will se retrouve à genou et à la merci de la vache normande ...
Will attendait alors le coup fatal, mais il ne vint jamais car les soldats de son armée viennent à son aide et le retire du front sans trop de ménagement...

Une fois l’assaut repoussé, Will est emmené directement auprès des médecins de l'armée pour connaitre son état... Il est de notoriété publique que les médecins ne sont pas tendre avec leurs patients pour donner leurs diagnostics. Après avoir été manipuler dans tous les sens, avoir serré les dents tout le long de l'examen, il est ressort que Will a une épaule de démise et un poignet cassé...

Alors qu'il allait trouver un peu de repos sur un lit de camp, Will aperçoit la Duchesse de Rohan arriver en trombe dans la tente et vient s'assoir près de lui ...


"Alors... On avait envie de passer du temps au lit... Fallait le dire si tu voulais du repos!"


Bonjour Ana, content de te voir.
Tu crois sincèrement que j'apprécie d'être dans cette position ? je préfèrerai retourner avec mes hommes que de devoir passer du temps ici... Les médecins m'ont à l'oeil, s'ils me voient tenter de partir, ils m'ont promis de me faire souffrir et de m'attacher au lit ...

Et toi alors ? ces combats ? pas de souci à ce que je vois. Tu t'en es bien sorti.
Et apparemment, nous ne sommes que quelques blessés. Les normands par contre, j'ai cru entendre dire qu'ils ont pris une sacrée raclée.

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Anastriana
"Pour sûr tu t'es pris une bonne rouste, mais bon, t'as pas l'air si mal en point que ça. J'avais eu des échos alarmants.

Nous avons fait du dégât oui. Chez nous, on compte seulement trois blessés, toi y compris. Tu sais qu'ils racontent qu'on mène des assauts? Apparemment on aurait mené un assaut contre la ville de Fécamp. Je devais pas être là ce jour là!"


La duchesse rit de bon coeur, avant de reprendre.

"Mais c'est inquiétant, s'ils pensent nous voir mener des assauts qui ne sortent que de leur imagination... ça, c'est leur camembert! Y'a des trucs toxiques là-d'dans, qui doivent leur donner des hallucinations! Quand tu penses que depuis qu'on est là, on n'a rien fait d'autre que nous balader..."

Elle regarde en coin un médecin qui la regarde, l'air mauvais.

"Dis donc, t'as de sacrés cerbères à ton infirmerie. Regarde celui-là, il veut me tuer rien que du regard! Ouiiiii monsieur le médecin, je laisse le blessé se reposer... Rahlala, on peut même pas venir prendre des nouvelles?"

Elle se lève en riant et ajoute à l'intention de Will.

"Bon, ils ont raison, fais pas d'excès de zèle, reste tranquille et nous pourrons te retrouver rapidement sur le terrain. En attendant ton second a bien pris les choses en main parait-il, de toute façon, je veille au grain, compte sur moi."

Elle incline la tête pour le saluer, avant de sortir retrouver ses hommes.
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
Angelike
Angelike de loin....

Elle ecoutait au loin des chants...
Elle se trouvait là dans un croisement entre le port et les rempart ce bruit au debut l'ettonna , elle cru d'abord à des gamins qui chantaient ..
Elle essaya de trouver d'ou venait se bruit, au bout d'un moment elle commpris ...
Elle resta au loin à Ecouter....
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--Rollon


Il les surveillait depuis le départ, caché dans les dunes et les buissons.
Rollon était convaincu que les Bretons se croyaient en territoire conquis alors qu’ils n’avaient en fait que la lâcheté de la vérité… leur banditisme.

Le motif d’être contre la reine n’était qu’une excuse pour venir piller les villes et étendre leur saleté sur les pays voisins.
Rollon le savait!
Ils avaient toujours voulus conquérir la Normandie car ils étaient jaloux de la prestance de ce duché et ils étaient venus avec d’autres ennemis pour envahir le pays.
Son pays !
Seuls, ils n’auraient jamais rien pu faire puisqu’ils étaient impuissant et de nature trop faibles en vrai.

De sa cachette, il pouvait sentir leur odeur du haut de la colline et entendre leurs rires gras et perfides.
Puis il entendit quelques chansons paillardes et maladroites qui étaient sûrement une façon de se donner une raison.
Son cœur fulminait de colère… Il voulait foncer dans le tas et les frapper avec son bâton… Mais sa mère avait encore besoin de lui.
Ces puants avaient tués son père et sa sœur. A quatre contre un !

Il se leva et cracha dans leur direction avant de brailler lui aussi, sur un ton qu’il savait plus vrai et plus juste.
Un chant improvisé qu’il pensait plus prêt de la vérité.

    Pour être Breton, faut naitre félon.
    J'dirai même, faut puer d’l’haleine
    Têtes d'croupion, sexe d'morpion
    L'vent ramène leur sale bedaine

    Sont tous brigand, sont tous manants
    Les dents pourries comme de sales fruits
    Le pire l’a d’dans, c’est leur puant
    Sont d’un pays qui sent l’moisi

Puis il entama son refrain.
    Malodorant au bec puant, Bretons un jour, débile toujours
    Des chapeaux ronds larges comme leur fion, fébrile détour de leur amour.
    N’ont pas d’honneur, à quel malheur

Deuxième et troisième couplets !
Lança t-il.
Ses paroles n’étaient plus adressées à l’image chaotique qu’il avait mais à ceux qu’il voyait.

    Les rats qui lèchent vos viandes sèches
    Vomissent d’écœure à vos odeurs
    Cervelles d'sèche au cœur trop rêche
    L’enfer est trop doux pour vous, sombres poux !

    Tellement vos têtes, d’orifices pètent
    Et toutes les maladies y sont réunies
    Aujourd’hui, voilà ma quête, vous bouter comme d'sales bêtes
    Vous pousser dans votre pays, remplie d'ronces et d’orties

    Malodorant au bec puant, Bretons un jour, débile toujours
    Des chapeaux ronds larges comme leur fion, fébrile détour de leur amour.
    N’ont pas d’honneur, à quel malheur !

    Le nez tordu pleins de verrues
    Les yeux pisseux, calamiteux
    La bouche de lièvre, les jambes arquées
    Les bras...

Il s'arrêta alors que des regards allaient dans sa direction.
Du haut de sa position, il savait qu'il aurait largement le temps de filer et de chevaux mis à sa poursuite se seraient ensablés dans les dunes épaisses.

Le cœur rageant, Rollon cracha encore dans leur direction et s’enfuit à toutes jambes dans les dunes et les buissons.

Puis il et cria au vent.


Quoi que vous fassiez, vous n’aurez jamais, jamais le prestige et l’amour d’un Normand !!!

Il se jura de revenir un jour, lorsqu’il sera plus fort, pour venger tous les morts au nom de sa Normandie.
Anastriana
Le vent est souvent porteur de bien des choses. D'ailleurs on en use et abuse dans bien des expressions. Le vent de panique, le vent d'enthousiasme, le vent de liberté!
Là, c'est un chant, qui est jeté aux quatre vents. Sans doute en réponse à la prestation des deux troubadours. Mais la voix est moins juste, elle semble parfois éraillée. Un jeune adolescent qui mue? Comme c'est adorable, songe la duchesse!

Personne ne prête trop attention aux paroles, la duchesse s'apprête à se retourner pour dévisager l'imprudent trouvère du dimanche, mais le voila qui file à toute allure. Elle sourit, amusée, c'est dommage se dit-elle, elle lui aurait bien jeté une pièce, au moins pour féliciter sa bravoure de s'exposer ainsi, et de les divertir encore en plus.

Quand soudain le vent de nouveau, lui apporte quelques mots jetés par le gamin...


"Quoi que vous fassiez, vous n’aurez jamais, jamais le prestige et l’amour d’un Normand !!!"

Ana grimace et se signe rapidement et par deux fois!

"Diantre! Que Dieu m'en préserve et en préserve la Bretagne! Récupérer le prestige normand..."

Elle éclate de rire et s'adresse à ses compagnons d'armes.

"Vous avez entendu vous autres?! Le "prestige" normand! MWAHAHAHAHA!"

Les normands ont vraiment beaucoup d'humeur, finalement, pense-t-elle!
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
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