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[RP] Dans les tavernes de Bourges … Lang dililang landilang

Miss.
Dans les tavernes de Bourges, y'avait la Enece, y'avait la Enece !


[Début et milieu de soirée.]


Une soirée très animée pour quelques membres de le Enece, au Berry Royal, là où Estainoise y était tavernière.
C'était d'ailleurs grâce à elle -et surtout son Absynthe- que la soirée fût très mouvementée, la fin de soirée, surtout.
Ca avait commencé par le règlement de compte entre Kay et Bapt : A qui était le lit ? Pourquoi Kay avait foutu une mandale à Bapt ? Pourquoi Bapt cherchait des excuses bidon pour ne pas admettre qu'il avait les mains baladeuses etc …
Jérémie, Esta, Furette et Miss regardaient le « vieux couples », tous très amusés ce cette scène de ménage …
Puis Bapt était rentré au Palais, sans doute voulait-il se reposer avant que la tornade Kay rejoigne leur chambre. Bref, leurs nuits devaient être .. Spectaculaires.

Esta avait donc sorti son Absynthe, tous étaient ravis de gouter un tel alcool. Certains ne connaissaient pas, d'autre peut-être trop bien.
Les godets étaient servis dans les règles de l'art : La cuillère, le sucre, l'absynthe et l'eau.
Au début évidemment, après quelques verres le sucre était jeté dans un verre et l'alcool était versé à la va vite et bu dans la seconde, cul sec la plupart du temps.

Doucement les verres s'enchaînaient, Jérémie était à son tour partit rejoindre le Palais.
Ne restait plus que les filles et leur merveilleux breuvage. Furette buvait doucement, la seule sage parmi les trois restantes.

- Esta, tu es vraiment merveilleuse d'avoir apporté tel trésor ici ! On ne va pas se plaindre que les fûts sont vides du coup !

Levant son énième verre et le portant à ses lèvres, la brune sourit niaisement, déjà bien joyeuse à cette heure.
Boire pour oublier qu'on dit .. Et elle avait plus que besoin d'oublier, de penser à autre chose et s'amuser. Cette soirée était la bonne ! Et la fin de soirée -ou début de nuit- promet d'être hilarant(e).

_________________
Kayhan
[Quand l'occupant trouve à s'occuper : début de soirée en taverne municipale de Bourges]

- Qu'eeeeeeest ce que c'est chiant la collocation !

Kay cherche du regard l'appui de ses équipiers de choc. Bon il semble que certains soient plus ennuyés par le fait que leurs engueulades nocturnes sur les modalités de l'occupation commune de la chambre les empêchent régulièrement de dormir... Silence en réponse. Kay regarde donc Bapt, par la fenêtre de la taverne, se diriger vers le Palais . Il venait de quitter la salle, après avoir (erreur qu'il payerai cher le soir venu) copieusement emmerdé la brune, lui reprochant mille choses injustifiées. Oui, elle lui avait mis une tartine monumentale dans le nez la nuit dernière. On avait du entendre le claquement jusqu'à Lodève. Il avait qu'à pas laisser traîner sa dextre près de son derrière pendant qu'elle dormait... ou essayait de dormir plutôt, tant le bougre ronflait fort parfois ! La collocation de piaule en temps d'occupation donnait pas tous les droits. Pis d'abord, c'était sa chambre, à la brunette, épicétou. Juste qu'il abusait de son hospitalité, le Bapt. Bref...

Esta, merveilleuse Esta ! Elle avait fait apparaître entre ses mains une bouteille d'absinthe, et donc par conséquent, un sourire reconnaissant sur les visages de ses compagnons. La cave de la taverne était aussi vide que la bourse de Kay. Le service se fait, un verre, puis deux, elles se retrouvent pour l'instant à quatre après le départ précipité de Jéré : Miss, qui a visiblement décidé qu'elle était immunisée contre la gnôle et enchaîne les descentes de verres ; Esta, qui tombe les godets avec un calme olympien et méthodique ; Furette, qui picole sagement son premier verre ; et Kay, qui se souvient avoir dit un soir précédant à Miss « Si t'as besoin de moi pour parler, crier ou picoler... Surtout picoler en fait, hésite pas ».

Visiblement, le débit de Miss ce soir là était pris par la petite brune pour une réponse à la proposition de ses services. Soutien de picole. Parfait, ça elle maîtrisait mieux que les règles de savoir vivre en société.

Citation:
- Esta, tu es vraiment merveilleuse d'avoir apporté tel trésor ici ! On ne va pas se plaindre que les fûts sont vides du coup ! 


Et Kay de surenchérir en hochant la tête, levant son godet rempli à nouveau miraculeusement, ou plus sûrement en traître par Miss :

- A l'Enece !

Et de dégommer le contenu de son godet d'une traite. Elle ne se souvient pas combien de verre elle a tombé déjà. La soirée ne fait finalement que commencer. Mais dedieuuuuu que c'est fort ! Elle plisse les yeux, le nez, et en fait, elle plisse tout ce qu'elle peut plisser. L'absinthe, ça tape un peu ! Petit coup d'oeil à Miss, qui semble tenir le choc pour le moment. P'taiiin la bourguignonne, elle encaisse bien ! Petite montée de fierté mal placée :

- Miiiissssss, envoie le p'tit frère !

Kay tend son godet. Elle sent le rouge lui monter peu à peu aux oreilles et aux joues. Pfiouuuuu... Fait encore drôl'ment chaud en cette saison...
Estainoise
Les fûts étaient vides !
Que faire alors que tous ont soifs et qu’Esta se retrouve tavernière d’une taverne où il n’y a rien à boire ?
Que faire alors qu’elle aussi aime tant tutoyer la boulasse ?
Que faire alors qu’elle adore trinquer avec les uns et les autres, toujours à l’écoute des langues qui se délient au fur et à mesure qu’elle aligne les chopes ?
Mais ce soir là, les fûts étaient vides…..
Kay, Miss, Fufu et tant d’autres de l’Enece la regardaient un rien….avec un petit air de…pfff…si on ne peut même pas trinquer ensemble !

Alors Esta sortit "LA" bouteille…celle qu’elle gardait précieusement en réserve dans sa besace depuis son grand voyage dans le Sud….
Elle n y’ avait pas encore touché et Esta présente alors la bouteille…..

Compagnons….Voici un breuvage qui saura nous remonter le moral ! *Il saura nous rendre l’âme poète !
Il saura nous faire entrevoir ce que peu de monde peut percevoir !
Compagnons…
Goutons ce breuvage qui nous permet de voire même l’invisible !


Et Esta aligne les godets sur le comptoir….
C’est tout un cérémonial qui s’installe alors….alors que les autres l’observent….

Et le temps s’emballent, les tournées s’enchainent, les unes après les autres. …Tout va de plus en plus vite….
C’est Kay qui lui mit la puce à l’oreille lorsqu’elle s’adressa à Volkmar….
« …mais…rangez donc vos huit mains !… » Qu’elle lui dit !

Y ‘a pas à dire, Christos était dans le coin….
Mais qu’elle est le rapport avec les doigts de pieds que chacune montrèrent alors….
Esta eut une légère absence là mais elle dit tout de même après avoir quitter ses bottes et ses bas....et jeter un de ses pieds sur le comptoir....

Hein qu’j’ai les pieds d'une reyne ?
_________________
Furette
Comme tous les soirs, Furette se rend en taverne afin d’y retrouver ses amis. Les soirées se suivent mais ne se ressemblent pas, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Il faut dire que l’Enece est toujours pleine de surprises, que ce soit en combat ou en divertissement.

Comme d’habitude, les mêmes compères se retrouvent pour discuter et aussi boire…
Par malchance…ou pas, les fûts de la taverne sont vides ! Pas de panique, Esta fait apparaître comme par magie une bouteille d’absynthe….et toujours comme par magie les visages s’illuminent.


Voyant les larges sourires s’afficher sur les lèvres de Miss, Jeremy et Kay, Furette se demande quel est ce breuvage. Ne voulant pas encore se faire remarquer par son ignorance, l’épisode des étuves étant encore bien présent dans sa tête, elle n’ose rien dire et sourit comme tout le monde.
Esta commence à servir le breuvage, un vrai cérémonial s’installe. Furette les yeux bien ronds ne rate aucun geste bien trop intriguée par la manœuvre. Elle écoute juste les commentaires tout en fixant le sucre fondre doucement. Ce breuvage devrait vous emporter dans un autre monde il paraît…hum.


Miss et Kay boivent cul sec leur godet, les grimaces sur leur visage prouvent la dureté de cette boisson. Prudente Furette en boit une petite gorgée ne sachant pas trop à quoi s’attendre.
Malheureusement pour elle, c’est délicieux ! et elle n’est plus habituée à boire non plus.


Les filles enchaînent les godets à vive allure pendant que Furette déguste son seul et unique godet.

C’est là que les choses prirent un étrange tournant….
_________________
Miss.
[Milieu et début de fin de soirée !] ( si si )


Les verres s'enchaînaient à vitesse grand V ! A peine le verre de Kay vidé que la brune se précipitait de le lui remplir de nouveau, puis de se servir aussi, forcément. Ben on est compagne de picole ou on l'est pas hein .. Kay, elle l'était !
La tête tournait déjà pas mal, mais ce n'était pourtant que le début … Joyeuse, elle l'était plus jamais, d'ailleurs quand la brune est joyeuse, elle chante :

- Joyeux enfants de la Bourgogneeeeeeeeee … !
Je n'ai jamais eu de guignon
Quand je vois rougir ma trogneeeee
Je suis fier d'être bourguignon !!!


A tue-tête avec Esta elles chantaient à s'en faire péter les cordes vocales. Poing levé vers le ciel, la Miss était à fond dedans.

Forcément, ça donne soif de chanter, un verre pour la route et voilà un inconnu qui entre en taverne. Le pauvre a été accueillit par un :

- Bonsouuuar messiiiire ! Accepteriez vous de vous faire graver mon portrait sur votre fesse ? Celle que vous voulez !

Et de sourire niaisement en battant des cils, montrant son plus beau profil. Soutenue par une Kay derrière.


- Ouiiiii je fais ça à la dague, c'est propre et bien fait !

Inutile de préciser que le pauvre homme avait prit peur et n'était pas resté longtemps .. Mais cette fois la brune n'eut pas le temps d'être vexée, un verre ( ben oui, encore ! ) et tout va mieux.

Un ballet de mains pour égayer la taverne, et vient une histoire de pied .. un concours, peut être.
C'est Miss qui avait commencé à retirer son bas, puis sa botte, montrant fièrement ses orteils fins et allongés, les remuant au nez de tous. Kay avait suivi dans la minute, aussi bien lancée que la Bourguignonne dans ses bêtises.
Puis c'était au tour d'Esta de montrer un pied, magnifique soit dit en passant. Les deux brunes étaient admiratives devant pareil panard !
Il faut fêter ça, hop on remplit les godets encore une fois, sans prendre le temps de remettre les chausses .. Chose que les deux brunettes vont regretter.

La tête tournait, enfin, pas que la tête d'ailleurs .. tout.
Les heures passaient au rythme des rires et .. des verres.
Une Esta qui commençait à fatiguer et les deux brunes toujours aussi dingues.

_________________
Kayhan
[Une seule dague mais tellement de mains]

Ça commençait à devenir confus tout ça. Kay écoutait Miss chanter le poing en l'air, ne pigeant pas un broc de ce que la bourguignonne jodlait. Bon dieu, même saoule la brunette sentait bien que c'était pas juste ! Par contre le coeur y était, aussi elle souriait béatement en regardant la Miss reprendre son refrain.

Un type inconnu des donzelles était entré dans la salle... le pauvre... Ca avait pas loupé :


Citation:
- Bonsouuuar messiiiire ! Accepteriez vous de vous faire graver mon portrait sur votre fesse ? Celle que vous voulez !


Les deux équipières, depuis des semaines maintenant, tannaient tous ceux qu'elles croisaient pour qu'ils acceptent que la Kay grave à la dague, sur leur fessard, le profil de Miss. La brunette considérait que sa technique était une forme d'art. Pis elle avait elle-même pu constater qu'une cicatrice, ça partait jamais. Un beau dessin en cicatrices, c'était ça le concept.

- Ouiiiii je fais ça à la dague, c'est propre et bien fait !

Encore une fois elles avaient vu filer le gars en courant.

- Chierie ! P'tain Miiiisss les gens ici entravent rien à l'art ! C'consternant !

Elles y arriveraient jamais, se disait Kay en replaçant la dague sous son bustier. Mais surtout, elles ignoraient à ce moment là que leur première victime... enfin, premier client... se présenterait en taverne municipale le lendemain soir, en la personne d'un courageux Tourangeau qui se baladera dès lors avec le profil de Miss sur la fesse droite. Bref... Les tournées de gnôle ne s'arrêtaient pas pour autant.

Le dépit de voir fuir de la taverne un candidat potentiel avait rapidement cédé la place à la consternation sur la gueule défaite de Kay, parce qu'un p'tit malin tentait de lui faire deviner le nombre de doigts qu'il montrait. Ce bougre avait huit mains ! Et beaucoup trop de doigts sur chacune d'elle... C'que les gens pouvaient être compliqués parfois.... En tous les cas, ça avait amené les trois walkyries à se demander qui avait les plus beaux orteils. Une logique alcoolique, donc.

Après un dessapage de bottes sur fond de tangage, une tournée supplémentaire, et une étude poussée trèèèèès technique des orteils de chacune, une conclusion avait fait l'unanimité chez les saoulardes : Estainoise avait des pieds merveilleux. L'émotion était à son comble : passé un certain niveau d'absorbtion, on devient un poil sensible.

- Haaaaaan Estaaaaaa ! T'as des pieds, ils sont magiiiques...

La brunette en aurait chialé tellement c'était beau. A ce stade là elle considérait même n'avoir jamais rien vu de plus beau de sa vie. Un poil sensible ET un poil idiote : conséquences inévitables du dépassement du seuil de tolérance alcoolique. Mais bon, malgré tout :

- Miiiiissss ! Tu r'fais partir une tournée !

Et la Kay de pousser son godet vers celle qui se cramponnait à la bouteille comme si ça vie en dépendait. Bientôt, elles se retrouveraient plus que toute les deux, et elle poserait alors LA question qui allaient occuper une bonne partie du restant de leur nuit :

- Heeeeeeey Miiiiiiiiiissssssss.... T'souviens toi l'Palais, par où c'est ?

Edit "coquillette"
Furette
Furette sirotte toujours son godet paisiblement pendant que Miss et Kay font presque une compétition à qui en boira le plus.
Résultat des courses, Miss entonne une chanson bourguignonne à tue tête et Esta de la suivre..ce qui amuse beaucoup Furette.

Jusque là, tout est normal....lorsqu'un sire entre dans la taverne et que Miss lui propose de graver son portrait sur l'une de ses fesses.
Ebahie, Furette la regarde n'en croyant pas ses oreilles. Miss toujours discrète et bien à sa place faisant une telle proposition !! ...et Kay de proposer ses services pour accomplir "l'oeuvre d'art" avec sa dague...

Ce n'est que le lendemain que Furette apprendra que ce n'est pas la première fois, mais à ce moment là, elle ne le savait pas.

Bien entendu, le pauvre bougre sans même dire ni "oui" ni "non" sort de la taverne à toute vitesse.

L'absynthe faisant son effet sur elle aussi, elle se dit qu'il vaut mieux rentrer au palais avant de se retrouver avec qui sait quoi de graver sur ses propres fesses sans même s'en rendre compte, car ce breuvage a tendance à vous mettre dans un état second.

Péniblement, Furette se lève, un sourire béat aux lèvres, salue l'assemblée et prend la route du palais en ayant l'impression de marcher sur un nuage.

_________________
Miss.
[ Fin de soirée ]


-Miiiiissss ! Tu r'fais partir une tournée

Sourire niais de la brune qui a la bouteille à la main.

-Bien évidemment !

Et de resservir un verre à là Kay, puis à elle aussi, au passage. Dur de viser le centre du verre quand on le voit en triple.

-Heeeeeeey Miiiiiiiiiissssssss.... T'souviens toi l'Palais, par où c'est ?

En voilà une bonne question. La Miss fit mine de réfléchir et se pencha vers la fenêtre non loin d'elle. La nuit était tombée depuis déjà un moment, il faisait noir et seul la lune offrait un peu de clarté.

-Hum … L'index de sa dextre est levé en l'air.
-Je crois que c'est à gauche quand on sort. D'un air posé et sûre d'elle.


-Ah merde... J"aurais dit à droite, moi....P'tain t'sais quoi ? On a qu'à aller tout droit

Légère moue de Miss suivi d'un hochement de caboche.
Levé de coude pour terminer le verre déjà bien entamé, manquant de s'étouffer à la remarque de l'autre brune ivre morte.


-Heeeey dis, quand on va rentrer, nos deux colocs là, ils vont s'rendre compte qu'on pue la gnôle... Ça craint !

Flûte, elle n'avait pas tort, avec tous les verres qu'elles avaient enchaînés, les deux qui se disaient simplement « pompettes » n'étaient plus de toute fraîcheur.
C'est là que la Bourguignonne eut une idée merveilleuse.


-Ooohh j'ai une idée !!! Si si, même bourrée ça arrive.

La main se perd dans la besace et la brune brandit en l'air, fièrement sa fiole pleine de son parfum à la violette.

-Avec ça, aucun risque qu'ils sentent quoi que ce soit les deux ! Parfumons nous !

La donzelle joignit le geste à la parole et déversa quelques gouttes du précieux parfum au creux de sa main pour s'en étaler un peu partout. Puis, pensant que c'est l'haleine qui allait les trahir, elle but une gorgée de parfum et grimaça fortement.

-Maintenant, crois moi, on n'sera pas grillée ! Ca, c'est ce qu'elles pensaient.

Miss referma la fiole ( après plusieurs tentatives ) et la passa à Kay.

-A ton tour, après, on prend la route du retour !

Et elle n'allait pas être triste, la route pour rejoindre le Palais.



( Ecrit à quatre mains, avec LJD Kay. )
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Kayhan
Pas fraîche, la Kay, c’était rien de le dire. Ca tanguait ferme, mais malgré tout l’instinct de survie avait parlé : fallait bel et bien pas arriver dans les chambrées qu’elles partageaient, l’une avec Jérémie, l’autre avec Baptpinst, en sentant l’absinthe à plein nez. Détail qui échappait à la brunette : même sans sentir l’alcool, il serait difficile de cacher leur état. M’enfin à ce stade là de la soirée, pas mal de détails lui échappaient…

- Ooohh j'ai une idée !!!

Et Kay de regarder sa copine de picole avec des yeux plein de gratitude.

Ouaaaaais ça c’est Miiiiss ! P’tain c’te fille c’est un génie. Elle va nous sortir le cul du sable ! La brune sourit aux anges, puis fait une moue perplexe en entendant l'idée. De quoi, se parfumer… A l’absinthe ?! On va leur faire croire qu’c’est la nouvelle mode au Louvre ?! Elle regarde Miss sortir sa fiole d’essence de violette, s’en tartiner généreusement, et… s’en siffler une rasade avant de finir par lui tendre.

- Bah… T’es sûre que ça s’bibe ça ?! Rah pis flûte, après tout ça sent bon donc…

La brune s’acharne donc avec sa délicatesse habituelle sur le bouchon, se flanque quelques gouttes de violette sur les joues, et après avoir louché sur le fond restant dans la fiole, le boit d’une traite.

- HMPFFFFF ! Mais c’purement dégueulasse !!!

Quinze minutes de quinte de toux et de tenage mutuel de porte plus tard, elles se retrouvent dans une ruelle, puis une autre, puis ben toutes celles qu’elles estiment être en ligne droite en partant de la taverne bien sûr. Le sens de l’orientation féminin peut en plus être altéré par l’alcool. Si si c’est possible... La brunette inspire un grand bol d’air frais.

- Ohoooo….. Miss… J’crois qu’va falloir qu’tu m’tiennes les ch’veux….

Ben voui quand ça tangue trop, au bout d’un moment, y a plus de place dehors que dedans. Le mélange absinthe – essence de violette n’arrange pas la sauce. La nausée commence à monter. Le Palais n’est pas en vue. La nuit bien avancée.

- C’est la merdasse… Lâche Kay en relevant le nez après s’être passé un mouchoir sur la figure. - L’Palais il s’est barré, j’crois, ma grande… Ben ouais ça pouvait venir que de ça.

Vraiment, elle espérait qu’au détour de la prochaine rue, elles l’apercevraient. Bon si elles avaient eu l’idée de relever un peu la gueule, elles auraient bien vu dépasser la toiture monumentale de l’édifice qui, en effet, trônait dans la rue d’à côté...
Miss.
[ Ca plane pour nous ]



La Miss regarda Kay boire sa violette, attendant la réaction qui ne se fit pas attendre :

-HMPFFFFF ! Mais c’purement dégueulasse !!!

Haussement d'épaule de la brune, elle n'avait pas tort, c'était pas terrible, mais l'idée était bonne, elle !
Le temps qu'elle se remette de sa toux, la Bourguignonne rangea précieusement sa petite fiole, presque vide du coup.
Avant de sortir, la donzelle venait de se souvenir qu'elles avaient retiré une chausse et un bas quelques heures plus tôt.


-Oh purée, faut qu'on retrouve nos bottes..

Miss se mit alors à quatre pattes, et, dans le noir chercha leurs bottes et bas à tâtons.
Après quelques minutes d'inspection sous la table, elle se releva en tenant fièrement ce qu'elle cherchait, refilant ses affaires à Kay.


-On les remettra plus tard …

Flemme ou pas envie de se ridiculiser à mettre trois heures pour se chausser ? Allez savoir ..
Toutes deux sortirent donc bottes sous le coude, un pied à l'air, à la recherche du Palais qui semblait avoir disparu .. Elles tournaient et retournaient en râlant, sans trouver ce maudit Palais.


- Ohoooo….. Miss… J’crois qu’va falloir qu’tu m’tiennes les ch’veux….

La brune regarda Kay et se mit à râler de nouveau.

-Roooh, c'toi qui a dit qu'il fallait qu'on reste forte, que l'Absynthe ça se gâchait pas !

Facile à dire, quand ce genre de choses vient, ça ne fait pas semblant. En bonne copine la Miss attrapa la tignasse de Kay pour pas qu'elle s'en mette dessus prenant garde, malgré son état, à bien récupérer la mèche brune qui lui traînait toujours devant le nez, à son amie de picole. On vous l'a dit qu'elle était attentionnée quand elle voulait.
Une fois le petit incident terminé et le mouchoir tendu, la Bourguignonne aida la Lodévoise à se relever, pas évident.


-L’Palais il s’est barré, j’crois, ma grande

Miss regarda Kay, désespérée. Elle qui rêvait de rejoindre le plumard – et son colocataire -, comment allait-elle faire s'il n'y avait plus de Palais.
Presque au bord des larmes, elle leva les yeux au ciel pour prier quand …


-Hey ! Mais là haut, c'est le Palais ! La brune cligna des yeux, pour être sûre qu'elle ne rêvait pas.

La moue dépitée se transforma en sourire rassuré. Elle attrapa sa copine par le bras et marcha- pas droit du tout- sans quitter le toit du Palais des yeux.
Son pied droit commençait à être abîmé à force de marcher pendant des kilomètres .. Il faudra absolument qu'elle se le lave avant d'aller au lit, même ivre morte, elle à un besoin incorrigible d'être propre avant de se glisser dans les draps.


-Faudra vraiment que je me lave le pied .. Il y a d'l'eau dans la chambre, ça tombe bien.
_________________
Kayhan
[Arrivée discrète au Palais Jacques Coeur]


Elle se remet un peu, la brunette, après que son amie l'ait aidée à se relever. Ça va même carrément mieux quand elle entend Miss s'écrier qu'elle voit le Palais. Un grand sourire soulagé, et l'alcool aidant, elle trouve même la vie merveilleuse,la Kay. Et l'avancée vers le lieu où elles logent se fait, laborieuse, le nez en l'air pour pas lâcher le toit de l'édifice du regard : on sait jamais des fois qu'il se re-barre, hein.

-Faudra vraiment que je me lave le pied .. Il y a d'l'eau dans la chambre, ça tombe bien.

Un sourcil se lève, et la brunette baisse ses yeux sur ses pieds. Elle n'avait pas même remarqué qu'elle tenait une de ses bottes sous le bras pour tout dire.

- Haaaaan, vacherie... Ouais t'as raison, on peut pas s'coucher dans c't'état... Flûteuuu... C'trop tard pour les étuves là.... Kay plisse le nez, réfléchit comme elle peut. C'pas grave. J'me laverai l'pied dans la bassine de flotte d'Bapt.. L'y verras qu'du feu !

L'arrivée devant les grilles de Jacques Cœur marque ce qui devrait être la fin de l'épopée pour les deux coupines de picoles. Sauf qu'il y a des gardes bien entendu, devant ces grilles. Deux précisément, parfaitement interloqués de voir arriver les deux donzelles, dépenaillées, visiblement très éméchées, se tenant mutuellement par la taille en riant bêtement. Ils en restent coits.

C'est donc sans se démonter d'un yotta et sans se départir de son sourire que la brunette doit leur lancer, pour qu'ils se sortent de devant la grille, dernier rempart pour accéder à leurs chambrées, un magnifique :

- Décarrez les grouillots, on est pô d'humeur !

Un échange de regards, du bol qu'ils les reconnaissent, et un sourire entendu entre les deux gardes. Celles là allaient avoir un réveil difficile d'ici quelques heures. Les brunes passent après leur avoir promis de pas mettre le boxon dans le Palais et de vite regagner leurs couches respectives. Contente, soulagée aussi, la brunette est enfin « à la maison », dans ce Palais qu'elle trouve habituellement bien trop grand, bien trop froid, et tellement différent de ce qu'elle a l'habitude de squatter. Faut que ça sorte à un moment tout ce bonheur imbibé d'absinthe. Donc Kay tout sourire, de regarder d'un air taquin son amie tout en grimpant les escaliers menant à l'étage de leurs chambres, et d'entâmer à tue tête :

Jeanneton prend sa faucilleuuuu,larirette, lariretteuuuu,
Jeanneton prend sa faucilleuuuu, pour aller couper des jooooncs,

En chemin elle rencontreuuuu, larirette, lariretteuuuu,
En chemin elle rencontreuuuu, quatre jeun's et beaux garçoooons,

Le premier un peu timideuuu, larirette, lariretteuuuu,
Le premier un peu timideuuu, l'embrassa sur le mentoooon,

Le second un peu moins sageuuuu, larirette, lariretteuuuu,
Le second un peu moins sageuuuu, lui souleva le jupoooon,

Le troisième, un intrépideuuuu, larirette, lariretteuuuu,
Le troisième, un intrépideuuuu, l'allongea sur le gazoooon,

Ce que fit le quatrièmeuuuu, larirette, lariretteuuuu,
Ce que fit le quatrièmeuuuu, n'est pas dit dans la chanson,

Si vous le saviez, Mesdameuuuus, larirette, lariretteuuuu,
Si vous le saviez, Mesdameuuuus, vous iriez coupez des joncs !

La morale de cette histoireuuuuu, larirette, lariretteuuuu,
C'est qu'sur quatre, y a trois couilloooons !


Vala, elle savait se montrer furtive, discrète, et silencieuse comme un serpent, la brunette, pour certaines tâches qu'on lui confiait. Mais sur ce coup là, a priori c'était raté...
Miss.
[ Au Palais, enfin ! ]


Le palais se rapprochait à vu d'oeil ( oui oui c'est le Palais qui avançait vers elles. ). Les deux brunettes n'en étaient que plus joyeuses.
Après un bref échange avec les gardiens du Palais, les deux donzelles avaient réussi à rejoindre leur « chez elles ». C'est évidemment grâce à l'amabilité de la Kay si cet échange a été aussi rapide.
Les portes ont été vite franchies et, alors qu'elles commençaient à monter les escaliers la Lodévoise se mit à chanter à tue-tête.
La Miss regarda son amie, yeux ronds, presque choquée, puis se mit à partir dans un fou rire incontrôlable en essayant de glisser des :

- Chuuuteuuuuuh.

Elles se cognaient dans les portes, dans les murs, manquant parfois de tomber en loupant des marches, mais elles n'en avaient plus rien à faire, trop occupées à se marrer en chantonnant.
La Bourguignonne ne connaissant pas trop les paroles se contentait de reprendre en rythme :

- Larirette, Lariretteuuuu

Une fois arrivées devant la chambrée, les deux brunes se turent, pour ne pas réveiller leur deux colocataires. Il était bien temps d'y penser après avoir chanté comme des folles tout le long des couloirs menant aux chambres.

- Bon, je vais me déshabiller ici, comme ça je ferai moins de bruit dans la chambre et j'aurai juste à me laver le pied !

Joignant le geste à la parole, la brune retira jupons, bustier et tout le reste, se retrouvant nu comme un vers dans le couloir devant la porte de sa chambre.

- Tu devrais en faire de même !

La brune ne cherchait même pas à se cacher plus que ça, d'habitude pourtant un peu plus pudique, avec la brunette elle se sentait en confiance et l'alcool aidait aussi à se mettre à l'aise.

- Allez, bonne nuit copine de picole, à demain, enfin vu l'heure, à tout à l'heure !

Et de rire un peu en rentrant dans la chambre, dans la pénombre.
Elle jeta ses vêtements sur le petit bureau et tenta d'arriver jusqu'au vasque d'eau sans tomber : mission impossible. La brune se prit les pieds dans un de ses jupons qui trainaient par terre et s'étala de ton son long sur le sol.

- Outch.

Elle ne chercha pas à se relever et c'est à quatre pattes qu'elle atteignit le point d'eau. Sourire soulagé sur le minois, elle se releva et trempa son pied dans l'eau, le lavant avec soin.
Ensuite, il faudrait aller chercher une chemise, puis, rejoindre le lit, ça aussi, ça allait être coton .. Toujours dans l'idée de ne pas réveiller Jérémie en plus, qui, le pauvre, l'était depuis que la Kay s'était mise à chanter.

_________________
Fcpa79
[ Début de soirée au Berry Royal ]

Une soirée qui s'annonçait comme toutes les autres. Il y avais toujours les mêmes clown dans la même taverne. Pour changer hein !
Voilà que la soirée, commença à tourner au banal. Bien sur les compagnon d'arme voulait commencer à arroser cette soirée. Malheureusement plus une bière à disposition. Tonneau vide !
Mais bon Esta avait plus d'un tour dans son sac et la veille le brun lui avait parler de l'Absynthe. Alcool au pouvoir d'assommer une girafe en 10 secondes. Bon c'est peut-être exagérer mais peu d'alcool contiennent plus de 70° d'alcool, mis à part l'alcool à 90. Logique.

Miss, Kay, Fufu et Esta ce servait un verre. Du coin de l'œil ils les observa puis se fit servir.
On ne refuse pas un cadeau. En plus un verre ça fait pas de mal. Bon les v'là à ingurgiter ce doux alcool qui a pour particularité de laver l'œsophage, l'estomac et l'intestin. Je suis sur qu'après quelque verre on peut recommencer à manger.

Mouvement furtif à l'église pour voir où en était l'heure. Et bien il faut y aller. Le brun prit son épée et bouclier qu'il ne quittait pas ou très rarement et se léva.

Bon dites, je vous laisse ! Faites pas les fofolles et attention.. j'travaille demain.

Il sourit en coin espérant qu'as 3 heures du mat' la Kay et Bapt n'allait pas ce foutre des taquets pour les entendre gémir à 3 kilomètres à la ronde. Il sortit et se dirigea vers le Palais lourdement et fatigué.

[ Dans la nuit – Palais Jacques Cœur. ]

Un sommeil profond, un très beau rêve voilà où en était le brun à cet heure. De quoi rêvait-il ? De la fin de cette guerre et de pouvoir enfin partir de cette ville maudite. Certains se font massacré en Poitou, en Anjou ou en Normandie et nous on est là à pavaner.

Bref, un sursaut réveille Jérémie. Oui oui.. un sursaut. À 3 heures du matin v'là la Kay qui fait du bordel. Mais elle ne foutait pas de taquet non.. elle chantait une jolie chanson paillarde avec en chœur derrière elle la voix de Miss.
Pas besoins de faire un dessin au brun pour savoir ce qui c'est passé après qu'il soit parti. A la fin de cette magnifique chanson un silence soulagea les oreilles de Jérémie et des paroles combla le vide.

Après un moment la porte s'entrouvrit et Miss rentra. Il ne vit pas grand chose mais alors qu'il allait replonger dans son sommeil, un bruit d'étalement ce fit entendre sur le parquet suivit d'un « Outch » qui voulait tout dire. Il prit son temps et alluma tranquillement le cierge.
Il ne s'attendait pas à voir Miss toute nue entrain de se laver les pieds. Ah non ! Il était bien loin de cette idée.. il aurait penser la voir étaler par terre complètement saoule .. mais non.


Tu feras attention à pas mettre de l'eau partout.. hein. Pas trop de mal sinon ?

Il sourit puis laissa le cierge allumer. On sait jamais elle peut se prendre dans l'armoire ou dans une malle. Il attendit qu'elle se coucha avant d'éteindre le cierge et de se rendormir.
Kayhan
[Couloirs du Palais Jacques Coeur]

Enfin ! le palier des chambres est atteint par les saoulardes. Les bleus qui orneront le lendemain les corps de Kay la feront s'interroger sur la manière dont l'ascension des escaliers du Palais a pu se dérouler. Et voilà Miss qui parle de se défrusquer dans le couloir. Normalement, la brunette a d'la retenue. Mais le barrage de la retenue a pris un carton avec l'absinthe puisqu'après un vif hochement de tête, comme l'idée, elle la trouve bonne, elle se déloque tant bien que mal. Entre deux tangages. Voici les deux brunes en tenue d'Eve dans un couloir de Jacques Coeur, fières comme tout de leur épopée, et gaies comme des pinsons. Des pinsons ronds certes, mais des pinsons quand même.

Kay sourit encore quand elle regarde sa copine rentrer "à pas de loups" dans sa chambre. elle regarde la porte de celle qu'elle même partage avec Bapt' et plisse le nez. Va falloir la jouer finement. Pas faire d'bruit. Et elle y arrive la brunette ! Elle ouvre doucement la porte, ses frusques sous le bras, et pose son bardas à même le sol de la chambrée. Elle évite miraculeusement une chaise qui se balade sur son chemin, et sur laquelle elle récupère une chemise à Bapt qu'elle enfile, puis se plante au milieu de la pièce, les mains sur les hanches. Elle sent monter la connerie en regardant son coloc en train de dormir comme une souche dans le plumard. Elle penche la tête, hésite, puis s'approche en titubant, le regarde encore un peu...


Boooooon dieu, c'qu'il a l'air choux quand il roupille çui là.

Kay sourit benoîtement, lève les sourcils : elle, elle a pas sommeil. Elle trouve même qu'elle pète le feu. Ni une ni deux, elle pose doucement ses mains sur les épaules de sa belle aux bois dormant, et d'un coup secoue Bapt, à faire vibrer toute la paillasse :

- BAAAAAAAAAAAAAAPT ! TU DORS ?! Hééééé.... On s'fait une partie d'rampo' ?

Aucune méchanceté pour le coup, dans le geste de Kay. Elle a même essayé de murmurer la fin de sa phrase. Elle est juste ronde comme une queue de pelle. Et absolument convaincue que son colloc' sera ravi par son idée d'une partie de cartes nocturnes. Elle attend sa réponse en le regardant avec des yeux plein d'espoir, conservant ce sourire de petite sotte qui ne l'a presque pas quitté de la soirée. C'est beau, l'espoir !
Kayhan
[Chambre de Kay - Gnépôpotiiiib]

Visiblement l'auvergnat, ça dort comme les loirs. Kay s'en demande même s'il aurait pas calanché dans son sommeil.

- Baaapteu p'tain ! Té mort... ?!

Une nouvelle secousse, pour faire bonne mesure. La réponse... Un grognement dans lequel elle peut vaguement comprendre qu'elle doit y mettre une sourdine et dormir.

- Grmpf !

Bon au moins, l'auvergnat respire. Partie remise, encore une fois. L'avantage des alcools forts, c'est que les descentes sont plus rapides que les montées, et que la virée nocturne pour retrouver Jacques Coeur a déjà bien entamée la brunette. C'est donc entre deux tangages du plafond, qui danse désormais dans son champs de vision, qu'elle s'endort, de son côté.
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