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[RP] Panneau d'affichage (Annonces, Pubs, ...)

Zalina
Citation:



Pigeonnier de Messire Totoxlezerox
Gargotte Poitevine

HRP : l'invitation n'est que RP et ne donne aucun laissez passé IG sur le territoire Poitevin dont les frontières sont fermées. Pour les déplacements IG, pensez à demander l'autorisation au Prévôt ou Comte Poitevin, merci
pnj
Un cavalier solitaire vint se poster devant le panneau d'affichage sous une pluie battante. Il le regarda un moment avant de descendre de sa monture et de sortir de sa longue poche quelques clous et un marteau bien solide. Il prit sous la selle de son cheval une grande affiche qu'il clouat bien en évidance sur le panneau de bois.

Kerlane
Il se prend pour qui celui là ??? Jamais breton ne partirai servir de bonniche pour les françoys Jamais, hein Bécassine ? Bin Bécassine où t’en vas-tu comme ça avec ton sac ? Bécassine répond enfin !!! Bécassineeeeeeeeee au pieddddddd ! Pfffffffff c’est ça allé casse toi !!!



_________________


Barde breton
Nith
Non, là c'était de trop. Il y avait bien trop de mouvement à la frontière avec la Bretagne, la Normandie n'est pas encore le carrefour de passage comme la taverne du coin sur un grand axe commerçant. Non, il y avait certes une trêve, et même un espoir que la paix soit enfin conclue, mais tant que cela n'était pas officiel, la Normandie ne serait pas la passoire qui laisserait passer toutes ces personnes à travers ses frontières. Il fallait que l'on remette les choses au clair, et c'est donc le Duc qui prit sa plume pour écrire une annonce visible en Normandie, mais il fit aussi porter le message en terre bretonne.

Citation:
Avranches, le 13 août 1456

Oyez Oyez, Gentes Dames, Braves Gens, Normandes et Normands,
Veuillez prendre connaissance d'une annonce du Duc de Normandie.

Moi Nith, reconnu Duc de Normandie,
Rappelle à tous ceux qui ouïront ou liront ces mots,
Malgré la trêve appliquée en ce moment même,
Que la Loi Martiale est toujours en application.
De ce fait, la frontière entre la Normandie et la Bretagne
Reste fermée jusqu'à nouvel ordre.
Toute personne passant cette frontière sans en demander l'autorisation
sera aussitôt mis en examen devant la justice normande pour trouble à l'ordre public.
Ces derniers temps, nos services ont peut être fait preuve de clémence,
Mais la Loi sera dorénavant formellement appliquée.

Que cela soit su de tous.

Nith le Perplexe



Et hop, voilà déjà un messager qui s'affaire à courir jusqu'à la place public de Rouen afin de faire cette annonce. Un autre, un peu moins chanceux, allait devoir se rendre en Bretagne...
Duchessesherry
Communication au sujet de l'annonce du 30 juin de l'an 1456, concernant la nullité des traités antérieurs au 22 Novembre de l'an 1454

Citation:
Par la présente, nous Kalanquin de Cianfarano dit Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales et nous, Enimia Sélène Loews, dite Azraelle, Comtesse de Provence Libre, annonçons que l'annonce effectuée par le Chancelier Marquisal Farok da Pazzi, le 30 juin de l'an 1456 , annonce concernant la nullité des traités antérieurs au 22 Novembre de l'an 1454, ne saurait être effective du fait d'un problème d'opposabilité et de procédure.

Les traités sont donc toujours en vigueur.

Néanmoins, une nouvelle disposition allant dans le sens de celle du Chancelier Farok devrait rapidement être mise en place, sous réserve d'une communication à l'étranger plus importante. Nous rappelons que les contrées souhaitant traiter avec la Provence, traitent avec un pays libre et indépendant, et que, sauf dérogation, la mention de cette indépendance et du Marquisat est obligatoire.



Fait en Avignon, le 13 Août de l'an 1456

Sa Majesté Kalanquin de Cianfarano, dit Lordfear, Souverain et Marquis des Alpes Occidentales



Sa Grandeur, Enimia Sélène Loews, dite Azraelle, Comtesse de Provence Libre





_________________
± À jamais, Elra! ±
-fromFRjackson21

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Noah
Citation:
A nos voisins Bretons,

Des manoeuvres militaires se déroulent actuellement dans nos Marais Poitevins au nord ouest de notre Comté. Il est fortement recommandé aux voyageurs munis de laissez-passer poitevins de signaler leur présence ou si possible d'éviter la zone de manoeuvre le temps des opérations.

Poitiers, le 19 Août 1456
Lady d'Elric de Surgères,
Porte Parole du Poitou.





_________________
Se demande si, au final, le deuil ne se porte-il pas à vie? ...
Emma_catherine
Un cavalier envoyé par le Porte Parole du Périgord Angoumois arriva devant le panneau d'affichage et placarda à l'endroit le plus visible cette affiche :



Veuillez pour la découvrir vous rendre icelieu


Il repris la route aussi vite, afin d'aller afficher cela dans les autres villes.
_________________
Ermelinne
Un cavalier descendit de son cheval, il placarda au panneau d’affichage de la ville un parchemin, avant de s’écrier :

Oyé oyé !
Gentes dames, preuxs sieurs, damoiselles et damoiseaux !
ANNONCE ! Venez ici lire la nouvelle !


Puis il repartit aussi vite qu’à son arrivé pour prévenir les autres contrées

pnj
Citation:
L'Anjou n'arrivant point à faire respecter la fermeture de ses frontières passe dans une période répressive, un projet a été mis en place.

Citation:
Projet PIER : Prélèvement d'impôt d'entretien routier ...

Ce prélèvement sera fait sur les nœuds frontaliers angevins (noeud entre de Craon et Laval , le noeud à l'ouest de Angers menant à Nantes, le noeud entre Saumur et Chinon, le noeud entre Saumur et Thouars.)

Ce prélèvement vise toutes personnes entrant illégalement en terres d'Anjou, ne respectant pas la fermeture des frontières instaurée.

Seules les personnes autorisées par le duché auront droit d'effectuer ce prélèvement au nom de l'Anjou. Toutes autres seront considérées comme hors la loi et soumises à la loi du brigandage. Elles encourront donc des poursuites judiciaires.

Les personnes autorisées devront être nobles ou soldats.
Les soldats seront soumis aux ordres du chef des armées, Sir Armor .
Un noble autorisé pourra recruter quatre angevins maximum, sous son nom.
Ces personnes devront faire demande auprès du conseil ducal.

Une communication à tout niveau sera faite par le duché, tout angevin et porteur d'un laisser passer devra impérativement contacter le prévôt, le connétable ou le capitaine avant d'envisager un voyage l'amenant à passer la frontière dans quelque sens que ce soit (entrée ou sortie des terres d'Anjou).

Chaque groupe des percepteurs de cet impôt aura territoire défini, tout non respect de ce territoire portera vers des poursuites judiciaires.

Tout angevin ou porteur d'un laisser passer, tentant de passer la frontière sans contacter le prévôt, le connétable ou le capitaine ou ne prenant pas le temps de suivre les consignes de ces derniers ne pourra envisager aucun remboursement, ni voir plainte aboutir. Ceci est valable pour toutes personnes étrangères franchissant sans laisser passer nos frontières.

Du prélèvement, les écus seront laissés aux percepteurs pour bons et loyaux services, les marchandises prélevées seront remises en totalité au duché. Tout percepteur ne remplissant pas cette condition se verra poursuivi par le duché selon la loi du brigandage.

Cette mesure prendra effet 48 heures après sa parution officielle en gargote angevine ...
pnj
La petite envoya un emplumé en direction de Rieux...

Citation:
Demat peuple de Rieux,

Peut - être le savez vous déjà, peut - être cette information ne vous sera t elle pas utile.
Mais nous avons reçu la visite, en notre bonne capitale de Rennes, de messire Chris Prols,
qui achète des peaux au prix de 18.30 écus et qui compte passer en votre bonne ville de Rieux.

Cordialement.

Allinéa Le Quellec
Trilo
Citation:
A tout Habitant du Périgord Angoumois !
A tous ! Peuples voisins, visiteurs, voyageurs !

Nous, Méline Deschain, Comtesse du Périgord-Angoumois, après consultation de notre Conseil, rappelons qu'en réaction aux menaces brigandes qui grondent en le sud du Royaume et afin de protéger notre Comté et ses habitants, la loi martiale en terres du Périgord-Angoumois est toujours en vigueur.

Rappelons que toute personne souhaitant circuler sur nos terres devra avoir obtenu laisser-passer auprès de nous-même, seule habilitée à accorder ce droit de passage.

Rappelons que l'annonce de cet état de fait a été transmise à toutes les ambassades du Royaume le neuf septembre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante six.

Rappelons que suite au pillage de Sarlat, une armée est stationnée devant la ville et n'en a pas bougé depuis le 12 septembre, qu'en aucune manière aucune de nos armées n'a franchi et ne franchira quelques frontières qui soient.
Nous conseillons aux voyageurs d'éviter la ville de Sarlat à moins d'être doté d'un laisser passer.

Déclarons déplorer les incidents malheureux survenus à certains voyageurs innocents ayant tenté de pénétrer sans autorisation en notre ville de Sarlat protégée par nos armées, mais rappelons:
- Que tout transit en lance sur nos terres nécessite de tout temps autorisation des autorités au préalable.
- Que, pendant le temps d'application de la loi martiale, toute personne circulant en nos terres sans avoir reçu aval des autorités compétentes, le fait sous sa seule responsabilité, et que nul remboursement ne sera versé dans le cas où nos armées mettent à mal les visiteurs en illégalité à l'égard de la loi.

Que la nouvelle soit répandue en nos terres et ailleurs.

Fait à Perigueux
Le 20 septembre 1456
Méline Deschain
Comtesse du Périgord Angoumois
Kurios
Discours d'automne du Camerlingue Père Aaron à l'Aristotélisme

Citation:
    Lettre pastorale adressée
    Aux évêques de l’aristotélisme,
    A l’universalité des fidèles,

    A l’aube de l’automne et de notre nouveau mandat de Camerlingue de la Sainte Eglise
    Aristotélicienne et Romaine, nous prenons la plume pour faire état de la situation à travers les
    royaumes et nations du monde connu.

    L’aristotélisme ne cesse de se propager par delà les frontières de la péninsule italique d’où il
    rayonne. Les nations se rassemblent et l’on voit se créer le consistoire pontifical pour les
    nations italophones et lusophones, les primaties et assemblées épiscopales pour le royaume de
    Portugal et les territoires italiens, et déjà, auparavant la création des Eglises Aristotéliciennes
    Autonomes en Orient. L’Eglise grandit et tente de rassembler tous les peuples auprès d’Elle
    en jetant des ponts, notamment vers la Germanie qui reste encore trop en retrait du reste de la
    communauté.

    Toujours plus efficace, la diplomatie romaine intervient de plus en plus dans la résolution de
    conflit, que se soit entre le Royaume de France et le Duché de Bretagne, ou plus localement
    entre deux comtés comme se fut le cas entre le duché de Berry et le duché de Touraine. Son
    influence dans les sphères du pouvoir temporel se fait également de plus en plus ressentir, et
    l’on a vu l’Eglise intervenir fermement et faire preuve d’insistance auprès des comtés d’Artois
    lors d’une révolte menée par des hérétiques, ou de Rouergue lorsqu’un conseiller
    excommunié s’est vu choisi pour comte. Les relations diplomatiques avec certains cantons
    d’Helvétie ont enfin couronné les actions menées militairement dans la région, rétablissant un
    début de confiance envers l’Eglise et parachevant la lutte contre l’hérésie, malgré le fait que
    ces entreprises restent précaires et incertaines.

    Les dicastères romains ne cessent d’œuvrer à la grandeur de l’Eglise. Le Saint Office poursuit
    son œuvre de traduction des textes avec sérieux et compétence, alors que la Sainte Inquisition
    est en phase de se doter d’un nouveau droit canonique plus claire et performant avec une
    décentralisation déjà entamée depuis plusieurs mois au profit des diocèses et de leurs
    officialités. La congrégation des Saintes Armées accepte en son sein un nouvel ordre italien et
    opère un assainissement de ses différents organes internes. Les légistes pontificaux quant à
    eux, œuvrant depuis de longues semaines à l’édification d’un droit canonique fonctionnel sur
    le clergé régulier, ont vu leur travail consacré lors de la publication de la bulle pontificale
    « Regimini Régularis Ecclesiae ». L’office du Grand Camérier et la Congrégation pour la
    Diffusion de la Foi, eux non plus, n’en sont pas en reste. Enfin, la nomination et la
    redistribution des Chancelleries au sein du Sacré-Collège, selon les compétences de chacun,
    est une pierre supplémentaire ajoutée à l’organisation plus commode des congrégations
    romaines.

    L’Eglise n’en oublie pas pour autant son magistère spirituel, et l’action des évêques au sein de
    leur diocèse s’établit toujours plus fermement de jour en jour, même s’ils se trouvent parfois
    confrontés à quelques réticences de la part des pouvoirs locaux ou des populations. La
    stagnation des vocations et des études théologiques tend à ralentir la course de la Vraie Foi et
    du magistère spirituel de l’Eglise, alors que curés et diacres sont surchargés de travail,
    s’occupant parfois de nombreuses paroisses laissées vacantes par manque de théologien. Nous
    tenons d’ailleurs à féliciter chaudement ces clercs au plus proche du peuple qui vouent plus
    que leur existence à l’Eglise, et nous les encourageons à poursuivre, car même si leur travail
    est parfois occulté sinon oublié des hautes sphères, s’ils ne sont pas récompensés ici bas par
    quelque gratification, ils ne manqueront pas d’être récompensés au paradis solaire pour leurs
    actions. Mais il vous faut aussi, vous évêques, encourager vos fidèles à s’engager au service
    de l’Eglise. Le travail et la position de chacun est d’une importance capitale.

    L’avancée de l’hérésie, quant à elle, semble de plus en plus maîtrisée et confinée, malgré
    certaines résurgences en des points isolés des royaumes. Par contre, nous sommes
    sensiblement préoccupés par la récurrence des actes et paroles blasphématoires des fidèles
    croyants. Trop souvent d’aucuns s’arrogent des compétences qu’ils n’ont pas, des facultés
    d’interprétation des textes, du dogme ou de la religion, commentant à tort la parole divine et
    niant par la même l’autorité spirituelle et d’interprétation de l’Eglise, l’utilité de la hiérarchie
    ecclésiastique et le fondement même de l’Institution divine.

    Nous voyons également naître diverses tendances au sein même de notre communauté ;
    certaines trop tolérantes, d’autre trop fondamentalistes. Il est important de trouver le juste
    milieu entre ces deux attitudes, car l’une comme l’autre agisse contre les intérêts de l’Eglise,
    et donc, contre le Tout-Puissant.

    Le mot de « tolérance » est bien souvent recouvert de différentes significations, souvent
    erronées ou utilisées mal à propos, et parfois même jusque chez les successeurs des apôtres.
    Et comme nous le disions dans notre essai sur « La Croisade et de son absolue nécessité »,
    «…il est des tempéraments plus prudes, plus angéliques, que les seuls mots de tempérance et
    de liberté de for rendent heureux, mais qui s’effraient, voire s’offusquent d’entendre que des
    hommes se battent au nom de Dieu. Pourtant, ces âmes pieuses qui défendent corps et âme ce
    respect individuel et qui condamnent tout ce qui pourrait faire couler le sang pour la gloire du
    Tout-Puissant, tolèrent d’autre part que l’homme, créature de Dieu et enfant du Père insulte
    son Géniteur ». La tolérance n’a lieu d’être qu’entre fidèles de la Sainte Eglise. Il ne doit point
    y avoir de bienveillance envers les hérétiques qui se complaisent dans leur blasphème
    perpétuel. L’Eglise doit tendre la main, mais l’Eglise ne doit pas oublier qu’elle est Le
    Représentant de Dieu sur terre.

    D’autre par, cette « intolérance » que nous venons de prescrire envers l’hérésie, ne doit pas
    pour autant nous conduire vers le fondamentalisme intégriste qui voudrait imposer par le feu
    et le sang la Vraie Foi. Cette option peut s’avérer nécessaire et la Sainte Institution l’a déjà
    utilisée à plusieurs reprises afin de contenir, sinon d’annihiler une hérésie naissante devenue
    trop importante. Mais la violence rebute les populations souvent pauvres. Voir leurs œuvres,
    acquises à la sueur de leur front par un labeur quotidien, détruites par une guerre, les réduisant
    à l’état de mendicité, est sans doute la vision la plus dramatique qu’ils puissent imaginer. La
    protection de leur famille est aussi l’une de leur préoccupation. Comment ne pas entendre et
    comprendre cette voix ? La Sainte Eglise serait alors responsable de leur déchéance pour
    avoir voulu imposer un concept qu’ils maîtrisent peu ou mal, eux qui n’ont point atteint l’état
    de contemplation et d’adoration que nous autres prélats et curés avons atteint. Ils aiment Dieu,
    c’est à n’en point douter, mais sont-ils près pour autant à tout perdre pour Lui ? Nous en
    doutons, et c’est à l’Eglise de leur apprendre qu’une vie ne vaut pas la gloire du Très Haut,
    mais que le Très-Haut vaut plus que toutes les vies de ce bas monde.

    N’oublions pas que la créature sans nom est sans cesse à notre porte, et que la peur engendrée
    par les guerres, fussent-elles saintes, est de son entreprise. Luttons contre cette peur avant
    d’imposer une image idéalisée de la cité idéale entrevue par le prophète. La précipitation de sa
    mise en place annihilerait tous les espoirs futurs de la voir naître éclatante. Il est prématuré de
    croire que l’ensemble des populations est prêt à adhérer à un gouvernement où le spirituel
    guiderait de manière totale le temporel qui lui serait subordonné.

    Il est utopique de penser que la nourriture spirituelle suffirait à rassasier les peuples dont le
    taux de foi fluctue au fil des saisons et des évènements. La noblesse n’est même plus une
    référence en matière de religiosité, et l’on voit de plus en plus athées et hérétiques se voir
    gratifier de l’état noble alors qu’ils n’ont de noblesse que le nom. Etrange conception d’un
    « Foi, Vertu et Loyauté » que celui des Etats et institutions nationales qui accèdent aux
    demandes d’anoblissement de telles personnes, qui n’ont d’égales que les condamnés
    sélénites. La logique temporelle est dans bien des cas bancale. En actant ces patentes, ces
    institutions, responsables et soi disant gardiennes de la noblesse, invitent l’hérésie et la
    créature sans nom au sommet de « l’Etat des héros », sensé être porté en exemple auprès des
    populations, conduire celle-ci, et régir leur vie quotidienne. Trop timorées pour prendre enfin
    de réelles mesures, elles préfèrent se dédouaner de toute impiété en imposant à ses gardiens,
    que l’on nomme hérauts, d’être baptisés. La logique temporelle fait une fois encore défaut.

    Enfin, et pour finir, nous aimerions brosser un tableau, que nous aurions aimé sans doute
    différent, de la religiosité des comtés de langue francophone, où l’Eglise a depuis toujours lié
    de nombreuses relations diplomatiques. Et c’est conscient de la nécessité de glorifier ces
    comtés qui œuvrent à la propagation de la Vraie Foi, et de stigmatiser ceux, qui au contraire,
    abandonne le Tout-Puissant, que nous avons entrepris un relevé méthodique de différents
    critères allant de la prohibition des cultes infidèles à la légitimation du pouvoir comtal par
    l’Eglise, en passant par les privilèges cléricaux et dicastèriens – officialités épiscopales et
    garde épiscopale –. Sur vingt-trois comtés en lice, seuls cinq peuvent se targuer d’être comté
    aristotélicien, nation fille de l’Eglise.

    En outre, nous ne pouvons nous empêcher de remarquer que les provinces les plus stables
    politiquement, les plus florissantes économiquement, et les plus sages socialement, sont les
    comtés où l’aristotélisme n’est plus illusion, mais fait réel. Que nous citions Rennes ou Dijon,
    tous louent la réussite de ces régions. Grâce à la Champagne, qui dernièrement encore,
    accordait une aide financière conséquente à l’épiscopat local de manière régulière et fixe, et à
    l’Orléanais, le Domaine Royal pointe doucement hors de l’ombre honteuse dans laquelle il est
    plongé, tiré vers le bas par Rouen. Mais il s’y trouve toujours, hélas…

    Puisse Dieu inspirer la crainte aux comtés réfractaires, mais aussi sagesse pour qu’ils
    recouvrent le droit chemin, et qu’ils œuvrent enfin à la sanctification de Son œuvre.

    Sans surprise, la Bretagne (17) pointe en tête, suivie de la Bourgogne (15), des Flandres
    (15) et de la Provence (15), le duché de Champagne (14) sauve l’honneur du Domaine Royal.
    Vient ensuite l’Orléanais (13), l’Auvergne (10), la Touraine (10). Les duchés et comtés
    d’Alençon (9), d’Artois (9), de Lorraine (9), du Maine (9) et du Poitou (9) accèdent à un
    même niveau. Le Berry (8 ) et le Languedoc (8 ) suivent hélas péniblement. La Franche
    Comté (7) et la Savoie (7) obtiennent sensiblement la même place. Enfin, viennent six
    provinces du Royaume de France qui n’ont de considération pour le Très-Haut que la
    moquerie et l’insulte. Celles-ci sont le Dauphiné (5), la Guyenne (5), la Normandie (5),
    le Limousin (4), le Périgord (2) et l’Anjou (0). Les nouveaux duchés et comtés que sont
    l’Armagnac, le Béarn, la Gascogne, le Rouergue et Toulouse, placés récemment sous
    l’autorité suzeraine du Roi de France, n’ont pas été pris en compte.

    Et déjà, nous voyons plusieurs provinces de l’Empire reconsidérer la place de l’Eglise au sein
    de leur organisation, ouvrant la voie à de nouvelles négociations concordataires. Le chemin de
    la Lumière n’est pas loin et les volontés de rapprochement de la part des autorités temporelles
    sonnent comme une ère de renouveau, où foi et politique gèrent ensemble et en osmose la
    Cité. Et c’est dans cette optique que nous encourageons ces comtés à poursuivre leur œuvre et
    rejoindre ainsi le peloton de tête auquel ils sont destinés à appartenir.

    Nous voudrions conclure cette lettre en vous affirmant de la manière la plus vive notre souhait
    que vous poursuiviez la route qui mène au Très-Haut, que vous découvriez toutes Ses facettes
    et que vous accédiez au plus proche de la vertu. Nous terminerons enfin en vous accordant
    notre bénédiction apostolique.



    Vicomte Aaron de Nagan,
    Cardinal-Archevêque de Reims,
    Camerlingue de la Sainte Eglise Aristotélicienne,
    Chancelier de la Nonciature Apostolique.





    Donné à Rome, en notre palais de la Nonciature, le XXVIII septembre de l’an de grâce
    MCDLVI de notre Seigneur.


Legolas.
Une affiche de l'hospice de Kermaaron a également été accrochée en gargote.



Adresse de l'hospice :
http://hospkermaaron.forumchti.com/index.htm

Adresse du village :
http://kermaaronvillage.forum-actif.net/forum.htm
_________________
Ayumi




Pour vous inscrire aux activités, envoyez vos candidatures à    Alcalnn    , avant le 17 novembre.

Le mariage et les festivités seront ici:

http://montgommeryrr.monempire.net/forum.htm
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