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Se déroule dans la forêt de Lyon, le dixième jour du mois de Août de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

[RP] Le verger

Milyena
Ce que le temps devenait long, maintenant qu'elle l'avait revu en des lieux, où oui rien ne pouvait-être vraiment dit, malgré que toutefois elle n'avait put s'empêcher de céder, s'étant laissée allée à quelques taquineries, sans trop d'hésitation, ni de réflexion surtout.
Depuis quelques jours elle passait plus dans les rues de la capitale, espérant que oui, tous deux finiraient par se croiser. Discrète elle le faisait en silence, se disant qu'elle finirait par l'apercevoir dans un lieu ou l'autre, mais non! Elle passait également plusieurs fois par jour devant les tavernes divers de Lyon, mais non! Jamais elle ne l'apercevait non plus. Mais sa vie étant toujours emplie de vide, ou inversement emplie de surprises, se superposant toujours plus les unes des autres, allait fort risquer la tourmenter prochainement, si elle ne pouvait le revoir assez rapidement malgré tout. Car oui, les surprises ne cesser arriver un peu plus chaque jour.

Elle voulait le revoir, revoir son regard, réentendre ses mots... Se dirigeant vers le verger, elle espérait que oui, peut-être il y serait, décider à procéder à la cueillette comme travail pour ce jour... Mais la déception commença à se dessiner sur ses traits, car non elle ne l'aperçut toujours pas. Du moins toujours pas dans la partie explorée, mais allait-elle vraiment le parcourir en entier, ce verger? Elle ne savait plus, si marcher ou simplement attendre, était le plus judicieux. Décidant donc de cesser ses pas et s'installer sous un arbre, en appui contre ce tronc si ferme, accueillant la chaleur sur son visage, des rayons de soleil perçant le feuillage, remuant lui sous un léger vent occasionnel. Agréable journée estivale à nouveau, et emplacement judicieux que pour espérer, que si il était dans l'autre moitié de verger, il passerait devant elle et surtout la verrait, car aucun autre moyen de sortir du verger si tel était le cas, que oui être à la cueillette plus loin...

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Darkvaillant
Vaillant esperait la revoir, il passait souvent devant les diverses tavernes mais il ne la voyait pas. La présence de cette femme lui manquait et surtout depuis qu'il l'avait revu au Castel où ils n'ont pas pu parler très longtemps mais il comprenait la position de Milyena donc il ne s'en est pas du tout vêxé. Est-il tombé amoureux? Gardons la surprise pour une autre fois mais en tout les cas, il devait la revoir. Le seul souci, c'est qu'il ne sait ni où elle habite ni ce qu'elle a l'habitude de faire donc c'est un peu difficile. Il hésitait vraiment à aller en taverne pour poser de petites questions innocentes afin de la retrouver.

Ses pas l'emmenèrent vers le Verger, pensif. Ce jour, il n'avait pas prévu d'aller cueillir les fruits, il s'était enrôlé dans la milice mais là, il avait envie de découvrir un peu Lyon, tranquillement et puis peut-être qu'il la croiserait. Il faut parfois croire à un miracle, on perd rien, on espère. C'est peut-être comme ça qu'on survie car au fond, on croit que rien n'est perdu.

La chaleur du soleil est agréable, surtout elle dissipe un peu la douleur de sa jambe. Il se promène tranquillement, observant les personnes présentes comme légèrement agacé parce que oui, chaque fois qu'il voyait une personne, il ne pouvait esperait que ce soit Milyena mais ce n'était pas le cas. Où pouvait-elle bien se trouver?

Soudain, il vit une forme qui attira son regard comme une abeille sur du pollen. C'est Milyena. Il en est sûr. Il fit un petit détour pour lui faire une surprise, il attrape une fleur sur le chemin. Il arrive derrière elle.


Il est fou comme le hasard peut nous amener à faire des rencontres vraiment improbable. N'êtes-vous donc pas de mon avis, Belle Femme?

Il vient délicatement poser la fleur dans les cheveux de la brune avant de s'asseoir de mettre un genou à terre pour mieux l'observer et plonger son regard dans le sien.
Milyena
Installée, contre cet arbre, elle était toute à ses pensées. Allait-elle comme il y a peu encore, se retrouver perdue, face à certaines de ses émotions? Elle savait qu'elle était toujours craintive, mais pourquoi donc? Cela était une véritable plaie par moment. Mais là, ce contexte du verger, ne l'avait pas trop penser à ses craintes, mais bien plus à son présent. Vivre dans le présent, était le mieux qu'elle puisse vraiment faire après tout. Et là juste en ce moment, elle venait à nouveau d'entendre du bruit, son regard se dirigeant en ce sens, et oui, de saluer des personnes revenant paniers à la main, conversant et la saluant tout juste.

La calme revint, plus personne ne traversant le verger depuis un petit temps. Comme pour mieux apprécier la douceur de cette journée, Mily ferma les yeux, s'imprégnant par douce et profonde respiration de cette environnement. C'est alors qu'elle fut surprise par une voix, ne lui étant pas inconnue et qu'elle ouvrit les yeux, le voyant face à elle. Un doux sourire illumina son visage et son coeur s'accéléra un rien, lorsqu'il vint lui placer une fleur dans les cheveux et se placer comme il le fit face à elle. Son regard troublé, se plaçant dans le sien également.

Troublant Vaillant, qu'elle ravissement que de vous voir ici. Rejoignant en effet vos dire.


Hasard? Oui et non, bien évidemment. Mais allait-elle lui dire et surtout d'emblée, que oui s'était bien espérant le croiser enfin, qu'elle était assisse ici en ce moment?

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Darkvaillant
Vaillant sourit à son air troublé mais il ne fit aucune remarque car lui-même est assez dans la même situation de Milyena. Pour lui, oui. C'est le hasard. Même si quelque part, il la cherchait. Il n'avait cessé de la chercher. Un ravissement réciproque apparemment. L'homme est méfiant et en particulier contre les femmes, les femmes brigands sont les plus virulentes qu'il ne peut exister. D'ailleurs s'il boitait, c'était à cause d'une femme...Ah non. D'une certaine rouquine rousse qui l'a attaqué sournoisement pour lui voler sa bourse sur un noeud. Bien évidemment, il avait été plus fort qu'elle sauf que sa jambe le faisait toujours autant souffrir.

Il a du mal à accorder sa confiance mais peut-être devrait-il se laisser aller à des sentiments ?


- Tout aussi ravie d'vous revoir "Belle Dame".

Il se relève avec précaution, avant de tendre la main vers Milyena avec un doux et tendre sourire. Peut-être a t'elle besoin de se dégourdir les jambes? Humpf...Il ne sait pas trop comment réagir avec une femme mais il garde contenance pour paraître sûr de lui.

-Peut-être souhaiteriez-vous une balade en ces lieux, tout en parlant de diverses choses?
Milyena
Il lui sembla déjà, lorsqu'elle l'avait vu dernièrement, que sa jambe avait l'air de lui poser quelques soucis, douleurs probablement. Mais elle n'avait vraiment put le constater, seulement le présumer, le soupçonner. Mais là, elle découvrait qu'en effet, il avait probablement une blessure. Ne voulant commettre d'impaire, la jeune femme ne demanda rien sur le moment, se disant que à un moment ou un autre, la discussion, lui ferait probablement en savoir plus. Car s'il s'agissait d'une plaie et encore récente, il faudrait le soigner.
Mais pour le moment, nul besoin de penser trop à ce boitement, mais bien à ce sourire doux et cette façon qu'il avait de la nommer... Milyena sourit avec extrême douceur sur ce "Belle Dame", qui l'avait tellement surprise, lorsqu'il l'eut utilisé dans un de leur premier courrier. Et lorsqu'il lui tendit la main pour qu'elle puisse se relever, l'invitant à la balade, elle tendit la sienne, et oui avec son aide se replaça debout, son regard dans le sien.


Cette idée de balade me convient parfaitement, très cher Vaillant.


Ses regard et sourire, étaient des plus tendre, avant qu'elle ne se place à ses côtés, un peu mal à l'aise, n'ayant vraiment pas trop l'habitude de ce type de promenade.. Quand à converser, mais de quoi? Et surtout comment commencer? Cela pouvait paraitre simple lorsque l'on espérait croiser une personne, évident que de suite nous saurions de quoi parler... Mais non! Loin de là!
C'est alors que constant toujours plus sa jambe ayant l'air de le faire souffrir, elle se dit que tant pis si elle faisait mal, mais oui, lui demanda si cela allait.


Je n'étais guère certaine l'autre jour, mais je constate un boitement de votre part... Votre jambe vient-elle être blessée? Peut-être pourrais-je vous apporter des soins approprié?

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Darkvaillant
Vaillant l'aide à se lever avec une grande délicatesse et commence à marcher ses côtés, observant les alentours. Parfois des personnes rendent joyeuses d'autres rien qu'avec leur présence et c'est le cas de Milyena même s'il ne le montre pas. Il esquisse un sourire quand elle accepte cette balade, elle semble mal à l'aise et il ignore comment réagir. Lui prendre la main? Ca risque d'être pire. Peut-être la laisser venir d'elle-même? C'est une idée qu'il décide d'adopter. Il faudrait peut-être qu'il trouve un sujet de conversation, il est plus à l'aise dans les écrits, choisissant les mots avec soin et tout le temps qu'il peut prendre.

Il esquisse un sourire quand elle lui parle du boitement et il se demande s'il doit lui dire la vérité ou non. Pour tout dire, il s'attendait à ce qu'un jour, elle lui pose la question.


- Je pense qu'on ne peut apporter de soins à cette jambe, loin de moi l'idée de me plaindre car j'ai accepté mon étât. J'accepte, néanmoins, moins la personne qui a pu me provoquer ce boitement à la jambe. J'aurais préféré être à moitié mort et que ce soit un homme ou une femme...Normal.

Il laisse une part de mystère exprès car il sait qu'il est bien trop vague. Il se demande si c'est une bonne idée d'en parler ou pas mais après une petite hésitation, il décide de se lancer.

- Vous allez sans doute me demander un jour comment c'est arrivé...Je vais vous le dire, maintenant. Marine Blanche m'a attaqué et quand je m'en suis rendu compte, c'est trop tard. Elle m'a planté un sacré coup à l'arrière du genou mais voyez-vous, j'ai accepté mon étât même si parfois, c'est dur. Je lui ai, en partie, pardonné.

Il continu à marcher tranquillement puis, il se retourne vers Milyena en esquissant un sourire tendre et plongeant son regard dans ses yeux. Il a parlé de lui mais au final, il connait si peu de choses de cette femme donc autant profiter du moment.

- Et vous Belle Femme? Que faites-vous de votre vie mise à part l'Ost? Je ne vous connais si peu au final.
Milyena
A marcher là à ses côtés, tout en lui ayant poser ses quelques questions, lui faisait une sensation des plus étrange. Mily la grande bavarde et non timide en certain lieu, était bel et bien comme intimidée et l'écouta ne sachant trop si la réponse ouvrirait à la discussion. Mais là, elle l'écouta sur le fait de sa blessure et fronça un rien les sourcils lorsqu'il parla, se demandant qui d'autre en personne, qu'un homme ou une femme, aurait put être agresseur. Et là après un bref instant de suspens, elle écarquilla les yeux sur la réponse.

C'est donc de là votre rencontre! Et bien je dirais que je peux, oui comprendre un peu mieux lorsque vous me dite ne pas ...
Les mots étaient dur à trouver sur le coup et elle préféra réfléchir un rien, interrompant un moment sa phrase, mais oui, devant la finir... Enfin, que je suis courageuse de me prendre d'affection pour elle, lorsque je dis l'aimer, et vous par contre émettre de la distance vis à vis d'elle.

Mily lui sourit avec douceur pensant à sa petite canaille, qu'elle nommait même sa chérie depuis peu.


Mais vous savez Vaillant. Vous ne m'ôterez pas l'idée que même vous, vous en êtes affectionné. Sans quoi, pourquoi cette recherche de ma personne pour elle. Sans quoi pourquoi toujours avoir du contact avec elle vous concernant.


Lorsqu'elle se tut son regard croisa le sien, qui oui, vint à nouveau la troubler tant son sourire lui paraissait emplit de tendresse. Et là, très bonne question venant de lui être posée. La réponse aurait tellement put être un seul mot... "Rien"... Mais non, elle devenait, ou redevenait plus longue en ce moment. Là, Mily sourit même un rien amusée.


Voici peu je vous aurait répondu ... rien... Tout simplement. Mais oui, je veux espérer attendre autre chose de ma vie, mais je l'ai entre mes mains, n'ayant plus qu'à moi cesser m'enfermer en mes fonctions par trop d'amour de l'Ost, de ma vie de soldat.


Oui l'Ost était depuis bien longtemps la seule chose emplissant sa vie.


Nous nous connaissons si peu en effet Vaillant... Et si même je dis ne rien faire en dehors de l'Ost, j'en ai fait par le passé, et c'est depuis ma prise de fonction de Maistre Isntructeur, que tout mon temps y est vraiment consacré... Mais ...
Puis cessant sa phrase à nouveau ... Oh je parle trop à nouveau.. Veuillez m'excuser.

Elle rit légèrement, se disant que oui, si elle devait répondre vraiment il en aurait pour des heures à l'écouter. Car sa vie avait bien été animée mais juste en Ost, et là depuis sa rencontre, même juste avant, tant de choses s'était passée, tant de mouvements y avait-il eut dans sa vie.

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Darkvaillant
Vaillant était très amoureux à une certaine époque, il s'était agenouillé auprès d'une femme pour lui demander sa main et c'est alors que 3 trois personnes sont tombés sur eux. Une femme, un homme. Brun. Et une petite fille rousse qui sentait le vomi et l'alcool...Ils ont été dépouillé de tout. Adrien du Chêne qu'il s'appelait à cette époque là. Et c'est à partir de cet épisode là qu'il a parlé à son père. Son père a décidé à la suite de cela de l'envoyer sur les chemins, lui faisant promettre de ne point utiliser sa classe sociale pour réussir mais son talent. Pourquoi a t'il pardonné à la petite fille? Alors qu'elle est responsable de son étât? Il en avait aucune idée. Peut-être son regard? Un regard en dit plus que les apparences que veulent se donner certaines personnes.

- Vous avez, en effet, beaucoup de courage de vous être pris en affection avec cette petite mais peut-être est-elle différente avec vous qu'avec une autre personne? Pour avoir correspondu avec cette petite, elle semble s'être pris en affection envers votre personne. Et que puis-je dire de plus? Je la comprend tout à fait.

Il aime cette petite mais il garde une certaine distance car après tout, c'est à cause d'elle et des deux autres qu'il est dans cet étât. Mais surtout de la petite rouquine. Elle aurait quand même pu éviter de l'handicaper ainsi. Même sous la torture, il ne l'avouerait jamais donc c'est tout naturellement qu'il répond ceci :

- Humpf...Non...Si je vous ai cherché...C'est parce que...Euh... Peu importe. Et si je suis toujours en contact avec elle, c'est parce que ses lectures me donnent un peu d'occupation...Vous savez...Les ragôts.

Il n'a pas vraiment l'air fin Vaillant mais peu importe, il écoute Milyena. Ainsi donc sa vie n'est que l'Ost mais il le savait déjà, l'ayant deviné lors de leur rencontre. Il sourit quand elle dit qu'elle parle trop à nouveau. Comment dire? Cette femme la troublait plus que tout. Il n'est pas du genre fleur bleu, préférant l'amour courtois mais là...

- Mais....? Cela ne me dérange point que vous parliez trop...Nous avons tout notre temps, n'est-ce pas?
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