Evil_erin
Javançais moins vite, l'entaille qui me lançait la cuisse n'arrivait pas à se refermer. Il faut dire que j'avais laissé passer des jours avant que quelqu'un y touche et une infection avait commencé à se former entre les lèvres de la plaie.
Arriver à Dole était mon but, et puis aller se cacher dans la foret, et puis attendre, et puis ... et puis ça serait fini ! Pas la peine de soigner un coup de dague qui passerait inaperçu dans la boucherie à venir !
La douleur lancinante me rappelait combien j'avais eu tort ! Tort de croire, tort de vouloir, tort de mêtre battue contre lui alors que c'etait l'inverse que je désirais. Pourtant, ça me rappelait aussi combien j'avais la rage ! Lorsque j'avais découvert ma dernière "connerie", il était trop tard, il sétait déjà éloigné de moi, il ne me laissait plus le choix.
Alors que je traversais un champ et que la ville se profilait à l'horizon, j'attrapais ma Chantebrume à deux mains et "fauchait" ! Au sens propre du terme, pourtant j'aurais préféré que ce soit quelques hommes sans cervelle qui soient devant moi ! Je les aurais découpés lentement en prenant soin de les faire suffisamment souffrir. Ce nétait pas mon genre la torture, mais le manque d'alcool conséquent augmentait ma colère, la passant au centuple. Ce nétait plus quaprès lui que j'en avais, mais après le monde entier !
TU FAIS CHIER, BORDEL !!!!
Et que lépée tranche dans les blés blonds qui deviendraient irrécupérables. Le dernier de mes soucis !
Fallait me laisser seule ! Fallait m'foutre la paix ! T'as tout gâché, tout foutu en l'air !!!
Peut-être seulement quelques kilomètres derrière moi, la blessure au cou que je lui avais fait ne lempêchait pas d'avancer, lui ! Mais il ne pouvait m'entendre, aussi fort que je pouvais crier, jétais seule et bien seule .... enfin presque ...
Je plantais mon épée au sol et me laissais tomber au sol, à genoux, les mains crispées sur mon ventre. Depuis que je lui avait dit la veille, que j'avais cessé de penser à la vengeance pour seulement en finir avec la souffrance, que je lui avais dit adieu ... Depuis j'avais retrouvé mes larmes, disparues depuis tant dannées. Ce seraient pourtant les premières et les dernières ...
Je me relevais, ma cuisse mélançant sous l'effort, récupérais mon épée et me remis à avancer, il ne fallait pas que je le laisse gagner du terrain même si il ne semblait pas vouloir marrêter, aucun mot, aucun geste nétant venu stopper mon départ.
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Arriver à Dole était mon but, et puis aller se cacher dans la foret, et puis attendre, et puis ... et puis ça serait fini ! Pas la peine de soigner un coup de dague qui passerait inaperçu dans la boucherie à venir !
La douleur lancinante me rappelait combien j'avais eu tort ! Tort de croire, tort de vouloir, tort de mêtre battue contre lui alors que c'etait l'inverse que je désirais. Pourtant, ça me rappelait aussi combien j'avais la rage ! Lorsque j'avais découvert ma dernière "connerie", il était trop tard, il sétait déjà éloigné de moi, il ne me laissait plus le choix.
Alors que je traversais un champ et que la ville se profilait à l'horizon, j'attrapais ma Chantebrume à deux mains et "fauchait" ! Au sens propre du terme, pourtant j'aurais préféré que ce soit quelques hommes sans cervelle qui soient devant moi ! Je les aurais découpés lentement en prenant soin de les faire suffisamment souffrir. Ce nétait pas mon genre la torture, mais le manque d'alcool conséquent augmentait ma colère, la passant au centuple. Ce nétait plus quaprès lui que j'en avais, mais après le monde entier !
TU FAIS CHIER, BORDEL !!!!
Et que lépée tranche dans les blés blonds qui deviendraient irrécupérables. Le dernier de mes soucis !
Fallait me laisser seule ! Fallait m'foutre la paix ! T'as tout gâché, tout foutu en l'air !!!
Peut-être seulement quelques kilomètres derrière moi, la blessure au cou que je lui avais fait ne lempêchait pas d'avancer, lui ! Mais il ne pouvait m'entendre, aussi fort que je pouvais crier, jétais seule et bien seule .... enfin presque ...
Je plantais mon épée au sol et me laissais tomber au sol, à genoux, les mains crispées sur mon ventre. Depuis que je lui avait dit la veille, que j'avais cessé de penser à la vengeance pour seulement en finir avec la souffrance, que je lui avais dit adieu ... Depuis j'avais retrouvé mes larmes, disparues depuis tant dannées. Ce seraient pourtant les premières et les dernières ...
Je me relevais, ma cuisse mélançant sous l'effort, récupérais mon épée et me remis à avancer, il ne fallait pas que je le laisse gagner du terrain même si il ne semblait pas vouloir marrêter, aucun mot, aucun geste nétant venu stopper mon départ.
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