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[RP]petit recueil d'impasses et de chemins tordus

Greenwarrior
Green se trouvait derrière Barramine lorsque ce dernier prit la parole. C'est à croire qu'on se trouvait au marché dans ce tribunal.
Le cul de jatte voulait se faire de la noble, Green du brigand.
Ils voulaient nuire aux politiciens, Greenwarrior aussi mais chacun son camp. Faut pas pousser Macricri dans les orties tout de même.


Touche à un seul de ses cheveux et tu te retrouveras homme-tronc!

C'est que la famille, c'était la famille. On se prend la tête, on s'insulte, on s'en veut, on a des remords, mais ça reste la famille. On y touche pas.

Macricri, c'est comme Lothilde. La première ou le premier qui s'y fait du mal, se ramasse une baffe voir les hordes barbares de la foudroyante colère divine des vétérans de Maxima. c'est au choix mais la baffe peut laisser en vie. l'autre option beaucoup moins.

Il allait pour le secouer, tendant la main, paré à l'aggriper mais dans le doute.

Dîtes juge, je vous le balance dehors ou vous le gardez pour vous énnerver un peu plus sur l'accusé? C'est vous qui voyez mais ma hache va finir par rouiller. Boum, coupable, on s'en fout des lois pour eux. Tous coupables, tous tués et on part sur autre chose. Hein?

C'est vrai quoi à la fin, les brigands avaient droit au même traitement de faveur que les autres. c'était à n'y lus rien comprendre.

C'est quoi cette idée avant-gardiste d'abord? On lui tranche les mains. les siennes et celles de ses petits copains... d'ailleurs je suppute qu'ils pratiquent des péchés inavouables entre eux. Des semaines sans voir une femme, vous croyez franchement qu'ils n'en sont pas un peu?

Bref, je vous prépare le bûcher? Un truc sympa et convivial, chacun vient avec sa broche.

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Fernand
Fernand regarda Barramine, puis greenwarrior, puis à nouveau l'un puis l'autre...

- C'est terrifiant ! Décidemment, on dirait qu'entre vous deux, l'on a changé qu'une virgule.... et pourtant quand on voit le résultat....

Ben mettez-vous d'accord hein? moi, je vais commander. Green, une saucisse?

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droit devant!
Raulvolfoni
Greenwarrior a écrit:
Macricri, c'est comme Lothilde. La première ou le premier qui s'y fait du mal, se ramasse une baffe voir les hordes barbares de la foudroyante colère divine des vétérans de Maxima. c'est au choix mais la baffe peut laisser en vie. l'autre option beaucoup moins.


Entendant cela, je ne peux qu'intervenir, même si honnêtement, ma mémoire n'est pas parfaite quant à tous les membres de l'expédition d'Anjou. Je l'y ai vu ou pas, l'hystérique ? En attendant, j'interpelle qui de droit.

Fernand a écrit:
Ben mettez-vous d'accord hein? moi, je vais commander. Green, une saucisse?


- Barra ! Exceptionnellement, je ne vais pas être d'accord avec toi. Je suis plutôt le messire tout excité, là (désignant Green du menton). Il se trouve que j'ai fait parti de Maxima en Anjou, et les drôlesses qui y étaient, c'étaient pas de la saucisse, alors, voilà.

Et à ce propos, mon Fernandino d'amour tendre, j'en prendrai bien une aussi, sans vouloir te commander...

Je ne sais pas, plutôt qu'une Franc-Comtesse à la retraite, une mairesse dictatoriale, ça te brancherait pas, Barra ? Qui se prend pour une sauveuse, une vertueuse parfaite qui attend la canonisation ? Ça serait pas davantage dans tes cordes, pour ton quatre-heures sensuel ?

- Messire, sans vouloir vous commander moi-même ni vous déranger dans vos interactions sociales, si nous nous occupions de notre petite affaire à propos des déprédations sus-nommées ? Sans oublier l'éventualité d'une ouverture de poursuites pour injures voire menaces contre personnalités comtoises. On pourrait prendre comme tels vos propos, sans offense ?

Ah zut, je les avais oublié, le petit nabot et sa walkyrie. Bon, il vaut mieux essayer de s'en débarrasser, sinon, je sens que c'est le genre à s'accrocher comme le premier morpion venu sur le bas-clergé...

- Ma, no problemo, signor Ric Hochet. En votre compagnie et celle de la signora Rita, ce sera un plaisir que de déméler les fils de cette curieuse accusation.

- Hum, tant mieux, allons-y, mais je vous saurai gré de nous appeler par nos noms et titres dans l'exercice de nos fonctions, messire : « sergent Ric Hochet » et « Polizeifeldwebelin Rita zum Puppendorf ».

- Ah, heu, et bien, mes excuses les plus plates, « sergent Ric Hochet » et « Polizeifeldwebelin Rita zum Puppendorf ». Si nous y allions, en effet ?

Ça ne s'arrange franchement pas, mon histoire. Prenons le taureau par les corones, pendant qu'il veille à ses cornes...
On quitte l'excellente ambiance de la salle d'audience, on passe les gardes qui semblent se réveiller un peu
(- Aïe, mais qu'est-ce qui s'est passé ? - Non, maman, je n'ai pas pioché dans le pot de confitures...). On arrive à la salle des procès de haute-trahison.
Mh, c'est vrai, je n'ai pas fait dans la dentelle, et le haut-siège du juge a maintenant la même tronche que la réputation de la justice comtoise. Pas sûr qu'ils apprécient l'idée...
Mais bon, la hache ne porte pas mon nom, non ? Ah, maintenant que j'y pense, si. Mauvais plan...


- Messire Raul Volfoni, cet outil abandonné auprès du sujet de la plainte porte bien votre marque, non ?

- Ach, fait la walkyrie d'un sourire.

- Certes, certes, mais, hé bien, je peux, je peux, parfaitement, expliquer la chose, la présence, l'explication...

- Nous les attendons avec impatience, pour tout dire, lâche le petit crispant...

Mon regard erre rapidement dans la salle à la recherche... Oui, ça y est...

- Hé bien, vous voyez cet énorme coffre vertical, toute l'explication s'y trouve, tout simplement.

- Ma foi, je suppose que vous parlez de ce que l'on nomme chez nobles et bons bourgeois une « armoire », en l'occurrence à dossiers ? Mou de mépris. Allons-y.

Il l'ouvre et regarde, curieux. Faut reconnaître qu'il est scrupuleux. Bien, ça.
La walkyrie aussi.
Ils commencent à fouiller.
Je recule petit à petit.
Dix pas, ça devrait suffire, non ?
Je charge, bam ! Ils basculent comme la justice dans les bras de la noblesse.
Je tourne la clé.

Deux poulets emballés en armoire, deux !
Quelques meubles devant l'armoire, même s'il n'y a guère de place pour eux, soyons prudents.

Bon, j'espère qu'elle est prête, ma saucisse ? Pis que je n'ai pas loupé trop de trucs durant le procès bidon de Fernand...
Gregor.
Et de nouveau le procès part en cacahuète ... cela en devenait lassant pour terminer. Tout le monde parlait à tout le monde, tout le monde se levait pour pour aller discuter avec tout le monde ... Bref, un vrai foutoir ce tribunal. Grégor en avait assez de pareille mascarade, il savait que ce procès allait être compliqué à mener, mais à ce point là? Ah non, jamais il ne l'aurait pensé.

Hildegarde le regardait, sans doute se moquait-elle bien de lui, de la tournure que cela prenait ... Elle le regardait mais ne faisait rien de particulier. La Juge était dépassée par la situation ... c'était donc au jeune Sparte de régler la situation ... Il ne pouvait plus permettre à ce qu'il y ait un débordement.

Il se leva, monta sur son bureau pour faire face à l'assemblée. Les grands moyens devaient être employés, c'était la seule solution.


- SSSSSSSSSSSIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLLLLLLLLLLLLENNNNNNNNNNNNNCCCCCEEEEEE ! cria l'un des gardes voyant monter le Procureur sur son bureau ...

Grégor fut surpris, un moment donné il avait pensé crier de la sorte, mais rien n'était sorti, pourtant derrière lui, il entendant ce qu'il souhaitait dire ... Curieux comme sensation. Il se tourna vers le garde et lui fit les yeux noirs, ceux d'un Procureur mécontent de la sécurité dans ce tribunal. Mais tout le monde s'était tu.


- Tout le monde à sa place et dépêchez-vous. On a un procès à terminer. Le premier qui bouge de sa place, Baron Rouge, je vous l'offre. Vous avez le droit d'employer toutes les méthodes que vous voulez mais vous les tenez à leur place. Je vous offre la protection judiciaire, vous êtes sous ma juridiction et personne ne pourra vous reprocher vos actes. Fernand, de suite à votre place, j'en ai pas fini avec vous.


Il désigna du doigt sa place, afin qu'il la reprenne. La salle se remettait petit à petit en place. Ce n'était pas trop tôt. Une fois fait, il descendit de son bureau, regarda Fernand puis la Juge.


- Madame la Juge, en dépit du discours de la défense, et de la participation non demandée de sa Grandeur Macricri, je suis bien obligé de reconnaître que la défense a marqué un point. Néanmoins, vous savez très bien qu'à la demande de toute personne, qu'elle soit comtoise ou non, coopération judiciaire ou pas, nous, la Cour de Justice devons statuer sur la recevabilité de la plainte et d'accepter ou non d'intenter une procédure. Au nom de ce principe, je vous demande de décider la continuation du procès.

Il regarda Fernand, il fallait que cela marche, c'était son ultime atout ... Si la Juge refusait, Fernand et l'Hydre allait être relaxé ... et là cela aurait été une grosse bévue dans sa carrière politique.

_________________
Juriste Héraldique Impérial
--L_avocat_de_l_hydre
Fendant la foule, évitant les gras culs, les coudes perfides, les doigts gras et les bocks de bière tièdasse, le coursier du service des postes parvint jusqu'à la table ou siégeait la défense.
Il tenait dans ses mains une perruque moisie et un lot de parchemins qu'il tendit à son comparse interchangeable: l'avocat....
Ce dernier regarda la perruque avec désarroi, la saisit comme s'il s'agissait d'un plat de tripes oubliées au soleil, puis les mains tremblantes et après maintes hésitations, la coiffa sur sa tête.
....ce qui déclencha une bordée de rires gras comme une soupe de mouton des steppes orientales.


Il arracha vivement le chef de son crane et l'enfouit sous la table en grimaçant sèchement. Quelques mites et un nuage de poussière plus tard, il se pencha sur la liasse de parchemin et en défit le cachet.

- Bien
dit-il avec aigreur, voyons ce que nous avons là....

Ses yeux s'agrandirent et il dévora fébrilement les feuillets des yeux.. Relevant la tête, il murmura entre ses dents serrées.


- Sapristi! Ca va être un carnage.....Je vais les atomiser, les réduire en poussières.


Il se tourna vers la foule en cherchant son client des yeux, mais celui-ci avait disparu.
Il maudit silencieusement ce dernier pour sa désinvolture et serra les fesses de contrariété. Rongeant son frein, il attendit en trépignant....
Fernand
Une chope sous chaque bras, un petit pain avec une saucisse dedans coincé entre les dents, et plusieurs autres du même genre emprisonnés entre ses gros doigts, distribuant des hématomes et des coup de coudes amicaux, Fernand évoluait lentement vers sa place. Le procureur se fâchait et demandait le silence, le juge était en pleine catalepsie et il ne lui sembla pas avoir manqué grand chose.

Il s'assit approximativement sur son siège et fixa avec un sourcil levé son avocat qui semblait au bord de l'apoplexie


- meefffiiscéaaaché??
Il se débarrassa les mains puis la bouche et recommença.
- Qu'est-ce qui c'est passé?
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droit devant!
--L_avocat_de_l_hydre
De magnifique choses, monsieur, Quand nous assurons la défense de nos clients, ce n'est pas à moitié....

Il étala sur la table les parchemins comme s'ils étaient de la soie la plus fine.

Nous les avons! Les preuves!!! Tout est là! Nos services ont fait diligence, monsieur
Nous pouvons prouver leur mensonge! anéantir leur attaque!
C'est merveilleux! Vous n'en revenez pas de notre efficacité, avouez-le!


Il tenta un sourire mais abandonna l'idée. Il était patent que l'homme de l'Hydre continuait à le mépriser.
Cependant, il était vraiment fier de lui et de ses services et même ce pauvre imbécile à la ramasse ne pourrait pas dire le contraire... Ils allaient réussir, ils allaient prendre les choses en mains, organiser, rationaliser, budgétiser, redresser, classer et éliminer s'il le fallait et alors, il se débarrasserait de nigaud de Fernand.
Fernand
Fernand fronça les sourcils....

- Mais enfin de quoi parlez-vous? Qu'est-ce que c'est que ces papiers?
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droit devant!
--L_avocat_de_l_hydre
L'avocat ouvrit de grands yeux qu'il leva vers le plafond, incapable de cacher sa contrariété.....

Ce sont des copies de documents en provenance du Languedoc qui prouvent que la dénonciation du traité de coopération judiciaire avec la Franche-comté a bien été enregistrée par les autorités Languedocienne et ceci bien avant que la demande de poursuite soit entamée.

Voyez! ici... et là... Il est officiellement noté caduc. à ces deux endroits.

Tout l'acte d'accusation s'écroule. Le procureur a menti. C'est très grave!
Mis bout à bout, tous ces vices de procédure, ces mensonges, ces faux en écritures sont accablants. Vous pourriez les envoyer à la corde en vous y prenant correctement.


Le petit homme frôlait l'accident de braies.....

Hormis leur dernière tentative de prétendre qu'ils sont habilités à poursuivre qui bon leur semble qui ne repose sur rien et ne figure dans aucune loi ni dans la constitution, mais découle sans aucun doute d'un délire d'ivrogne ... et que je me fais fort de pulvériser d'un souffle....

Vous pouvez déjà vous considérer comme libre!
Fernand
Fernand scruta le visage du fonctionnaire des postes avec une attention confinant à l'homicide volontaire...

Bon, écoutez.... je suppose que c'est du bon travail et que vous vous attendez à ce que je vous félicite... mais vous allez me ranger ces documents gentiment avant que quelqu'un puisse les voir....mangez-les si vous voulez, mais faites les disparaître...
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droit devant!
Fredyanne
La juge commençait à sérieusement perdre patience devant autant de pitreries faites part le prétendu avocat de l'accusé qui lui parlais en plus sans aucune gène pour les autres personnes il n'avait pas l'air content ,Fredyanne les regardaient faire et intervint en retapant un coup de marteau en les regardant tous deux

Ca suffit messieurs !


Tout d'abord messire l'avocat vous serait'il possible de vous présenter ? ce serai la moindre des politesses ne croyez vous pas ?

D'autre part ne vous faites aucune illusions ,je suis en rapport avec le procureur du Languedoc depuis le debut de cette affaire ,il s'avère que contrairement à vos dires , la coopération judiciaire est bien éffective comme vous l'a souligné monsieur le procureur Gregor de Sparte !!


Le regard noir elle regarda le prétendu avocat

Alors soit vous faites votre travail correctement ,soit vous sortez entre deux gardes pour ne plus revenir ,vous choisissez ,ce sera la porte ou les géoles si je vous revoit en ces lieux dans lesquels le serieux est de mise ,et je ne plaisante pas !

Regardant l'accusé avec étonnement .

Messire Fernand c'est vous qui avez mander cette personne pour vous défendre ?

Si oui vous n'avez pas fait un bon choix ! et suis de l'avis de notre procureur je continu les poursuites et vous pries aussi de rester sérieux dans cette salle ,ce n'est pas non plus une cantine !


Y a t'il d'autres personnes désirant venir à la rescousse de l'accusé je vous prie ,car le procès continu !!

Fredyanne attendit aux coté de Gregor pour voir qui arriverai cette fois -ci .
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Raulvolfoni
Raul revient vers la salle d'audience en chantant. Il n'a pas une voix merveilleuse, mais bon, on a vu pire.
Par contre, il a du coffre et on l'entend dans tout le bâtiment.
Il franchit la porte sur le dernier couplet...
Et se rend compte qu'il arrive dans un grand silence...


Citation:
Voilà les cavaliers de l'Hydre
Spécialistes de l'aigre-doux
Bretteurs, menteurs et prodigues,
Ce sont les cavaliers de l'Hydre !
Parlant baston, mamelles, intrigues,
Tous plus nobles que des filous,
Ce sont les cavaliers de l'Hydre
Qui font céder toutes les digues !

Œil d'aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loups,
Menant la canaille qui grogne,
Œil d'aigle, jambe de cigogne,
Ils vont, -coiffés d'un vieux vigogne
Dont la plume cache les trous !-
Œil d'aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loups !

Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux ;
D'éclats, leur âme est ivrogne !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne,
Dans tous les endroits où l'on cogne
Ils se donnent des rendez-vous...
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Ce sont tous des touche-à-tout !

Voici les cavaliers de l'Hydre
Qui viennent chanter le guilledou !
O amants, craignez ces tigres,
Voici les cavaliers de l'Hydre !
Écoutez-donc vos borborygmes !
Sonnez, clairons ! chantez, coucous !
Voici les cavaliers de l'Hydre
Qui éclairent tous nos égouts !


Oups...

Évidemment pompé à Edmond Rostand, "Cyrano"...
Greenwarrior
Citation:

- Tout le monde à sa place et dépêchez-vous. On a un procès à terminer. Le premier qui bouge de sa place, Baron Rouge, je vous l'offre. Vous avez le droit d'employer toutes les méthodes que vous voulez mais vous les tenez à leur place. Je vous offre la protection judiciaire, vous êtes sous ma juridiction et personne ne pourra vous reprocher vos actes.



Ah bah vu comme celà...


Il balança un hydreux par la fenêtre. Certe il n'avait pas beaucoup parlé mais il avait une odeur digne d'un mélange de bouc dans une grange hivernale mélangé à une mélasse de vieux fromages coulants oubliés dans les latrines du fond du jardin. Bref, il refoulait tellement que c'en était insupoortable.

Et puis revint alors RaulVolpone. Il ne se souvenait pas non plus l'avoir vu en Anjou mais bon, ce n'est pas parcequ'on combat ensemble qu'on est forcément copain. Faut pas pousser Macricri dans les orties, on vous l'a déjà dit.

Mieux qu'un garde... De toute façon on ne pouvait pas faire pire, il s'avança vers le chanteur de bas niveau.


Dîtes, le Monsieur là bas m'a donné tout pouvoir pour vous faire taire donc je pensais vous arracher les ongles si vous n'y voyez pas d'inconvénients. A moins que vous décidiez d'arrêter de chanter comme une marmite. Il fait beau et j'ai envie que ce fait perdure. Sinon, on vous retrouvera éparpillé façon puzzle dans un vitriol à base de pommes et d'oignons.
_________________
Fernand
Fernand serra les dents.

Il se leva et s'avança vers la juge... Il n'écartait aucune option. Il se demanda soudain si en tranchant de biais avec ses deux hachoirs dans son crane, il pourrait lui faire une tête en pyramide ....

Tandis qu'il s'avançait, il entendit une voix claire qui poussait la chansonnette. Les mots s’insinuèrent dans son esprit malgré lui . et soudain ses doigts claquèrent pour battre le rythme.....
schlap! schllap!.....
Il en fut tellement décontenancé que ses envies de meurtre s'évanouirent tout d'un coup....
Il fit halte, regarda ses doigts et se retourna... comme tout le monde d'ailleurs... pour écouter la balade jusqu'à la dernière strophe....


Quand la chanson fut finie, Fernand applaudit. des femmes s'évanouissaient.... des mains se tendaient pour toucher la star.... on se félicitait d'être venu.
Tout le monde se rua sur le barde pour lui demander de signer un de ces petits papiers roses, des assignations du tribunal que les cavaliers utilisaient comme bloc-note ou pour s'essuyer le derrière.


Fernand retourna à sa place. Il s'inclina en arrière sur le dossier tout en fixant la Juge avec morgue.
Il retira de la bouche de l'employé des postes la liasse de document qu'il s'apprêtait à mâcher...

- Changement de programme, glissa-t-il à l'avocat.
- Je vais garder ça sous le coude.
Il tapota le rouleau sur ses genoux en semblant réfléchir....puis se penchant de côté murmura aux seules oreilles de l'avocat

Vous voyez, je voulais surtout que nous leur montrions que nous n'étions pas dupes... et que leur stratégie était mauvaise.... Après vos explications, il n'y a pas grand chose à objecter. Alors, faire preuve d'une telle surdité.... C'est proprement inacceptable.....
Rien que pour ça, j'aurais presque envie de brûler Dole.... pas vous?


Il fixa le malingre tout sec.

- Non, bien sur, pas vous..... Allez vous présenter.... espèce de malpoli et soyez gentil, rabattez son caquet à cette dinde.....Il n'est pas question qu'elle mente aussi effrontément et s'en tire à si bon compte.

Il se leva en même temps que l'avocat et pendant que celui-ci gagnait le barreau, il s'adressa à la Juge.


Madame....
Là, vraiment....C'est le muet qui se moque du sourd!
J'ai mieux choisis, je pense, mon avocat que la Franche-Comté son juge.
Car il est patent que vous n'y entendez rien ni en raison ni en droit. Chacun de vos propos recèle son lot d'âneries.

Si vous croyez qu'il va vous suffire de mentir pour vous tirer du bourbier dans lequel vous vous êtes commise, vous vous fourrez la jambe de Bois de notre boiteux dans le placard à balais qui vous sert de derrière!!

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droit devant!
Fernand
Il se rassit et tourna la tête...

Barramine, je crois que le Baron importune notre Aèdre. une bonne longueur de zweihander entre eux ne me paraitrait pas inappropriée... s'il le faut,mettez-vous à plusieurs et jetez-le par la fenêtre, il est complètement soul de toute manière...
Oh, Dîtes vous avez vu l'immonde oriflamme qui flotte au-dessus de cette magistrate? C'est pas un crime, ça? Franchement? Ahhh, lieutenant, moi, ça me fait gerber.... J'vous jure... Il faut que je tue quelqu'un.....

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droit devant!
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