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[RP] L'Hostel Dénéré - Sainct Just

Melina
Mélina fit signe à Georges de venir la voir dans le salon. Elle gagna le salo et prit place avec Isabeau et lui sourit. Mélina n'était que remplis d'inquiétude, mais elle ne voulait pas alerté toute la maisonnée. Elle ne connaissait point bien Vernueil et ses médecins. Mais elle pourrait demander au moins.

- Ne vous inquiétez point, votre sœur n'est en rien responsable de mon état, mais plutôt une de mes fille l'est. Rien qu'un peu de sommeil ne saura replacer.

Puis prenant un peu d'eau elle poursuit.

- Votre sœur m'a informer que vous aviez des idées pour la décoration, j'en suis bien heureuse. Cette partie doit encore être étoffer et approuver. Bien que je crois qu'ils ont enfin décider des lieux des cérémonie, banquet et fêtes, il nous sera plus facile de pourvoir à leur demande ainsi une fois ces décisions établi.
--Monsieur_georges


Dès l'aube, Georges présidait à la bonne marche de l'Hostel Dénéré-Saint Just. Pour peu qu'il n'ait pas forcé sur l'alcool fabriqué par son vieux père et dont réserves conséquentes avaient été faites avant de quitter l'Artois sous l'oeil bienveillant de sa maîtresse, Agnès de Saint Just, tout était réglé comme du papier à musique.
D'abord, convocation matinale de la domesticité à l'office. Une fois les lingères parties à la rivière, conciliabule culinaire aux cuisines pour que tous les repas de la journée soient assurés. Puis, tournée d'inspection des étages avec valets et femmes de chambre. Une fois la jonchée faite dans chaque pièce, il fallait veiller à approvisionner ses dames et sieurs en eaux pour les ablutions.
Georges allait entamer donc la dernière partie du programme matinal quant il rencontra Melina aux cuisines, rapidement rejointe par Isabeau.
Georges suivit les deux jeunes dames au petit salon où collation leur fut apportée. Profitant d'un instant de silence dans la conversation, il prit la parole

Dame Melina, Dame Agnès m'a fait part de votre besoin de trouver servante capable de vous aider à vous occuper de vos jeunes enfants. Mon choix s'est portée sur une de nos jeunes lingères à qui nous ne pouvons offrir place fixe. La jeune personne se prénomme Brunehaut et si vous désirez la rencontrer je puis lui mander de se présenter dans vos appartements une fois son travail terminé.

L'épine dorsale de la mesnie Saint Just, l'irremplaçable et discret Georges attendit la réponse de Melina puis s'effaça après une courte révérence, laissant ses dames à leur conversation à propos des futures noces où lui même aurait un rôle non des moindre : veillez à ce que la domesticité mène un ballet bien huilé où aucun heurt ne serait accepté.
Petrasis
Petrasis poussa la lourde porte et entra dans la grande demeure.

Ça change du château de l’ost en Artois ce dit-elle

Mais elle n’était pas là pour admirer les lieux, Dame Gnia avait demandé à Petrasis de passer pour la saluer, avant son départ.

Non sans mal, Petrasis avait trouvé le chemin de l’hôtel.

Petrasis se trouvait là maintenant, devant une rangée de lourdes portes aux poignées dorées où d’ailleurs, dernière l’une d’entre elles, Il lui semblait entendre des voix masculines.

Petrasis regarda autour d'elle et ne voyant personne pour la renseigner, elle colla son oreille à la porte pour s’assurer que les voix venaient bien de là.

Et d’un geste hésitant elle frappa quelques coups à la porte.

Toc! toc! toc!


Puis elle attendit que la porte s’ouvre pour enfin saluer son amie.
Melina
Mélina semblait ravi en entendant les paroles de Georges. Sont aide à trouver une servante avait été précieuse et cela pourrait aussi l'aider dans un repos mérité mais aussi pour certaines tâches qu'elle devaient accomplir comme sergent et parfois à l'université. C'est en acquiescant qu,elle prit la parole.

- Oui j'aimerais bien la...

C'est alors qu'elle entendit toquer. Elle se demandait bien qui cela pourrait bien être et espérait que les enfants ne lui avaient pas désobéit.

- Pourriez-vous ouvrir Georges je vous prit, nous pourrons voir qui est matinal comme nous?

C'est avec un sourire un peu moqueur que Mélina avait la curiosité de ses enfants.
--Monsieur_georges


Georges attendait de prendre congé quand quelques coups frappés sur l'huis le firent tressaillir. Il n'aimait pas ne pas être celui qui accueillait un visiteur dès l'entrée de l'Hostel et cela sous entendait que le jeune portier avait encore manqué à sa tâche. Un pli soucieux lui barrant le front, le majordome ouvrit la porte sur une jeune femme qui semblait timide et perdue.

Salutations, Dame ! Qu'est ce qui vous amène en l'Hostel ? Qui souhaitez-vous voir et qui dois-je annoncer ?

Visage flegmatique, raide comme un piquet, Georges attendait. Mais d'instinct, il se doutait qu'il s'agissait d'une visite pour la Vicomtesse, il l'aurait parié... Et si c'était le cas, il n'aurait peut être pas le temps de la prévenir, puisque la maîtresse des lieux devait descendre prendre collation avec ses dames d'un instant à l'autre.
Petrasis
Petrasis n’attendit pas longtemps après avoir toqué à la porte

Elle vit la porte s’ouvrir sur un majordome aux manières raffinées presque trop précieuses pour un homme,
mais cela ne dérangea pas Petrasis qui lui sourit presque forcée, car en regardant bien son visage elle devina une certaine rigueur.


Bonjour, je crois que c’est ici que Dame Gnia est installée ?

Pourriez-vous lui annoncer ma présence, mon nom est Petrasis.
Gnia
Elle entrait dans le couloir menant au petit salon quand elle entendit les dernières paroles de la visiteuse, qu'elle reconnut bien qu'elle soit de dos. Ne laissant pas le temps à Georges de répondre, elle lança d'une voix joyeuse

Petrasis, vous tombez à point pour prendre la collation du matin avec nous !

Accolade chaleureuse à la femme qu'elle avait toujours connu entre un départ et une arrivée, avant de l'inviter à rejoindre Titiza et Melina.

Melina, Isabeau, je vous présente une vieille connaissance d'Arras, Dame Pétrasis, l'infatigable voyageuse.

Pétrasis, voici Melina ancienne citoyenne de Calais la libre devenue ma dame de compagnie et Isabeau, ma soeur cadette.
Elles ourdissent en secret un complot visant à faire de mes noces le plus beau jour qu'il soit.


Agnès éclata de rire en passant à table et poursuivit

Et d'ailleurs, si votre route remonte vers le nord, ne manquez pas de venir y assister. Elles auront lieu le 21 mars.
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Petrasis
L’accolade chaleureuse que lui donna son amie toucha Petrasis qui ne savait pas si elle devait lui dire bonjour ou déjà adieu.

Encouragée par Gnia à entrer dans la demeure, Petrasis se trouva en face de deux dames somptueusement vêtues.

Gnia lui présenta sa sœur et une de ses nombreuses amies,

Enchantée dames Isabeau et Melisa, il me semble vous connaitre Dame Melisa, ?

Soudain en entendant son amie l’invité à déjeuner, Petrasis coupa la conversation et d’un ton ferme répondit

Je vous remercie, mais je ne suis passée que pour vous saluer et vous dire au revoir.

Petrasis sourit.

Je vous demande la permission de me retirer maintenant car comme vous le savez, je dois et toujours partir, et là il me faut rejoindre un groupe de cavaliers qui se propose de m’escorter jusqu’à Dieppe,

Petrasis, légèrement mal à l’aise, dut relater son aventure avec le brigand ce qui fit remonter à sa mémoire de mauvais souvenirs

Vous comprendrez que suite à mon aventure avec les brigands je me dois d’être ponctuelle à ce rendez-vous. Car ils me font l’honneur de me protéger.

Petrasis salua les dames et regarda Gnia

Je ne pense pas pouvoir assister à votre mariage mais j’aurai une pensé le jour de votre cérémonie.

Petrasis serra Gnia dans ses bras avant de lui dire

Ne me raccompagniez pas restez avec vos amie,

Puis Petrasis se dirigea vers la porte.
Erel
[Un mois avant le 21 mars]

Encore une fois, la plume du Dénéré gratte le parchemin de sa plume agile pour écrire à sa soeur trop éloignée.
Les mots hésitent, se cognent et tourbillonnent. L'encre sèche sur la plume à force de longues hésitations aux lettres à poser.

Puis finalement, après avoir retrouver le goût de l'encre fraîche et de couleur bleu nuit, les mots s'alignent côte à côte, traduisant la pensée fraternelle de cet homme perdu dans les étoiles de l'âme et de l'esprit.


Citation:
Ma très chère soeur,

Te souviens-tu de mon dernier courrier et de ta réponse il y a quelques temps? J'espère que oui, sinon tu pourrais ne pas tout comprendre.
En tout cas permet-moi de te demander si ta santé se refait?
J'ai appris que votre voyage se passait plutôt bien, il faudra que tu me le comptes, si tu t'en rappelles...

Enfin, je ne t'écris pas que pour échanger de simples mondanités. Encore une fois, j'ai changé de région. L'Alençon m'a ouvert mes bras, où je m'investis comme je peux pour aider les gens. L'Artois m'a éviscérer, pris le peu de forces qui me restait, et c'est donc pour cela que j'ai décidé d'accompagner Deedlitt en compagnie de ma fiancée pour l'Alençon.

Justement, voilà le point dont je voulais te parler...

Agnès a accepté ma demande en mariage, et nous avons fixé la date de celle-ci au 21 Mars 1457, soit très bientôt. Les festivités aurons lieu en le château de Bapaume, sur les terres vicomtales d'Agnès, et j'aurai aimé que tu sois ma témoin. Cela serait pour moi certainement le plus grand honneur que tu puisses me faire, et te savoir à mes côtés lors de mon mariage, je dois le dire, me rassure quelque peu.
Alors Arielle, me ferais-tu la joie et l'honneur d'être ma témoin pour cet évènement?

Je n'écris pas plus, trop te raconter par cette lettre alors que nous pourrons peut être bientôt parler de vives voix tous les deux m'enlèverait un plaisir certain ma chère Arielle.

Je te dis à très bientôt j'espère, et toute ma tendresse pour toi t'accompagne.

Salue toute ta petite famille pour moi.

Ton petit frère qui te garde dans ses pensées,




Seigneur d'Herlies.

Fait en l'Hostel Dénéré - Sainct Just le 21 Février de l'An de Grasce 1457.

_________________
Franz_d_ailhaud
Argentan, la veille :
L'Intendant voulait voyager quelque peu, et montrer l'enfant bien portant à sa future marraine. Celle-ci était d'une bonté incroyable. Son nouveau mari aussi, par ailleurs. Il était difficile de concevoir une meilleure marraine, quoique si celle-là n'était pas parfaite, elle ne présentait pas plus de vices que de bons côtés. ( Ou comme faire du lèche bottisme dans un RP, hein, ca vous en bouche un coin !) Il avait envie de prendre un autre air que celui d'argentan, qui était trop proche de la Normandie. C'est ainsi que l'Intendant joignit une lettre au pied d'une MéSaNge qui faisait son retour stipulant à peu près ceci :


Citation:

Chère Agnès,
Cher Erel,

C'est avec grand joie que nous prenons dès aujourd'hui afin de vous rendre quelque visite de courtoisie. Nous savons votre maison ouverte, comme vous nous l'aviez dit il y a quelques temps. Ainsi, nous serons présents, en bonne santé, espérons le, dès demain soir à Verneuil, votre résidence d'hiver.

Nous emènerons votre futur filleul, Franz, fils de Grégoire et Deedlitt. Il est sur que sa nourrice, même si elle ne l'alimente plus, sera de la partie. Une quelconque escorte aussi, mais elle se trouvera bien quelque auberge bon marché en ville. Nous vous demandons donc, de pouvoir nous acceuillir dès demain soir.

Merci déjà de votre bonne hospitalité reconnue,

L'Intendant.


L'intendant écrivait quelque peu abruptement, sans même s'en rendre compte.
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Le Pio, paix à ton âme.
Gnia
Ainsi donc, la crevette et son intendant allaient résider un temps à Verneuil. Agnès reposa la missive reçue et enroula autour de la patte du volatile volubile une réponse brève stipulant que le jeune Franz d'Ailhaud et sa domesticité étaient les bienvenus à l'hostel Dénéré-Saint Just.
Son esprit vagabonda, se remémorant la naissance de ce petit être, naissance dont aucun détail ne lui avait été évité puisqu'elle était présente tout le long du chemin de croix subi par la mère. Présence qui avait inspiré à la comtesse de Lille et de Sainct-Omer la charmante idée qu'Agnès deviendrai la marraine de cette chose rose et hurlante qu'on appelait enfant. Comment diable certaines personnes pouvaient s'extasier devant pareille horreur ? La Saint Just en restait perplexe et était rassurée de savoir que le jeune Franz serait accompagné de sa nourrice.

Agnès avait peur des enfants, surtout quand ils n'étaient pas en âge de parler et marcher. Une sorte de terreur face à une barrière de la langue et de la compréhension. Dès qu'un nourrisson se mettait à hurler, il fallait être devin pour savoir comment le calmer et Gnia n'était pas devin. Et puis il émanait une telle impression de fragilités de ses petites bêtes qu'Agnès craignait que ce soit contagieux ou pire encore de les casser.
Donc la vicomtesse était tout sauf à l'aise en la présence d'enfants et se demandait comment elle ferait, elle-même, le jour où le Très Haut, en veine de punition divine, lui en imposerait.
A cette pensée, elle réprima un frisson. Par Aristote, heureusement qu'il existait les nourrices...

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Melina
Enfin de retour à L'hostel, en pleine nuit, Mélina ne voulut point déranger la maisonnée qu'elle entrant en catimini pour aller retrouver ses quartier et ses enfants. 15 jours de voyages l'avais séparer de ses tendres enfants, et ce depuis des lunes elles n'avaient eux cette chance. Mais c'est avec bonheur qu'elle rentrait enfin pour les embrasser enfin. Les retrouver en santé et dormant à poings fermer. Mélina pris le temps de les regarder, un après l'autre, les embrasant sur le front. Ce geste si anodin pour certain mais qui avait enfin prit toute son ampleur durant ce voyage avec le temps de réflexion. Peut-être qu'elle venait enfin de trouver son côté maternel qu'elle n'avait jamais développé complètement? Mélina regardait sa cadette en y réfléchissant longuement et se disait qu'elle n'aurait pas supporter la perdre, et qu'elle devait tout faire pour la garder en bonne santé. Brunehaut pourrait la renseigner sur ce qui s'est passé en son absence. Se levant , elle embrassa une dernière fois Habibah et se ravisa pour laisser la pauvre servante dormir.Elle en avait assez fait en son absence.

Mélina alla donc vers sa chambre pour déposer ses affaires de voyage, et elle vit une lettre sur son lit. Son coeur tressayit. Elle marcha rapidement et la prit pour la lire. Elle faillis tomber et s'assit sur le lit. Elle ne pouvait croire à ces mauvaises nouvelles... elle devait retourner en Artois, ne serait-ce que pour leur dire qu'elle n'y retournerait jamais....sa place n'y serait plus... Mélina pris la lettre sur son coeur et finit par s'endormit dans cette position jusqu'au matin.
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