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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Enguerranddevaisneau
Il ne fit guère attention à Miss qui venait ranger il ne savait quoi dans le dos de la donzelle qui ne savait pas danser.

Il avalait à grandes gorgées le vin de Bourgogne, se délectant du fruit, abondant et sucré, de ces nectars.
Nullement connaisseur, il savait dénuer du bon vin d’un mauvais, et ne buvait que cela. Qu’on se le dise, le Vaisneau aimait les bonnes et belles choses, et il en allait ainsi pour tout les sujets. Même les femmes.

L’art, il n’en avait foutrement rien à battre, mais convenance oblige, il répondit, d’un manière dénuée d’intérêt.


L’art, fichtre, mis à part l’art de la joute, qu’elle soit verbale ou physique, je n’y connait goute….

Et de continuer, espérant tenir là un sujet de conversation parfait quant au B A Ba d’une sauterie réussie.

Mais je vous écoute, contez moi l’art…

Pieds dans le plat, il ne savait pas alors que la jeune femme se jouait de lui, mais pour sûr que quand il s’en rendrait compte, elle passerait un sale quart d’heure.
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ellesya
Salle de bal

Depuis la dispersion des Fléaux, un voile cendré s'était déposé sur sa vie... Jusqu'à Coudray.
Le fil avait beau rester indéfectiblement lié à sa patte, elle parvenait souvent à l'oublier ici... parmi eux. C'était la raison de l'air de bonheur paisible qu'elle dégageait malgré le contexte, malgré les navrures et les morts de part et d'autre. Sans avoir picolé - une fois n'est pas coutume-, elle conserva même sa détente lorsque Falco s'adressa à elle. Ce n'était pas son faciès qui la bridait, des trognes ravagées elle en avait vu et s'y était attachée, même si sa balafre valait franchement le détour, avouons-le. Mais un monde était censé les séparer et elle n'avait guère saisi d'occasions pour se lier avec lui comme avec les autres.
Peut-être était-il temps que cela change. Au moins un peu.


Dame Elleysia. 
Vous êtes.....Hum...D'une beauté toute ligerienne malgrés vos ans en Bourgognes. 
Je n'ai pas de cavaliére...Si cela vous agrée.. 


Puissé-je alors emprunter ses qualités à ce fleuve merveilleux.
Et pour vous répondre, ce sera avec plaisir, oui...
Puis, s'adressant à Montlouis d'un ton de franche amitié et de presque évidence. Je suppose, Pierre, que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je vous abandonne déjà temporairement ? Je me ferai pardonner ensuite.

Les pensées s'égarent. Le va-et-vient s'intensifie. Au détour d'une songerie et de la réception d'un verre de vin, la jeune cavalière cueillit le sourire du Falco et, tout naturellement, y répondit en retour.
« Au Berry » pourvu qu'il ne s'en relève pas trop hargneux.
« Aux VASSAUX Coalisés et victorieux partout! » Elle n'allait pas souhaiter le contraire.
« A CARABOS..A la Reyne! » qui échouera tôt ou tard sur l'enfer lunaire.
Elle leva son verre de la main gauche pour porter le taost puis le breuvage à ses lèvres.
Esta s'était avançée, elle lui sourit, admirative du changement opéré. Dire qu'il n'y avait pas un mois, elles étaient toutes couvertes de sang et de fange.
Malheureusement, la prisonnière que la couleuvrinière avait escorté avait déjà filé plus loin. Reportant l'opportunité d'échanger quelques mots. La suivant un instant du regard, Sya découvrit Miss dans une robe simple mais du plus bel effet et sourit de l'arrivée détendue de Maxifred qu'elle salua d'un geste de la main.
Une saveur de Touraine dans la bouche et la bonne humeur bien enracinée, elle reporta son attention sur le second de l'Enece.


Que voulez vous danser ?
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Maud
Maud s'engourdissait à ne pas bouger .. les invités arrivaient en masse. Ca sentait le lilas.. la violettes... sa robe laissait passer plein de courants d'air..le vin coulait à flots. Et son cavalier n'arrivait pas.

Pas de Grand Monsieur à l'horizon non plus.. elle s'ennuyait ferme

Pas son genre à rester immobile.. prenant un air faussement dégagé, elle traversa la salle se jurant de ne pas faire attention aux regards masculins. Ah tiens le gendre qui frouchole déjà..

Besoin d'air frais.. Pieds nus , elle se faufila vers l'entrée et surprit comme une échaffourée entre des gardes et une.. berrichonne pas bien grasse
.

Salut vous ôtes ! J'vins pour la saut'rie organisée par les trait'es de félons roy'listes à la couronne,


Elle rit à la sortie de la paysanne. Sans avoir été auprès de Angélyque, Eusaias, Armoria, Ingeburge et même Falco, elle aurait pu dire pareil..
Ca lui faisait du bien à la Maud.. elle connaissait bien ce langage.. D'un geste, elle demanda aux gardes de s'écarter légèrement:

Ben mam'zelle, c'est bien ici la saut'rie comm' vous dites. Mangeaille et vin à volonté qu'ils ont dit Falco l'manchot et la Duchesse Angélyque.
C'est-y qu'un gorgeon et une bonne assiette remplie offerts par les traitres au félon d'la Reyne vous f'raient plaisir?

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Maxifred
maxifred qui se tenait près du buffet avec sa chope salua d un signe de la tete dame Ellesya, lorsqu il remarqua :

AH QUEL DRAME

qu il n y avait plus de vin dans sa chope , maxi parcourru du regard le long buffet histoire de trouver une auge pleine de ce bon vin , puis se servit

ah soulagé

puis continua a observer les gens arriver
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Lily-es
Lily en revenant du monastère avait appris entre autre chose qu'un grand banquet allait être organisé pour fêter la victoire ; l"ordre sur le désordre, la juste gestion contre la dilapidation des biens communs .
En guise d'apaisement et de soucis de réconciliation tout le monde était invité et Lily espérait que les Berrichons impatients de retrouver une vie calme et sereine viendraient.

Elle avait sorti de sa besace une robe qu'elle y avait enfoui au moment de partir sans trop savoir pourquoi d'ailleurs... Sans doute qu'elle y était déja lors de son voyage précédent.

Des mains expertes l'avaient rafraichie et elle semblait comme sortie de l'armoire.

Une fois passée aux étuves, toute fraiche et pimpante, la jeune femme l'avait passée se sentant redevenir femme et non plus guerrière.



En franchissant les derniers mètres séparant de la salle, Lily était à la fois contente d'avoir de la distraction et triste car elle savait que Pika ne viendrait pas, il avait dû partir en retraite à son tour.

Elle entra dans la salle, fit un tour d'horizon rapide du regard et se dirigea vers ses amis.

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Volkmar
Hélas, non, le cavalier n'arrivait pas.
Fort dommage pour lui, par ailleurs, vu l'effort de mise fait par la Prévôte en devenir. On verrait ça en temps, et en heure.
En attendant, malgré ses quelques désaffections envers les réceptions de ce style, le Poitevin avait trouvé un créneau entre la fin des bavardages avec Digoine et Cartel, et le début.. Non, pas le début, plutôt son arrivée au bal.

Ce créneau, c'était le temps nécessaire pour se glisser dans une étuve, faire un brin de toilette.
Avec encore plus de délice que Falco s'était permis quelques réflexions sur sa participation préalable à quelque combat pour mettre le Berry à genoux.
Pas de ça, compère ! Déjà, il s'était farci la corvée de faire rouler des chariots dans la boue, et il aurait préféré une campagne de trois mois au pays des Jutes.
On pourrait objecter qu'un brin de toilette ne méritait pas autant de retard.
Attendez voir.

Le Volkmar, finissant par apparaître, n'avait pas l'éclat, dans ses plis, du gratin déjà dans la place.
Par contre, il était rasé de près, et de frais, n'ayant gardé que sa moustache, sans laquelle il n'eut plus été lui.
Il avait fait l'effort incommensurable de coiffer ses cheveux, une habituelle masse plaquée sur le crâne par un chapeau miteux, un foulard, ou au combat, le rembourrage d'un casque. Avec du volume, ils prenaient de l'ampleur, ressemblant enfin à autre chose qu'un paquet.
Et, pour terminer, pour une rare fois depuis longtemps, il n'était pas vêtu intégralement et uniquement de rouge de la tête aux pieds. Alors certes, il y en avait, mais la chemise était blanche, propre, les bottes noires étaient cirées, et les braies, noires aussi, avaient été lissées, un brin ajustées, histoire de ne pas flotter, et au moins il ne ferait pas tâche.
Ah, et, aussi, il y avait L'accessoire, sa compagne indéfectible, une âme d'acier portée à sa hanche.

Pas d'épée ? Allons bon, il était de notoriété publique que celui qui était venu sans une arme, ce soir, était fou, et peut-être même inconscient.
La guerre n'empêche pas les civilités. Les civilités n'empêchent pas les fourberies et les traîtrises.
Alors il avait son épée au côté, l'assumait parfaitement, et disposait même sur ce point de l'accord de tacite de Falco.
Et puis, il l'avait elle aussi apprêtée pour la fête, avec un coup supplémentaire sur la lame et une remise en valeur du pommeau, au fourreau.
Sûr de son droit concernant sa lame, il entra sans se poser de questions, par l'intérieur. Si on devait lui faire une remarque, on la lui ferait.
En attendant, il s'empara d'un verre, et chercha sa cavalière.
Invisible au premier abord.
Sa surprise allait être de taille, depuis les étuves, il la savait plutôt bien tournée, y a pas à dire, mais d'après ses propos à elle, il semble exclu qu'il puisse imaginer la robe.

En attendant, profitez en, un Volkmar en état de faire des civilités, c'est pas commun. Lui son coeur de métier, son gagne pain, c'était plutôt la bisbille que le grisbi ou les salamalecs.
La preuve, à part prendre un verre et quelques "Bonsoirs" et signes de tête.. Il n'a encore pas dit un mot.

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Lundi, des patates, mardi, des patates, mercredi, des patates !
Taf
La garde avait fait son office. un des cerbères alla en la salle... revint avec un message guère surprenant. "Ou vous remettez votre arme ou vous trépassez". Grrrrrr. Il y avait heureusement une alternative...

Dites à votre maître que j'accepte de lui remettre ma lame... A lui seul cependant.

C'est forcer la rencontre mais une opportunité à ne pas dédaigner.
Hochement de tête du garde et signe de le suivre.
Il entra donc...


Dans le palais... "Mais oui y a des belles filles lon la..."

Bon il est dans la place, au milieu de la foule le garde est perdu de vue. En même temps ses regards se portent sur d'autres centres d'intérêt.
Belles dames, beaux atours... Bien trop beaux du reste. Et une figure amie!
Il se dirigea vers Yasbeau qu'il salua avec courtoisie d'un baise-mai.
Les apartés faites il observa l'homme désigné. Alors c'est lui....
Grimace au toast. Vainqueurs partout? Vraiment?... Bah ici c'est la cas faut dire.


Dame Ysabeau, vous me voyez navré de cette solitude. Plus encore de la piètre compensation que je représente.

C'est donc lui Falco... Il est comment? Peut-on espérer une discussion quelque peu ouverte?


Sourire entendu, il sera temps d'avoir un échange plus long une fois la première partie de son "plan" entamé...

Les conditions de votre détention sont-elles acceptables?

Attentif à la réponse il observait les convives. Il avait hâte de rencontrer celui autour duquel une danse tout en ronds de jambes se mettait en place.
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P3r3v3rt
Et pour vous répondre, ce sera avec plaisir, oui... Puis, s'adressant à Montlouis d'un ton de franche amitié et de presque évidence. Je suppose, Pierre, que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je vous abandonne déjà temporairement ? Je me ferai pardonner ensuite.

Mais bien sur faites donc, j'ai également moi même a faire. Petit regard vers Esta qui était devant lui, dans une très belle robe, ce qui la changeais littéralement de la tune de sapeur qu'elle avait habituellement.

Fort bien brave fille, je suis fier de vous, vous pouvez disposer et vous amuser un peu.

De loin il vit arriver la dame qui avait mener une r"volte contre la ville de Bourges, il se dirigea vers elle, lorsqu'il était a quelques mètres d'elles un homme arriva, il semblait du terroir, ils discutaient tous deux.

Bonjour Pierre du Val de Loire, pourriez vous m'accorder un peu de votre temps, il me faudrait m'entretenir avec vous, si je ne me trompe pas vous êtes la rectrice du Berry.

Regarde le jeune homme, excusez nous nous n'en avons que pour quelques minutes[/i]
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Maud
Impatiente Maud? Allons donc.. Pire que ça.. Et en plus, inviter un cavalier n'était pas vraiment ce qu'elle préférait. toutes ces civilités et falbalas la rendaient presque nerveuse.

Mais le Sénéchal de Digoine lui l'intéressait. Tout ce qui tournait autour de Eusaias d'ailleurs. Et il faudrait bien le côtoyer souvent.

Il l'avait vue sans doute nue dans les étuves. Mais elle se souvenait de sa voix et de ses moustaches... Et elle le vit passer.. juste à côté d'elle...Sourire en coin, elle pensa à son cousin Leon qui lui disait toujours.. "crois jamais un homme qui dit qu'il a r'gardé tes beaux yeux Hein? Il avait les yeux ailleurs lui.."

Ayant donné des ordres aux gardes pour qu'ils servent à l'envie la jeune berrichonne.. elle se mit à suivre le Sénéchal.. de dos, il avait de l'allure.. Et Maud lorgnait sur son épée.. Celle à son ceinturon bande de petits morveux!.. Elle qui n'avait qu'un bâton et un bouclier..Musclée par contre, elle en aurait remontré à plusieurs ici.

Il devait pas être à l'aise comme elle. Elle le voyait hochant la tête à droite .. à gauche..
Elle s'approcha juste à quelques centimètres de son dos et lui tapota l'épaule:


Z'avez perdu quelqu'un?
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Falco.
Musique et chant. Fer et cuivres

Danser..Oui, da, Ellesya.
Je ne sais pas que férir et tuer..Même si ces talents la sont plus souvent demandés que les autres..Permettez Pitaine Pervert?


C'est Albator dans le final contre les sylphides pour Falco ce soir.
Le hobereau d'infortune laché dans une harde de biche aux sabots acérés et dents aigues derriére les sourires.
Le genre de détente bienvenue aprs une campagne qui fut des plus dure pour la Enece.

Derriére le regard d'un bleu trop pâle, délavé à la javel ou sorti du formol, l'esprit cliquéte.
Flex qui ignore encore qu'il est le bout de gruyére et Angélyque la tapette mortelle.
Ysabeau prise en main par son Pitaine comme convenu...
Parmis la foultitude de Berrichons combattus ou croisés, elle est une des trés rares à posséder les qualités de noblesse exigées en Touraine.

Taf..
En armes.
Petit papillon de nuit qui en voletant prés d'Ysabeau s'est rapproché de la chandelle ...


Faisons place au centre! Musica!

Dame Ellesya...un petit instant.


Il fait encore ce geste qui va devenir des plus exaspérant.
Surtout si on ajoute les va et vients constant des messagers se faufilant et repartant sans discontinuer.
Messages glissés ou parcourus. Réponses laconiques.
Voir un mouvement des doigts toujours explicite.
Même pour le plus sombre des bouseux.

Vers Taf il tend la main.


Une Dame contre une Lame..Messer du Berry.
Oh..Et j'y songe..Aprés la fête..Prévenez Ser Gilgalaad et ses compagnons que le temps des fanatiques est achevé sur cette terre..Il comprendra j'espère.


Une épée contre une festivité et la liberté?
Lui qui en a déjà perdues deux depuis le début de la guerre, d'excellentes factures, ne voue pas de dévotion particuliére aux armes.
Ce sont des outils.
Ses outils de travail, donc forcement de la meilleure qualité possible.
Mais un outil reste un objet.
Et ce soir pour un Berrichon, porter cet objet est plus dangereux que de le brandir en bataille.
Un sourire mince et sans les dents.
Yeux vitreux et pétillants en même temps.
Comme ces billes de verre poli qui cachent des bulles d'air brillantes en leur sein.

..............................

Les musiciens accordent avec force leurs instruments.
Signal du début d'une autre forme de guerre.
Celle des pieds pour leur survie.
Celle des gestes calculés et codifiés.
Celle ou un rien peut faire basculer tant de choses.

Un air plus paysan que courtisan en entame.
Un genre de gavotte pour briser les glaces.
Air rustique qui ne peut que mettre à jeu égal ceux des invités élévés loin des chateaux ave ceux ayant particules de naissance.


Nous etions 20 et 3 partant de Chinon.
En perdimes 2 en forêt passant.
3 de plus en crabouillant des mignons
Et vous madame lancez des rubans
Au passage des sombres heaumes
Demain à Bourges seront 16 grimaçants
A l'aube 4 encore vivants
Et vous madame allez en chantant
Faisant taire nos fantômes


En plus il chante à l'emporte piéce l'abominable manchot.
De son timbre de baryton rayé au verre pilé.
Tout bas mais sans grondement, clair et lent comme l'instant d'avant..
Quand la ligne de chevaux ajuste son pas avant le galop vers les piques et les haches.
Ellesya a son coté.
Attendant qu'on lui donne une épée avant de danser.

Et juste avant a un valet à commandé un oriflamme noir pour le souper.

La vie est belle à Bourges en cette fin d'été.
Riches heures du Berry.

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Thael
[Couloirs du Palais Jacques Coeur]


*Ploc ploc ploc ploc ploc........*
Un homme marchait dans les couloirs du palais, s'appuyant sur sa canne car il boitait. Thael se rendait ainsi jusqu'à la salle de bal où se déroulaient les festivités. Il avait revêtu sa seule tunique encore non tâchée par la boue et le sang. Aussi, paraitrait-il surement déplacé dans cet ensemble de noblesse en apparat.
Thael n'avait pas non plus de compagne. A quoi bon de toute façon, boiteux comme l'avait laissé cette épée qui avait transpercé son mollet, il ne pourrait pas danser.
C'est donc en spectateur du bal et acteur de la sécurité du lieu que le Normand entra dans la salle des festivités où celles-ci avaient déjà débuté...

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Drunk
[Salle de Bal – Jouons à Où est Drunk]

Si, si.
Drunk était là, plus ou moins caché dans l’ombre comme à l’accoutumée.
De toute façon il avait promis de ne pas faire d’esclandre et de ne pas sortir la bête, alors il se devait d’être sobre et calme.

De plus c’était la première fois qu’il assistait à un bal de la haute société, alors il n’allait pas faire le malin.
En fait il était plus habitué aux fêtes grivoises organisées par ses anciens compagnons de route mais bon ça on s’en moque.

Pour en revenir au Bal, Drunk était caché là.
Si, si.
Cherchez bien.

Du moins il s’était fondu dans le décorum.
A tel point qu’avec sa belle tenue et la demande expresse de la Duchesse de Mirandole qu’il prenne bien soin de lui, il paraissait avoir dix bonnes années de moins.
Et il allait lancer une nouvelle mode avec ce fard blanc qu’il s’était mis sur le visage.



Bref, il faisait ce qu’il connaissait le mieux à savoir se dissimuler et étudier les moindres et faits et gestes des convives au cas où il dusse arrêter une tentative malheureuse.
La blessure à la hanche l’empêcherait de danser correctement mais cela ne l’empêcherait certainement pas de passer un opportun par la fenêtre ou à trépas.

Pour résumer.
Cherchez un triste Sir dans l’ombre
Dague glissée dans la manche.
Epée prête à l’emploi.
L’œil vif malgré la distraction de toutes ces tenues magnifiques que portaient ces Dames.

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Matheline
Taf ! Hééééééé ! Taaaaaaaaaaaaafffff !

Matheline adresse un sourire niais au grand escogriffe qui garde la porte. Ouais, ça se fait point, de hurler comme ça dans la rue. Mais bon : déjà qu'elle n'avait pas trop envie de venir. C'est pas qu'elle aime point les fêtes, pour ça non. Même les fêtes des nobles, elle crache pas dessus. Mais ce qu'elle n'aime pas, c'est d'arriver tout seule à une fête où elle ne connaît personne. Pis là, elle n'est point vêtue en fête. Elle a l'air de ... de rien. Et puis si : elle a l'air d'une gueuse. Ca tombe bien, Matheline est gueuse autant qu'on peut l'être et c'est pas près de changer.

De toutes façons, la Charolaise a dit qu'elle devait venir à la fête alors elle y vient.
L'escogriffe lui demande son arme.


Mon gars, j'en ai point ! J'seu la Matheline, j'avions un bon bâton en bois de hêtre, un de ces bâsins d'abruti de foutriquet d'huître molle de ver de terre de Tourainais m'l'a brisé quand l'autre tourt... heueu ... hu! hu! hu! quand le Mine il nous a dit de charger.

Elle brandit une de ses béquilles.

Et ça, j'peux la garder, au moinsse ? Tu vas point m'dire qu'c'est une arme, ou j'te la casse sur ta tête de morveux pour t'prouver qu't'as tort.

Pas gênée pour deux sous de la contradiction, la Matheline.

Le garde a beau être obtus (normal, c'est un garde : c'est encore pire que les portiers de taverne, ces dadais-là) il comprend que cette femme plus toute jeune ne représente pas un bien grand danger.
Et voilà notre Matheline dans la place... et bien embêtée d'y être.

Autour d'elle, ce n'est que beaux habits, parfums entêtants, beaux messires et belles dames tous bien mis, et elle est là, elle, la gueuse, dans sa camisole cent fois rapiécée, à cloche-pied entre ses béquilles, à chercher des yeux le Taf qu'elle a vu entrer ou la Charolaise qui normalement doit se trouver là. Nom d'un sac à vinasse, c'est point gagné pour que la soirée l'amuse.
Ysabeau
Taf lui baisa la main, puis...

Dame Ysabeau, vous me voyez navré de cette solitude. Plus encore de la piètre compensation que je représente.

C'est donc lui Falco... Il est comment? Peut-on espérer une discussion quelque peu ouverte?
Les conditions de votre détention sont-elles acceptables?

Elle répondit

Ce n'est point piètre compensation, Taf, et je suis heureuse que vous ayez bien voulu entrer dans le Palais... Mais... vous avez une épée ? Norf, ils avaient dit sans armes... vous risquez...

Avant qu'elle n'ait eu le temps d'exprimer son inquiétude, Falco lui-même s'approcha... et prit l'épée.

Une Dame contre une Lame..Messer du Berry.
Oh..Et j'y songe..Aprés la fête..Prévenez Ser Gilgalaad et ses compagnons que le temps des fanatiques est achevé sur cette terre..Il comprendra j'espère.

puis il s'éloigna, l'air narquois, et demanda aux musiciens de jouer. Place à la danse donc... Ysabeau regarda Taf.

Rassurez-vous je n'ai point été molestée. Je pense qu'ils savent se tenir face à une noble dame. Quand à Falco... brigand il est, ravi de m'avoir capturée... mais je crois, je me trompe peut-être, qu'on peut lui parler, qu'il est moins obtus qu'il n'y paraît.
Le temps des fanatiques... Où sont les fanatiques, mon cher Taf ?


Elle eut un petit sourire, pensant à tout ce que son amie Pandorha lui avait révélé concernant les buts réels des occupants...
Cependant les musiciens jouaient, Falco chantait d'une voix pour le moins éraillée... Danser ? le temps était-il à la danse ?

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Taf
Apeine Ysabeau lui répondit qu'un homme voulut l'entretenir. Puis arriva Falco. Ah! ... Il le regarde, regarde la main tendue. Hum pas celle qu'il aimerait en son for mais une main tendue quand même...
Citation:
Une Dame contre une Lame..Messer du Berry.
Oh..Et j'y songe..Aprés la fête..Prévenez Ser Gilgalaad et ses compagnons que le temps des fanatiques est achevé sur cette terre..Il comprendra j'espère.


Ah mais c'est que ça ne se passait pas du tout comme il l'avait imaginé, espéré... Le marché était déjà topé. Une lame contre une Dame...

Prenez donc Sire de Cartel... Puisque tel est notre marché... Ma lame personnelle en votre garde et portes ouvertes pour la Dame de Sury.


De défaire avec précaution sa ceinture de l'enrouler autour de la lame et de la tendre, garde par le travers. Petit geste insignifiant ne symbolisant pas, pour lui en tout cas, reddition sans condition.
Il cherche à capter, à comprendre ce qu'il voit dans les yeux du vis-à vis.

Il est humilié de ce chant cacophonant de la gorge de ce matamore, sûr de sa victoire, trop sûr de celle-ci... A bon droit, pour le moment.


Ser de Cartel, ma mise souffre certes à la comparaison de vos convives. Mais ne me prenez pas pour un factotum. Si message à l'endroit de notre Sénéchal vous avez, querrez un de vos valets. Je vous en serai gré. Bien assez humilié pour ce soir je me trouve!

Quelque part du côté de l'entrée il entendit son nom crié. Qui pouvait bien l'appeler. Ici et ce soir? ... Ne pas s'en préoccuper pour le moment. La mandante saura venir le trouver.
Avant que le Cartel ne se doive à sa réception et que la dame impatiente ne l'accapare, il eut un dernier mot.


Quid de l'audience? J'eusse aimé, à titre personnel, vous entretenir sur vos avis et plans pour notre Duché.

Quel était ce sentiment confus et en passe d'être refoulé face à cet homme? Bien incompréhensible l'homme, plus incompréhensible le sentiment affleurant.
La danse eut put être belle, à Bourges en cette fin d'été...

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