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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Icyblue
Depuis la Champagne, Isidore recevait régulièrement des nouvelles des événements qui se déroulaient en Berry, grâce aux missives de son régisseur. Lettre après lettre, le vicomte se désolait de voir la situation inextricable dans laquelle le Berry était plongé par la folie de ses précédents dirigeants. La province sombrait à petit feu. Une lente agonie qui aurait pu être évitée à de nombreuses occasions.

Inexorablement, les mêmes erreurs étaient commises, la terre nourrie par le sang des berrichons, par le sang des hommes et des femmes d'un même royaume. Une même famille tout compte fait.

Lassé, retiré de la scène politique depuis bien longtemps, Isidore passait le plus clair de son temps entre les deux domaines dont il avait la charge et Châteauroux. Il prenait soin de la terre et veillait à la bonne santé des personnes qui la travaillaient, dans la mesure du possible, en ces temps de disette.

Le Berry venait d'atteindre un point de non retour. La majorité des berrichons avait fait le choix de la félonie, le choix de la désunion, le choix de la guerre. Les valeurs et les idéaux que défendaient Isidore étaient tout autre. Sa place n'était plus en Berry. Cette dernière guerre avait fini de le convaincre. Il était temps de partir.

Quoiqu'en pensait les membres du conseil de régence, le Berry n'allait pas changer de sitôt. Un jour, les armées royales repartiront. Ce jour-là, qu'il soit proche ou non, la félonie reviendra sur le trône du Berry, avec les mêmes conséquences qu'aujourd'hui.

Terminant de lire une lettre à propos des festivités organisées par le conseil de régence, Isidore ne tarda pas à prendre sa plume pour répondre à l'invitation.


Citation:
A la Duchesse du Charolais,
Au Seigneur d'Oserez,

Suite à votre invitation, par la présente, nous tenons à vous répondre.

Avant toute chose, nous souhaitions vous faire part de nos regrets de voir les termes de réjouissances et d'amusements alors que le peuple berrichon souffre des effets de la guerre. Présenter la chose avec un peu plus de tact n'aurait été que plus bénéfique pour la suite des événements. Ce désir de réconciliation est louable même si nous redoutons déjà les vives réactions que cette invitation a du susciter. Une bonne partie des berrichons, celle-là même qui remet les félons sur le trône à chaque mandat, n'auront que faire de votre main tendue.

Malgré les vagues de départ de l'opposition depuis plusieurs mois, nous espèrons cependant, sans trop de conviction, que des berrichons plus modérés pourront vous venir en aide pour remettre le duché en route.

Personnellement, notre décision est prise.
Le Berry est tombé dans un extrémisme que nous ne pouvons tolérer plus longtemps. Durant de longues années d'opposition politique, nous avons défendu ardemment les liens unissant le Berry au Royaume de France. Aujourd'hui, plus que jamais attaché aux valeurs de notre Royaume, à l'unité des provinces françaises, nous avons souhaité quitter le Berry pour pouvoir continuer d’œuvrer en ce sens, de manière plus efficace.

Aujourd'hui exilé, nous ne pourrons donc être personnellement présent à ce rendez-vous. Cependant notre régisseur, Arnaut, en qui nous avons toute confiance, nous représentera.
Il ne sera pas armé. Je vous demanderai donc de ne pas l'occire.

Écrit et scellé en la capitale champenoise, le 16 septembre 1459.
Isidore Bluette, Vicomte de Meillant et de Jussy-Champagne.

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Marineblanche
Marine Blanche s'était donc préparé avec Jusoor dans sa chambre, elles traversèrent toute deux les couloirs et la gamine est nerveuse. Ses mains sont devenus moites et avant de rentrer dans la pièce, elle prend une grande respiration. Elle sent qu'elle va se taper la honte car tout d'abord, elle ne sait pas danser et ensuite, elle n'avait pas choisi n'importe qui comme cavalier. De toute façon, l'audace fait partie du caractère de Marine et le jour où elle ne tentera pas quelque chose, c'est qu'elle serait très malade. Et encore. Eusaias est-il arrivé? Est-il en train de se préparer? Va t'il venir? La gamine a 8 ans, bientôt 9 et c'est le premier bal qu'elle assiste. Finalement, être une petite gueuse qui fait la guerre, il y'a des avantages. Elle est libre et elle apprend à son rythme le monde des adultes.

Il est peut-être temps de faire son apparition. Elle fait un léger pas en avant. Son chiot la précéde et après une petite hésitation, elle le suit en remontant sa robe, qu'Eusais lui avait offert, afin d'éviter qu'elle marche dessus et tribuche.




Son regard bleu balaye la pièce. Et maintenant? Elle fait quoi? Légèrement intimidée, elle salue d'un signe de tête les personnes présentes mais reste aux côtés du Jusoor, attendant peut-être son cavalier qui ne semble pas être encore là. Ca l'arrange un peu car elle profite de ce petit temps de répit pour devenir un peu plus sereine. Ses yeux se posent sur les fûts. Seul le Très-Haut sait qu'elle a envie de goûter de ce vin là mais le Trè- Haut sait aussi que si elle commence à boire un verre, elle va finir bourrer donc autant rester à patienter tranquillement.
Lily-es


Souriant aux uns et autres, Lily déambulait de groupes en groupes. La fete commençait doucement. De loin en loin, la jeune femme reconnaissait des personnes de connaissances.
Elle s'approche du buffet pour prendre une coupe de vin .
Elle avait perdu un peu l'habitude de ces grandes fêtes, pourtant elle aimait bien cela et adorait danser.
Malgré l'absence de Pika, Lily espérait bien qu'un cavalier lui proposerait de faire un tour de piste. La vie est trop courte pour se refuser ce petit plaisir.

En attendant, elle admire la décoration de la salle. Avec peu de moyens, et surtout en cette période de guerre, les efforts étaient nets. Les grands chandeliers éclairaient les tables ou le buffet était présenté avec goût. D'autres chandeliers avaient été disposés aux coins et aussi le long des murs. Si bien que malgré la nuit déja tombée, on voyait très nettement les convives. C'était plus agréable pour discuter car dans certaines salles de châteaux la pénombre regnait et on ne savait quelque fois pas à qui l'on parlait... Bien sur, certains pouvaient y trouver leur compte....

Ces pensées la firent sourire

Voyant arrivée la petite Marine, elle lui fait un grand sourire et s'approche d'elle.


Bonjour Marine, dis moi tu es très élégante ainsi vêtue... Cela nous change de nos tenues habituelles n'est-ce pas ???

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Jusoor
Avant même qu'elle n'ait franchi les doubles portes, Marine à son côté, Ju avait entendu les musiciens faire montre de leur art. Un sourire bref avait flotté sur les lèvres roses, les bals, elle aimait ça la Moineaute. Toutefois, ici elle n'avait que quelques connaissances. Intimidée ? Pfff... Et quand bien même qui le devinerait hein ? Ju gonfla les poumons, redressa le menton et pénétra la salle de bal.



Petit temps d'arrêt afin d'observer les visages, parmi lesquels quelques-uns qu'elle reconnut amis : Maud là-bas,
*hoquet* vêtue d'une robe qui lui rappela l'étrange atmosphère des étuves. Hum... Juste au devant, une paire de moustache devenue familière elle aussi. Un peu plus loin, d'autres encore, dont son futur beau-frère probable, au bras d'une autre que Griotte.

Ju se pencha sur l'enfant. As-tu aperçu ton cavalier Marine ? Sinon, toi et moi n'avons qu'à nous rapprocher du buffet. Les tonneaux sont en perce, il serait dommage de ne point en profiter en attendant de danser. Alors que Ju entrainait Marine, une femme vint à leur rencontre et félicita Marine. C'est vrai qu'elle était belle ainsi vêtue la petite.

Oh elle n'est pas seulement élégante, elle est révélée ! N'est-ce pas ? Ju sourit amicalement à la femme et à Marine.
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Estainoise
Salle de réception....

Puisqu’Esta était une brave fille et que son commandant lui permettait de s’amuser un peu, elle prit derechef la direction du banquet, non sans toutefois l’avoir un peu mauvaise…..
Brave fille….brave fille….on m’aura tout dit à l’Enece mais là, c’est bien le pire….
Esta était tout simplement vexée et d’humeur de plus en plus massacrante, il lui fallait vite trouver diversion à ses idées noires.
Une chope de bon vin de Bourgogne lui ferait le plus grand bien se disait-elle alors, tout en marchant d’un bon pas, en relevant sa robe d’une main afin de ne pas marcher dessus.


Tous avaient fait toilette pour cette réception et Esta avait parfois du mal à reconnaitre ses compagnons d’arme, avec qui elle avait plus souvent partagé la boue, la fumée, le pain rance que ce genre de soirée.
Tous étaient plus ou moins accompagnés et ça n’arrangeait pas l’humeur d’Esta qui avait vraiment l’impression de se retrouver ce qu’elle était au final, une égarée, esseulée, paumée, ratée….une brave fille quoi.
Pas un n’avait eu l’idée de lui demander de l’accompagner….et hum, celui a qui elle avait écrit pour lui demander de faire office de cavalier, n’avait même pas daigné répondre…..
Pour sure que la brave fille allait trouver prétexte à exploser pour un oui, pour un non…..autant, finalement qu’on la laisse boire dans son coin…..
Elle passa devant Marine qu’elle ne reconnu que par sa petite taille et la couleur de ses cheveux….


Oh Marine, on dirait une princesse…..tu attends ton prince ?
Puis Lyli, très belle aussi….bonsoir Lyli….
Jusoor….tu es merveilleuse…..


Bon, elle essayait d’être agréable mais oui….il lui fallait du montreCul dans l’gosier, cela devenait urgemment pressant là…..

On va se trouver une chope ?

Et sans plus attendre de réponse, genre qui m’aime me suive, mais bon, on sait où ça mène ce genre de comportement, elle continua son chemin vers le banquet…..
Enfin, une chope de bourgogne à la main, elle regarde encore le lieu…tour d’horizon circulaire et assez rapide…. La musique bat son plein…..même le vieux Falco s’essaye à un pas de danse…..
Esta boit cul sec sa chope et s’en ressert une autre…….
Y’a pas, la brave fille broie du noir…..
Elle reprend sa pause….observe encore…..ne perçoit pas les discussions juste quelques rires ici et là car les musiciens jouent de plus en plus fort…..
Esta boit encore sa chope cul sec sans même sans rendre compte et s’en ressert une autre encore, toujours sans s’en rendre compte.
Il faut dire que c’est devenu automatique ça, depuis qu’elle était devenue tavernière professionnelle et qu’elle utilise ses économies destinées initialement à ses études pour la guerre et la vinasse.
Elle se dandine un peu sans encore faire bien attention….
Elle est toujours sur les nerfs, rien ne la calme…..elle se tourne encore sur le buffet, tend la main pour prendre le carafon de vin pour se servir à nouveau …mais voilà qu’une main velue s’en empare avant elle….


Ah ça par exemple !

Elle suit du regard, la main, le bras, le torse et enfin le visage…..

oh, c’est vous maxifred….je vois qu’on a les mêmes amours…..

Et Esta tend sa chope afin qu'il lui remplisse…..
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Matheline
Norf de norf ! Comment faire pour retrouver son Taf ou la Charolaise dans tout ce beau monde ? Matheline en a la tête qui lui tourne comme si qu'elle avait bu tous les fonds de tonneaux de mauvaise bière qu'on réserve à St-Aignan à ceux qui n'aiment point le Poilu et ses chiens. Pourtant, des têtes connues, il y en a. Mais c'est point de la caboche berrichonne. Celle-là, là-bas, avec sa robe qui montre plus qu'elle ne cache, qu'on la croirait tout droit sortie d'une maison à la lanterne, c'est-y point la Maud ? Matheline en jurerait. Et l'autre, là, qui arrive avec une gamine et un chien, la Matheline l'a vue du côté de Digoine quand elle y accompagnait sa maîtresse. Qui c'est, déjà ? Elle a son nom sur le bout de la langue. Un nom en "or", quelque chose comme Vinor, ou Bièror. Un nom de boisson avec "or" au bout, en tous les cas. Baste ! sa mémoire n'est plus ce qu'elle était. Pis quand on a mal à la patte, on n'a point la tête à chercher les noms. Et celle-ci, encore ! Où c'est-y qu'elle la vue, déjà ? Ah ouiche ! dans une taverne de Chinon, avant c'te fichue guerre de bâsins de bourriques de Tourainais. Stanoise, qu'elle s'appelle, celle-là.

Elle se faufile entre les groupes. Elle cherche toujours son Taf. Lààààààà ! C'est lui, là-bas. Norf de norf ! Le vlà qui discutaille avec un type tout pas beau qui prend des airs de propriétaire, et avec une dame que Matheline connaît. Elle se rappelle bien : c'était une amie de Dame Maryan, du temps béni où qu'elle avait point encore épousé son Cornedrue. Poum ... Glok ... poum ... glok ... poum ... glok... Matheline s'approche sur son pied nu (bah ouais, les chausses il n'y en a point la queue d'une sur le marché de St-Aignan depuis qu'elle y est) et ses béquilles. Pour ne point gêner son monde, mais dire quand même qu'elle est là, elle murmure dans le dos de Taf.


'lut, mon Taf. Finis ta discutaille, mon gars. T'inquiète, c'est qu' la Matheline qu'est là.
Marineblanche
Marine Blanche secoue la tête quand Jusoor lui demande si elle a apperçu son cavalier. Sans doute qu'il était encore en train de se préparer. Il est coutume de dire que ce sont les femmes qui sont longues à se préparer mais ce n'est pas tellement vrai. Le sexe opposé semble aussi être long à prendre soin de sa personne mais bref ! Alors qu'elles se dirigeaient vers le buffet pour boire un petit coup, Lily s'approche. La petite fille sourit. Pour sûr que ça la surprend de voir Lily, Kay, Drunk et toute les autres de la Enece dans des tenues aussi élégantes. Un regard vers Maud qui a une robe très...Très peu en tissus, on va dire ! Hop les yeux se retournent vers Lily.

T'es aussi élègante, hein ! Ca fait bizarre, d'ailleurs...! Relevée? Oh euh...Vi !

Esta arrive.

Oh 'soir Esta !

La petite fille tique légèrement. Elle ne semble pas bien du tout. Pourquoi? Elle hésite à lui demander mais peut-être qu'elle a pas envie d'en parler? Se trouver une chope? La rouquine ne va pas dire non, en tout les cas ! Elle suit Esta et se sert une bonne chope de vin. Autant dire qu'elle a eu la main généreuse mais elle s'en fiche ! Elle adore ça, l'alcool mais cette fois-ci, elle va juste savourer.
La voila qu'elle prend une bonne gorgée de vin, regardant ce qu'il se passe aux alentours.
Kayhan
[Salle de bal - De l'art brut(al)]

Kay regarde Enguerrand déquiller son verre de vin comme s'il s'agissait d'un bock de cidre doux, un sourcil en circonflexe. Un murmure, un peu admiratif quand même :

- Bordeeel, quelle descente...

Elle siffle donc également une bonne gorgée de son godet sans vergogne. Après tout, ça a l'air de pas gêner. Pourquoi se torturer le chignon, qu'elle porte pas d'ailleurs, soyons naturelle. Elle attend sa réponse, s'attendant à se voir assener un lassant exposé sur l'art depuis l'antiquité grecque avant de pouvoir suivre son idée, et pourtant :

L’art, fichtre, mis à part l’art de la joute, qu’elle soit verbale ou physique, je n’y connait goute…. 

Ah b'en dj'à Enguerrand sait distribuer des tartines. Classe, ça ! Ah oué mais nan... Faudra se garder de s'en manger une par mégarde...

Les mauvais dosages d'humour, parfois, ça fait tomber des prunes sur le nez des brunes. Un air de déjà vu pour la Kay...

Mais je vous écoute, contez moi l’art…

Ah ! Nous y vôaaaala. Elle penche la tête, toujours à son idée de dosage.

- En fait, savez quoi ? J'vais pas vous emmerder avec les détails. Mais si ça vous pique de découvrir l'art brut un jour, faites moi demander. Ça s'pratique plus que ça ne s'explique. Et ce s'ra un réel plaisir vraiment ! Juste... faut savoir qu'l'art brut quand on s'y met, ça vous marque à vie. Et... l'idéal c'est d'être bien éméché à l'avance pour le saisir parfait'ment...

Affaire à suivre. Elle sourit en coin, guète une éventuelle réaction, se demandant si d'ailleurs elle trouverait pas plus de clients pour pratiquer son art dans la noblesse que dans la roture. Après tout, un papillon rosé sur la miche droite, ça peut l'faire même sur une duchesse.

Après avoir elle-même fait les frais de diverses cicatrisations hasardeuses, laissant par ci par là d'anarchiques lignes d'un rose clair qui ne s'effaçaient jamais, elle avait fait cette trouvaille. C'était simple. Une dague propre, une idée de dessin, un choix d'emplacement sur le corps et un chiffon pour éponger un peu, ou beaucoup mais là c'était pas bon signe, pendant l'ouvrage. Tout le monde se doit d'avoir une tocade. Kay, c'est l'art brut. Et elle est douée pour ça.

Elle finit son verre d'une traite et va pour se resservir, mais en Vouvray cette fois. Après réflexion elle fait comme Esta, qui a l'air de se piquer consciencieusement la ruche depuis qu'elle a atteint le banquet : elle abandonne le format godet pour passer à la chope, direct.
Maxifred
Maxifred qui était toujours au buffet , entrain de vider sa cinquième chopes , vit apparaitre une princesse , une femme qui était magnifique , resplendissante .
Il reconnut en un instant son ancienne capitaine .
Maxifred posa sa chope et se dirigea vers Jusoor , arrivant devant elle , il s inclina pour la saluer .

Bonsoir ,vous êtes resplendissante dame Jusoor

Maxi ne l avait jamais vu habillé comme ça , il était fort agréable de la voir dans cette robe.

je vous laisse dame bonne soirée a vous

Maxifred fit un baise main a Jusoor , puis tourna les talons vers la sortie

En se dirigeant vers la porte il salua la foule

BONNE SOIREE A VOUS TOUS
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Drunk
[Salle de Bal, Quand Drunk est obligé de sortir de l'ombre]

La fête battait son plein. Les musiciens jouaient de plus en plus fort
Toujours dans l’ombre, le regard circulaire, Drunk ne voyait rien d’anormal.
Un Berrichon s’était approché de Falco avec une épée, vigilance extrême, Cartel s’en défit sans souci.

Mais bon sang toutes ces Dames ! Et j’dois rester calme.
Petit point sur le buffet.
Tout va bien.


Drunk croisa les bras comme s’il voulait mettre une barrière.
L’air toujours aussi bougon, le routier regarda les gens danser.
Il avait l’air méfiant, sur ses arrières.

Nouveau tour d’horizon.
Marine est là tout va bien, Marc ?
Sya, mouais, ça va.
Nouveau point sur le buffet.
Esta a pas l’air d’aller fort, va falloir faire gaffe.
Gast mais c’est quoi c’te robe, la Maud est presqu’à poil et moi j’dois rester calme.
La Mirandole toujours aussi resplendissante, rien à signaler, j’sens que j’vais m’faire suer.
Le borgne est là aussi, mouais ainsi que le Capitaine.
Nouveau point sur le buffet.
Mais c’est po, possible elle veut s’noyer ou bien.


Un pas puis deux, l’ombre fondit sur la canonnière.
Esta tendit son verre pour qu’un gus lui remplisse.
Drunk la ceintura, lui enlèva le godet des mains et mit un vent au messire à tel point qu'il ne remarqua pas le geste d'Esta

Esta m’accordes-tu c’te danse ?

Et sans lui laisser le temps de réagir, il l’entraîna avec lui.
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Ysabeau

'lut, mon Taf. Finis ta discutaille, mon gars. T'inquiète, c'est qu' la Matheline qu'est là.


Ysabeau avait l'oreille fine. Elle se retourna et dévisagea la femme qui s'était approchée de Taf. Une paysanne sans nul doute.
Son visage lui disait vaguement quelque chose, il lui semblait l'avoir rencontrée en des temps bien anciens... Aux doux temps de la paix, de sa jeunesse folle... Mais ...pfff foutue mémoire, elle se sentait incapable de mettre un nom sur ce visage pourtant connu.

Taf, prudent qu'il était, avait remis son épée à Falco... en échange de... elle sourit... portes ouvertes pour Ysabeau ? Hé bien... quel marché !


Mon pauvre Taf, il m'étonnerait fort que le seigneur de Cartel vous octroie ma liberté... Mais vous avez bien fait.

puis...

Qui est donc cette femme dans votre dos ? Son visage ne m'est point inconnu...


Cependant la musique continuait, des couples commençaient à se former, la danse, oui, les occupants dansaient...
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Lily-es
Lily se sent un peu isolée parmi cette foule qui visiblement ne la voit pas.

Elle esquisse un sourire à la petite Marine avant que celle-ci ne parte, suivant Esta.

La jeune femme déguste son vin;

Attention de ne pas trop boire se dit-elle manquerait plus que je tombe ivre morte moi...ca ferait bien dans le tableau

De nouveau, elle laisse son regard vagabonder dans la salle.

Les gens semblent heureux, ils rient et s'amusent... et elle s'ennuie. Pika est absent, il ne serait peut-etre pas venu de toute façon.
Ses amis ne sont pas arrivés, peut-etre qu'ils ne viendront pas.

Vais pas rester bien longtemps ici moi je pense

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Marc
Bor*** de nom de Dieu d'm****.. Comment il a pu en arriver là ?!

Peut-être à cause ,ou grâce selon le point de vue, aux méthodes de persuasion fines et délicates de l'alliance Ellesya-Marinesque.... Quoi de mieux pour convaincre un poivrot récalcitrant à se montrer en publique que de l'attacher en taverne ; de le torturer aussi physiquement que moralement et ceci dans une extrême cruauté, jusqu'à ce qu'il accepte de venir au bal en demandant grâce ... En résistant bravement et la tête haute ( ou plutôt plaquée contre le plancher dans le cas qui nous occupe) pendant au moins une bonne dizaine de minutes... C'est un homme après tout, pas une chochotte... La résistance à la torture, ça le connais...Hum... Au moins autant que la broderie.
C'est du moins avec cet vision-ci qu'il se rappelait de l’événement , nommé aussi "tyrannie féminine et sororale" de son point de vue.

C'est donc sur cet état d'esprit qui débarqua à la fête, habillé plus que normalement... Mis à part qu'il s'était rasé, lavé et changé -un exploit en soi- il était vêtu simplement... Même un peu trop pour la cérémonie... Une chemise simple,des braies et une paire de botte en cuir... Mais de toute façon, il était venu uniquement sous "la demande polie et très obligatoire" de Marine et Sya donc niveau effort vestimentaire, ça sera pas pour cette fois !

Il se glissa dans la salle au milieu du bruit ambiant causé par les musiciens et les blablas environnants, ouvrant de grands n'yeux en voyant les tenues portées par tous... Surtout celles portées par les demoiselles, il faut l'avouer.... Avec un louchage particulier sur la "robe" de Maud qui en montrait plus qu'elle n'en cachait... Mais bon, il allait pas s'en plaindre non plus. Il vérifia directement si Marine n'était pas déjà en train de danser nue sur une table en chantant des chansons que la morale réprouve et si Sya ne se faisait pas tripoter dans un coin par un jeune "vieux Duc pervers en devenir" ; torture morale en taverne et responsabilité fraternelle oblige.

Son sourire s'étira enfin quand , après avoir vérifier que sa "famille" se comportait décemment, il détailla la gamine dans sa robe. Elle était franchement mignonne , comme à l'accoutumé mais...Différemment. Un dernier coups d'oeil à Sya pour vérifier qu'elle n'allait pas faire de bêtises comme elle avait menacée de le faire, puis un regard alentours aux danses qui commençaient à se mettre en place et au buffet qui allait surement faire des heureux...Surtout la partie liquide du buffet en fait...


Bon... Ils savent quand même un peu s'amuser chez les nobliauds...

Et il s'adossa contre un mur bras croisés en regardant le beau monde, pas décidé à aller voir les tonneaux où pas mal de monde se précipitait déjà -surement pour se donner du courage en vue des danses- ni à se jeter sur la piste pour se foutre la honte tout seul, n'ayant ni cavalière ni talent de danseur.
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Alpha
Alpha arrivait de la taverne.... totalement ivre. Sa marche ressemblait déjà à une danse plus ou moins élégante.

Il vit Lily, et s'empressa d'aller la tiquiner si vieille qu'elle était^^

Alors vieille Dame, on s'ennuit?? T'en fais pas suis là hein! On va mettre le feu tout les deux.

Puis il lui fit un clein d'oeil en lui disant: comme par la passé^^

Il lui proposa de danser, en espérant qu'elle réponde favorablement a sa demande

Il la fit danser deux trois fois en manquant de lui marcher sur les pieds, ainsi que sur celui des voisins. Il se trémoussait dans un style bien à lui.

Il trinqua plusieurs fois avec elle, de si bonne compagnie qu'elle était.

Puis une fois lily fatigué il alla embêter son ancienne chef: Esta. Il la regarda danser avec Drunk. Elle semblait aussi ivre que lui.

Il lui apporta un verre de plus histoire de bien rire.
--Arnaut_pierre


[En chemin]

Il ne le sentait vraiment pas ce coup-là ! Être envoyé dans la gueule du loup, sans arme, au milieu de ces, de ces... voleurs de poules ! Ces mercenaires prêts à tuer leur mère pour quelques piécettes d'or. Arnaut n'était pas franchement rassuré d'aller voir ceux qui étaient au cœur de toutes les rumeurs depuis plusieurs semaines... Délires berrichons ambiant, fond de vérité, il avait bien du mal à se faire une idée, mais la peur avait certainement pris le dessus sur l'ignorance.

Même si le vicomte l'avait rassuré quant à sa sécurité, Arnaut n’en menait pas large. Il ne supportait pas la moindre égratignure. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il était meilleur à compter les miches et s'occuper du personnel du domaine - hum - qu'à se promener sur les champs de bataille brandissant une épée ! Il tenait bien plus à la vie qu'à son honneur, pour sûr !


[Devant le palais Jacques Cœur]

Se rapprochant du palais, il se ressaisit. Il n'était pas question de montrer la moindre once d'appréhension. Il arriva donc à ce qui semblait être l'entrée, une bonne poignée d'hommes et de femmes armés gardant la dite porte. Quelques odeurs et notes de musique échappées piquaient la curiosité du jeune régisseur.

Bonjour, je me nomme Arnaut et je viens représenter le vicomte Isidore Bluette.
Je ne porte ni armes, ni le moindre fusequoir...


_________________
Arnaut Pierre
Régisseur d'Isidore Bluette
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