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Information and comments (4)
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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Thael
Thael était là, longeant les murs, observant la foule. Il voyait ses compagnons de route, tous plus finement vêtus les uns que les autres, riant et s'amusant. Les souvenirs des jours précédents semblaient s'être envolés, le temps d'une soirée. Plus de montée aux remparts sous la pluie, plus de mur de bouclier en rase campagne, plus d'assaut du palais. Non, en cette soirée, rire et danse étaient les seuls mots d'ordre.
Son regard tomba sur le buffet et une jeune dame qui lui avait écrit avant l'ouverture du bal. Voulant s'approcher d'elle, le Normand la vit se faire embarquer pour une danse.
Il continua alors son tour, au son de la canne finement ornée qu'il avait trouvé dans une pièce désertée du Palais, sans doute appartenait-elle à un vieux notable qui avait fui la ville à l'approche des armées royales.
Ses pensées se tournèrent vers d'autres lieux, la Normandie où il avait laissé des amis, la Touraine où il avait laissé sa compagne et sa fille. Elles manquaient au voyageur Normand.
Et la fête continuait...

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Eusaias
Les mains dans le dos, le pourpoint tiré à 4 épingles, les bottes qui martelaient les pavés, le Balbuzard attendait sa cavalière. Il avait déjà vu défiler nombreuses personnes pas toujours dans le sens de l’entrée, mais qu’importe, le Balbuzard avait promis d’être le chevalier servant de la jeune Marine Blanche.

La tête pivota une fois de plus en direction de l’entrée, un sourire fendant le visage, d’oiseau de proie, du Bourguignon. La soirée ne s’annonçait pas monotone d’autan plus que le Balbuzard chercherait quelques talentueuses personnes parmi les convives.

Le nez aquilin se tortilla lorsque les nasaux le démangèrent. Quelqu’un arrivait.

Hélas ce n’était pas Marine. Les yeux suivirent quand même l’homme et c’est grâce à cela qui avait pu voir la jeune rouquine déjà à l’intérieur, alors que lui, tel un idiot attendait à l’extérieur.

Il réprimé un ricane et se lança à travers la salle jusqu’à attendre les deux jeunes femmes.


J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre princesse à Marine. Puis un sourire à sa fille et à l’inconnue.

Vous êtes magnifiques mesdemoiselles. Point de cavalier ?
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Furette
Palais Jacques Coeur - La pourvoyeuse s'habille...

A peine sortie des étuves,Furette enfile ses bottes et court à travers le palais les cheveux mouillés vers sa chambre. La course aurait le bénéfice de les faire sécher plus vite et puis il faut faire vite.

Arrivée dans sa chambre elle n'y trouve pas son amie Lou. Qui sait où elle est encore partie....
Elle dépose ses vêtements et prend sa robe. Elle l'enfile rapidement, donne un coup de brosse dans ses cheveux et vite direction la salle de réception.



Salle de réception

De nouveau, course à travers le palais tout en soulevant un peu sa robe pour ne pas se prendre les pieds dedans. Après ça, les cheveux seront secs, pas possible autrement.
Sans même faire attention aux gardes postés devant l'entrée, elle pousse la porte et entre toujours prise dans son élan.
Tout à coup elle réalise où elle est. Elle se fige sur place étonnée de voir autant de monde.


bon bon bon...va encore falloir faire semblant d'être tout à fait à l'aise et pas étonnée du tout...hum



Petit ajustement d'un coquelicot sur le col de sa robe, petite inspiration et vite rejoindre ses amis.
Souriante elle s'avance dans la salle tout en se disant un peu inquiète qu'elle ne connait personne !


euh...je suis où là ? je parie que je me suis trompée d'end.....ahh non voilà la Duchesse!

Seule personne qu'elle a déjà vu dans une belle robe. Elle se dirige vers Angelyque et la salue :

Bonsoir Duchesse....et encore merci!

Furette prend le temps de bien regarder et là ses yeux n'arrêtent pas de s'agrandir. Esta magnifique dansant avec Drunk qui est d'une élégance....piouuuu.
Une chope à la main, collée au buffet et discutant avec un messire dans de grands gestes, elle reconnait Kay dans une robe toute coquette.
Un peu à l'écart mais toujours près du buffet, Lily sirotant son vin et plein de pensées dans son regard. Elégante par nature notre Lily et particulièrement ce soir.
Se rapprochant elle aussi du buffet, Furette a le regard attiré d'abord par Roxy et si lui est là c'est que sa maîtresse n'est pas loin. Elle lève les yeux et reste stupéfaite, c'est la petite Marine, mascotte de l'Enece. Une vraie demoiselle toute pimpante! La voyant captivée par ce qui se passe elle lui donne une bise sur la tête :


bonsoir mascotte, que vous êtes jolie fillette !

Une petite caresse à Roxy et elle rejoint Lily :

bonsoir Lily, toi aussi tu es venue seule comme je vois, à moins que Pika arrivera plus tard? tu es très élégante dis donc!

Puis se tournant vers l'assemblée :

il faut dire qu'on a du mal à reconnaitre les gens, ça nous change de nos tenues de combat...euh..c'est Falco là bas ??? misèèère ...qui a fait ce miracle ??!!! elle rit.

Furette prend aussi un peu de vin et le déguste tout en regardant les couples danser :

hum...je me demande si on aura la chance de danser aussi nous....
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Estainoise
A la réception ou ….comment Esta se fait kidnapper pour danser la Branle….

Elle tendait encore sa chope vers ce Maxifred qui semblait bien ne pas la voire quand elle se sentit ceinturé par deux bras puissants…..
Mais qui ose !…s’exclama t’elle .alors que son godet lui fut ensuite arraché des mains…..

Mais !….Mais qui ose ainsi m’ôter le pain d’la bouche ?

Esta se retourna rouge de colère et à peine reconnu t’elle Drunk que celui-ci tout en lui demandant de danser , l’entrainait déjà sur la piste…..
Esta finit par s’accrocher solidement à son bras, la divine boisson ingurgitée si rapidement semblait déjà faire ses effets.
Esta titubait légèrement et il lui fallait garder la tête haute…après avoir été appelée brave fille, manquerait plus qu’on me traite d’ivrogne, pensait elle alors, somme toute légèrement soucieuse ce soir là des convenances…
Maintenant au centre de la piste, l’un en face de l’autre, prêts à suivre la cadence de la musique, Esta regarde alors Drunk intensément, des pieds à la tête et vice verça…..


Drunk, vous ….vous…enfin tu….enfin, c’est bien toi ? et Esta écarquille encore ses yeux, se demandant si sa raison ne lui joue pas des tours.
Il fallu bien qu’elle admette que l’homme qui l’avait entrainé était Drunk même si c’était la première fois qu’elle le voyait aussi bien soigné et vêtu d’aussi belle façon.
Sa colère qui n’avait cessé de monter depuis le début de cette soirée fut désamorcée d’un coup au point qu’Esta se sentit comme une chiffe molle, presque vulnérable.
Accrochée à sa main, celui-ci l’entraina alors sur les airs endiablés des flutes joyeuses. Esta s’appliquait à suivre les pas en cadence, pour ensuite tourner ensemble le plus sérieusement du monde…..et reprendre la ronde des pas en s’échangeant regards appuyés et quelques mots.


Drunk, non seulement tu es un guerrier aguerri, cavalier hors pair, compagnon d’armes des plus fidèle mais je découvre aujourd’hui que tu es un fin danseur de la branle*…..

Que me caches-tu encore comme qualités ?

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Fcpa79
Salle de bal.

Descendant petit à petit, et se rapprochant tout doucement de la salle de bal, il était avec sa cavalière.

Il zieuta les différents tableau accroché au couloir, puis s'arrêta devant la salle. Son costume pour l'occasion était bien repasser, pas un pli. Ses cheveux a peu près coiffer, pour une fois, et le regard droit. Un sourire au bord des lèvres et les voilà arriver dans cette salle.



Un signe de tête envers tout le monde, quelques bises, quelques poignées de main. Se retournant vers sa cavalière avec un léger sourire aux lèvres, elle se pencha vers lui.

Citation:
Je dois rendre sa dague à Kay, je reviens.


Léger hochement de tête, et le voilà seul, pour pas très longtemps, mais il décida de faire un petit tour des lieux. Il en profita pour repérer le comptoir. Il s'approcha furtivement vers Esta.

Alors tu pacifies ? En tout cas tu es très belle.

Il sourit puis fini son petit tour. Ils ne connaissaient pas tout le monde, mais une parti venais de l'Enece. C'est même qui un mois plus tôt était tous dans la boue à faire péter une mine. Comme quoi tout peut arriver.

La salle de bal était spacieuse et très luxueuse. Cette ville avait quand même quelques atouts.
Le luxe devenait une routine au fur et à mesure que les jours passèrent. Cette pacification est pas si mal après tout. Ils auraient pu pacifier une ville avec un port de pèche et qui pu le poisson.

Il regarda la table remplis de mets délicieux et de nombreuses boisson. Cette soirée s'annonçait plaisante et divertissante.

Au détour d'un coin sombre, il vit une légère forme. Une forme humaine. Qui cela pouvait-il être ?
Tellement curieux, il ne pu s'empêcher d'avancer de quelques pas vers l'inconnu. Petit regard en coin, s'avança petit à petit. Il reconnu au dernier moment Drunk. Un petit sursaut et un pas en arrière.


Hum.. tu m'as fais peur...

Petit sourire en coin, il retourna sur ses pas et se glissa dans la foule.
Volkmar
Un autre aurait pu sursauter.
En fait, même lui aurait pu sursauter, dans un autre contexte.
C'est à dire, s'il n'avait pas réellement été à la recherche de quelque chose - une belle plante - et si il avait été en milieu hostile.
Certes, là, on avait des Berrichons, mais entre nous, quand on croise plus d'amis et d'alliés même inconnus, que d'inconnus ennemis, on se sent pas vraiment menacé.
En tout cas, lui, n'eut pas un sursaut.

Avec une certaine nonchalance coutumière, il se retourna, avec un sourire d'aplomb pour tancer la demoiselle de son retard.. - Gonflé ? Non ! Mais c'est bien connu que le monde tourne autour de lui. - ... Quand soudain, le choc !
Le coup de poing, le coup de sang, le heurt ! Pas si loin tout de même, mais vous avez saisi l'idée ?
Bref, secoué, le moustachu. Pas forcément de manière visible, pour autant, à part un frémissement dans la moustache, justement, et un haussement de sourcils.
Le plus impressionnant, ça n'était pas tant le résultat obtenu sur Maud, par la robe, que le changement induit.

Un sourcil qui se fronce, le second, ça travaille, là dedans. Comment la saluer ? Loupé, c'est trop tard.
Une bribe de seconde pour se recomposer, et avec une certaine forme d'éloignement, le Sénéchal, déjà maintes fois traité de rustre et de butor, en revint à de simples notions de bon sens.
C'est à dire qu'il finit son verre, pour éviter de le perdre, surtout parce qu'il n'en restait plus beaucoup, et adressa un sourire en coin à sa cavalière, hélas pour elle.


"Je crains que vous ne m'ayez trouvé avant que je m'avise que vous étiez immanquable. Vous devez faire de l'ombre à tout ce qui porte un jupon dans cette salle.."

Et avant de continuer à déblatérer, ou déambuler, ou il ne savait quoi qui s'avérerait propice - puisque, et ça peut paraître étrange, mais c'est un fait, il ne connaissait rien de la Maud si ce n'est son attachement au Digoine, et ne l'avait jamais vraiment rencontrée avant - il se pencha à l'oreille de sa compagne d'infortune embrigadée par le Balbuzard, pour la mettre en garde.

"Ne refaites jamais ça ailleurs qu'ici, je n'voudrais pas vous placez quelques pouces d'acier dans le ventre..."

"En attendant... J'ai trouvé."

Une fois redressé, que lui tendre ? La main, le bras, un ... Un verre ? Soit, commençons par là, sans chercher d'où il apparait.
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Lundi, des patates, mardi, des patates, mercredi, des patates !
Harlequin
Le fière Poitevin avait fait une entrée discrète. Il n'avait pas de quoi se pavoiser, il n'avait amener que son habit de Lieutenant de l'ost du Poitou. Pourtant il l'avait bien lavé et réparé.

Tapit dans un des coins sombres de la salle, tel un prédateur cherchant sa proie, il quêtait les invités qui commençaient à affluer. Ils étaient tous plus beau que les autres, dans leur accoutrement des grands jours. Fêter la pacification du Berry, pour un peu ils allaient vite en affaire. Comme si ils avaient le temps et la volonté de pacifier une fois pour toute le fière peuple Berrichons. Pour l'heure ils étaient les plus fort. Mais pour combien de temps. Il sourit en levant son verre en leur direction. Puis il s'affaira à scruter consciencieusement la salle se demandant si il était à sa place en ce lieu.

Le soldat faisait confiance à la destinée et si elle ne lui avait pas été favorable dernièrement, il suffisait de peu de chose pour que la situation change du tout au tout.

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Marineblanche
Marine Blanche boit tranquillement son verre, observant les gens et surtout en attendant son cavalier. Elle voit les gens danser, rigoler. La musique qui s'empare de l'atmosphère. Au bout d'un petit moment, elle voit arriver Eusaias. Ah enfin ! Si elle n'a pas trop attendu? Il faut dire que la gamine ne sait pas quoi répondre à cette question donc elle prend un petit temps de reflexion. Pas envie de le froisser. En temps normal, elle ne se serait pas gênée mais pour une fois, elle a envie d'être "gentille" avant de montrer son vrai visage car il ne le sait pas encore le Duc mais il vient de tomber sur une véritable peste.

Du tout...Je n'ai que peu attendu...

Elle n'a pas le temps de rajouter quelque chose que Furette lui dépose un baiser sur la tête. Qu'est-ce qu'elle est belle, la fufu ! Elle n'est pas habitué à la voir aussi élégante. Son regard se pose sur Marc qui est dans son coin. Ainsi donc il est venu ! Doit-elle aller le voir? Peut-être pas car elle a décidé de lui en faire voir la petite fille ! Bah oui, hein ! C'est son rôle de petite soeur mais pour l'instant, elle va bien se tenir.

Furette, tu es élégante aussi !

Ses yeux se posent sur Eusaias. Doit-elle lui proposer de danser? C'est pas à lui de proposer? Humpf...Elle n'en sait rien la pauvre donc attendre...Quoique non ! Pas attendre. Elle lui tappote le bras. Elle pose ses mains sur ses hanches en le regardant, faussement frustrée.

Vous m'invitez à danser ou pas, dites?
Maud
A nous deux..
Prendre un inconnu par surprise et vous saurez à qui vous avez affaire. Maud attendit donc patiemment la réaction du moustachu. La fête battait son plein et d'un regard elle vit Jusoor comme une princesse, la petite Marine.. Esta qui voulait danser.. Maxifred..

Ah mais il en prenait du temps le bougre et pas un sursaut. Maud rit intérieurement. Son Grand Monsieur avait bien choisi.

Seconde étape.. la robe. Elle avait vite compris la Maud l'effet " courants d'air". A part attraper froid jusqu'aux os, elle risquait juste le brûlant des regards de mâles.

Elle bougea pas d'un poil tandis qu'il faisait son portrait des pieds à la tête. Un frémissement de la moustache et un haussement de sourcils.. De mieux en mieux.
Celui-là, il saurait garder la tête froide dans les coups de chaud.
Il allait vite comprendre que la petite paysanne avait peur de personne.

Sauf des compliments. Et il venait de lui en faire un Ou c'en n'était pas un. Mâtin et charmeur.
Roudoudjou, son Grand Monsieur il choisissait les hommes qui lui ressemblaient.
Maud mit les poings sur les hanches et sur le même ton lui répondit:

J'risque pas d'faire d'l'ombre à qui qu'ce soit avec c'te robe vous savez. Y a pas assez d'tissu pour ça.

Et comme pour appuyer son avantage, voilà qu'il se met à lui causer dans le creux de l'oreille. Sa moustache frôla son cou et ça lui fit tout drôle.. Elle le laissa reposer son verre .. s'écarta un peu:

J'crois bien qu'vous auriez pas l'temps Sénéchal.. J'ai appris à m'battre dans la campagne contre des voyous et j'sais bien y faire avec mes g'noux et mes mains si vous voyez c'que j'veux dire.. C'est ma mère qui m'a appris ça . Misère, l'pauv'taureau qui voulait pas s'détacher de la vache , il en a presque miaulé pendant une s'maine.

Prenant tout son temps à elle pour le dévisager de haut en bas:

Maint'nant qu'on s'est trouvés, j'sais pas pour vous mais la danse... tout ça...

Se penchant à son tour à son oreille:

Ca vous dirait d'faire un tour du palais avec moi pour voir si y a pas des invités qui sont pas invités qui voudraient rentrer?


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ellesya
Salle de bal

Pierre semblait fort bien prendre la chose, aussi lui sourit-elle simplement. Déjà il s'éloignait vers la rectrice berrichonne.
Et Falco lui répondit à son tour. Pour suspendre ensuite toute action.


Dame Ellesya...un petit instant. 

Elle lia ses mains sur son giron, lèvres closes et exempte d'agacement. On pourrait y voir de la soumission. Ce n'est qu'une politesse patiente. On accepte pas de danser avec le Cartel en envoyant paître les autres considérations. Bal n'est pas insouciance.
De toute manière, elle met l'instant à profit. Pour découvrir avec grand plaisir les mises et la présence de chacun. Pour étudier le berrichon qui doit abandonner sa lame ou la vie. Pour dénicher celui qui aurait du ou pu ou voulu ou ... celui qui n'était pas son cavalier.

Un air, nullement venu du Louvres, enfla et noia les discussions pour s'imposer à l'oreille de tous. Accompagné soudain par un chant inattendu. Ses paupières se fermèrent quelques secondes lorsque la prime surprise fut passée et, qu'abstraction faite de la voix, elle apprécia le rythme et les mots. Le fil des événements se rappela à sa mémoire. Avant la fin, les yeux clairs réanimèrent le visage sage et le regard glissa sur le Falco qui se révélait plein de surprise.
Si elle en avait eu le don, elle aura chanté la suite lorsque les notes revinrent. Elle se contenta de songer à ce qu'elle aurait exprimé. De la tour massive au pied sanglant. De l'hostel renaissant. Des râles et des plaintes. De la camaraderie et des beuveries. De l'avenir et des incertitudes.

L'homme face à eux tendit son épée et demanda audience. La suite dépendrait de la réponse du Cartel.
Pour patienter, elle s'octroya un nouveau verre de vin.
Son regard vagabond capta la joliesse de sa petite sœur de cœur. Un sourire glissa et s'accrocha sur ses lèvres en découvrant Marc.
L'ambiance se réchauffait à mesure que le vin et la musique coulaient.
De l'animation attira son attention. Une lame froide glissa au creux de son ventre, faisant refluer son sang à ses joues, lui inculquant une leçon.

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Falco.
Dansez, gens de Fer, gens de Cuir!

Ser Taf..Voyez avec le Duc de Montlouis, Pervert..Et n'ayez craintes pour Dame Ysabeau.
Nous ne sommes pas vos dirigeants.
Nous n'aimons pas gacher les talents, même ceux de nos ennemis .


Entrainer Ellesya en danse, gavotte ou branle, à la mode du Cher.
Puisque la riviére traverse Touraine comme Berry, la musique est comme l'eau, ignorante des frontières.
Premiéres envolées de jupes alors qu'il la fait tourner un cercle complet.
Reculant ensuite de deux pas pour la saluer.
Courbette moignon au dos, l'autre bras déployé en invite.
Venir à elle et lui tendre le coude pour la suite.
Ces pas vifs et parfois croisés.
Pour quelques instants seuls en pistes mais sous peu rejoins par d'autres.

Ces airs la se font en cercles, sabots ou bottes claquant le sol.
Parfois même on y frappe les mains entre deux passes.

Combien de danses et de villages, de liesses ou de flammes à t'il traversé?
Combien tout cela forme un cycle immuable plein de variantes?

Au Palais Jacque Coeur par dessous les notes des musiciens, qui sentent qu'ils peuvent se lâcher plus que de coutume, une mélodie magnétique se forme.
Un vortex, un nexus, un centre de gravité, une anomalie spatiotemporelle, peu importe son nom.
Ce qui se déroule à ces instants va définir tout un avenir.
Comme la pierre tmbant dans l'eau, par ses cercles de vagues allant jusqu'aux infinis des berges puis rebrousser chemin, s'entrecroiser encore et encore...

Falco de Cartel danse avec Ellesya de la Louveterie.
Ces quelques mots sont déjà une abbération faite dans l'Ordre des choses.
Preuve qu'il en est que ce sont les Piéces Noires qui générent la vie et point les autres qui se contentent de la maintenir.

Dans une virevolte il s'adresse à tous.

Dansez! Vivez! Fer et Soie!Ah!Ah!



Gens de fer, gens de cuir....Qui boivent et rient, se redécouvrent en beaux atours.
Le Palais Jacque Coeur ne bruis pourtant pas seulement des chants et gavottes.
Car Berry vit sous le régne de la Enece Morticinus et des Alliés Coalisés.
Pour un rire qui jaillit, une vie est soufflée.
Et cela durera jusqu'à ce que Berry soit pacifié.

Mais qui oserait les défier?
Sinon en catimini?
Les guerriers et les nobles de guerre n'existent pas sur ce sol.
Ou alors ils sont forts rares!

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Chipolata

C'est au bras d'un charmant berrichon que l'on vit une tornade aussi blonde que bourguignonne, faire son entrée au bal ! Jupons virevoltants, toutes grâces revenues, joues rosies d'émotion, elle tournoyait joyeusement au fait du grand escalier… Tandis que son cavalier se faisait allègrement fouiller par les gardes ^^


Houla ! Que de monde déjà !!! J'adooooore les bals !!! …Fichtre, je vais devoir me coltiner toutes les salutations... s'écria t-elle en faisant finalement une légère moue…

Retrouvant son escorte, dûment désarmé s'il en était besoin, ils descendirent fièrement l'escalier… clic…clac… faisaient ses talons hauts à chaque marche...

Elle serra soudain, le bras de son cavalier et lui chuchota…

- L'ai-je bien descendu ? ^^….Marais, mon cher, entrons dans l'arène !!! Sus à l'ennemi !!! ….lesquel ? ah euh… chacun les siens ! ^^



Afin d'en terminer rapidement avec les mondanités, elle se précipita donc vers le haut de la hiérarchie, qui par chance se tenait en petit groupe en bas des marches…( désolée… j'peux pas résister à ce genre de blague^^) Elles fit une prestigieuse révérence, qu'elle savait, elle en souriait d'avance, donner une vertigineuse vue sur son profond décolleté… ^^

- Vos grâces… Je vous souhaite charmante soirée ! s'exclama t-elle joyeusement ! Je vous ramène un berrichon courageux ! D'abord parce qu'il a les "lucioles" de venir festoyer avec nous, ensuite… parce qu'il le fait à mon bras ! ^^ Vos Grâces, Je vous présente donc Sieur Marais Bourgeon ! Si tel est bien son nom ! ^^


Légère bise à Angélyque, petit chucho au passage…. [/i]"Bigre, avec une telle robe, vous allez forcément subjuguer l'inflexible ! "
[i]Sourire espiègle à Eusaias, l'air de dire "t'as vu j'suis là ! " ^^ mais pas de bise… le mérite pô !


Tend sa main au duc Pierre, qu'elle n'a pas l'heur de connaître… ***reprise des usages*** On me nomme Chipo, Vôtre Grâce, Chipolata Del Barracuda, "La Saucisse Bourguignonne" pour vous servir… Chef de lance, mais volontaire civile dans l'armée De Sars. ***re révérence encore plus profoooooonde*** yep !



Trois Grâces plus loin, elle tomba sur Falco… tiens…tiens…

Le bonsoir Sieur Falco ! Si votre ramage ressemble à votre plumage… ah ben non… y'a plus de plumage ! Vous avez perdu tous vos poils ? une pelade ???
Je suis Chipo ! Vous ne vous souvenez certainement pas de moi… Nous nous étions pris de bec il y a …ouuuuh…fort longtemps en Gascogne, en pleine gargote… Et si mes souvenirs sont bons, pour clore la conversation, je vous avais…. montré mes fesses !!!! Vous en étiez resté coït ! … hum… pardon … je voulais dire "coi" bien sûr ! ^^
Mais j'étais jeune et impétueuse… j'ai bien dû me calmer depuis ! .. quoique ^^


Allez hop hop ! traversée de la salle au pas de charge !

Petit salut à Enguerrand, qu'elle connaissait peu, le "futur gendrillon" du balbuzard.

Et puis…..????? …. Maud !
……Maud ?????? Dans une robe à faire pâlir un moine !!! Chipo n'en croit pas ses yeux !!! On nous l'aurait changée la puritaine ???? Une échancrure époustouflante laisse voir sa cuisse aguicheuse…
Eh bien Maud ! Que t'est-il donc arrivé, pour passer ainsi de la bure de moine à "l'attrape-couillon" ??? Tu as pris un mauvais coup sur un champ de bataille ?? vraiment je ne te reconnais plus ! Beau brin de fille soit dit en passant, tu nous cachais tout ça ! ^^

Hep ! hep ! hep ! Fit-elle en alpaguant Maxifred qui se faufilait vers la sortie, où crois-tu donc aller Maxou ??? Partir ?? et sans me faire danser ??? allons donc !!!



Gentils sourires à tout un tas de personnes qu'elle ne connaissait pas ou peu… en continuant sa difficile progression vers le bar… toujours accrochée au bras berrichon !

Sourire narquois à Volkmar, l'économe en salutation, elle économiserait donc aussi !
Puis Flex… le goujat qui était venu saboter ma remise de médaille… tss.. ferait mieux d'aller inviter la duchesse à danser au lieu de débiter des sornettes !

Petit signe jovial à Drunk, qu'elle avait eu le plaisir de croiser en taverne ! Idem, aux Dames Ellesya, Esta et Miss.

Joyeux bonsoir au Sieur Taf, encore un berrichon courageux, qu'elle avait eu le loisir de rencontrer rapidement dans les rues de St Aignan !



Puis tombe sur Ysabeau…

Mon Dieu, Ysa !!! Comment te sens-tu ? Quelle peine de te savoir enfermée ! Quelle vilénie qu'une guerre qui sépare ainsi les amitiés… Je ne suis hélas pas assez Grande Dame pour changer ta triste condition, mais si je peux faire quelque chose, fais moi mander, je ferai autant que pourrai, sois en sûre.

La laisse à regrets pour continuer ses salutations. Et aperçoit Jusoor, sur laquelle elle se précipite…

Bonsoir Ju ! ***petite bise*** Te voilà bien élégante dis donc ! waouh ! A qui veux-tu donc tourner la tête ? ...Et…et… mais serait-ce la chipie rouquine Marinette que je vois là ??? Ouch ! on t'a métamorphosée la moche ? ^^ ***bisou baveux à MarineBlanche, histoire de faire couler son fardage*** na ! ^^ (ça c'est pour le coup de la "moche" cet aprem^^)

Oups ! Marc ! ***se cache un peu derrière les filles afin qu'il ne l'aperçut point, sinon il allait lui rendre la vie impossible ! ***


Elle arriva enfin près du buffet !!!
ouf !!! Cher Marais, nous aurons bien gagné ce verre !!! Qui dira après ça que je ne me plie point aux convenances !!! fit-elle en riant… tout en jetant un rapide coup d'oeil sur toute l'assemblée espérant voir encore quelques visages qui attireraient son attention, elle attrapa une chaise sur laquelle elle s'effondra….


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Magdalena_
[Chez elle]

Léna avait entendu parler d'un bal pour l'occasion de la pacification du Berry. On lui avait même demander d'être une cavalière mais cette demande n'avait pas abouti mais peu importe elle avait envie d'y aller. Elle aimait danser mais n'avait pas l'habitude des mondanité de la noblesse et encore moins de mettre une robe, les circonstances l'obligeait pour tant.

Elle fouilla dans ses affaires mais ne trouva que des braies, chemises et autre vêtement de tous les jours. Elle ne pouvait vraiment pas mettre ça. Elle se regarda dans un miroir couverte uniquement de sa jupette. Son corps c'était transformé depuis son départ de Thouars. Le garçon manqué avait laissé place à une jolie jeune fille qu'elle avait encore du mal à apprivoiser. On lui avait dit plusieurs fois en taverne qu'elle était jolie mais cela la faisait rire à chaque fois. Seul le regard de Shagan avait un impacte sur elle.

Elle se secoua se disant que c'était pas en s'observant dans la glace comme ça qu'elle allait trouver quelque chose à se mettre sur les fesses. Elle ne pouvait pas y aller qu'avec sa jupette pourtant c'était le seul vêtement féminin qu'elle possédait.

Elle se rappela que Shagan lui avait parlé d'une malle au grenier où elle avait rassemblé les vêtements laissés pas les voyageurs. Elle y monta et fouilla un moment avant de trouver son bonheur. C'était fou tout ce que pouvait oublier les gens, enfin pour cette fois là ça aller servir. Elle retourna dans sa chambre, ajusta la robe à sa taille assez petite et la simplifia retirant de grand morceau de tissus superflu à son goût.

Elle regarda le résultat et fut assez satisfaite de toute façon elle n'avait pas d'autre choix. Elle essaya de dompter ses cheveux mais laissa tomber les attachant comme d'habitude en chignon. Puis elle partit à la recherche du lieu du bal tenant ses chaussure à la main.


[Au bal]

Juste avant d'entrer elle chaussa ses nouvelles chaussures puis entra.



Très mal à l'aise habillé de sa robe qui épousait parfaitement ses courbes, elle regarda autour d'elle à la recherche de visages connus. Très vite la tavernière aperçu des clients de la taverne où elle travaillait mais eux n'allaient surement pas la reconnaitre. Elle sourit ayant l'impression de porter un déguisement ce qui la détendit un peu.

Tout était fait pour se sentir bien. Le buffet était grandiose, d'ailleurs elle n'avait jamais vu autant de nourriture en même temps de toute sa vie. Il y avait aussi de quoi boire et la musique chantait agréablement à ses oreilles.

Elle se dirigea dans un coin, à l'opposé du buffet et s'adossa au mur observant les invités au tour d'elle qui semblaient bien s'amuser. Son regard se posa sur une silhouette non loin d'elle qui lui semblait familière mais elle ne pu la reconnaitre, son visage étant masqué par la pénombre environnante. Cette personne n'était pas habillée richement comme les autres ce qui l'intriguait...

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Miss.
[ Salle de bal, près du buffet, puis Balcon ]


La brune avait rejoint le buffet où y était déposé plein de bonnes choses, surtout à la recherche d'un petit remontant.
Moue hésitante sur le minois, bière ou vin ? Cruel dilemme …
Quelques secondes de réflexion, puis, c'est finalement par la bière que la Miss décida de commencer, se réservant pour le MontreCul un peu plus tard.
Assise près du buffet elle scrutait la salle, chope à la main.
Le jeune Marc s'était tout de même décidé de venir .. Bonne nouvelle, les danseurs commençaient à prendre place sur la piste et la musique à se jouer de plus en plus fort..

Jambes croisées et accoudée au buffet la Bourguignonne observait chaque faits et gestes .. Regardant les gens se saluer, se complimenter et danser ..
Attentive au pas de danse des invités, elle repensa quelques instants à son passé .. Ces dures années où elle devait danser pour gagner sa vie, vivant chez une vieille dame qui la logeait contre quelques écus pour participer aux frais de nourriture.
Elle connaissait les tavernes de Bourgogne comme ses poches à l'époque, la môme, reconnaissant les hommes qui payaient le mieux pour voir la brunette danser, tambourin à la main pour animer les tavernes.
Quelques années plus tard, alors qu'elle était adolescente, c'est aux nobles qu'elle apprenait à danser. Le salaire était bien plus intéressant et l'activité amusante. Elle avait appris à bien se tenir, à cuisiner et à coudre aussi, avec les autres servantes des différents domaines qu'elle parcourait.

Le regard dans le vide, la brune sortit de ses souvenirs. La chope était déjà moitié vide et la chaleur de la pièce commençait à lui monter aux joues.
Doucement elle se leva pour rejoindre le balcon, respirer un peu l'air frais de la nuit tombante …
La lune était pleine et les étoiles brillaient, un bien beau soir pour une fin d'été.
Le reste de bière fût bu d'une traite et la chope posée sur le rebord du balcon, la donzelle profitait de ses quelques instants au calme avant de rejoindre de nouveau tout le monde, plus tard, quand elle aurait un peu moins chaud.

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ellesya
Salle de bal

Elle décrocha son regard de la scène qui se jouait plus loin et sourit aimablement au dénommé Taf qui se voyait redirigé.

La poigne glacée enserrant ses entrailles s'évanouit, cédant la place à une nuée de papillons dès la première envolée.
Encore raide à cause des bandages, elle se fendit d'une courte révérence, prémices à la danse, en réponse à son salut.
Instant de légèreté et de pure joie. Elle avait oublié qu'elle aimait danser. Peu importait la danse et son degré de dignité pourvu que la musique inspire l'allégresse et conduise à l'ivresse.

Sans avoir à y songer, ses pas et mouvements s'accordèrent à ceux du Cartel. C'était un dialogue de code, de confiance et de plaisir. Pour en arriver là, elle devait être irrécupérable. Ses familiers ne s'en remettront pas. La tourangelle en sourit en revenant vers Oserez, après un court éloignement dicté par les musiciens.
Même les trépassés sous le marbre ambacien devaient grincer des dents au rythme de la danse qu'a entrepris leur héritière. Ecartée du chemin tracé par un coup du sort, par une décision prise par d'autres.
Elle se faisait légère. Certains pas ravivaient en son esprit les figures nées des lestes chevauchées des cavaliers légers.

Autour d'elle, des femmes et des hommes buvaient, discutaient dansaient. Tous dont le destin était infléchi par les événements marqués de l'Enece.

« Dansez ! Vivez ! Fer et soie ! » et ce rire à faire frémir. Pas besoin de le dire deux fois.

Une danse mourait mais une autre prendrait le relais.
C'est à ce moment-là que Chipo s'avança. Les propos qu'elle tint à Falco la laissèrent au bord du rire irrépressible. Et elle salua la dame d'un signe de la main agrémenté d'un franc sourire.
Au second de l'Enece, elle fit remarquer :


J'imagine que vous ne l'avez point oubliée.
User d'une telle ponctuation finale n'est pas chose banale.
Surtout si vous en êtes resté... comme a-t'elle dit déjà?


Le froideur avait déserté le regard clair de la cavalière depuis longtemps. Seule la gaieté s'y reflétait. Et l'amusement.
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