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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Harlequin
Telle un doux vent de fraicheur dans la chaleur d'un été torride il la vit arrivée. Pour elle le mot ''vent'' était léger, car elle avait plus de la tornade que de la brise. Mais elle insufflait quand même cette fraicheur bienvenue. Le soldat se surprit à sentir son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Il était tellement obnubilé par le charisme de cette belle dame qu'il n'avait pas vue tout de suite le pantin accroché à son bras. Il regarda la scène elle virevoltait, légère, passant d'un groupe à l'autre usant parfois de son esprit affiné, d'autre fois de son humour cinglant. Toujours sa belle humeur et son sourire enjôleur. Sa beauté lui coupait le souffle et il ne pouvait se résigner à rien faire, à seulement la contempler, il devait aller la rencontrer.

Il sortit de sa cachette. Marchant d'un pas souple et précis. Le côté militaire de l'homme l'emportant sur lui, il se surprit à calculer se qui se passait autour de lui. Moult royaliste imbus de leur personne. Parvenu, obéissant aveuglément à la folie humaine. Il les aurait méprisés si la pitié n'avait pas été plus forte. Puis le doute. Et si... et si ont le chassait, et si on le capturait et si... Baliverne! Il se ressaisit car un doute plus fort s'était emparer de l'Harlequin: et si il ne la revoyait pas? Il fendit la foule doucement, un sourire avenant accroché à son visage. La leçon de sa mère portait leurs fruits. Si il avait été à La Rochelle et avait vêtit ses plus beaux vêtements il aurait été un véritable petit poisson dans l'eau. Il arriva à la hauteur de celle qui le rendait comme un gamin de 15 ans. Il fit une révérence parfaite, prit la main de la dame dans la sienne et lui déposa un doux baiser remplis de son affection.

Dame Chipolata, vous êtes d'une beauté époustouflante. Je sais que mes écris suggéraient que je ne viendrais pas, mais la nécessité de vous rencontrer m'était imposer.

Il lui fit un sourire remplis d'une douce quiétude avant de se retourner vers l'homme qui servait de cavalier.

Monsieur Moron bougeais
, petit sourire sarcastique, ou Marais Bourgeon? Peut importe. J'espère que vous réalisé la chance que vous avez d'être le chevalier servant de cette jolie dame?

Sans attendre la réponse il se retourna vers la belle saucissonne.

Vous savez que nulle dame ici ne peut rivaliser avec votre charme. Pour un peu j'oublierais la dame qui promettait de me veiller si jamais elle venait à me percée de sa lame. Vous savez, c'est dans ces moments que je maudis la guerre.

Il fit une courte pause, commanda un verre de rouge espérant que ce serait un Bordeaux.

N'ayez crainte, je ne papoterais pas sans discontinuer sur la guerre, bien que nous soyons ici pour la fêter. Je voulais vous voir, vous contempler. Maintenant que j'ai eu cette chance et que mon âme est repue de votre beauté, je vais vous laisser à votre cavalier.

Il se pencha vers elle et lui souffla à l'oreille:

Si vous le voulez, je guetterais la moindre occasion et vous inviterais à valser avec moi?

Il s'éloigna doucement, guettant la réponse de la dame.
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Eusaias
Vous inviter à danser ? Ventre saint gris ! Bien sur que oui, mais prenez garde à ne pas écraser mes pieds princesse.

Deux pas de recule et le balbuzard penche le buste en avant, courbe l’échine et salue comme on salue une reine.

Si madame la princesse acceptait de bien vouloir accorder une danse au serviteur que je lui en serais reconnaissant.

Et la patte du Bourguignon fut tendue en direction de la jeune cavalière. Un duc courbant le dos devant une jeune roturière n’était pas chose très répandu dans le royaume de France, mais pour Eusaias les titres, les terres n’étaient que pour la guerre.

Un franc sourire barra son visage, rétrécissant ainsi la cicatrice qui lui dévorait la joue, du coin de la bouche à son oreille, souvenir pénible et marquant de la prise de Bouillon.

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June
[ Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran ]

June arrivait enfin au bal, après avoir attendu toute la sainte journée sa couturière qui devait ajuster ses vêtements ; en effet, la blessure à la cuisse qu'il avait, même si elle se résorbait doucement mais sûrement, le faisait toujours souffrir. Pas au point d'en mourir de douleur, bien sûr, mais il préférait tout de même être à l'aise et pouvoir se déplacer le plus normalement possible sans avoir à claudiquer comme un vieux manant.

Lui et son mètre quatre-vingt-dix-sept (si si, c'est possible) entrèrent au Palais Jacques Cœur, qui avait bien changé, sous toutes les décorations.
Et devant lui, plus loin ou tout près, des royalistes, des ennemis, des fous. Qu'en aurait pensé Jacques Cœur lui-même ? June avait connu un homme qui s'appelait Jacquescœur, mais il ne savait pas si c'était le même que celui représenté à l'entrée du Palais.

La "pacification" du Berry... Hm. Il doutait bien que cela puisse arriver un jour. Comment éteindre une ardeur aquise en des milliers d'années ? Une fierté présente depuis toujours ? ...
Des royalistes, ci et là, et des berrichons, dansant timidement à côté de ceux qui avaient participé à leur prendre leur liberté.
June ferma les yeux et chassa cette pensée de son esprit. Certes il y avait parmi les "non-berrichons", comme il les appelait pour être plus poli, des idiots, des gens stupides et cruels, mais il avait découvert, presque avec étonnement, que certains parmi eux avaient eux aussi, comme lui, un cœur, et une tête pour penser. Et des convictions. Et des envies. Et des rêves.
Cela était très important. Il avait rencontré en taverne des gens plutôt sympathiques, et même malgré quelques désaccords sur le conflit en cours, il arrivait même à les apprécier, certains plus que d'autres bien entendu.

Il s'avança, cherchant du regard les personnes qu'il connaissait. Il salua d'un geste sympathique de la main les berrichons : Taf, Magdalena, Ysabeau, dont il était content qu'elle ne soit pas derrière les barreaux à cette heure.

Il vit ensuite des "non-berrichons" vus en taverne, Ellesya, Fcpa79, Miss, Chipolata, Falco, Maud, Kayhan, Estainoise, Ellana, Maxifred, Lily-es, Drunk, Marineblanche, Marc, Alpha, Furette, et Angelyque à qui il avait promis de venir, pour lui montrer qu'il était prêt à s'avancer vers eux, malgré ce qu'il pensait. Pour le Berry, pour Bourges, il fallait savoir se plier sans grâce.

L'ancien Maire de Bourges était grand, étonnamment grand, et même s'il était du genre discret, il avait plutôt du mal à ne pas se faire remarquer quand il rentrait quelque part ; et, même si cela l'agaçait, il s'en était accomodé, depuis le temps.

Des yeux se tournèrent vers lui, certains regards pensifs, d'autres plus hostiles, et d'autres encore plus amicaux.
Il se fichait pas mal de ce que les gens pensaient de lui. Il détestait simplement qu'on puisse le juger sans le connaître directement. Certes, il avait jugé les ennemis de tous les mauvais mots dans ses lettres du maire, mais si ce genre de choses pouvait motiver les troupes dans la bataille, et Aristote savait que cela les avaient motivés, il s'en fichait un peu. Il ne visait directement personne, il insultait cette masse qui les attaquaient, et non pas les personnes, dont certaines qu'il appréciait, qui étaient derrière.

Bref, il s'avança encore un peu, presque timidement, attendant presque qu'on vienne le chercher pour se lancer dans la fête.

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Ysabeau
Salle du bal, toujours... reprise de conversation

La musique... la musique l'empêchait d'entendre. Intriguée par la paysanne qui chuchotait dans le dos de Taf, elle n'avait pas entendu quelqu'un d'autre s'approcher... lui parler...
Bonjour Pierre du Val de Loire, pourriez vous m'accorder un peu de votre temps, il me faudrait m'entretenir avec vous, si je ne me trompe pas vous êtes la rectrice du Berry.

confuse, elle se retourna. L'homme qui était devant elle n'était-il pas celui qui s'était assis sur le trône ducal du Berry, chassant une nouvelle fois Alleaume ?
Poliment, elle lui répondit :


Pardonnez-moi messire, je ne vous avais point entendu. Il faut dire que le branle est fort sonore...

Elle jeta un coup d'oeil à ceux qui dansaient. Une tornade blanche passa près d'elle

Mon Dieu, Ysa !!! Comment te sens-tu ? Quelle peine de te savoir enfermée ! Quelle vilénie qu'une guerre qui sépare ainsi les amitiés… Je ne suis hélas pas assez Grande Dame pour changer ta triste condition, mais si je peux faire quelque chose, fais moi mander, je ferai autant que pourrai, sois en sûre.
Chipo ! tu es là ! tu...
Mais Chipolata, une amie bourguignonne, s'éloignait déjà, virevoltant de l'un à l'autre, se dirigeant vers le buffet. Elle revint à Pierre du Val de Loire

Vous vouliez me parler ? A moi qui suis votre prisonnière ?


pardon j'ai lu trop vite, essai de rattrapage... j'espère que ça ira

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P3r3v3rt
Vous vouliez me parler ? A moi qui suis votre prisonnière ?

Oui prisonnière est un bien grand mot, pour preuve vous nous faites l'honneur d'être parmi nous, de plus en vous regardant, vous me semblez en très bonne forme, mes hommes ont pour consigne de bien vous traiter, il y a un savoir vivre noblement au quel nous sommes attaché.
D'ailleurs pour ce qui est de votre jugement, il va falloir que je me penche sur le dossier, et j'interviendrais au près du juge en fonction de ce que je verrais.


L'objet de ma venu a vous n'a rien de belliqueux, je voudrais m'entretenir avec vous concernant votre charge de rectrice, si vous le voulez bien.

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Maud
Des pieds partout.. des chausses à talons.. des bottes et Maud pieds nus dans le tourbillon de la fête.

Elle ne voyait plus Angélyque et ça la chagrinait un peu. Que Falco ait choisi une tourangelle pour ouvrir le bal.. soit.. Mais de laisser en plan sa Duchesse bourguignonne préférée, quel ruffian! Même si elle appréciait Elleysia,

Sans vraiment attendre la réponse de Volkmar. Ah bah oui, Maud était comme ça. Ses invitations à la suivre ne souffraient pas vraiment de refus. Elle était donc persuadée qu'il la suivrait. Rien à faire.. Son passé de prevôt de Bourgogne revenait au galop dans cette foule.

Elle plissa les yeux en voyant son Grand Monsieur se plier devant la morveuse avec un soupçon de jalousie qui fut bien vite effacé devant le minois de la cavalière: la petite Marine.


Elle pila net en entendant une gouaille bien de chez elle là-bas à Cosne:

Eh bien Maud ! Que t'est-il donc arrivé, pour passer ainsi de la bure de moine à "l'attrape-couillon" ??? Tu as pris un mauvais coup sur un champ de bataille ?? vraiment je ne te reconnais plus ! Beau brin de fille soit dit en passant, tu nous cachais tout ça ! ^^

Mettant les mains sur les hanches, là où il y avait encore du tissu, Maud éclata de rire en tournant sur elle-même:

Misère, m'dame Saucisse, z'avez vu? Pour sûr que la Princesse et son Altesse des glaces Ingeburge, ben elles en tomb'raient par terre hein? Mais, vous y fiez pas, c'est bien toujours une pucelle qui est d'dans. Et vous m'am'zelle c'est qui donc qui vous accompagne?

Par curiosité et aussi que deux hommes étaient entrés qui ne faisaient pas partie de tous ceux rencontrés en taverne bourguignons, auvergnats ou tourangeaux.

Elle sourit à l'ex maire de Bourges , June, rencontré en taverne. Au moins un qui avait du cran et un de moins ou de plus à surveiller. C'était comme ça chez Maud, la pacification était un trop grand mot pour elle et sa méfiance toujours présente.


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Angelyque
Grumph!

A part cette exclamation, seul un plissement imperceptible des paupières indiqua que la duchesse était furieuse. Elle décida de ne pas faire une scène pour le moment concernant les cadeaux faits à Maud. Mais ce problème se devait d'être réglé. La Mirandole ravala ses paroles venimeuses et se concentra sur les invités qui commençaient à affluer.

Non Maud, je n'ai vu aucun de ces oiseaux là..sans doute les trouverez-vous à l'entrée..ou au buffet en train de boire mon MontreCul!

Elle remarqua l'arrivée de Flex, si elle le trouvait toujours aussi élégant, son cœur ne s'arrêta pas comme à l'accoutumée, elle le suivit d'un regard vide de toute émotion. Puis, se penchant vers Falco, elle lui répondit.

C'est lui en effet. Et je ne suis toujours pas d'accord pour que vous le tuiez. Restez à l'écart de lui, ainsi il n'y aura pas de souci. Il y aura bien une dinde qui ira lui faire la conversation..

Beaucoup de monde arrivait. Elle était sous le choc de voir à quel point les soldats de la Enece avaient de la classe une fois propres et bien vêtus. Elle distribuait des sourires à tous ceux qui venaient la saluer ou la remercier, les saluant et les complimentant sur leur mise. Ravie de savoir qu'ils étaient satisfaits des bonnes adresses qu'elle leur avait données. L'organisation des festivités avait mis du temps mais avait permis à tous d'avoir de magnifiques tenues. C'est juste que sa bourse en avait pris un sérieux coup. Il lui faudrait faire contre mauvaise fortune bon cœur et aller à la rencontre de Flex, un peu plus tard. Il était bien moins dépensier qu'elle. Elle le regarda à nouveau, c'est vrai qu'il était beau. Elle crût sentir son parfum de fraise de là où elle se trouvait.

Perdue dans ses réflexions, elle n'avait pas pris garde que le Second de la Enece en avait profité pour aller inviter la duchesse Ellesya à danser.

Un page vient lui remettre un courrier qu'elle parcourut du regard, il lui faudrait y répondre dès qu'elle aurait l'opportunité de le faire. Pour le moment elle remarquait que plusieurs berrichons commençaient à arriver. Drunk dansait avec Estainoise. Eusaias venait d'arriver avec Marine. Elle adressa un coup d'œil à Marine, détaillant sa robe qu'elle trouvait magnifique, et pinça les lèvres. La Charolaise n'accorda même pas un regard à Eusaias et tourna la tête à nouveau vers la piste de danse.

Elle serra les poings et se dirigea vers le couple Cartel-La Louveterie, posant sa main sur le bras de Falco tandis que ses ongles, négligemment, se plantèrent dans sa chair. Elle regarda la jeune Ellesya, elle avait hérité du charme de sa mère et en possédait toute la grâce
.

Votre Grâce, excusez moi de vous prendre votre cavalier un instant, je n'ai aucun doute que vous en retrouverez un autre rapidement....il y a aussi sans doute des berrichons qui rêveraient de passer ne serait-ce que quelques instants à vos côtés.

Celle-ci avait en effet croulé sous les invitations. La Mirandole ne tenait plus le compte de ceux qui rêvaient d'avoir Ellesya comme cavalière. Elle planta un regard noir dans celui de Falco. En réalité elle était verte de jalousie.

Au lieu de faire le joli-cœur, vous feriez mieux de venir avec moi à la rencontre des berrichons qui ont répondu à notre invitation. Vous ferez vos pas de danse plus tard. J'ignorais que vous saviez danser!

Elle n'était pas d'humeur à essuyer un refus et fronça les sourcils avant de se diriger vers Matheline.

Soyez la bienvenue en ces lieux Matheline. Je vous présente Falco de Cartel, il a l'air terrible mais ce n'est qu'une façade. J'espère que la Baronne Anne se porte bien. N'hésitez pas à vous servir à boire et à profiter du buffet.

La Mirandole inclina sa tête devant Ysabeau en signe de respect. Cette femme était étonnante. Même captive, elle avait su conserver toute sa fierté et il était clair qu'elle aimait son duché plus que tout. Respects.

Bonjour dame. J'espère que vous parviendrez à vous divertir malgré les circonstances.

Puis continua à avancer vers le dénommer Arnaud, qui venait représenter le vicomte Isidore Bluette. Le même qui leur avait fait porter un courrier un peu plus tôt.

Soyez le bienvenu Arnaud au Palais Jacques Cœur. Je suis Angelyque de la Mirandole. Comme vous pouvez le constater, ces festivités sont à l'opposé de ce qui a pu exister jusqu'à présent. Vous trouverez ici des gens de tous horizons, des roturiers, des nobles, des bourguignons, des tourangeaux, des berrichons. C'était le seul moyen de mettre toutes ces personnes en relation.
J'espère que nous relèverons le défi auquel nul ne croyait.
Je vous remercie d'être venu et espère avoir l'occasion de discuter avec vous durant cette soirée, j'aurai aimé rencontrer le vicomte Isidore. Quoiqu'il en soit, n'hésitez pas à vous servir et à vous amuser
.

Elle continua encore à avancer, elle ne savait pas si Falco l'avait suivie ou l'avait à nouveau abandonnée en route...peut être pour retourner auprès d'Ellesya, ou bien de Maud.....

La Mirandole vit l'ancien maire de Bourges. Il avait respecté sa promesse et était donc venu. Elle se tourna une dernière fois vers Flex qui n'avait toujours pas bougé, et alla saluer June à qui elle tendit une main
.

Je suis ravie de vous voir June. J'ose espérer que vous ne nourrissez plus les mêmes sentiments envers nous qu'à notre arrivée. Certains de vos qualificatifs étaient fort vexants.

[edit: boulette sur un nom, décidemment...]
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June
Voilà qu'Angelyque de la Mirandole s'avançait vers lui. Son premier contact avec elle était un tonneau de vin d'il ne savait plus où ; il le lui avait acheté pour une raison qu'il avait gardée secrète, et elle ne s'était point empêchée de lui envoyer une lettre de remerciements pleine de provocations.
Lettre qu'au premier coup il n'avait même pas compris, tellement son humour à elle était fort étrange. Bref.

Il avait cependant appris à la connaître - et à au moins l'apprécier quelque peu - en taverne ; elle avait discuté avec lui posément, contrant ses points de vue des siens, alimentant le débat qui avait paru au blond fort intéressant.

En effet, il avait promis de venir au bal, et en effet, il avait tenu cette promesse. Une promesse peut-être un peu dangereuse : il pourrait passer pour un traître auprès des siens. Mais tout le monde sait que June Sidjéno n'est pas un traître. Comment pourrait-on être un traître avec une telle foi en son duché ? Avec une si grande fierté, comme l'ont tous les berrichons ? Un si grand honneur d'être un homme honnête. Tout simplement.

Il prit la main et la baisa doucement. Il était loin d'être idiot, et connaissait les bonnes manières.
Il sourit aux paroles d'Angelyque et lui répondit simplement :


"Eh bien, gente dame, si vous ne vous sentiez pas concernée par les qualificatifs que j'ai utilisé, je vous prierai de ne point vous vexer. Comme je vous l'ai dit l'autre jour, en taverne, c'était pour motiver les troupes. Et je dois vous avouer que, lorsque l'on se fait personnellement attaquer par des mots blessants, l'envie diabolique de rendre la pareille vous empêche de dormir ! Cela est fait, à présent, et le passé est le passé. Et si nous parlions de choses moins fâcheuses ?"

Il la gratifia de son plus aimable sourire, et regarda autour de lui. Il y avait pas mal de monde ici.

"Avez-vous quelque personne à me présenter ?"
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Drunk
[Salle de Bal - Quand Drunk ne se cache plus]

Drunk sentit qu’Esta se laissait guider comme si toutes ses rancœurs s’étaient soudainement envolées.
Malgré la douleur vive à la hanche, il enchaîna les pas les uns après les autres, heureusement qu’il ne s’était pas lancé dans une gavotte au rythme encore plus endiablé.

Pour l’instant il tenait bon, faut dire que la compagnie était agréable.
Esta comme toutes les autres Dames dévoilaient sa féminité après ces durs moments passés dans la boue et le sang.

Il répondit à ses regards appuyés espérant la rassurer.
Il savait qu’elle n’était pas du genre à succomber au premier venu et il ne savait plus trop pourquoi, il avait voulu la sauver de la cuite qui la guettait.

L'ancien Maire entra, Drunk le suivit du regard mais il jugea que ce dernier n'avait pas d'intention belliqueuse, ils s'étaient croisés tous deux en taverne et Drunk s'était presque excusé du comportement qu'il avait eu et avait ajouté qu'il ne représentait nullement la Enece dont les membres sont beaucoup plus sains que lui.

Rassuré par l'attitude du Berrichon, l'ancien routier continua de profiter de ce moment avec Esta.
Quand elle lui dit :

Drunk, non seulement tu es un guerrier aguerri, cavalier hors pair, compagnon d’armes des plus fidèle mais je découvre aujourd’hui que tu es un fin danseur de la branle
Que me caches-tu encore comme qualités ?


Drunk sourit à pleine dent et répondit avec un air malicieux à sa belle cavalière.
Je peux être un bon garde du corps et dans tous les sens du terme !

Il ouvrit de grands yeux, surpris par ce qu'il venait de dire.
D’ailleurs il faillit se mordre la joue pour se punir, tant le lapsus avait jailli rapidement de sa bouche.

Heu, j’voulais dire … bref …

Il tourna la tête pour éviter le regard d’Esta et tenta de changer de conversation.
Tiens Messire June est venu ...
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--Marais
Il y a différentes sortes de personnes qui participent aux grandes célébrations. Ceux qui se font voir dans leurs beaux atours, mettant en avant soieries, hermine et brocards dus à leur haut rang. Ils marchent la tête haute, le menton levé pour assoir leur hauteur. Il y a les heureux, qui trépignent, sourient, passent de dame en sire avec maints saluts et révérences. Mais aussi les plus discrets, qui se tiennent dans les coins en regardant à la ronde. Parmi eux, certains espèrent qu’on les aborde, d’autres ne veulent que la paix. Et tant d’autres… Les festivités sont d’étranges lieux pour réunir tant de gens qui n’ont rien en commun.
Marais lui était de ceux dont on apprécie la mise élégante, l’allure de celui qui connait sa place. Il se faisait apprécié des nobles si sensibles à ceux qui essaient de se faire valoir pour plus qu’ils ne sont, et respecté de ses pairs. Mais ça s’arrêtait là. Somme toute, il était de ceux qu’on oublie sitôt qu’on les a vus. Peu de chances qu’à la fin de la soirée, aucun de ceux qu’il avait rencontré se souviennent de lui. Mais peu lui importait. Il devait se faire voir dans une telle occasion, que ça soit utile ou non. Les affaires allaient mal en ce moment, et s’il pouvait discrètement se faire une petite publicité, ça ne pourrait en aller que mieux.
A son bras, sa cavalière, la dame Chipolata semblait être des heureuses. Ses cris de joies et ses moues rendaient Marais étrangement souriant. Un mélange de douce moquerie et d’une légère affection. Pendue à son bras, ils descendirent les marches en prenant le temps qu’il se doit pour se faire voir.

"Vous les avez tous éblouis, ma dame, moi le premier !", la félicita-t-il.

Par une chance sans nom, le gratin semblait les attendre, prêts à passer de mains en lèvres, de politesses en nobles hypocrisies… Bref, la routine de n’importe quel bal.
Il s’inclina avec autant de sobriété que d’humilité devant les nouveaux maîtres du Berry.

"Il n’y a pas de courage à avoir pour venir ici, vos Grâces, si ce n’est celui d’admettre que c’est avec vous qu’il faudra composer désormais." Il sourit pour faire taire la légère once de patriotisme en lui qui criait. Mais il était marchand, et avait mieux à penser qu’à la politique. "Et accompagner dame Chipolata est un honneur qu’on sera nombreux à m’envier ce soir, sans le moindre doute !"

Puis il suivit Chipolata dans vers chacun, qu’il ne connaissait pas. Il se contenta de l’habituelle tartine "Très en beauté ma dame.", "C’est un réel plaisir, votre Grâce.", "Un grand honneur pour moi, Sire !" et cætera… Il serait temps plus tard de faire plus ample connaissance. Pour l’heure il devait encore satisfaire sa compagne de bal.
Les plaisanteries de la Saucisse étaient légèrement gênantes, mais il prit le parti d’en sourire.

"Très honoré de vous rencontré, sire Falco de Cartel. (De ce dernier, il connaissait le nom, mais il n’avait que peu de mérite.) Je suis Marais Bourgeon, digne commerçant berruyer, pour vous servir."

Somme toute, à la différence qu’il connaissait le nom, il servit la même assiette qu’aux autres.

Enfin, après avoir été emmené d’une personne à l’autre, ils finirent par en voir le bout. Au moins avait-il pu retenir quelques noms grâce à sa cavalière.

"Vous avez été impressionnante, ma dame ! Nul doute que sans vous, je serai encore à descendre cet escalier avec l’air penaud de ceux qui sont seuls ou mal accompagnés." Il rit lui aussi, ne mentant qu’à moitié en prenant un verre de vin. "Mais ne me dites pas que déjà vous n’en pouvez plus. Vous avez fait mander un cavalier pour vous distraire, et nous arrivons à peine !"

Il restait debout à côté d’elle assise, faisant danser le vin dans son verre en parlant. Il but une longue gorgée et s’apprêtait à lui tendre la main pour l’inviter à danser quand un homme vint l’interrompre.
Marais ne se formalisa pas de l’attention excessive que cet homme portait à sa révérence. Après tout, tous ici étaient là pour se faire bien voir, y comprit par les dames accompagnées. En revanche, qu’on écorche son prénom pour s’en moquer...

"La moindre des choses, messire, quand on a l’avantage de connaître le nom de celui à qui on a affaire reste de se mettre sur un pied d’égalité. Mais ne vous inquiétez pas. En voyant que certains doivent venir seuls, je n’en apprécie que plus ma chance." sourit-il avec aigreur.

Heureusement, il fit vite de partir après quelques mots échangés. Un sursaut de politesse dans son attitude martiale.

"Qui que cet homme soit, dame Chipo, j’espère que ses mots ne vous ont pas coupé l’envie d’esquisser quelques pas de danse avec votre ‘chevalier servant' ", lui dit-il avec un sourire enjôleur en lui tendant la main.
Taf
Et hop virevolte dans le vent...

Légère crispation à la présence furtive dans son dos. Soualgement à entendre la Matheline. Il sourit, hocha la tête. Pour l'heure et il espérait qu'elle n'en serait pas vexée, toute son attention portait sur le manchot.
Qui l'envoya proprement ballader. Grumpfffffffffff.
C'est haussant la voix qu'il répondit.


N'eut été votre présence, j'eusse fait partie des dirigeants comme vous dites!
puis plus bas
Ne pas avoir craintes... Facilement dit, moins probant...
Et le Cartel d'aller compter fleurette...

Dame Ysabeau, je ne me fais guère d'illusions. Dura bella sed bella...
Mais il faudra bien que nous puissions discuter avec eux... Quant à la damoiselle qui me salua, c'est Matheline, rencontrée en Saint-Aignan où elle est en convalescence et a pris demeure depuis peu. Certains Tourangeaux lui ayant fait tâter de leur fer.


Ainsi donc l'homme qui voulait entretenir Ysabeau était le régent... bouche plissée il le regarda. C'est donc à lui qu'il fallait mander audience... Pourtant la danse ne se faisait guère en ses entours...

Le Régent discuta avec Ysabeau, Taf porta ses regards de-ci, de là en quête de connaissance du crû... Il rendit son salut à Chipolata. Qui sera donc son cavalier au final? A un homme qu'il ne connaissait pas, mais qui à la vue de la taille devait être messire June, Maire déchu de Bourges, il rendit le salut.

Pour le moment , il reporta son attention sur le régent et Dame Ysabeau.

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Lily-es
A peine qu'elle se morfondait l'instant d'avant, Lily vit arriver Furette son amie de longue date. Elle aussi était resplendissante dans sa robe fluide.

Bonsoir Furette, comment vas-tu ??? Waouh ta robe est sublime et les coquelicots rehaussent bien ton teint.

Oui comme tu voix je suis venue seule, Pika a été obligé de partir en retraite juste avant ce bal... Quelle déveine.
Mais j'espère que l'on va s'amuser...


Lily venait juste de terminer sa phrase qu'elle fut enlevée par un tourbillon. Alpha fidèle à sa promesse était venu et l'emmenait au milieu de la salle pour une danse endiablée.
Celle-ci fit place à une seconde et c'est un peu essoufflée qu'elle reprit sa place après être passée de nouveau vers le buffet pour y prendre une autre chope de vin frais elle n'oublia pas non plus son amie

En arrivant vers Furette, elle reconnut d'autres arrivants dont June avec qui elle avait discuté en taverne.

Avec un joli sourire, elle le salua . Comme il semblait en conversation avec Angelyque, elle ne voulut pas le déranger.

Tu as vu, Furette, il y a pas mal de Berrichons tout de meme, c'est bien, j'espère que l'on va finir par s'entendre pour remonter ce Duché qui en a bien besoin. lui dit-elle en tendant sa deuxième chope

Tiens, goute , il est bien frais ce vin.

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Marineblanche
Marine Blanche rougit quand Eusaias courbe l'échine devant elle. C'est que pour une gamine des rues, elle n'a pas du tout l'habitude qu'on lui fasse tant d'honneur. Elle ne connait pas vraiment la signification de ce geste mais elle sent que c'est quelque chose d'important. Ne pas écraser ses pieds? Bien difficile. Elle ne sait pas danser. Elle n'a jamais appris et c'est dans ce genre de situation qu'elle se remet en cause. Elle sait voler, elle sait se battre mais pour tout le reste, la vie, elle ne connait pas. Elle se rend compte qu'elle est passée à côté de beaucoup de choses. Pas grave en soi si on considère que la petite fille n'a que 8 ans. Voila que Chipo arrive ! La gamine marmonne en guise de réponse et se reconcentre vers l'homme.

Si z'accepte? Mais bien évidemment !

Elle attrape doucement la main de Digoine et un sourire s'étire sur le visage de la gamine. Et maintenant? Que faire? Le laisser gérer? Après tout, c'est lui le cavalier...De toute façon, elle apprend vite. Elle saura comment faire après.

Vous m'montrez comment on danse, dites?
Chipolata

Chipo n'était pas mécontente de son cavalier, qui venait de passer la première épreuve avec élégance, les présentations n'étaient pas l'exercice le plus aisé.

Il avait su rester humble, pas d'aigreurs patriotiques inutiles ; su placer un mot aimable à chacun, sans pour cela rester dans son ombre. Elle avait apprécié. Pas idiot non plus, il s'était bien rendu compte que "l'exubérante" allait lui faciliter les échanges. De plus il ne tarissait pas d'éloges sur elle, ce qui rendait guillerette la narcissique Saucisse !


Citation:
"Mais ne me dites pas que déjà vous n’en pouvez plus. Vous avez fait mander un cavalier pour vous distraire, et nous arrivons à peine !"


- Certes non mon cher ! Je prends des réserves justement ! Je m'économise ! Qui veut aller loin ménage sa monture ! Et j'ai bien l'intention d'aller jusqu'au bout de la nuit ! ^^

Quant à vous mon petit "Bourgeon", vous avez bien joué votre carte aussi, bravo ! Vous m'en voyez ravie ! Et promis, vous fleurirez avant la fin de cette soirée ! ^^ On va bien s'amus……
Les mots moururent doucement sur ses lèvres….


Elle venait de l'apercevoir… fendant la foule des invités, qui semblaient s'écarter comme par miracle, telle une trouée lumineuse dans une nuée grise… D'un pas nonchalant et sûr de lui… il venait tout droit vers elle… Elle se complaisait à détailler sans vergogne la démarche militaire, qui ne raidissait en rien le doux roulements des muscles cachés sous l'uniforme élimé… Elle plissa les yeux, pour mieux saisir les détails de la cible qui la fascinait… Esquissant tout doucement… au rythme de son avancée vers elle... le sourire qu'elle laissa émerger sur ses lèvres roses…

D'une inclinaison très masculine, il lui prit la main et la baisa si délicatement… que les petits picotements, qui naquirent doucement sur la veine bleue, saillante sur le dos de sa main dépourvue de bijou… s'aiguisèrent soudainement, lui vrillant agréablement le bras, puis l'épaule, rejoignant la nuque à une vitesse folle… puis se lancèrent dans une course éperdue tout au long de son épine dorsale… contournèrent sa taille fine…. pour venir finalement se nicher au creux de son ventre…

Ouch ! Chipo cligna des yeux, étonnée de l'effet produit… petits halètements pour reprendre une respiration plus sereine…se mordit la joue intérieurement afin de reprendre contenance… Entendit vaguement ses paroles dans un brouhaha ouaté et chantant… "mes écrits…. viendraient pas… rencontrer… imposer..."

...

Et schlaff ! Redescente sur terre !!!!


Citation:
Monsieur Moron bougeais, petit sourire sarcastique, ou Marais Bourgeon? Peut importe. J'espère que vous réalisé la chance que vous avez d'être le chevalier servant de cette jolie dame?


Citation:
"La moindre des choses, messire, quand on a l’avantage de connaître le nom de celui à qui on a affaire reste de se mettre sur un pied d’égalité. Mais ne vous inquiétez pas. En voyant que certains doivent venir seuls, je n’en apprécie que plus ma chance." sourit-il avec aigreur.


Ok corral au palais Jacques Coeur ! Combat de coqs dans l'arène de soie des robes affriolantes mêlées aux douces vapeurs des vins capiteux ! Phrases assassines de mâles heureux ou moins ! Les deux hommes se toisèrent un instant… Chipo soudain sur ses gardes, se défiant des fiers emballements masculins et de leurs poussées imprévisibles de testostérone, cherchait déjà une phrase d'accalmie… Mais… ouf… Le bel Harlequin se penche à nouveau vers elle, pour lui susurrer encore quelques mots si doux à l'oreille… Et finit par un léger chuchotement…

Citation:
Si vous le voulez, je guetterais la moindre occasion et vous inviterais à valser avec moi?



Battements fébriles des cils… acquiescement silencieux de tous les traits de son visage soudain si animé… promesse…

Et… psscchhhhttt….. il avait déjà disparu dans la foule !


Citation:
"Qui que cet homme soit, dame Chipo, j’espère que ses mots ne vous ont pas coupé l’envie d’esquisser quelques pas de danse avec votre ‘chevalier servant' ", lui dit-il avec un sourire enjôleur en lui tendant la main.


Chipo s'ébroua discrètement pour revenir au monde, sourit innocemment à son cavalier et prit la main qu'il lui tendait pour la mener sur la piste de danse…

- Cher Marais, vous êtes vraiment un gentilhomme… dansons !
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Jusoor
Etourdie. Oui elle se sentait étourdie. Sans même avoir bu un verre encore, c'était bien ça le plus triste. Ces gens qui passaient et qui venaient, qui saluaient, souriaient, échangeaient quelques mots et s'en retournaient, c'était usant. Des visages amis pourtant. Mais oui, effectivement c'était étourdissant...

Ju observa la foule, la vision de son Balbuzard de père qui entraîna la bravache enfant dans une danse la fit même sourire, attendrie.

Finalement, elle décida de s'appuyer nonchalamment sur la table du buffet, fort discrètement évidemment et profita de sa proximité pour tendre la main vers un godet d'abord, un tonneau percé ensuite.

S'ennuyer ? non et loin s'en fallait. Ju, pour éloigner son étourdissement, fixait son attention sur les visages, les expressions, les regards, en coin ou pas d'ailleurs et les sourires échangés, en coin ou pas aussi. On apprenait bien des choses de la sorte. Et arrivée depuis peu, Ju profitait de tout cela pour en apprendre plus sur ceux qui l'entouraient.

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