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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Falco.
Une Danse et..Une Tance

Habituellement on coure pour ne pas me voir...Comme quoi.


Que dire de plus à une Angélyque furibarde? S'il est un domaine où il est d'une ignorance crasse, voire même dépourvu du moindre sens élémentaire, c'est bien celui de la psyché féminine.
A Ellesya il offre une salutation martiale dénaturée par un vaste sourire et un rien d'ironie.


Coi, ma dame..Coi...Ah!Ah!
La vie est une aiguille tirant un fil, chassant des perles pour prendre forme.
Victoire ou défaites, danses ou blessures, ridicule ou gloire, c'est la varieté qui rend le tout plaisant, dame de Louveterie.
Merci pour cet instant..Au fait..Vos connaissances seront utiles à la régence, vous semblez assez en forme..Je n'ai pas resisté au désir de bénéficier de vos conseils..

Ainsi un Conseil se forme de façon indirecte à coté des armes et loin de toutes elections stupides.
La Mirandole l'a redescendu sur le terre à terre.
Ce qui n'est pas non plus pour lui déplaire.
Car , tandis que la fête entre en phase plus débridée, par la musique et le vin, des timidités fondent, des liens se tissent la où nul n'aurait imaginé voir une broderie possible.

On lui présente Matheline.
On lui présente June.
On leur présente un plateau de gobelets.

Il parait que le Montrecul vaut mieux que le vin de Chinon..Hélas baptisé Vin d'Anjou par une farce divine..Il me semble que Berry ne posséde pas de ces articles de luxe..

Pour lui Berry était jusqu'ici qu'une succession de forêts et de marais , terre de chasse aux brigands et marchands. Tout juste bon à fournir en bois les artisans voisins.
Il a découvert que le Berry, par coup du sort, ne produit rien de comparable aux spécialités de ses voisins..Vin de Bourgogne ou d'Anjou en Touraine(rhaaa ) Tapisseries auvergnates, fromages de chèvres..Berry a même la malchance d'être dépourvu de fleuve pour la navigation!
C'est dire si le défi est immense au fur et à mesure qu'il en apprend plus sur cette contrée maudite par des générations de dominateurs consanguins.

Gens de Berry, le temps des épées est terminé pour vous comme pour nous..Je l'espère.
Berry ne sera plus avant longtemps une puissance militaire..Mais grace à cela j'escompte bien que Berry émerge de ses âges sombres..Et votre présence est la preuve que nos pessimistes ont tort.
Berry n'est pas irrécupérable.
Berry a juste besoin d'une paix intérieure un peu forcée..Pour se découvrir tout aussi riche de diversités et de talents que ses voisins.


Long et maigre, en cape sinistre et portant partout sa nature de reître, il sait que l'imaginer en autre chose qu'égorgeur est peu aisé.
Il sait aussi son Duc , Llyr, fort occupé à oeuvrer pour une paix durable.

A son echelle, il perçoit tout autre chose.
Un Capitaine Duc de Touraine nommé Régent.
Deux Huguenots au Conseil
Une duchesse de Bourgogne itou
De fidéles aristoteliciennes Romaines en sus.
Le tout entouré de gens habituellement laissés loins des arcanes du pouvoir...Lily les la studieuse Agent du Guet, Furette la sage MA devenue fne guerriére, Drunk le gibier de potence, Alpha..Louu..Jeremi..Thael..Tant et tant de gens ayant fait des choix terribles.

Celui d'integrer les armées mortifères des débuts de la guerre..
Celui de tenter l'impossible pendant deux mois dans un Berry encore fort hostile.

Et nulle patte de la Reyne la dedans.
Nulle interférence royale de la part de quelques courtisans du Louvres ou autre..

L'ont ils compris, ses vis à vis? Cette femme, June, tout ces Ponantais qui perdent la guerre?
Tout ou presque est l'oeuvre des Provinces Vassales.
La où la Reyne intervient c'est la catastrophe.
Guyenne en est la caricature.

Il a bu entier le lourd et capiteux vin de Bourgogne sans s'en rendre compte.

Hormis festoyer et vérifier que nous ne mangeons point de berrichons..Avez vous des doléances?
Ou des envies de danses?

Non, pas de sourire charmeur.
Avec sa trogne quand il fait ça on perd deux ans de vie illico à coup sûr!
Mais un geste , le geste, des doigts.
Comme s'il tissait quelques fils invisibles.
Et on apporte quelques gateries en sus de gobelets pleins.

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--Harlequin


Elle acquiesçait, son regard remplis de promesse trahissait son envie de sentir leur deux corps survoler le marbre de la salle. S'envoler dans la volupté de deux chair qui désiraient ne faire qu'un.

Une douce chaleur envahissait l'homme, tout autour devenait irréelle, comme si le temps ce figeait. Rien n'existait autour de lui hormis le doux visage de Chipo. Il ne releva même pas la remarque du l'homme qui se faisait appelé Marais-Bourgeon. Il retournait dans son coin porté sur ce nuage, se demandant quel sentiment le portait ainsi: le désir? La passion? L'amour? L'amour, était-il encore capable d'aimer?

Assis dans son coin, son regard se perdit dans la foule quand il s'accrocha à l'homme que tous le monde semblait craindre. Répugnant et si certain de sa triste personne. Il se perdait dans d'innombrable geste qui lui servait à cacher sa sombre silhouette et plus certainement sa sombre personne.

Il le dévisageait, le jaugeait. Mais il n'était pas en ce lieu pour de vaine chamaillerie, même si toute les fibres du soldat en lui voulait le à tous prix la confrontation. Il fit taire ses démons en songeant à son joli saucisson et à la promesse d'une soirée remplis de joie et de bonheur.
Enguerranddevaisneau
Il acquiesce aux mots de sa dame, sourire de circonstance au visage, lui qui ne comprenait goute à l’art, tentait de faire preuve de savoir vivre bienvenu dans ce genre de sauterie.
Hochant la tête parfois, souriant d’autres fois, il la laisse terminer sa diatribe avant de répondre.


Fort aise, vous me montrerez tous cela en temps voulu.

Il termine son verre, et s’en ressert un autre, avalant d’un trait chaque gorgée de nectar carminé. La cadence est d’autant plus vive que Kay est maintenant passée à la choppe, et le De Vaisneau, pour garder l’allure avale verre sur verre.

Et ce qui devait arriver, arriva.

C’est légèrement éméché qu’il sursaute aux notes de l’orchestre.
Faisant fi des résolutions de sa cavalière, il s’empara de se main, et l’entraîna sur la piste, plus de force que de gré.



Allez ma jolie, dansons !

Il appose ses mains dans les siennes, et attend une réactions, qui ne saurait tarder, connaissant l’Animal.
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Ysabeau
Pierre du Val de Loire, Régent du Berry puisque telle était la volonté des occupants, lui répondit

L'objet de ma venue a vous n'a rien de belliqueux, je voudrais m'entretenir avec vous concernant votre charge de rectrice, si vous le voulez bien.

Sa charge de rectrice ? Un regard étonné, l'université était fermée depuis le début de cette guerre calamiteuse... Avant qu'elle puisse répondre, Angelyque vint la saluer

Bonjour dame. J'espère que vous parviendrez à vous divertir malgré les circonstances.

un petit sourire et...
L'heure n'est point trop au divertissement, mais du moins je puis discuter avec ceux que je n'avais jamais rencontrés...Et qui sait ? peut-être tenter de faire entendre mon point de vue.

Cependant, Taf lui présentait la femme qui l'avait intriguée

Quant à la damoiselle qui me salua, c'est Matheline, rencontrée en Saint-Aignan où elle est en convalescence et a pris demeure depuis peu. Certains Tourangeaux lui ayant fait tâter de leur fer.
Matheline... oui, le nom lui disait quelque chose. Lointains souvenirs...
Enchantée Matheline...

Elle se tourna à nouveau vers Pierre du Val de Loire, s'apprêtant à lui poser question, quand Falco, encore lui, se mit à discourir d'une voix rauque mais tonitruante

Gens de Berry, le temps des épées est terminé pour vous comme pour nous..Je l'espère.
Berry ne sera plus avant longtemps une puissance militaire..Mais grâce à cela j'escompte bien que Berry émerge de ses âges sombres..Et votre présence est la preuve que nos pessimistes ont tort.
Berry n'est pas irrécupérable.
Berry a juste besoin d'une paix intérieure un peu forcée..Pour se découvrir tout aussi riche de diversités et de talents que ses voisins.


Elle secoua la tête... le temps des épées, terminé ? Alors qu'ailleurs on se battait encore... Elle connaissait le caractère têtu des berrichons.
Se demandait quel serait l'avenir de son duché, duché qu'elle aimait.
Questions. Soif de pouvoir.
Ne voulant point épiloguer, elle répondit au seigneur du Val de Loire


Ma charge de rectrice ? Que voulez-vous savoir ? Notre université, ma chère université, est hélas fermée depuis le début de ce calamiteux conflit... Au grand dam des étudiants qui ne peuvent que se rendre en bibliothèque. Et si effectivement je n'ai point été molestée, si Falco m'a traitée avec courtoisie, je vous rappelle que je suis toujours prisonnière, on me l'a bien fait savoir avant que dame Estainoise ne me conduise icelieu...

Un nouveau petit sourire, un regard interrogatif. En quoi les occupants pouvaient-ils s'intéresser à l'université ?
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P3r3v3rt
Décidément, parler avec cette dame, n'ai pas simple, il y a toujours quelqu'un pour couper la parole... ils vont quand même pas être obligé de se retirer dans un salon priver pour parler de ça...

Justement, elle est resté fermée que trop longtemps a mon goût.
Comme vous le savez, ma position de régent, n'ai pas là que pour assoir la suprématie de notre Reyne, nous nous devons de faire en sorte qu'une vie excusez moi le terme, normal, reprenne ici en Berry, ça passe par du travail de la nourriture mais aussi par le droit de pouvoir étudier dignement.
C'est pourquoi je voulais vous demander de garder cette charge de rectrice, d'assurer une éducation de qualité aux sujets berrichon, mais aussi aux voyageurs et j'en passe.
Vous aurez carte blanche, la seule chose que je vous demanderais, c'est que personne ne dispense de cours militaire.
Quant a votre statut de prisonnière, nous pourrons être amené à le réviser sous peu.

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Ysabeau
Ysabeau écouta. Attentivement. Réouvrir l'université... C'était tentant, mais était-ce le moment ? Elle grimaça lorsqu'elle l'entendit parler de la Reyne... Cette Reyne qui ne lui semblait pas digne d'être sur le trône de France... Mais elle ne dit rien et répondit

Hé bien je vous remercie de la proposition. Je vous avoue que j'avais pensé que vous me chasseriez de mon bureau de rectrice, n'ai-je pas fomenté cette révolte à Bourges, n'ai je pas toujours clamé que le duc légitime était celui qui avait obtenu la majorité des suffrages berrichons, bien que je n'aie point voté pour lui ?

un petit sourire et...

Je vous demande un délai de réflexion. Je souhaiterais consulter les étudiants et les professeurs berrichons avant de me décider. Je ne voudrais pas être accusée de me ranger sous les ordres de ceux qui nous occupent. Pour moi le Berry doit être rendu aux berrichons, n'en prenez point ombrage, c'est ce que je pense sincèrement.
Et puis... une reprise des cours serait difficile, sachant que nombre de professeurs sont hors du duché, se battent, défendent... Que voulez-vous les berrichons sont têtus...
Je vais donc demander les avis des uns et des autres, et même celui du duc Alleaume, cela me semble la moindre des honnêtetés.
Je ne puis donc vous répondre de suite.


Elle se tut, indécise, espérant avoir fait preuve de diplomatie. Elle avait dit ce qu'elle pensait.
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P3r3v3rt
Pour ce qui est de la révolte, je conçois que vous ayez pensé bien faire et sur ordre du Duc, nous ne reviendrons pas dessus, le tribunal est la pour ça et ce n'est pas le moment, même si j'ai une idée bien arrêté sur le sujet.

Pour votre réflexion, bien entendu, je ne voulais pas une réponse là maintenant, la concertation que vous souhaitez faire est légitime.


Il manqua de s'étouffer en entendant "DUC" Alleaume.

Oui si ça vous chante pourquoi pas.
Mais sachez une chose, si nous souhaitons faire ouvrir l'université c'est pour redonner un semblant vie en berry, personnellement qu'elle ouvre ou qu'elle ferme, peut m'importe, mais du point de vue de ma charge de régent, cela me semble important que le peuple berrichon puisse reprendre une vie normale.
Je suis d'accord que le berry devra retrouver une gouvernance berrichone, et je m'y emploierais, tout comme je m'emploierais a ce que cette gouvernance ne trouve pas le système dans un état tel que nous l'avons trouvé, sans rien.

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Angelyque
Son regard coula vers le Second de la Enece qui avait finalement opté pour rester près d'elle, pour le moment du moins. A peine sorti des bras de la duchesse Ellesya, il recommençait à parler de danse. Allait il se mettre à présent à danser avec des berrichonnes? elle était curieuse d'entendre les réponses. Et grogna interieurement, dépitée.

Et se tourna vers June, le sourire aux lèvres. Leur relation avait commencé bizarrement. Elle avait tout d'abord reçu un courrier de sa part, courrier envoyé massivement à toutes les personnes présentes à Bourges ce jour là. Qu'elle avait trouvé odieux. Et y avait répondu. De façon toute aussi odieuse. Elle avait d'ailleurs attendu longtemps une réponse, qui n'était jamais venue.

Puis l'avait rencontré en taverne. Charmant. Et moins velu qu'il ne lui avait paru au tout premier abord. La Mirandole detestait les excès de pilosité. Même si en secret elle aurait aimé rencontrer les plus fameux poilus du Berry. Elle leur avait envoyé une invitations à laquelle ils n'avaient pas daigné répondre. Soit.

La Charolaise se reconcentra sur June qui venait de lui faire un baise-main dans les règles de l'art. Elle adorait les baise main.

Elle prit deux verres de MontreCul avant que le serviteur appelé par Falco ne reparte et en proposa un à June tout en surencherissant sur les propos de Falco


Il ne paraît pas, cela est avéré. Le vin de Bourgogne est de loin le meilleur du Royaume. Celui de Touraine, même si le Vouvray est réputé n'est que de la piquette comparé au MontreCul, au Nuits st Georges, Chambertin ou Beaune... C'est pour cela qu'il est...si cher...

Concernant le MontreCul, cette dénommination un peu étrange vient du fait que le lieu de récolte est très pentu, ce qui permet, lorsque les vigneronnes travaillent, de voir sous leurs robes depuis le bas de la pente


Petit sourire amusé en direction de June qui lui avait acheté deux bouteilles à prix d'or. De quoi payer l'hôtel aux soldats de la Enece avant qu'ils n'investissent le Palais Jacques Coeur.

Puis répondit à son sourire de façon aimablement tandis qu'il lui parlait
.

Oublions cela, vous avez raison. Aucune des filles de la Enece ne correspond au portrait que vous aviez brossé dans ce courrier.

Des personnes à vous présenter....


La duchesse balaya la salle du regard, vérifiant au passage que Flex était toujours seul.

Comme vous le voyez, il y a ici des gens de tous horizons. Dont des berrichons que j'ai appris à connaître et à apprécier. Désirez vous que je vous présente quelqu'un en particulier?
Sinon vous avez en face de vous Falco de Cartel, il me semble que vous vouliez vous entretenir avec lui.

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Marc
Le jeune homme regardait passivement les autres faire leurs entrées, danser avec leur cavalier et cavalière du jour, avec quelques fois des petits choses amusantes... Surtout la tête que tirait Angelyque en regardant Falco danser avec Sya qui l'avait fait ricaner en fait. La Chipo aussi, qu'il avait vu quelques instants à roucouler avec son...Ah non...Ses cavaliers ? Même si elle avait voulu se cacher, il avait aperçut, vu la joyeuse -et bruyante- bonne humeur qu'elle dégageait. Scrutant la salle, il vit Miss se diriger vers le balcon, les joues rouges et fronça légèrement les sourcils... Pas que ça le dérangeait qu'elle sorte mais p'tet qu'elle avait un problème ou...'fin bref.

Puis il remarqua en tournant un peu plus la tête une demoiselle qui l'observait, et quelle demoiselle ! Il écarquilla les n'yeux d'autant plus quand il vit , après une inspection soutenue de l'anatomie quand même, que ce corps appartenait à Lena ! Bzvtf ! Elle cache bien son jeu en taverne la Berrichonne... Mais bon, là, elle pouvait plus cacher grand chose, sa tenue lui collant à la peau.
Marc se redressa, un vague geste de la main porté à ses cheveux pour aplatir une mèche rebelle au cas ou il en aurai eu une, se racla la gorge en se tenant droit pour se donner contenance et s'approcha de la tavernière du "P'tit Piment Doux" avec un sourire engageant, évitant de loucher en dessous de son cou, pas certain du tout qu'elle apprécierait le geste. Il se courba en deux face à elle, un bras derrière son dos ,puis se redressant droit, d'un ton se voulant confiant :


'Jour Lena ! Euh... T'es vraiment très bien avec cette robe ! Ca change de c'que tu porte derrière ton comptoir hein... puis plus bas :Je pensais pas que tu viendrais... En plus t'es franchement superbe...J'peux rester à coté d'toi sans que je me prenne un coup sur la tronche de la part d'une certaine Shag ? Ça fera contraste entre ta tenue de princesse et la mienne mais tant pis, au moins ils regarderont que toi.

Reprenant normalement Tu veux boire quelque chose ? On peut aller se saou...Euh...Déguster un peu d'vin au buffet...En plus c'est gratuit.

Il lui adressa son sourire colgate,à la limite de se mordre la lèvre inférieur, attendant la réponse.
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Eusaias
Le balbuzard retint un rire en voyant sa cavalière demander de l’aide.

Ô princesse, sachez que si ma foutue bonne mère m’a appris une chose dans ma vie, c’est de danser. Croyez-moi j’ai souhaitez la vérole à cette femme pour ça. Mais dieu soit loué, je l’ai écouté et pour une fois elle fut de bon conseil.

Il prit délicatement la main de la jeune et salua bas avant de faire un premier pas très lent, puis un second un peu moins lent. Au troisième il tira délicatement sur la main de la jeune rouquine pour l’entrainer.

Copiez mes pas, nous allons les faire très lentement d’abord et si un maroufle se gausse de nous en nous voyant, on lui aplatira la tête à coup de caillasse.

Puis il se mit à l’ouvrage, tel un professeur il guettait les gestes de son élève, la corrigeant, lui expliquant. On pouvait lire le plaisir sur son visage… le plaisir d’aider quelqu’un… le plaisir d’enseigner.
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--Gaillarde.alatinte


« bedam, c'est'y ki vont pas m'laisser entrer », s'interrogea Gaillarde qui commençait à douter. Et c'était rare qu'elle doute !
La paysanne appartenait à cette race de gens simples qui ne se questionnent pas beaucoup et qui foncent, tête bêche, avec pour devise « advienne que pourra ». Pourtant, elle n'était ni ignare, ni sotte mais cela était trop contraire à son tempérament emporté. Trait de caractère qui était mis à l'épreuve en cet instant où les gardes faisaient leur travail et vérifiaient que la donzelle ne cachait pas d'armes sur elle.


Nom dé dla d'bon dla ! Z'allez pas me magnotter*, non ! Grondait la paysanne qui n'appréciait pas l'accueil et les mains intrusives des vigiles.


J'avions point d'arme, Comment ch'rait'y m'en servir ? Chui gueuse ! Band' d'branle kiki ! Affougalés !**
Et pi on'm'voit les os des côtes ! Point comme vous ôtes qu'êtes ben aporcinés*** J'aurai du couteau que j'l'aurions vendu pour m'affourer**** ! Baziot ! Vlà t'y pas k'par vôt fôt j'dis des affreusetés !


Et comme une sauveuse Maud aux pieds nus intervint.

Ben mam'zelle, c'est bien ici la saut'rie comm' vous dites. Mangeaille et vin à volonté qu'ils ont dit Falco l'manchot et la Duchesse Angélyque.
C'est-y qu'un gorgeon et une bonne assiette remplie offerts par les traitres au félon d'la Reyne vous f'raient plaisir?


Un sourire fendit le visage de la paysanne.

Oui-da ! Bonne dame ! J'dis point non. C'est que je l'ventr' qui criont famine !

Et Gaillarde ne retint que deux mots du discours de Maud : Gorgeon et assiette. Elle la suivit légèrement intimidée par le beau monde qu’elle n’osa regarder. Généralement en compagnie de nobles ou de bourgeois, elle préférait ne pas trop faire sa maline et se contenter de baisser les yeux. Un garde la servit et la paysanne affamée engloutit l’assiettée en un rien de temps. Elle était dans son coin, consacrant toute son attention au buffet. Pour le reste, on verra quand ses entrailles seront apaisées. Et ce n’est pas une assiette pleine qui allait y parvenir...


Et toi, l’ Neusson, alpaguant un valet ou un trouffion, elle ne savait pas trop, vint m’ voir. J’voudrions bien enco’ d’la tourt de naviot ! Mais approch’donc, j’allions point’niaquer ! Nâcre ! Mon travail m'nourre plus, j’y plus rin à bequeter ! Sert moi enco j’te dis ! J’avions besoin d’me remplumer ! J’avions plus de Nanounnes***** tellement j’étions méguerline.

La paysanne montrait de son doigt écorché quelques plats à l’attention de la pauvre âme condamnée à la servir.




*Tripoter
**Abrutis
***Gras comme un cochon
**** Me gaver, manger goulument
***** seins


Keltica
Dans les rues de Bourges...


La jeune dame de Salives était arrivée après les autres en Berry, et elle venait d'apprendre qu'il y avait bal. Elle était partie pour guerroyer en tant que soldat, elle n'avait donc pas prévu de tenue d'apparat. A Bourges, Keltica, accompagnée de son cher Amorri, s'était empressée auprès nombres de tisserands pour trouver une robe, et au bout de plusieurs heures de recherches, et après avoir rendu chèvres plusieurs couturiers, elle avait trouvé ce qui lui convenait.

Son paquet sous le bras, soigneusement emballé, elle était rentrée et s'était préparée ; elle n'était pas très très portée sur les fanfreluches, mais il fallait avouer qu'elle appréciait les belles robes quand elle en avait l'occasion. En route pour le bal !!



Dans la grande salle


Que de monde, déjà ! De belles toilettes, des hommes et des femmes rivalisant d'élégance ! Keltica, au bras d'Amorri, laissa errer son regard sur la salle, magnifiquement décorée et préparée pour l'occasion. Jetant un dernier regard à sa tenue, et n'y trouvant rien à redire, elle avança d'un pas pour se mêler aux invités.



Sa robe chatoyait, le tissu bruissait légèrement à chaque pas menu de la jeune femme ; la tête haute, sourire aux lèvres, elle aperçut la Duchesse de Charolais non loin.

Amorri, que dirais-tu d'aller saluer notre amie Angelyque ?
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Magdalena_
Léna ne s'était pas rendu compte qu'elle fixait la personne non loin d'elle quand cette personne se rapprocha et apparu dans la lumière, elle sursauta et voulu détourner le regard. Mais c'était plus fort qu'elle la curiosité avait toujours fait partie de ses défaut et pas le moindre. Après avoir regardé ailleurs un instant son regard se posa à nouveau sur cette personne au moment où elle apparu dans la lumière. C'était Marc forcement que la silhouette pouvait lui être familière vu le temps qu'il passait en taverne pour quémander à boire gratis.

Elle lui sourit et fut étonné de le voir la saluer aussi solennellement et pensa qu'il ne l'avait pas reconnu


- Hé Marc!!!... c'est moi Léna!!!... pas la peine de me faire tant de courbette...

Mais elle se rendit vite compte qu'il l'avait bien reconnu et rougit quand il lui dit qu'elle était superbe. Elle pesta contre elle même de montrer qu'elle était touchée par ce qu'il disait. Puis elle sourit l'entendant craindre le courroux éventuel de Shag sa compagne.

- C'est sur que si elle était là elle ne t'aurait même pas laissé approcher mais je ne sais même pas si elle viendra... Enfin si elle a vent qu'on est tout les deux cela la fera peut être venir qui sait... je ne demande que ça... Alors pour le moment c'est avec plaisir que j'accepte que tu me tiennes compagnie. Je me sens pas vraiment à l'aise dans cette tenue alors pourvu que tu te trompes j'ai pas envie qu'on ne voit que moi...

Elle essaya en vain de remonter son décolleté puis abandonna pour prendre le bras de Marc

- Oui tu as raison allons profiter du buffet et boire quelque chose pour une fois que c'est pas moi qui doit servir mais bon je vais éviter de boire trop sur tout pour pouvoir tenir encore un peu sur ses chaussures...

Elle lui sourit tout en avançant vers le buffet essayant de ne pas se tordre les pieds.

- Tout le monde à l'air de bien s'amuser en tout cas...

Marc revint avec deux verres de vin. Léna le remercia avant de tremper ses lèvres dans le doux nectar se retenant de l'avaler d'un trait. Elle regarda au tour d'elle et ajouta.

- J'étais entrain de me dire que je connaissais presque plus de royaliste que de berrichon et en fin de compte personne de Bourges c'est un comble...

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Marineblanche
Marine Blanche sourit en entendant parler Eusaias et elle peut constater qu'il maitrise à merveille l'art de la discussion. La gamine est bavarde mais c'est quelque chose de différent. En tout les cas, heureusement encore que la mère d'Eusaias lui a appris la danse car si on attend après la petite fille pour ceci, on peut toujours attendre. Elle l'observe faire son premier pas lent, puis le second. La rouquine essaye de mémoriser et autant dire qu'elle n'est pas très rassurée. Pas le temps d'angoisser un peu plus qu'il lui tire délicatement sur la main pour l'entrainer. Recopier ses pas? Elle se fait plus attentive pour essayer d'être le moins maladroite possible. Bien évidemment qu'elle est maladroite mais Eusaias est un bon maître, il guette ses gestes, il la corrige, lui explique et petit à petit, elle commence à être un peu plus à l'aise. Elle le regarde. Il semblait avoir du plaisir à lui enseigner la danse. La môme rougit légèrement à cette pensée.

Z'êtes douée pour enseigner...

Un sourire se dessine sur les lèvres de Marine Blanche. Elle aime apprendre et depuis qu'elle est dans la Enece Morticinus, elle ne cesse d'apprendre. Le plaisir d'avoir des amis, le plaisir d'aimer et d'être aimé. Quelque part, l'homme lui rappelle un noble qu'elle a rencontré au marché, celui qui lui avais fais comprendre une chose. Celui qui ne le sait sans doute pas mais il a changé sa vie. Il lui a sauvé la vie. Que lui raconter? Elle possède l'art de casser les pieds mais pas celui de la discussion. Et pourquoi pas, être elle-même?

Diiiites ! C'est pas bien d'avoir tué les pigeons ! Ce sont des z'êtres vivants qui ont l'droit d'vivre comme tout l'monde !

Elle prend une mine faussement fachée mais elle ne peut s'empêcher de rire doucement. A cette époque, la rumeur comme quoi Eusaias tuait des pigeons est venu jusqu'aux oreilles de la petite fille qui vivait à Autun. Bref un nouveau regard se pose sur Digoine tout en continuant de danser.

Z'aimerais apprendre beaucoup d'choses...Vous accepteriez d'être mon professeur?
--Roxy.




Maudites langues de boeuf !
Sales langues de boeuf !

Je me lèche les babines rien qu'en les regardant et surtout en les sentant ! Qu'est-ce que j'ai envie d'en faucher une ni vu ni connu ! Trop de monde autour de la table !

Maudits Deux-Pattes !

Et si je tentais quand même? Après tout ma maîtresse est occupée ! L'ivrogne qui l'accompagne aussi. Tout le monde est occupé. Autant en profiter ! Je sens que je vais me faire un festin de Roy ! Ma décision est prise mais après? Comment je monte sur la table? Pas possible ça...

Je reste là...Regardant les langues de boeuf qui semble me narguer...

Maudites langues de boeuf...
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