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Information and comments (4)
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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Keltica
Se faufilant entre les groupes, toujours au bras d'Amorri, très élégant dans sa tenue, Keltica finit par s'approcher de la Duchesse de Charolais et lui sourit amicalement, sans pour autant ne pas s'incliner avec le respect dû.

Bonjour, mon amie ! Belle réception que celle-ci !

Elle resta là, les yeux pétillants, étant donné qu'elle n'avait pas prévenu de sa présence, tellement sa venue avait été suspendue à la recherche d'une tenue convenable. Aimablement, la jeune femme salua les personnes présentes alentours, pour ne point les offenser, et reconnut parmi la foule quelques personnes de sa connaissance, elle se promit d'aller les saluer très vite.
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Drunk
[Salle de Bal - Et si on calmait le rythme de la musique pour que les éclopés puissent danser aussi]

Drunk continuait à s’assurer que la fête filait bon train mais commençait à s’ennuyer ferme, heureusement qu'il y eut la danse avec Esta qui lui fit du bien au morale.
Pas d’berrichon à planter, pas d’esclandre à l’horizon, pas d’bazar quoi.

Alors il se décida à bouger un peu.
Il effectua une sortie de l’ombre discrète, direction le buffet, hop un morceau de viande chapardé et glissé discrètement à Roxy, avec une petite caresse.

Tiens mon chien.

Coup d'oeil à Esta.
Elle allait mieux visiblement, puis demi tour droite, direction le coin sombre.
Il en profita pour jeter un regard furtif à la Duchesse, elle s’était assise, etait-ce sa blessure qui la gènait ?
Il évita les danseurs qui gesticulaient trop à son goût, hop changement de cap, il alla voir les musiciens.
Il se pencha vers l’tambour et lui donna un écu.

Mon ami, peux-tu jouer quelque chose de moins entraînant pour ménager nos blessés.

Et hop un, deux trois pas feutrés vers la droite et il se trouva à proximité de la belle assise.
Le branle s’arrêta et une musique plus calme s’élèva.
L’ombre se pencha vers la Demoiselle et l’invita à danser.

M’accordes-tu cette danse ?
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Chipolata
Soulagement… Marais l'entraina vers le buffet… Elle avait vraiment besoin d'un remontant, et se devait de rendre hommage à son cavalier si dévoué. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur. Et de bon coeur, elle n'en manquait pas la Saucisse. Qui sait ? grâce à Marais, elle passerait sûrement une bonne soirée. De toutes façons, il n'était pas question de laisser voir quoique ce soit de sa peine… tout ça ne regardait qu'elle…

Il lui tendit galamment un verre de vin, elle le remercia gentiment de sa prévenance.


Citation:
Au moins n'êtes vous pas de ces demoiselles à s'effondrer au premier verre !"


C'est en riant sous cape qu'elle lui répondit "Oh ne vous inquiétez pas, je ne vais pas m'effondrer si facilement ! J'ai un bon entrainement, mes compagnons d'armes ne me font pas de cadeau, et je tiens une gargote à Cosne, "Aux Saucisses Conquérantes" ! où je sers du "Chiporhum" un alcool de ma fabrication, à vous réveiller un mort trépassé depuis cinq siècles !

Elle lui posa prestement un doigt sur la bouche, alors qu'il s'apprêtait à poser l'éternelle question…

- Non… non… vous n'en saurez pas la composition ! J'ai cessé de la donner car les gens s'évanouissent d'effroi à chaque fois ! Et je tiens à vous garder en état toute la soirée, cher ami… ! ^^

Ils trinquèrent tous deux en riant, lorsque soudain une voix s'éleva juste derrière elle…

Citation:
Salute compagnons!!


Surprise de la proximité de cette exclamation, Chipo se retourna vivement… Et se retrouva nez à nez avec Bobby !

Eh bien quelle voix !!! lui fit-elle en cognant aussi son verre contre le sien et clamant à son tour "Santé compagnon ! "

Comment te sens-tu Bobby ? Tes blessures se cicatrisent-elles, que je te reprenne rapidement sous mon aile protectrice ! Chipomama n'aime pas laisser un de ses hommes à l'arrière, elle se sent toute nue ! ^^

En tous cas, ces petites égratignures ne te seront d'aucune excuse pour ne point me faire danser dès que tu entendras un rythme à ton goût ! … et… c'est un ordre ! ^^
gloussa t-elle en tapotant du bout du doigt sur son élégante veste.

Elle se tourna à nouveau vers Marais en souriant,
" Ahhh le pouvoir de l'autorité !!! j'adoooore ! Surtout quand il agit sur de beaux garçons ! ajouta la frivole Saucisse ^^
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--Marais
Il était plutôt bon ce vin. L'occupant n'avait pas lésiné sur la qualité, et Marais y voyait une preuve de sa bonne volonté. Et si d'un côté il se demandait d'où venait l'argent, la plus grande part de lui se demandait s'ils seraient intéressés par du tissus. Le soucis du commerce de luxe, c'est qu'en guerre c'est plus difficile. Au moins, ce bal lui avait-il permis de vendre un peu. Mais les temps restaient durs. Et si lui s'en plaignait, c'était peu dire des plus basses gens. Enfin ce n'était pas l'heure de telle pensées ! Le rire de Chipolata le ramena au temps présent par son rire. Allez, continuons comme ça puisque ça lui plait. Qu'au moins elle ait l'air gaie.

"Chiporh... ?" mais elle l’interrompit du doigt.

Et sitôt après, avant qu'il ne puisse protester d'avantage et faire valoir sa condition de bon buveur, quelqu'un vint lui piquer sa Saucisse en trinquant. Ou plutôt en trinquant avec qui le veut.

"Et bien messire, nous serons compagnons de bal ce soir, à défaut d'armes. Je suis Marais Bourgeon, très heureux." se présente-t-il pour ne pas rester en reste.

Heureusement, Chipolata ne semble pas l'oublier.

"Rien ne vaut le pouvoir entre les mains d'une dame !"
Ysabeau
salle du bal, entretien avec Pierre du Val de Loire

Ysabeau écoutait. Elle eut un tout petit sourire lorsqu'elle remarqua la grimace de Pierre. Parler du duc Alleaume lui semblait sans doute hérésie... voire traîtrise... Mais pour elle, bien que n'ayant pas voté pour celui-ci, Alleaume avait bel et bien été élu par une majorité de berrichons.


Pour votre réflexion, bien entendu, je ne voulais pas une réponse là maintenant, la concertation que vous souhaitez faire est légitime.

Mais sachez une chose, si nous souhaitons faire ouvrir l'université c'est pour redonner un semblant vie en Berry, personnellement qu'elle ouvre ou qu'elle ferme, peut m'importe, mais du point de vue de ma charge de régent, cela me semble important que le peuple berrichon puisse reprendre une vie normale.
Je suis d'accord que le Berry devra retrouver une gouvernance berrichone, et je m'y emploierai, tout comme je m'emploierai a ce que cette gouvernance ne trouve pas le système dans un état tel que nous l'avons trouvé, sans rien.


Hé bien messire Régent, puisque Régent vous êtes, je m'en vais demander l'avis des érudits et des professeurs, et ne manquerai pas de vous informer de ce qui sera décidé à notre Université.
Sachez cependant qu'en aucune façon nous ne vous ouvrirons les portes de l'Administration Berrichonne. Elle restera berrichonne et tenue par des berrichons.
Sachez que je regrette fort la situation actuelle, et je prends bonne note de votre désir de rendre le Berry aux berrichons.
Aristote puisse inspirer à tous ceux qui nous gouverne la sagacité, la sagesse, et le désir de paix. Cette paix qui nous manque tant.


Elle se tut. Le branle se termina, une musique plus calme emplit la salle. Nouvelle danse, nouveaux danseurs... Quelques éclopés purent rejoindre la piste.
Elle regardait les danseurs, puis...


Je m'en vais me restaurer un peu, le buffet me semble bien garni... J'espère ne point vous avoir trop choqué messire Régent. J'aime mon duché, mais je suis lasse de cette guerre, de ces affrontements. Mon époux et moi-même aspirons à une vie plus calme. Savez-vous que nous n'avons pas encore pu faire notre voyage de noces ? Enfin... qui vivra verra.
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Angelyque
La Duchesse afficha un énorme sourire en voyant arriver la dame de Salives et Amorri.

Bien le bonjour, je suis ravie de vous voir ici. Comment allez vous?

Son regard fit le tour de la pièce où elle remarqua que bon nombres de personnes avaient l'air de s'amuser, soit en se restaurant, soit en buvant, soit en dansant. Ses yeux brillèrent quand elle reconnut Bobbynight qui venait de rentrer dans la salle.

Merci, nous avons été nombreux à organiser cette réception, il n'a pas été facile de se faire livrer la nourriture ...

Et de trouver à nous vêtir élégamment

Si je ne trouve pas rapidement un riche époux, il faudra encore que je fasse appel à des mécènes


Un rire échappa à la Mirandole et elle fit un clin d'oeil à Amorri

Amusez vous vous bien tous les deux, vous allez certainement rencontrer beaucoup de personnes que vous connaissez. Il y a même Digoine...j'ignorais que ce gredin savait aussi bien danser.
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ellesya
~ Salle de bal ~

Doucement, comme les vagues d'une marée basse, la douleur se retira. Ses lances acérées ne lui navraient plus le torse.
La bête s'était retirée dans sa tanière, dans le flanc de la jeune cavalière. Il lui faudrait encore des semaines pour remonter avec aisance en selle. Mais à cet instant là, l'estompement était déjà une libération.
Paupières closes sur son regard clair, elle inspira paisiblement comme pour ancrer la paix retrouvée. Et, comme en réponse à son désir, la salle elle-même se tranquillisa. Les musiciens semblaient avoir abandonné un temps les joyeuses envolées.


M’accordes-tu cette danse ?

Un sourire se dessina alors que sa tête se tournait vers ce cavalier espéré. Elle posa sa main dans la sienne en signe d'assentiment et se releva en se ménageant. Non sans avoir avalé sa dernière douceur. Quel dommage, ça aurait été de l'abandonner.

Comment pourrais-je la refuser?

La basse danse offrait aux couples et éclopés un moment de répit. Les gestes posés, sans maniérisme, jouaient des approches et des dérobades au son des instruments. Ellesya maîtrisait la technique de cette chorégraphie mais n'en avait alors jamais éprouvé le plaisir jusqu'à présent. Le contact doux des mains, les effleurements du cavalier, se chargeaient d'un ravissement inespéré.
A nouveau tout près de lui, un air malicieux éclairant son visage, elle lui glissa :


C'est ainsi que tu veilles à la sécurité?
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Miss.
Le verre de Montrecul était maintenant vide, la brune le reposa donc sur un coin du buffet.
Elle observait toujours la salle, quand un souffle chaud se fit sentir sur sa nuque. Un frisson lui avait parcouru l'échine, elle avait reconnu alors la douce voix de son cavalier qu'elle n'avait pas entendu arriver..


M'accordez vous cette danse ?

Cet homme était décidément surprenant. Doucement un sourire illumina le visage de Miss, et, alors qu'elle ouvrit la bouche pour répondre qu'elle serait ravie de danser avec lui, elle était déjà en plein milieu de la piste, dans les bras de Jérémie.

Un « Oh » du surprise se fit alors entendre suivi d'un petit rire.

Le rythme de danse était soutenu, mais la brune était à l'aise sur n'importe quelle cadence, son partenaire aussi, visiblement.
Toute la danse fût troublée par jeux de regards, sourire enjôleur et autres tentatives de séduction. Oubliant le reste des invités, ne se souciant guère des regards extérieurs, laisser simplement les deux corps vibrer au rythme de la mélodie.
Ne plus penser.
Ne plus parler.
S'oublier, quelques secondes.

La musique cessa pour être remplacée par une autre, plus lente, plus douce. Elle se rapprocha donc un peu plus de son cavalier pour le changement de danse.
Pleine d'initiative, la Miss posa une de ses mains sur son épaule, tandis que l'autre rejoignit celle de son cavalier.
C'était repartit pour un tour..

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June
June avait écouté la Mirandole tandis qu'il trempait doucement ses lèvres dans le liquide ; Du Montrecul, quel étrange nom. Il avait été heureux qu'Angelyque lui donne l'explication du nom du breuvage, qui était certes fort bon, mais qui ne valait pas, au goût du blond, la Poire de Sancerre ou la Bug de Saint-Aignan.

Il fit tourner le breuvage dans son verre et l'observa d'un air intéressé. Il avait une drôle de couleur et se demandait si le nom n'avait rapport qu'à l'histoire.


"Hm... Intéressant, fortement intéressant... Mais voous savez, je préfère les breuvages plus fruités. Celui-ci est bon, mais selon moi rien ne vaut une bonne Poire. Vous en avez déjà goûté ?"


Il continua, en attendant de finir son verre, d'écouter les propos de son interlocutrice. Aucune des filles de la Enece ? Possible, pensa June, mais certaines des ennemies, de n'importe quelle armée soient-elles, semblaient plus douées à lever la jambe que l'épée. Mais bon.
Il trouvait cependant, et heureusement pour eux, que les gens de la Enece Morticinus valaient bien mieux que les autres qui étaient là avant, ces hommes qui avaient autant de manières que d'honneur.

Elle lui indiqua Falco de Cartel ; June l'avait déjà rencontré en taverne, mais il était curieux de lui parler à nouveau. Il respectait cet homme qui était, ou du moins il en avait l'air, plutôt sérieux et avec qui il était agréable de discuter.


"Ce sera avec plaisir que je m'entretiendrai avec Messire de Cartel."
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P3r3v3rt
Non Dame, vous ne m'avez point choqué, il faudra plus pour le faire, a un vieux routard comme moi.
Les instituons Berrichonnes? m'avez vous entendu demander quoi que ce soit la dessus? Non même si je regrette d'avoir entendu dire qu'un maréchal d'arme royal, c'est vu refuser l'accès a la partie héraldique et que de ce fait il ne peut faire son travail et donc ne peut octroyer de seigneurie en terre Berrichonne.

Pour ce qui est de la paix, il est clair qu'il faudra en passer par là pour pouvoir aspirer à une vie meilleure dans le secteur.

Ah voyage de noce, voyez vous, moi ça fait deux ans que l'attend pour me marier, faute a des guerres comme celle ci ou bien encore a un trvail trop intensif, je n'ai toujours pas eu l'occasion de pouvoir passer devant monsieur le curé avec ma promise....

Allez donc vous restaurer, je vais continuer mon tour de salle.

Au plaisir dame.

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Drunk
[Salle de Bal – Quand le loup se jette à l'eau]

Sya finit son verre et posa sa main sur celle de Drunk.
Ils entamèrent une danse plus calme, les musiciens avaient suivi la demande du futur Tourangeau.
Pendant la danse, il la fixa de manière indécente, il savait qu'en d’autre lieu on l’aurait pendu pour l’avoir regardée ainsi.
Puis il sentit la douceur de sa peau sous ses doigts, il savoura car en d’autre endroit on l’aurait fouetté pour l’avoir touchée comme ceci.
Aussi, il perçut son parfum exquis, et se dit qu'en d’autre circonstance on l’aurait écartelé pour l’avoir approchée d’aussi prêt.
De même qu' il entendit sa voix si douce et si autoritaire, il se doutait qu'en d’autre moment elle n’aurait pas pu lui adresser la parole.
Enfin, il eut envie de la goûter, mais elle le sortit de ce déluge de sensations.


C’est ainsi que tu veilles à la sécurité ?

Pour répondre à son air malicieux, il l’entraîna sur le balcon, tout doucement, discrètement.
Je vais te montrer l’art du camouflage ainsi nous pourrons mieux surveiller les autres.

Puis une fois dans le coin le plus sombre, il se plaça devant elle.
Un vent léger sembla souffler les doutes du vieux loup.
Il prit les douces mains d’Ellesya et les porta à ses lèvres rompant ainsi un peu plus la bienséance.
Puis le cœur battant la chamade, l’ombre s’approcha de la belle pour l’embrasser…

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Ysabeau
Ysabeau s'inclina

Je prends note de ce que vous me dites messire Pierre, en ce qui concerne l'administration, c'est Pikattosai qui m'avait demandé à y avoir accès... mais les universitaires berrichons ne le souhaitent pas, je respecte donc leur volonté.
Pour le Hérault... je pense que s'il a été tenu à la porte, c'est à cause de cette guerre. Hélas, hélas.
Merci de cet entretien. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la volonté de nos érudits et professeurs en ce qui concerne l'université, il me semble que cette décision doit être approuvée par une majorité.
Je vous laisse donc.


Elle salua, et s'en fut vers le buffet, se fit servir une assiettée bien garnie et un verre, puis alla s'installer un peu à l'écart pour se sustenter, observant ceux qui dansaient.
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ellesya
Balcon

Il l'entraina vers l'extérieur, vers le recoin d'un balcon.
Il était temps de filer. Il était encore temps de renoncer.
Sa raison, froide et prudente mais surtout inaudible, lui ordonnait de fuir.
Mais c'était se fourvoyer que de croire à ces lâches illusions.

Hors son meilleur ami, des années plus tôt, nul ne s'était permis de s'approcher ainsi d'elle. Et surtout elle ne l'aurait pas permis.
Même ce jour-là, dans la sacristie, ils n'étaient alors que des gosses qui avaient peur du changement, de l'ordination.
Pas deux adultes, deux aimants, deux interdits. Interdits...

Elle n'avait pas relevé sa réponse. La tension la bâillonnait.
Cela faisait longtemps maintenant que le lien s'était créé. Et peu de temps qu'il était devenu impossible à nier.
Qu'il était doux d'être ... Elle ignorait le terme à utiliser. Mais elle aimait le contact de ses lèvres sur ses doigts.
Il était l'ombre. Elle était la glace. Et ce fut un brasier inattendu qui naquit de leurs lèvres scellées.

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Falco.
Au bord des danses

Messer d'Oserez..Voici...

Le ballet incessant entre les convives d'estafettes ne connait pas de pauses.
Question d'habitude depuis longtemps établie pour la plupart des gens de guerre des provinces vassales coalisées.
Il prend l'Oriflamme noir portant une broderie "Lames aux vents" donné par un anonyme aussitôt eclipsé.
Il prend aussi bonne note de féliciter en victuailles et mots les guerriers ayant détruit cette armée génante.

P3 et Ysbeau discutent de l'Université.
Au fil des mots il tique de plus en plus.
Mais ne le montre guère pour le moment.

Il a face à lui June.
Derriére les coutures des engrenages s'ébranlent.


Ser June..Actif Fieriste et Maire fort hostile de Bourges...Soudain pris de raison? Cela serait fort bon signe pour que notre Régence Militaire se déroule au mieux.

Il n'éprouve que rarement de haine envers des adversaires.
La guerre est son métier comme d'autres élévent des vaches.
Au pire éprouve t'il du dédain pour les ennemis nobles manquant d'honneur..Ce qui est hélas fréquent en Berry.
L'homme est venu, et veut discuter, il serait bien sot de repousser ce geste.



Messer June..J'espére que vous n'aviez pas d'amis ayant chevauché sous cet étendart..Ah!Ah! L'Elite Berrichonne qui écrasait ce bout de terre souffre beaucoup sous nos épées..Même si votre cher Poilu s'entête à cavaler et fuir en tout sens..

Le sourire est carnassier, à cause de la balafre qui fend sa lévre, alors qu'il désigne l'oriflamme de Jakefarrel..Dont l'unique survivante à préférée se débarrasser pour éviter la mort.

J'ai appris que vous souhaitiez..Hum..Mettre vos talents au service de Bourges?
N'imaginez aucune idée insensée. Les mots "Elections" et autres "Droit de Vote" sont et seront suspendus jusqu'à ce que Berry soit pacifié et son état assez stable selon..Nos critéres.


Il n'a pas l'habitude de jouer des faux semblants et des doutes.
Ce qui lui vaut une exclusion a vie de toute instance diplomatique de Touraine, allez savoir pourquoi...
Mais c'est ne régle de cartel: ne jamais mentir.

Par contre le peuple a besoin de travail, a besoin de produire aux champs et fournir aux artisans de quoi oeuvrer. Sans parler de nos évidents besoins en céréales pour qe l'élevage reprenne au plus vite..
Vous avez l'habitude de l'accueil et parait il un bon fond avec les gueux.
Tribun serait un bon début, ne trouvez vous pas?
Pas à pas, anciens ennemis et vainqueurs apprendront à se respecter et se faire confiance.
Si cela vous agré j'en toucherai quelques mots au Régent Pervert..Hum..Pierre de Montlouis.



Dans son verre le vin se fait rubis attrapant les reflets des robes des danseuses.
Il semble en sonder les chatoiements un instant.
Est il dur ou cruel? Sans conteste.
Mais son rôle est justement d'user de la juste dose de violence à même de servir les desseins de son Duc ou de la cause qu'il embrasse.
Cet homme qui a été maire et porté aux nues par le pouvoir local déchu acceptera t'il ce poste que certains considérent comme dégradant?

Pour lui, c'est question de logique.
Un Berrichon pour accueillir et guider les nouveaux Berrichons dans leur installation sur ces terres.
Bien sur il faudra garder à l'oel le bonhomme..Qu'il n'enrole pas de pauvres héres dans des révoltes vouées à l'echec et à des sanctions mortelles.
Mais c'est un pari raisonnable.
Faire confiance.
Sinon, combien des rejetés et mécréants qui composent la Enece seraient encore listés ou engagés par leurs ennemis car repoussés sur la simple base de leurs antécédents?
Il n'ose compter, en étant lui même un exemple cinglant.

Il termine son verre et en vole deux sur un plateau.
Exercice délicat pour un manchot.
Il en offre un à June.
Hasard amusant, cette fois c'est du vin de Touraine..Et même plus precisement duvin fabriqué par sa promise.
Cela se reconnait aux fumerolles imperceptibles qui s'élévent des récipients torturés.
Un vin qui a une particularité, entres autres.
Celui de permettre de reconnaitre un vrai écu d'un faux.
Celui en or fondra aussitôt.

Couleur claire.
Un rouge presque rose, comme le sont les crus "pierre à silex".
Une odeur qui vacille entre le fer en fusion et la noisette oubliée.



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Chipolata, incarné par Maud


La Saucisse, toujours près du buffet, admira un blondinet en pleine séance de léchage de culs impressionnant ! Puis vit arriver avec plaisir Ysabeau qui semblait enfin se détendre un peu

-Viens boire un verre avec nous Ysa ! Place à un peu d'ivresse à défaut de gaieté ! Vous vous connaissez sûrement, en tant que compatriotes, non ? Ysa? Marais!. Marais? Ysa !

Mais à peine avait-elle terminé les présentations, qu'elle vit arriver une estafette: Message: ordre de ranger ses froufrous et de ré-enfiler ses braies. On y retournait! Elle fit un petit signe à Bobby, "hop hop en route ! "

Une rapide bise à son charmant cavalier, qui avait su si bien tenir son rang lors de cette soirée, un chucho en douce:
" vous avez un MP" et encore merci de votre charmante compagnie Marais ! J'espère vous revoir un de ces jours ! "

Dernière envolée de jupons:

Dames et Messires, Je vous tire ma révérence ! Au plaisir de vous revoir tous !

Sortie royale saucissienne !
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